Claddaghduff, Irlande, le 27 août 1970 :

Je suis née par un beau jour d’été à 23h20 alors que la nuit était déjà entamée. Ma mère Félicity, m’a toujours dit que mon accouchement fût long mais peu douloureux, calme et tranquille, un peu comme moi. J’ai deux frères Stephen et Roman, je suis l’enfant du milieu, la seule fille et celle qui tempère le tout. Mon frère aîné est extraverti et un peu fou, un brin farceur, il adore embêter son monde et nous pousser tous à bout. Mais c’est également quelqu’un qui n’est pas mal à l’aise avec les signes d’affection, et qui aime profondément ses proches. Roman, le petit dernier est plus discret et timide, mais il est très intelligent et a toujours été très attaché à ses passions. C’est également un amoureux inconditionnel de notre terre natale et il ne la quitterait pour rien au monde. Même pour quelques jours de vacances, il a du mal à abandonner la terre qui l’a porté.

Mes parents forment un couple uni et se sont toujours aimés. Ils forment un de ces couples solides comme un roc. Mon enfance a été paisible et douce, ponctué des bêtises de Stephen et des moments de détente au sein de la nature avec Roman. Petite fille, j’étais relativement sage mais un brin espiègle. Déjà très indépendante, j’ai monté très tôt à cheval mais c’est dans le sang car mes parents sont éleveurs de chevaux. Vers l’âge de sept ou huit ans déjà, je montais mon cheval nommé « Liam » pour me ballader seule dans la lande. Un de mes passes temps favoris est également la lecture et dès mon plus jeune âge, celui où j’ai su tenir un livre entre mes mains, je ne me suis jamais arrêté de parcourir les pages de tonnes d’histoires.

Ma mère est quelqu'un de très doux et expansif, qui cuisine beaucoup et aime avant tout s’occuper de ses enfants lorsqu’elle ne travaille pas avec les chevaux. Mon père est beaucoup plus réservé et aime avant tout rester avec ses bêtes tout en se laissant aller à la contemplation. Comme vous pouvez le remarquer, j’ai hérité du caractère de mes deux parents, affectueuse avec mes proches, mais foncièrement indépendante et proche de la nature. Mes intimes savent que pour mieux m’avoir, il faut me laisser m’échapper.

Vers l’âge de onze ans, alors que je prenais tranquillement mon petit-déjeuner avec ma famille, un hibou passa par la fenêtre ouverte et vint se poser devant mon bol. Délicatement, il y posa une lettre. Au départ, je ne pouvais y croire, tout ceci était bien étrange, après tout ce hibou était le premier contact de mon existence avec le monde des sorciers. Au départ, tout le monde fût un peu paniqué mais je décidais tout de même de lire la lettre. Elle disait qu’en tant que Sorcière, je me devais d’exercer ma scolarité à Poudlard, une prestigieuse école de Magie située en Angleterre. En y réfléchissant, je retrouvais quelques anecdotes qui auraient pu me mettre sur le chemin comme la fois où j’avais cassé le vase de Maman sans même le toucher car j’étais en colère contre Stephen qui avait coupé les cheveux de ma poupée... Après quelques explications auprès de mes parents par un employé de l’école, procédure habituelle pour les nés moldus, je fis mes valises en direction de Poudlard et du quai 9 ¾.

♦ Contexte et Arrivée à POUDLARD (Réception de la lettre, découverte de l'école, répartition, scolarité, relation avec les autres élèves...):


Je me souviens encore très bien de mon arrivée dans la prestigieuse école de Sorcellerie. En tant que première année, nous fûmes regroupés près du lac afin de rejoindre l’école en barque. J’étais tendue et impatiente à la fois. Lorsque je suis arrivée dans le hall, mes yeux ne pouvaient s’empêcher de parcourir le moindre détail, de m’imprégner de la moindre image. Cela fût encore plus époustouflant lorsque je découvris la grande salle, son plafond étoilé, tous ces élèves, et le fameux choixpeau.


J’avais tellement peur à ce moment précis, tellement peur que le choixpeau ne trouve aucune maison dans laquelle me répartir, qu’il se rende compte que je n’étais qu’une simple moldue et que finalement, je fus dans l’obligation de retourner chez moi à ma petite vie ordinaire. Mais finalement, il n’en fit rien, et en quelques secondes seulement, il m’envoya chez les Serdaigles.


Avec le recul, je peux dire qu’il ne s’est pas trompé pour moi. Ce fût une maison dans laquelle je trouvais des camarades parfaits pour moi, je me fis quelques amis mais je n’étais pas parmi les plus populaires car je restais une élève discrète. Cependant, on peut qualifier ma scolarité de brillante. Lors de ma cinquième année, après une fracture du poignet droit, je pris ma décision quant à mon futur métier, je serai guérisseuse. Ce fût une évidence. J’avais besoin de dédier ma vie aux autres et pas seulement à mon petit confort personnel. Les professeurs au vu des résultats aux B.U.S.E.S et aux A.S.P.I.C.S m’encouragèrent à persévérer dans cette voie.


