5. Castle

Coup de cœur pour Castle qui m'a fait frémir au dernier épisode de la Saison 3 Une série avec un excellent tempo, avec des cas policiers passionnants, et Nathan Fillion extraordinairement boulet. Bien que je trouvais le concept à la fois peu original et improbable dès le début, je ne peux pas m'empêcher de regarder un seul épisode depuis la Saison 2. Castle est une des seules séries policières qui dictent vraiment sa loi et c'est tant mieux

4. Private Practice

Beaucoup diront que ces une série de "gonzesses" (en détresse), mais peu importe. J'aime la psychologie des personnages et je me sentirais presque concerné par leur tas de problèmes qui manquent totalement d'aération vu qu'ils ont tous une vie hyper palpitante. Mais la logique veut que j'aime, comme j'ai déjà aimé Newport Beach : c'est le genre de séries qu'on regarde sans concessions, pleurant de tristesse et de joie à certains moments, mais dont on n'aimerait jamais prendre le modèle pour notre propre vie.

En plus, les cas médicaux sont souvent intéressants, bien que peu variés : en général, on se retrouve devant une femme enceinte qui a un problème avec : choix a - le bébé, choix b - son cœur, choix c - "n'importe quoi qui manque de crédibilité mais on s'en fout, elle est en train de crever et ils vont tout faire pour la sauver". Et la seule originalité est lorsque la femme enceinte n'est plus enceinte et a un enfant qui, lui aussi, est soit malade soit enceinte. Certes, c'est moins envoûtant que chez Dr House ou Grey's Anatomy, mais le fond est le même : il y aura toujours des problèmes moraux, d'éthiques et d'épreuve de groupe à affronter. D'où le fait que j'aime. Et puis vive Sheldon.

3. Doctor Who

Seulement troisième ? Et oui, Doctor Who a beau être de la Science-Fiction, c'est une série qui fonctionne principalement à partir de son personnage principal qui, jouer par Eccleston, Tennant ou Smith, a autant de charisme que Brad Pitt dans un vestiaire de filles. Mais la série reste excellente, et à l'inverse de Private Practice, elle se varie trop - ou quand les scénaristes ont la flemme de trop varier, ils font revenir les Daleks, les Cybermens ou le Maitre. Enfin bref, un ennemi juré du Docteur histoire qu'il ait du boulot. Et puis pour que ce soit fendart, de temps en temps, on en met deux ou trois d'un coup.

Enfin voilà, les saisons se succèdent avec le style et la manière mais on ne retiendra qu'au terminus deux choses : les épisodes avec des ennemis inédits (les Anges ou les Ombres par exemple ) et les finaux. Le reste nous traverse la tête et se range dans un coin sans réellement marquer vu que les détails s'accumulent et forment une flopée de questions souvent sans réponses (explication : astuce des scénaristes pour ressortir la même question et faire croire légitimement qu'on va y répondre avant de la diviser en trois, cinq ou huit parties).

Malgré tout, j'applaudis la performance des docteurs et de Karen Gillan, qui est - pour une fois - une acolyte qui n'est pas réellement inutile (ou qui ne prétends pas être utile). Et aussi la ruse de Moffat, plus intelligent que son prédécesseur, qui fait quitter le Docteur de son pays natal l'Angleterre vers des horizons plus spatiales et peut-être, enfin, vers un semblant de space opera

2. Firefly

Après Nathan Fillion en écrivain, voici Nathan Fillion "le retour" en commandant d'un vaisseau. L'histoire de Firefly est simple : la Terre s'est - un jour - partagée en deux grands états (les Américains et les Chinois) et devenu trop nombreux, ils décidèrent de s'envoler vers d'autres planètes. Heureusement, ils en trouvèrent une tonne (comme quoi, suffisait d'ouvrir la porte) et ils en terraformèrent certaines pour les coloniser.
Comme dans tout galaxie pro-colonisés, le système centrale est au centre et les colonies éloignées sont éloignées du centre. De ce fait, elles sont abandonnées et quand le centre décide de tous les unir, et bien il y a comme un rejet : une guerre se profile, les batailles se succèdent, et on arrive à la série où les indépendantistes ont perdu et où le centre peut continuer tranquillement à délaisser les colonies tout en se nommant d'un nom plus cool et plus design : l'Alliance.

On arrive donc à Firefly, où le Commandant Reynolds (Nathan Fillion) dirige un équipage. Anti-alliance confirmé, il crée des liens avec son équipe et vit quelques aventures peu monotones. Son boulot étant au départ de revendre tout ce qu'il trouve sur des épaves ou autres, légalement ou non, en évitant l'Alliance, il se retrouve à transporter un docteur (non, pas celui de Doctor Who ) et sa soeur, recherché activement pour... fuite d'un centre inconnu et vol de soeur.

La série ne dure malheureusement que 13 épisodes et reste donc dans ce suspense, terminant par un épisode assez banal. Mais ces 13 épisodes resteront tout de même dans la mémoire : le scénario, les personnages, le tout promet un des meilleurs space-opera. La bonne nouvelle étant que cette unique saison donne suite à un film épique, bien que beaucoup plus action. Et personnellement, que ce soit l'un ou l'autre, je le recommande fortement.

Pour les curieux, voici le générique :



Et en bonus :

1. Dexter

Bien que je sois bavard sur les autres et assez critique, je n'ai rien à dire sur Dexter. Même si le personnage de Rita me tape sur les nerfs pendant les premières saisons, tout est de qualité : le générique, les personnages, les interprétations des acteurs (Michael C. hALL ), la psychologie, l'intrigue, la dynamique... Quatre saisons sans faute, bien que lentes et longues, Dexter reste ma "série de chevet".

Il n'y a guère que la cinquième saison qui m'a déçue, bien trop en dessous de ses promesses. J'attends tout de même la six avec impatience, qui va sans doute relever le niveau.