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 Michael Terragone - I am an Archangel

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Michael Terragone

 Michael Terragone
Mangeur de Chocogrenouilles


Messages : 514
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Journal de Bord
Age du Personnage : 34
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Métier : Courtier


Michael Terragone - I am an Archangel Vide
MessageSujet: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 7:24


MICHAEL TERRAGONE
ft. Simon Baker
    Nom ● Terragone
    Prénom ● Michael
    Pseudonyme ● NEMESIS, ARCHANGEL

    Age ● 33 ans
    Date de Naissance ● 29 Mars 1964
    Lieu de Naissance ● Colchester (ANG)
    Localisation ● Inconnue.

    Statut ● Courtier en Information / Assassin / Dirigeant d'Archangel.
    Groupe ● Assassins



dans l'épisode précédent...

    LE PREMIER FRERE : MICHAEL.

    Il pleuvait ce jour-là. Une pluie comme une autre, sans trop d'importance particulière. Mais elle était tellement fine que la brume humide empêchait la distinction des bâtiments et de leur haute silhouette. Un en particulier était plus élevé et plus impressionnant que les autres. C'était le seul que l'on pouvait apercevoir correctement. Logique car dans cette ville, les édifices de cette taille étaient peu nombreux. Et c'est pourtant dans celui-là que je suis né. Dans une petite chambre, miteuse, avec pour seul spectateur une sage-femme. Accompagnée de ma mère, principale actrice du moment. Elle s'appelait Cheyenne. Elle est morte en accouchant. Ce Dimanche-midi. Elle n'avait jamais rien demander à personne. De ce que je savais d'elle, elle étudiait non-loin de là. Elle n'avait que dix-neuf ans. Elle n'avait couché qu'une seule fois... Avec mon père, évidemment. Un père que je haïrais toute mon enfance, jusqu'au jour de notre rencontre. Ce père, sorcier, cruel, égoïste. C'est lui qui tua ma mère. Mais je ne peux pas l'en blâmer. Car au fond, c'est grâce à lui et à la mort de cette pauvre jeune fille que je vis le jour.
    A une vingtaine de mètres de là, un reporter du journal local interrogeait un médecin. Quelques jours après, sa vie fut également gâchée et la cité en paya le prix fort. Un scandale qui n'aurait jamais du voir le jour. Au même moment, dans le hall d'entrée, l'infirmière à la réception écoutait la première transmission de Radio Caroline, première radio pirate anglaise. Ces deux évènements ont certainement bouleverser le quotidien de plus de gens que mon éclosion ne put le faire. Néanmoins, cela a peu d'importance. Car aujourd'hui, je vais vous raconter mes aventures, mes expériences, ce qui a fait de moi ce que je suis. Ou du moins, ce que juge être les évènements les plus... intéressants.

    Le premier fut donc ma naissance. Après le décès de Cheyenne, on me confia a sa seule famille connue : sa tante. Une dénommée Gina. Gina Dragona. Elle n'était pas spécialement heureuse de m'avoir, mais pas spécialement malheureuse non plus. Elle était directrice d'un orphelinat à Londres, où j'ai grandit. Drôle de coïncidence, car celui qui deviendra son dit « fils » est lui-même orphelin. Moi, entre autre. J'avais perdu ma génitrice et personne ne connaissait mon géniteur, j'avais hérité du statut d'orphelin de par le fait. Et puisque je n'avais pas de prénom, elle me nomma Michael. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Gina était catholique et pratiquante. Elle était en adoration devant l'Archange Michel, allez savoir pourquoi. Et c'est pour cela que je me retrouva avec le nom d'un ange, et le caractère d'un démon, qui plus est.
    Dans mon enfance, j'étais capricieux, gratuitement méchant, solitaire et surtout égoïste. Bien entendu, je n'ai pas grandit avec les autres orphelins, ni même à l'orphelinat. Je restais tranquillement en face, chez ma mère adoptive. Je ne bougeais pas, je ne sortais pas. J'étais trop jeune pour vouloir une telle chose. Et de plus, elle ne m'obligeait pas à voir ce qu'il y avait dehors, donc je n'insistais pas. Lorsque j'eus 7 ans, elle engagea un précepteur. Un français avec un drôle d'accent, du nom de Xavier ; il m'appris les Maths, la Grammaire, l'Histoire de mon pays. Il insistait énormément sur les faits surnaturels, et s'intéressait aussi à la mythologie et à la Russie. Je ne compris pas cette obsession. Mais je crois qu'il savait que j'allais devenir un sorcier. Il me préparait à ça. Peut-être savait-il aussi que ma mère adoptive était une cracmole et qu'elle ne souhaitait pas que j'aille à Poudlard. Ça expliquerait pourquoi le jour de mes 11 ans, j'entendis de drôle de bruit au rez-de-chaussée. Et qu'à la minute qui suivit une courte pause, Xavier vint me chercher dans mon lit et m'emmena à l'extérieur de la résidence. Il faisait noir et comme tout enfant qui se respecte, j'avais peur. Il me dit très doucement de fermer les yeux puis me serra très fort. Je ressentis une drôle de sensation à ce moment là, qui me fit tourner la tête plus que jamais.

    Pour ceux qui n'auraient pas saisit, c'était la première fois que je transplanais. Enfin, pas tout seul. C'est surtout mon professeur qui transplanait, il ne faisait que me transporter après tout. Une fois que la sensation fut partit, j'ouvris les yeux. Je me trouvais devant une belle maison, dans un endroit totalement inconnu. Je regardais alors Xavier, lui lançant un regard interrogatif. Il me répondit de manière rassurante, puis me posa à terre. Il m'emmena à l'intérieur. Un homme était face à une grande fenêtre, en haut d'un immense escalier qui ne semblait jamais avoir de fin, donnant sur deux plus ridicules qui partait des deux côtés. Le grand cliché des grandes demeures. Quant à l'homme, il se retourna en nous entendant arriver. Il ne paraissait pas trop vieux, la quarantaine probablement. Il était vêtu d'une robe de chambre en laine noir, avec un grand T doré à l'endroit où devait se situer le cœur. Je m'en souviens parfaitement car je n'avais jamais vu quelqu'un porter un tel vêtement. C'était pour moi une découverte... extraordinaire. Mais j'allais bientôt découvrir, aussi, que les riches sont de grand prétentieux. Il descendit les marches avec un air hautain, faisant signe à mon précepteur de reculer. Il sortit aussi une pipe de sa poche, puis une allumette et au grand étonnement de tout les spectateurs présents dans la salle, il l'alluma et alluma sa pipe avec. Une fois en bas, il s'approcha de moi. Et s'abaissa à ma hauteur. Il tourna la tête, tout en me fixant dans les yeux. Ensuite, je me souviendrai toujours des paroles qu'il prononça, accompagnée de cette odeur d'haleine enfumée que j'avais reçu dans le visage.