C’est donc tout naturellement que j’entrais à Sainte Mangouste pour effectuer mon apprentissage de Guérisseuse qui dura sept longues années. J’étais une élève attentive et persévérante, ayant la chance de posséder une bonne mémoire, j’apprenais vite, les médicomages étaient fiers de moi. Je travaillais particulièrement en pathologie des Sortilèges avec le Guérisseur Victorian Darcole qui m’aida à me perfectionner. Ce fût également l’époque des mes premières sorties nocturnes, à faire la fête, rencontrer des garçons, pour un soir, parfois plus. Mon seul objectif était de réussir à devenir Guérisseuse, le reste m’importait peu. C’est d’ailleurs toujours un peu le cas aujourd’hui…


A cette période, les premières rumeurs du retour du Mage noir firent leur apparition. Je restais sur mes gardes car je craignais plus que tout le retour de cet être maléfique. Jusqu’à présent, le monde des Sorciers m’avait paru idéal et paisible mais si Celui dont on ne doit pas prononcer le nom revenait alors toutes ces choses que j’affectionnais dans le monde des Sorciers disparaitraient. D’autant plus qu’en tant que filles de moldues, je serai une des premières cibles et ma famille également. Une chose déjà était certaine, si un jour ce Voldemort revenait, je résisterai coûte que coûte.


♦ Votre personnage actuellement (Métier, rattachement à une éventuelle organisation, vie personnelle...):

Je suis aujourd'hui Guérisseuse à Sainte Mangouste, je pratique depuis quatre années en tant que Titulaire. J'ai rejoint l'Ordre du phénix à mes débuts de Médicomage dès les premiers signes alarmants du retour du Seigneur des Ténèbres.Ma vie est plutôt chaotique, faites de rencontres heureuses et malheureuses, douces, intriguantes, apaisantes, enrageantes. Je ne me prends pas la tête, je n'ai pas le temps, je vis au jour le jour, la peur au ventre... J'ai tendance à m'assommer de travail pour ne pas penser et surtout ne pas réaliser tout ce qui m'arrive. Le soir, j'ai tendance à passer au bar et boire quelques verres, me détendre au gré des rencontres, d'un soir parfois plus, mais ce que je cherche vraiment au fond c'est de rencontrer une âme qui me comprenne et qui m'accepte comme je suis vraiment et cela une seule personne seulement peut me le donner...

Mais ce que j'aime par dessus tout c'est exercer mon métier, il m'apporte une véritable sérénité. Aider les autres a toujours été ma raison d'être au plus profond de moi, même si cela peut faire cliché c'est ce qui m'anime véritablement.Cependant, avec la Guerre contre Voldemort, ma vision du bien et du mal a changé. J'ai appris un peu plus que chaque être est formé d'ombre et de lumière et que notre histoire nous détermine en quelque sorte. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de chercher chez chaque personne la part de lumière qui l'habite car je veux croire en chacun, je laisse à chacun sa chance mais lorsque je suis certaine qu'il n'en est rien alors je suis intransigeante.

Ma vie actuelle se partage donc entre les activités de l'Ordre et mon métier de Guérisseuse. Toutefois, je sais m'accorder parfois du temps auprès de mes amis. Véritable soupape de décompression, j'en ai par dessus tout besoin. Depuis notre victoire contre Voldemort, je devrais m'estimer heureuse et aborder la vie avec sérénité. Pourtant, cette lutte m'a profondément transformé. Même si je ne montre rien, je vis chaque jour avec l'angoisse que le mal revienne. Quelque chose m'empêcher de lâcher prise et de me dire que tout va bien. Car non, tout ne va pas bien, lors de cette guerre, j'ai perdu des amis chers et j'ai eu plus que peur pour d'autres. Je suis encore là mais d'autres ne sont plus, et la nuit, leur souvenir m'assaille. J'espère qu'avec le temps, les plaies se cicatriseront, si toutefois une autre menace ne plane pas au dessus du monde des Sorciers.


♦ Apparence Physique : De taille moyenne, et plutôt mince. Ce qui caractérise Dahrah, ce sont ses boucles d'un roux flamboyant, laissant souvent la discrétion au placard lorsqu'elle est de sortie. Un visage jovial et le sourire souvent accroché aux lèvres, elle s'efforce d'incarner l'image même de la joie même si au fond d'elle, le sentiment est bien autre.


♦ Particularités physiques (Lunettes, tatouages, piercings...) Une cicatrice sur l'avant bras gauche suite à une coupure en jouant enfant.



♦ Caractère du personnage : Dahrah a une apparence souvent qualifiée de "lisse". Mais derrière l'image de la Girl Next Door, se cache une personnalité bien plus tourmentée. Seulement la Guérisseuse s'est efforcé d'offrir à la face du monde sa facette la plus joyeuse, évitant ainsi d'attirer compassion et apitoiement, elle préfère offrir son aide aux autres plutôt qu'on se s'intéresse à elle. Elle n'en est pas pour autant parfaite. Elle sait se montrer têtue , voire obstinée, elle a également beaucoup d'orgueil et ne supporte pas qu'on la blesse. Véritable fourmi de travail, elle ne sait pas rester inoccupée, tantôt pour l'Ordre, tantôt au travail, elle reste toujours active et s'accorde rarement du temps pour elle. Assez sociable, elle compte pourtant peu d'amis. Mais lorsque vous entrez dans son cercle amicale, l'Irlandaise s'efforcerait plus que tout de vous protéger et de vous faire plaisir. Si elle vous déteste, elle saura se montrer froide et parfaitement indifférente.

♦ Qualités : Joviale, solaire, empathique, spontanée, douce, drôle, créative, intelligente, affectueuse, méthodique

♦ Défauts : Orgueilleuse, têtue, angoissée, impatiente, impulsive, indépendante, réservée,manque de confiance en soi,Sensible


♦ Vraie nature de votre personnage, qui est-il au fond? Véritable angoissée, au fond d'elle, Dahrah manque réellement de confiance en elle. Elle se dénigre facilement et se remet perpétuellement en question. Les dernières luttes contre Voldemort lui ont donné une vision plus négative de l'être humain en général, mais elle s'en cache par une façade accueillante. Mais depuis, elle se méfie beaucoup plus des autres.