    MR. TERRAGONE ▬ Bienvenue à la maison, fils.

    J'appris alors plus de chose sur mon père : c'était un sorcier expérimenté, peu connu, homme d'affaire malgré lui. Tout l'appelait « Monsieur ». Donc j'en fis de même. Au début.
    Au niveau personnalité, c'était quelqu'un d'excentrique et d'autoritaire. Et comme je le pensais, il était cruel, égoïste. Un parfait salaud. Cependant, il m'a quand même bien traité. Tout d'abord, il m'a laissé le prénom que m'avait donné Gina. Même s'il m'avoua que s'il avait du choisir, il m'aurait nommé "Némésis". Je connaissais ce prénom. Je l'avais appris grâce à Xavier : Némésis, la déesse de la vengeance. J'ignorais totalement pourquoi il aurait voulu m'appelait de la sorte, et je ne le saurais jamais. A l'époque, j'étais juste content d'avoir un prénom plus ou moins normal. L'idée de mon père faisait un peu tape à l'œil à mon goût.
    Après, il m'envoya droit à Durmstrang, qu'il considérait comme la plus grande école ; je suppose du moins, tellement il me parlait de ses années là-bas avec fierté. Moi, j'y appris toute sorte de chose, mais surtout à combattre et à attaquer. On apprenait aussi de la magie très obscure, qui devait nous rendre plus fort, afin d'honorer notre sang et notre patrie. J'ignorais totalement la signification de ses paroles : j'étais né en Angleterre, par conséquent, j'étais Anglais. Je ne venait pas de Russie, d'Ukraine, de Finlande ou d'autre pays de l'Est. De plus, de ce que j'en avais compris, on aurait pu me qualifier de "Sang-Mêlé". La seule différence avec les autres Sang-Mêlé, c'est que je me faisais passé pour un Sang-Pur. Je faisais semblant d'être ce que je n'étais pas et étant né d'un sorcier reconnu pour son fin goût pour les Sang-Pur, je n'éveillais aucun soupçon. Cela dit, en quoi diable ça aurait pu me concerner ? Je ne faisais partit de la "race" à laquelle ils affirmaient appartenir, je ne faisais que semblant. Leur amour pour la Magie Noire, je le connaissais pas. D'autant plus qu'en rentrant chez moi, chaque jour, mon père m'apprenait l'exact contraire. Il m'initia à la Magie Blanche, la vraie magie d'après ses dires, mais aussi m'inculqua la science de la Métamorphose et de l'Alchimie. De temps à autres, on se défiait. Il voulait absolument savoir à quel niveau j'en étais, et cela toutes les deux semaines. Encore une fois, une de ses lubies dont j'ignorais la cause et la conséquence... Quand il s'absentait pour voyages d'affaires ou autres, c'est Xavier qui prenait la relève. En vérité, Xavier servait de valet, de majordome, d'assistant... Bref, il faisait office d'homme-à-tout-faire pour mon paternel. Mais il était quelqu'un d'instruit. De ma vie, je n'avais jamais vu pareil homme cultivé. Tantôt il me racontait ses années à Beauxbâtons, tantôt il m'enseignait l'Histoire de la Magie et l'Histoire des Empires. Il passa le plus clair de son temps à m'expliquer que celui dans lequel nous vivions était loin d'être le seul et que la sorcellerie était présente partout dans le Monde, et cela depuis des siècles. A son grand regret, elle se pervertissait de jour en jour ; servant de plus en plus à de mauvais fin et de moins en moins à ce pourquoi elle fut crée. Je pense qu'il voulait m'envoyer un message, comme il le faisait toujours. C'est juste que je ne le saisissait pas...

    Mais de toute évidence, grâce à lui et à celui qui m'avait donné la vie, je sus réussir mes études en un rien de temps. Quoique non, je mis le même temps que le reste des élèves, à la différence qu'il me paraissait moins long. A en croire que cela me passionnait ou que j'étais bien plus futé et intelligent que je ne le croyais. Ou bien les deux.
    Après Durmstrang, mon père me proposa de voyager à travers le pays pendant quelques mois. Ce que j'acceptai sans aucune hésitations : si j'étais tant captivé par les cours de mon précepteur, c'était bien parce que visiter le Monde demeurait mon grand projet. Un projet qui allait devenir réalité. Pour quelques temps seulement. Je vécu donc un peu partout en Russie, en entreprenant un petit passage vers les côtes Finlandaise ; rien de bien extra-ordinaire, mais assez plaisant. C'est plutôt en rentrant que j'eus une plus grande surprise.

    Il m'attendait là, tranquillement. Je cherchais Xavier du regard, mais sans trop de succès. Je ne savais pas où il était passé. Tant pis. Je m'asseyait donc, à sa table, tandis qu'il mangeait. Il n'osa d'abord pas me regarder, puis m'observa du coin de l'œil. Ce n'est pas que je commençais à m'inquiéter, mais il m'avait tout de même l'air sinistré dans son coin. Il me lança soudainement qu'il avait quelque chose à m'annoncer, d'une voix faible. Il finit par avoir le courage de me le dire.

    MR. TERRAGONE ▬ Michael. Je crois que tu es prêt, maintenant.
    MICHAEL TERRAGONE ▬ Prêt ? Prêt pour quoi ?
    MR. TERRAGONE ▬ Pour aller chercher ton frère.

    Je le regardais avec de grands yeux. J'avais un frère ? Il me raconta toute l'histoire. Ce même frère était né en Écosse, à Aberdeen, deux ans après moi. Bien qu'officiellement, il ne soit que mon demi-frère, une force extérieur me poussa à vouloir le connaître à tout prix. C'est pour ça que deux jours après cette annonce plus que fracassante, je me suis retrouvé sur le départ. Direction : la Grande-Bretagne.


    LE DEUXIEME FRERE : USUBRUS.

    A ce qu'il parait, j'avais donc un frère. Je me posais beaucoup de questions sur celui-ci. Qui était-il ? Avait-il grandit de la même façon que moi ? Je me doutais que non. Mais ne sait-on jamais...
    A l'époque, ça me faisait une drôle d'impression. J'allais sur mes dix-huit ans et c'était la première fois que j'allais aussi loin, dans des contrées qui, malgré qu'elles sembleraient être celles de mon enfance, m'étaient inconnues. J'allais droit dans la gueule du loup. J'avais ce pressentiment comme quoi je sentais bien que la facilité manquerait à l'appel et que la violence, elle, pointerait le bout de son nez... J'étais loin d'être pour. Avais-je le choix ? Non, certainement pas. Car après une semaine d'observation, j'appris beaucoup de chose sur la situation de mon présumé frère : tout d'abord, il s'appelait Usubrus. Un nom farfelu que lui avait donné son père, un dénommé Zakariah. Ce même Zakariah s'était aussi créer des problèmes avec le restant de la vermine locale : des Mangemorts. Je mis quelques jours avant de bien comprendre la motivation de mes ennemis : le beau-père de mon demi-frère leur avait voler un objet, et visiblement un objet d'une importance capitale. Quoi ? Je ne savais pas. Tout comme j'ignorai qui était ces Mangemorts et d'où ils provenaient. Xavier m'en avait vaguement parlé un soir, comme quoi ce serait les serviteurs d'un Mage Noir appelé "Lord Voldemort", quelqu'un que tout le Royaume-Uni a su craindre pendant des années. Encore une fois, si j'eus bien tout saisi, il aurait été vaincu par un simple bébé. Harry Potter. Ce nom était très célèbre à cette époque-ci, dans ce pays. D'un autre côté, si j'apprenais qu'un bambin possédait la capacité de battre un "Seigneur des Ténèbres", moi aussi je lui vouerai un culte... Bref, cela ne me préoccupait pas à cet instant précis. Ma seule mission était de récupérer Usubrus, en vie. Pertes et dommages autorisés...

    Il a donc fallut que je le retrouve. Quelques jours plus tôt, il a été enlevé par quelques rejetons et emmené dans une de leurs planques. A l'extérieur de Londres, dans une grande maison abandonnée, précisément. Zakariah avait, quant à lui, sept nuits pour rendre la relique avant que son fils adoptif soit tué. Moi, après deux semaines d'investigation, je décidais d'intervenir. Il n'y avait aucun risque que mon frère soit tué entre temps : il leur fallait une valeur sûre pour servir de monnaie d'échange, et sans leur maitre, ils étaient plus faibles, et surtout beaucoup plus recherchés. Autrement dit, ils devaient faire preuve de discrétion et éviter des actions un peu trop remarquable. Moi, je les surveillais. Au cas où ils serait plus idiots que prévu. Mais comme je l'avais prédit, ils enlevèrent l'enfant et non le parent, histoire de demander une rançon. C'est le soir de la transaction que j'ai décidé d'intervenir.
    J'avais miraculeusement atteint le toit de leur manoir et je m'étais juste mis au dessus de la porte principale. Une magnifique et grande croix était posé là. Je me cachai derrière. C'était aussi simple que ça. Une fois accomplie, je n'avais plus qu'à attendre. Encore et encore. Attendre. Patiemment...

    Il faisait déjà plus que nuit. Je m'étais assoupi, involontairement bien entendu. C'est alors que j'entendis la porte claquer. Deux hommes venaient de sortir. Ils parlaient, la plupart du temps pour rien dire. L'un commençait à s'impatienter. Ils se demandaient quand Zakariah pouvait-il bien débarquer. En vérité, ils avaient un peu dramatisé car celui-ci arriva presque cinq minutes après. Je me mis dans une position plus confortable pour observer la scène. Je les écoutais attentivement. Le vieil homme devait certainement être la victime. Les deux autres : taille moyenne, plus ou moins fort, balafrés. L'un était chauve, l'autre avait les cheveux noirs et une barbe de la même couleur. Si je ne me trompait pas, il avait l'allure d'un russe. Ils discutèrent un petit moment, le vieil homme les priant de laisser son fils partir maintenant qu'il leur avait rapporter l'objet qu'ils convoitaient tant. Ils ricanèrent. Le crane rasé prit l'objet des mains de son interlocuteur. Le crane coiffé sortit sa baguette et la pointa droit vers leur interlocuteur. Je me répétais dans ma tête qu'ils n'allaient pas tenir parole et que s'en était finit de lui et d'Usubrus... Il était grand temps que j'entre en scène. Je me levai tant bien que mal. Et je ne sais pas du tout ce qui m'était passé par l'esprit quand j'eus pris la décision de sauter du haut de ma cachette, mais de toute évidence, je le fis. Dans un grand fracas, je tomba, accroupis.
    J'attrapai la main de crane coiffé tandis que son coéquipier sortait lui même sa baguette. Je lui donna un violent coup de pied, ce qui le poussa à reculer et à abandonner son moyen de défense. Quant à l'autre, pas très réactif, je lui donna un lourd coup dans la tête. Il s'écrasa, assommé. J'empoignai moi-même ma baguette pour achever le deuxième, mais celui-ci s'était déjà relevé. Il s'agrippa à mon épaule et m'envoya dans le mur. Il voulu ensuite m'étrangler mais par réflexe, je réceptionna sa main en premier. Je lui serra les quatre doigts et par pur instinct, je les lui tordit. Étant donné qu'il était trop faible pour se relever, je jugea bon de le laisser là, sans insister. Je tournai ensuite mon visage vers Zakariah. Il me regardait, reconnaissant. Avant de le faire, j'ignorais complétement que j'étais capable de mettre deux hommes chaos. Mais maintenant que j'étais partit, plus rien ne m'arrêterait. Ne mâchons pas les mots : à cet instant là, j'étais plus qu'excité parce qui allait arriver.

    La suite est beaucoup plus privée et dramatique. Dans ce manoir, j'avais tué pour la première fois. Et j'avais vu quelqu'un mourir, aussi, pour la première fois. Pas spécialement mes ennemis, non : le beau-père d'Usubrus périt dans la petite bataille, touché par un sort qu'il n'aurait pas du recevoir. Une mort malheureuse, mais qui me permit de faire accepter plus facilement à mon frère que son vrai père était quelque part et que moi-même je faisais partit de sa famille désormais. Il fit la mauvaise mine au départ. Néanmoins, malgré sa malheureuse aventure, il accepta de me suivre jusqu'à l'Est. Ma mission était un succès.
    Je rentrais à la maison, accompagné de la bonne personne. Et de plus, j'avais aussi rapporté à mon père l'objet qui était sensé appartenir aux mangemorts : il me remercia. D'après lui, c'était un simple trophée qu'un petit groupe de malfrats perdus voulaient récupéré, pour l'honneur sûrement. Mais il n'en savait pas plus. Usubrus, lui, s'adapta difficilement à la maison. Il finit tant bien que mal son éducation, grâce à notre père, vu qu'il avait quitté Poudlard une année trop tôt. A cause de moi, notamment. Et en parlant de moi, j'avais accepté, et ce pendant presque un an, de rester dans le coin. J'effectuais des petit boulots, simple, et remplaçait Xavier. Il était partit pour causes familiales m'expliqua t-on... Sauf que j'avais du mal à le croire vu qu'il m'avait pratiquement avoué qu'on était sa seule famille.
    Une fois que mon frère eut suffisamment appris de la Magie, nous avons fait équipe pendant près de deux ans. Avec lui, j'avais sillonné le Monde et les différentes Empires. Bon, pas tous non plus. Mais nous passâmes par plusieurs pays aussi merveilleux les uns que les autres : la France, l'Egypte, la Turquie, la Chine, le Japon... Sans compter la Russie et l'Angleterre, qui seront témoins de plusieurs de nos passages. En vérité, pendant longtemps, nous travaillâmes pour notre père. On devait lui trouver quelques objets magiques par ci par là, tantôt des plantes. On devait marchander avec des gentilshommes, comme avec des brigands ou sorcier malfaisants... Parfois cela demandait même un peu de savoir au combat. Rien de bien difficile à supporter. Aucun de nous deux n'a faillit perdre la vie. Je n'en dirais pas autant de ceux qui nous ont attaqué. C'était, je crois, ce que je pourrais définir comme "La Belle Époque". Celle où j'étais encore impressionnable et naïf, où j'étais encore clément et gentil... C'est une époque bien révolue...

    Un jour. Ou plutôt un soir. Je rentrais chez moi. Chose normal, me direz-vous. Mais ça faisait déjà longtemps que je rentrais seul chez moi. D'habitude, j'avais Usubrus avec moi, mais là, on était affecté à des missions séparés pour une fois. Je revenais donc. Doucement. Sans prétention, ni même pressé. La maison était vide. Je vérifiais chaque salle. Mon père et mon frère était introuvables. C'était réellement inhabituel, surtout à cette heure. Instinctivement, je sortais ma baguette ; j'avais pris l'habitude de l'avoir en main quand ça sentait le piège à plein nez. Je me trouvais alors près des marches de marbres, au cœur de l'habitation. Je sentis soudainement un courant d'air chaud me frôler le dos. Je me retourna. Une explosion. J'eus à peine le temps de me couvrir le visage qu'elle me propulsa quelques mètres plus loin. Quelqu'un me réveilla, quelques temps après. J'ouvris difficilement les yeux. Je pouvais distinguer mon père qui criait mon nom. Lui et quelques sorciers étaient en train de se battre contre d'autres. Qui ressemblaient à des aurors. Pourquoi des aurors nous attaquaient ? Aucune idée. Je ne pus y répondre que plus tard. Cela n'avait pas d'importance de toute façon ! Ma famille, ou du moins ce qu'il en restait, était attaqué. Je me devais de la défendre. Je me redressa aussitôt, avec ma baguette, qui m'était resté en main et avait vraisemblablement résisté au choc. Sans trop réfléchir, je lança des sorts à droites et à gauche. Certains de mes adversaires tombaient. Je regardais mon père combattre : il avait une certaine grâce quand il rétorquait face aux attaques de la garde du Ministère. C'est ça que l'on nommait « expérience », sans doute.
    Lui et moi, on reculait face aux nombreux ennemis qui commençaient à gagner du terrain. On se retrouva bientôt plus que deux, puisque les quelques alliés que je connaissais ni d'Eve ni d'Adam venaient d'être réduit considérablement. Et eux, ils étaient une dizaine. Ils nous avaient battu, là, on était forcé de l'admettre. Mais rien n'était perdu. On se regardait, tout les deux. Sur le coup, on avait eu la même idée ensemble. Tel père, tel fils. Nous pointâmes nos baguettes sur les aurors, puis nous les baissâmes vers le sol. D'une même voix, nous prononçâmes l'inquiétant sortilège « Bombarda Maxima ». Ce qui eut l'effet désastreux du « bowling » pour les autres combattants, qui tombèrent comme des quilles. On avait plus qu'à fuir désormais. Et de toute évidence, la fuite demeurait la meilleure option. Il me promit de m'expliquer plus tard, mais d'abord, nous devions passé par son laboratoire. J'en avais brièvement entendu parler. Je ne savais pas qu'il faisait cette taille, c'est à dire approximativement la largeur et la longueur de son palais, mais qu'il en soit ainsi après tout. Le principal était d'en sortir vivant. Nous descendîmes les escaliers qui menait à l'endroit secret de mon père et lorsque nous arrivâmes en bas, un homme nous attendait. Il était retourné et lisait un livre attentivement. Il était gigantesque, fort, puissant et le crane pratiquement à l'air frais : un tatouage, ressemblant à un signe du Shintoïsme, se trouvait à l'arrière de celui-ci. Mon père m'attrapa l'avant-bras. Il souffla, puis me pria gentiment de déguerpir, m'affirmant qu'il s'occuperait de celui-là. Au début, je ne voulais pas le laisser. Mais je n'eus pas vraiment le choix.
    Je pris la porte qu'il y avait sur ma droite, et suivit le chemin qu'il m'avait indiqué. Arrivé au bout, quelqu'un d'autre patientait, les bras croisés. Que faisait-il là ? Qui était-il d'abord ? Était-ce aussi un ennemi ?
    Je m'approcha prudemment. Il releva la tête. Xavier. C'était Xavier.

    XAVIER ▬ Te voilà enfin ! Michael !
    MICHAEL TERRAGONE ▬ Xavier ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
    XAVIER ▬ Je ne peux pas t'expliquer maintenant. Mais tu dois savoir quelque chose : ton père... Il dirigeait des expériences, pour le compte du Ministère. Le problème, c'est qu'il est devenu trop gênant pour eux.
    MICHAEL TERRAGONE ▬ Et ils ont décidé de le supprimer ?
    XAVIER ▬ Je suis désolé. J'ai été envoyé pour le surveiller mais malgré mes rapports, ils n'ont pas voulu abandonner. Je suis vraiment navré, Michael...
    MICHAEL TERRAGONE ▬ Tu l'as trahit ?

    Au fur et à mesure où je discutais avec lui, ma colère grandissait. Mon envie de le tuer devenait de plus en plus forte. La trahison était inacceptable. Je gardais ma baguette en main. J'avais déjà repéré qu'une épée était posé sur le mur d'en face, derrière mon ancien professeur. Je récitais alors dans ma tête le sort qu'il fallait, juste à temps qu'elle bouge. Sans aucun bruit. Elle se mit la point vers moi. Étais-je réellement en train de faire ce que je pensais ?

    XAVIER ▬ Je n'avais guère le choix. J'ai essayé de protéger ton père. C'était aussi mon ami !
    MICHAEL TERRAGONE ▬ Peut-être que tu dis vrai... Mais pourquoi n'ont-ils pas attaqué plus tôt ?
    XAVIER ▬ Il leur fallait une véritable raison. Et un témoin. Quelqu'un qui témoigne. Moi, je ne pouvais pas... C'est... C'est ton frère qu'ils ont convaincu.
    MICHAEL TERRAGONE ▬ Non. Non. C'est impossible !

    Je ressentit toute la haine possible à son égard, d'un seul coup. Je fis un mouvement décidé de mon poignet et tourna le visage, fermant bien les yeux. Quelques gouttes de sang vinrent jusqu'à moi. La lame lui avait directement transpercé le cœur. Son corps s'effondra. Dans un dernier souffle, il m'appela. Conscient que c'était tout de même moi qui venait de le tuer et qu'il pourrait se venger, j'approchai mon oreille. Il me dit quelques mots... Puis il me dit de me sauver. De la fumée venait de passer dans la pièce où je me trouvais. Ils brûlaient tout. Je ne voyais pas mon père arrivé... En un adieu, je pris la peine de fermer les yeux de Xavier, avant de partir. C'était un homme bien, et il n'a été que victime de ma propre colère...
    Arrivé en haut de la colline, après avoir parcouru des dizaines et des dizaines de mètres en courant, je me retournai. J'observais ce qui avait été le théâtre de mon enfance et mon entrée dans ma nouvelle vie. En solitaire. Je devais me cacher. Car je doute que tant que cette affaire ne soit pas conclut correctement, je sois libre. Je n'avais plus qu'à me sauver. C'était la fin de ma « Belle Epoque »...


    LE TROISIÈME FRÈRE : MATTHEW.

    Pendant cinq longues années, j'ai ruminé les dernières paroles de Xavier. Avec lui, tout était flou et sans sens direct. Il m'avait simplement avoué que la faim incommensurable de mon géniteur défunt m'avait donné un troisième et dernier frère. Encore ? Trois hommes, le même sang, ayant vécu à des endroits opposés de notre planète. Impensable, n'est-ce pas ? Mais n'ayant rien d'autre de mieux à faire, j'ai donc enquêté dessus, pendant des mois et des mois. Infiltrant tant bien que mal le Ministère, je réussis à obtenir quelques informations : après qu'Usubrus, que je traquerai sans relâche, ait donné son témoignage aux autorités et ainsi, trahit sa seule famille, on lui donna l'emplacement de Matthew Galard. Supposé moldu, ou plus exactement « cracmol », il a été adopté par monsieur et madame Galard alors qu'il se trouvait dans un orphelinat de Londres. Il a connu le même sort... Sans mère, ni père. Recueillit par des gens inconnus qui deviendront sa famille, jusqu'à temps que quelqu'un vienne le voir et lui révèle que c'est un sorcier et qu'il doit l'emmener loin de chez lui ! Non. Pas une troisième fois. Pas encore. En souvenir de mon père, je me devais de protéger ce Matthew et d'empêcher mon traître de frère de venir le voir. Je lui devais bien ça.

    J'y ai mis cinq années. Cinq années de ma vie à enquêter sur les passages d'Usubrus Terragone, témoin protégé. La seule raison qui l'empêchait de rencontrer le jeune Galard, c'était moi. Les aurors de l'Empire de l'Aigle lui offrait protection, pour cinq ans à partir du témoignage donné. Chiffre formellement non-négociable. Moi, je patientais juste. Tant qu'à faire, j'évitais de me faire repérer. Et pour cela, je voyageais souvent. Je gagnais ma vie en m'occupant de contrat par ci par là. Il s'avérait que j'étais plutôt doué pour, à force de faire la chasse au trésor pour mon paternel, un peu partout... Je connaissais le terrain, il me suffisait juste de bien repéré ma victime, et le boulot était fait. Quand j'étais de bonne humeur, je les attrapais dans une ruelle sombre ou chez eux, quand ils sont seuls, et je leur expliquais pourquoi ils allaient mourir. Sinon, quand le temps manquait, je les tuais de la façon la plus adéquate et je rapportais une preuve à mon employeur. Certes, je ne travaillais pas toujours pour les plus gentils... Mais je travaillais, et il me fallait de l'argent pour vivre. Il m'arrivait aussi de faire la chasse aux informations pour des personnes qui voulait faire couler quelqu'un, jusqu'à lui détruire sa vie ou autres ambitions aussi sympathiques que ça. Le Monde de la Magie, ou plutôt les Mondes de la Magie, regorgent de mages qui ont toujours besoin d'un service. Quand j'avais besoin du nécessaire, je leur rendais ce service ; c'était aussi simple que ça.

    Et un jour, j'ai stoppé ses activités. La date fatidique était arrivé. Les Aurors ont arrêté de garder mon frère en laisse et l'ont prié de partir du territoire. L'occasion pour moi d'accomplir ma vengeance... Et rien n'allait pouvoir m'arrêter. J'ignorais l'emplacement de la maison des Galard, je ne savais donc définitivement pas où il pourrait se rendre. De par le fait, je l'ai attiré dans un piège. Pour garder un semblant de dramatique, je l'ai même invité à venir me rejoindre au manoir où son père adoptif fut tué : c'est même là que j'ai assassiné mon propre frère.
    Pour qu'il ne croit pas entièrement à ce que ce soit un piège, je l'ai bien entendu inviter dans le cimetière qui se trouvait derrière ce même manoir. Le bâtiment avait été rasé et le cimetière agrandit. Il ne pouvait se douter que c'était cet endroit qui avait été témoin de notre rencontre. Pour le faire venir, et l'appâter, j'ai tout simplement user de la chose la plus simple : je lui ai envoyé un message en lui disant qu'un auror l'attendait à cet endroit précis. Pourquoi ? Car il aurait des informations sur ce que serait devenu Michael Terragone. Autrement dit, moi. Et qui peut être mieux placé que moi pour avoir des nouvelles de... moi ? Bref, je trouvais mon plan génial. Quand le moment fut venu, je transplanai vers le lieu de rendez-vous. Je me cacha intelligemment derrière une crypte, attendant qu'il se pointe. J'écoutais attentivement. Si mon oreille ne me trompait pas, des feuilles mortes venaient de voler et une légère brise soufflait sur ma joue. Quelqu'un venait de transplaner, tout comme je l'avais fait. Il était temps. Temps d'en finir avec tout ça. Et d'assouvir ma vengeance.
    Décidé, je m'écartai un peu de ma cachette, baguette en main. Je la pointai vers lui. Et le seul détail que je n'avais pas prévu était que mon frère était loin d'être idiot. C'est moi-même qui lui avait appris à renifler une embûche. Il se retourna plus vite que moi et fit un geste plus habile. Un éclair bleu vint me faire voler mon arme, un autre éclair me propulsa un peu plus loin. A terre et sans défense possible, ça commençait à devenir un scenario catastrophique : celui qui devait mourir de ma main aller certainement m'achever. Il s'approcha de moi. Coucher, la face contre le sol, je pouvais facilement dissimuler le fait que j'étais encore en vie. Je fermais les yeux et freinais ma respiration. Il s'abaissa. Me secoua un peu. Je ne réagissais pas. Il m'attrapa le bras, me mis sur le dos et je crois qu'à ce moment, il inspectait mon visage. Avant qu'il ne se rende compte de ma fausse mort, j'ouvris les yeux et lui donna un violent coup de boule. Surpris par ça, il retomba sur son postérieur. Il n'eut pas l'occasion de pouvoir répondre à mes avances que je m'étais redressé et que je lui avais donné un autre violent coup de crâne. Je le frappai encore trois fois, à l'aide de mes poings pour diversifier, avant d'être sûr qu'il ne pourrait pas se défendre. Quoi de mieux que la technique moldue pour assommé quelqu'un sur ce coup ? Et puis il fallait juste qu'il soit un peu conscient. C'était ma seule requête.

    Gardant un oeil sur lui, je partis chercher ma baguette. Quelques secondes plus tard, j'étais revenu avec et je la tenais fermement. Je regardais Usubrus avec un air de dégoût. Celui-ci essaya de se lever, mais je le frappai au torse avant qu'il ne puisse tenter quelque chose. Il resta couché. Enfin, il était obéissant !

    « MICHAEL TERRAGONE ▬ Tu croyais quoi ? Que tu pourrais tuer ton frère comme tu as tué ton père ? Désolé de te décevoir. C'est toi qui va mourir, frangin, pas moi.

    Je me calmai. Ma voix était haletante et mon cœur battait trop fort. Je repensais à ce qu'il s'était passer cinq ans plus tôt. A comment j'avais achevé Xavier, sombrement, le transperçant d'une lame. Comme un coup de poignard dans le dos. Et tout ça de la faute de cet idiot ! Je lui affligeai quelques coups de pieds dans le dos. Je l'observais d'une manière méprisante. Méritait-il mon indulgence ? Non. Mais avant de le finir, j'avais une autre idée en tête.

    « MICHAEL TERRAGONE ▬ Mais avant... Avant... J'ai besoin que tu me dises où se trouve Matthew...

    Ses yeux s'écarquillèrent. Il essaya de me regarder. Puis ferma les yeux. Je crois qu'il venait de lâcher une larme. Je soupirai d'exaspérante. Il était irrécupérable. Il aurait pu me supplier, ou accepter sa mort avec dignité. Mais pleurer.

    « MICHAEL TERRAGONE ▬ C'est un refus, il me semble. Tant pis pour toi. Endoloris !

    Il se tordit de douleur. Mais après que j'en eus finis pour cette fois, il ne parla pas non plus. Je recommença. Une deuxième fois. Puis une troisième. Et je finis par arrêter. Je le voyais, encore, qui pleurait. Il avait eut beau me trahir, il restait mon frère. Je voulais qu'il meurt comme il avait toujours voulu mourir. En duel. Je lui ordonna de se relever. Il ne m'écouta pas. Je lui ordonna trois secondes plus tard. Sans succès. Alors je l'attrapa moi-même, je le mis sur ses pieds, aussi dur que cela puisse paraitre. Je lui donna aussi sa baguette. Il était bien trop faible pour agir. Ceci étant dit... Par pur réflexe... Je recula de quelques pas. Histoire de ne pas être désagréablement surpris comme je l'avais été autrefois. Je le fixais. Il me fixa aussi. Il baissa les yeux. Usubrus, mon frère, avec qui j'ai partagé plusieurs années de ma vie, lâcha les dernières paroles que j'allais entendre de sa part. Il me donna l'adresse de Matthew. Puis il tenta un dernière effort, m'envoyant un petit sort que je contra par un simple « protego ».

    « MICHAEL TERRAGONE : Adieu. Avada Kedavra !

    Un éclair vert sortit de ma baguette. Il frappa mon frère de plein fouet et son corps partit à la dérive sur une pierre tombale. Moi, je transplanai sans plus attendre. J'avais sûrement alerté les autorités anglaises et aucune envie ne me poussa spécialement à les laisser m'arrêter.


    LE DERNIER FRÈRE : NÉMÉSIS.

    Il m'a fallut quand même un mois avant de venir à l'adresse indiqué. Je m'y étais même rendu en transport moldu. J'étais caché derrière une voiture rouge, assez grande pour qu'elle puisse me couvrir. Un peu. Le plus intriguant, c'était que les Galard habitaient près de Colchester. Drôle de coïncidence non ? Mais vous pariez combien que ma mère s'appelait Cheyenne Galard ? Mon père me l'avait dit lui-même : il n'y aucune coïncidence, juste des évènements qui arrivent purement et simplement les uns après les autres. Il y a bien sûr des liens entre eux, mais peut-on être sûr que les conséquences soit réellement celles escomptées ? Je ne sais pas. Mais je n'avais pas le courage d'aller sonner. Pas la peine de les déranger. Et puis pour leur dire quoi ? Non. Je me contentais d'observer. Matthew était jeune. Il avait à peu près le même âge qu'Usubrus quand je suis venu le chercher. Il était grand, blond. Il avait un bel avenir. Je me suis pourtant fait une promesse : si un jour il développait, par pur hasard, des pouvoirs magiques, je viendrai le chercher. En attendant, je me devais de continuer ma vie comme je le pouvais. Alors que la famille était en train de manger, mon dernier frère me repéra. Du moins, c'est ce que je lui ai fais croire. Il avait atteint la fenêtre, intrigué. Mais le temps qu'il fasse le chemin, j'avais disparu. J'avais transplané, vers une destination inconnue...

    Depuis lors, j'avais repris les affaires. Et accomplit mon grand projet : j'avais pleinement visité les différents empires du Monde. Excepté celui du Canada, qui est beaucoup plus fermé. J'avais beau être bon dans le métier de « Chasseur de Primes », faire la même chose au Canada... C'est un défi que je tenterai peut-être quand j'aurai plus d'expérience. Et je me faisais connaître sous le nom de Némésis. Histoire de rendre hommage à mon défunt père. Au fond, c'était quelqu'un que je respectais beaucoup. Comme vous auriez pu vous en douter... Je ne suis pas sur qu'il aurait approuvé mon métier, mais c'est à ça qu'il m'avait entrainé. Et désormais, je travaille pour mon compte et non pour celui des autres. J'ai une conscience. J'ai beau être froid et cruel, personne ne m'a dit que j'étais forcé d'avoir fatalement un mauvais fond. Je choisis ceux qui m'engagent. Certaines personnes ont besoin de service plus que d'autres. Des services plus urgent ou plus importants. Mais après tout, l'argent ne me motive plus... En six années, j'ai été poursuivit par les autorités de plusieurs pays. J'ai affronté mangemorts, monstres et diverses créatures toutes aussi dangereuses les unes que les autres. J'ai même fait équipe quand le boulot demandait plus d'expertise et de finesse. J'ai même réussit à m'attacher à d'autres personnes. Au point de tomber amoureux, peut-être. Mais c'est une autre histoire.







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Michael Terragone

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MessageSujet: Re: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 7:30


Histoire Actuelle

    ARCHANGEL

    1997 - Manoir des Terragone

    Un bruit de moteur puissant résonnait dans cette partie extérieur de cette Russie Moscovite. Il semblait cracher ce qui lui restait dans le réservoir, produisant un son effroyable dans cette nuit pourtant bien silencieuse. C'est ainsi qu'une personne fut dérangée, sortant à l'extérieur d'une grande demeure placée stratégiquement sur un plateau, tout près d'une courte colline. En sortait donc une femme, blonde, la trentaine. Pas bien grande, avec des yeux verts suspicieux. Voire inquiet. Au loin, elle apercevait quelque chose d'indescriptible. La machine qui faisait ce bruit crispant. Une moto, pour être exact. Une moto volante. Qui semblait venir à toute allure vers elle. Sans s'arrêter, fumée noire comprise qui donnait un effet d'atterrissage forcé. Immédiatement, la dame reculait et ne savant plus trop où aller, finit par se mettre en travers du chemin de l'automobile. Elle lui faisait des grands signes. Plutôt dangereux comme tactique. Heureusement, je la vis à temps. Me voilà procédant à toutes sortes de mimiques et de gestes acrobatiques pour essayer de diriger l'engin. Si je l'écrase, je n'ai plus de bonne. Ce serait fort désagréable. Je finis par tenter une manœuvre un peu folle, qui me permet de l'éviter de justesse. Tandis que moi, je file droit m'échouer contre des buissons. Ceux-ci ont amortit le choc.

    En vérité, je revenais tout juste de mission. J'en faisais de plus en plus rarement après la création d'Archangel. Il fallait dire que celle de Manokova m'avait un peu secoué. Tout ça pour rien, quel dommage. Lui qui avait tant dépenser pour concevoir l'idée qu'il pourrait... Enfin, je vous épargne les détails. Mes amitiés envers le Ministre étaient très peu enviables, c'est ainsi que nous nous tenions à des relations strictement professionnelles. Quant à la dernière en date, et bien, c'est la première fois que l'on me remercie en m'offrant un présent de ce genre. Mais ça me changeait des reliques habituelles ou des valeurs marchandes diverses. Oui, en tout honnêteté, cela m'avait amusé. Ma femme de ménage appréciait moins l'originalité de la chose, néanmoins. A peine étais-je sortis casque à la main qu'elle m'insultait en russe et en d'autres langues que je ne connaissais pas. Probablement inventé. Admettons, elle m'était peu respectueuse. J'aurais du la virer de suite. Mais je trouvai que malgré son obéissance limitée, elle faisait plus décoratif qu'un elfe de maison. Je me contentai d'une seule phrase en guise de réponse, avec un sourire mesquin comme seul moi savait les faire.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Bonjour, Lena.

    Elle en eut le souffle coupé. Ce n'était guère qu'un salut, rien de bien passionnant.
    J'entrais ensuite dans ma demeure. Elle semblait pratiquement être la réplique exact de mon manoir d'enfance. J'y avais cependant apporté quelques améliorations. J'avais aussi considérablement réduit les salles inutiles, leur rendant une occupation. Ma villa était ainsi partagé entre moi et Archangel. Certes, actuellement, elle était vide. Tout le monde avaient ses propres quêtes à faire. Et puis je voyais rarement mes employés. Ils arrivaient, sélectionnaient une quémande, partaient en chasse et déposaient ensuite tout les renseignements glanés ici. Et ainsi de suite. Rare sont ceux que je connais parfaitement. Leurs noms ne m'étaient pas inconnus parce que l'entretien rude que je faisais passé exigeait au moins cette formalité, ça s'arrêtait là. Généralement. En attendant, Lena me suivait de très près. Toujours aussi bouche-bée.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Des messages, lors de mon absences ?
    LENA ▬ Oui, monsieur.

    Elle avait gardé son fort accent, visiblement. A force, je m'y étais habitué. Ça me rappelait mon enfance. Durmstrang. Et le reste. Après sa rétorque, je lui jetai les clés de la moto puis déposai mon manteau sur le porte-manteau de l'entrée. Surprenant, je sais. Je suppose que Lena était suffisamment occupé. Je me dirigeai vers la pièce principale, le centre de la résidence. L'escalier de marbre était décoré d'un vif rouge, un signe gris peint au milieu. Celui de ma société de courtage en information. Si seulement on pouvait l'appeler comme ça. Et oui, je sais, pour l'effet secret de la chose, c'était un peu dans les plantes. Mais je ne tenais pas spécialement à ce qu'Archangel et son quartier général soit tenu intime. Je demeurai relativement discret, peu de Monde me connaissait. C'est le jour où je serai trop reconnu que je devrais réviser la peinture. Pour le moment, tout va bien ; sans compter que je prenais un malin plaisir à gravir les marches sur ces couleurs. Dire que c'est Usubrus qui m'avait donné cette idée. Depuis toujours, il aimait le rouge pour son pigment si frappant. Il avait raison, ça frappe. Peut-être un peu trop. Je préférai le bleu, personnellement.

    Bref. Je continuai doucement de monter à l'étage. Mon bureau était facilement reconnaissable. C'était ce qu'il y avait de plus imposant ici. Pour le coup, mes plans étaient basés sur les bureaux des diplomates. Le genre de salle qui pourrait faire vivre cinquante personnes minimum mais qui ne sert jamais à rien, à part faire son malin. Moi, j'aimais cette architecture non pas pour sa grandeur mais pour le fait qu'on pouvait placer une grande fenêtre n'importe où et que la mienne donnait une admirable vue sur le reste.
    J'entrai, tranquillement. Le seul et unique meuble que je tenais à fouiller aujourd'hui, c'était mon cabinet. J'avançai, passant ma main au dessus de la bougie présente sur le coin supérieur droit. Elle s'alluma sur le champ, et dominait l'ombre par sa lumière si chaleureuse. Quelle belle lueur. Il faisait un peu sombre ici. Peu importe, je ne comptais pas rester éternellement. Juste le temps de vérifier mes lettres. Celle qui me vint la première m'intriguait. Elle était munie d'un sceau d'une beauté ensorcelante plutôt étrange. Je l'ouvrirai plus tard ; quant au reste, elle ne me venait que de mes courtiers. Me voilà donc rassurer. En autant de temps qu'il m'avait fallut pour tous les lire, je redressai la tête.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ M. Nikolaï, je présume.

    Un homme de posture imposante et à l'allure gracieuse et provocante sortit du noir profond. Il ne paraissait pas mécontent. Il se mit même à rire. Ce genre de ricanement me dérangeait. Tous pareil ces diplomates. Prétentieux, hautain. Et ils entrent chez vous comme dans un moulin.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ J'ose espérer que vous avez une bonne raison de venir me voir.
    M. NIKOLAÏ ▬ Je ne serais pas là si ça n'était pas le cas, monsieur Terragone. Un ami en commun m'a indiqué vos loyaux services et j'en ai justement besoin.

    Il avait aussi un accent fort nordique. Très cliché ce politicien. J'avais appris de lui qu'il était haut placé et plutôt sans pitié, surtout lorsqu'on effectue mal un travail pour son compte. Mais s'il venait me voir, c'est que ça ne plaisantait pas. Quand on me rencontre en personne, le plus souvent, on m'envoie à la mort. Ils oublient toujours que je reviens pour ma paye. Question de principe.
    Après l'avoir fixé quelques minutes, je détournai mon regard vers mon étrange lettre. Faire patienter quelqu'un qui se croit important, ça n'a pas de prix. Surtout celui-ci.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Pourquoi vous aiderai-je ? Vous avez condamné ma famille.

    Je doute qu'il puisse me croire plus idiot que je ne l'étais. Il savait que j'avais enquêté sur qui avait vendu et jugé mon père. Cet odieux personnage attendait de moi que je lui rende un service. S'il était venu me voir quelques années plus tôt, je l'aurais tué sans réfléchir. Il y a un an, je l'aurais tué, même en réfléchissant. Désormais, j'attendais de recevoir l'offre avant de tuer mon interlocuteur.

    M. NIKOLAÏ ▬ Nos différents ne doivent pas influer sur nos contrats futurs, voyons. Vous serez payé grassement. De plus, je vous donnerai une récompense qui dépassera vos attentes. Et la cerise sur le gâteau, mon cher : si vous refusez, Archangel tombera.

    Voilà donc d'où venait ce ricanement machiavélique de manipulateur qu'il avait sortit précocement. Je me rappelais aussi d'où venait cette haine que j'avais pour ce genre de personne. Je me contentai d'acquiescer, le priant de s'asseoir. De là démarra son récit si émouvant sur la mission qu'il me proposait avec insistance : je devrais enquêter sur une confrérie d'Assassin. Les assassins du coin causaient quelques problèmes qui commençaient à devenir collatéraux, et il pensait intelligemment qu'en remontant à la source, il les affaiblirait. Pour cela, mes informations et mon savoir-faire étaient primordiaux. C'est drôle, je fus Assassin en un temps. Jamais je n'ai entendu parler de cette... Que dis-je ? De La confrérie des Assassins. Des tueurs libres, mais pas trop. J'en avais vaguement entendu parler, mais sincèrement, je n'y avais jamais jeter un coup d'œil de plus prêt. Ça me permettra de le faire. Oui, j'acceptai. J'avais mes raisons. Je n'avais pas envie de me faire de l'Empire, un ennemi. Je n'allais pas l'affronter sur son propre terrain ; pour ce qui était de Nikolaï, je réglerai le soucis plus tard.

    En attendant, il fallait qu'il sorte et vite. J'avais beau avoir un self-control extraordinaire, s'il continuait à me regarder de cette façon, ma baguette ne se contrôlerait plus, elle. Je l'invitai à sortir pour conclure cette entrevue, sur quoi je démarrerai mes fouilles. Il partit, satisfait. Mais avant de claquer définitivement la porte, il trouva le moyen de me déranger une seconde plus.

    M. NIKOLAÏ ▬ Oh, et, je vous demanderai un petit bonus... Quand vous aurez trouver la personne que je recherche activement... Tuez-la... Aurevoir, monsieur Terragone, bonne soirée à vous.




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MessageSujet: Re: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 7:30

Yeaaaah Michael geo boulet
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MessageSujet: Re: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 7:32

J'avais une mise en page un poil trop grande quand même. xd

Enfin merci. :doc: boulet
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MessageSujet: Re: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 7:32

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MessageSujet: Re: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 7:32

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MessageSujet: Re: Michael Terragone - I am an Archangel   Michael Terragone - I am an Archangel EmptyMer 3 Aoû - 14:45

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