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 NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.

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Lukas E. Sullivan

 Lukas E. Sullivan
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MessageSujet: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:00


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« Let me jump in your game »

Sa tête tournait dans tous les sens... Du gris, du blanc, du bleu... De l'eau, des spoulch, des plaf... C'était assez drôle, en fait... Assez intéressant... Oh my god, babe, we're so sexy tonight !

Les moments où l'on se sent pas bien, où l'on a envie de rien, où même regarder les premiers années se faire emmerder par les fantômes n'est plus amusant, Lukas commençait à y être habitué. Un peu trop sans doute. Il avait beau passer la plupart de son temps à jouer aux échecs version sorcier, à gratter sa guitare, à tester les nouveaux chewing-gum explosifs, à faire des dessins sur les tables... Non, sérieusement, il n'était pas dans son état normal. Il avait besoin... de prendre du recul. C'était sans doute pour cette raison qu'il avait décidé de s'attarder dans la grande salle, inventant une excuse bidon pour ne pas raccompagner les autres aux dortoirs. Alors, presque seul à la table des Gryffondors, il était en train d'attendre que la pièce où seules quelques bougies restaient allumées finissent par se vider complètement. Il avait envie d'être seul, de pouvoir crier sur les tables en détruisant des chandeliers et en chantant "HEY NA NA HEY NA NA" comme si c'était la dernière fois qu'il en avait l'occasion. C'était peut-être la dernière, après tout. Qu'est-ce qu'il en savait ? Allongé sur le banc, une jambe pendant dans le vide, il lança un regard loin d'être amical en direction de deux Serpentards qui le regardaient depuis un moment, en faisant semblant de réviser. Là aussi, quelque chose clochait. Ce n'était pas le Lukas que tout le monde connaissait. En quoi ça le touchait ? Il avait le droit d'avoir la haine lui aussi, non ? Ces deux voyeurs quittèrent les lieux, apparemment pressés, tandis qu'il soupirait et tentait vainement de se vider la tête. Un verre. Deux verres. Trois verres. Une bouteille. Un pack complet. C'est ce qui lui fallait.

Se levant précipitamment en manquant de tomber, il jeta un coup d'œil circulaire aux alentours. Vide... Ou, pratiquement. Table des Poufsouffles, près de la porte imposante, une jeune blonde assise nonchalamment et semblant... Il ne savait pas ce qu'elle faisait. Tout ce dont il se souvenait, c'était que la dernière fois qui lui avait adressé la parole c'était... Où déjà ? A Paris ? Il avait l'esprit assez embrouillé et une flemme trop importante pour réfléchir à ces petits détails, là tout de suite. Passant une main dans sa nuque, il resta sur place de longues secondes avant de se décider à avancer dans sa direction - passage obligé pour sortir d'ici, de toute façon. Quitte à devoir s'emmerder, autant le faire en bonne compagnie, c'était une sorte de ses règles qu'il avait lui-même écrite. Bien que pour le moment, il n'était pas certain d'être dans sa meilleure forme pour engager quelconque discussion. « Nikkyli... Nikky ? » Bah ouais, sérieux, ils se connaissaient bien maintenant, pas besoin de se montrer gentleman. Surtout qu'il était pas tellement d'humeur. « Quoi de neuf ? » Grand sourire hypocrite, mains dans les poches, on se la joue cool et détendue... Hm okay, ça marche pas, laissons tomber. Reprenant son air d'enterrement inimitable, il s'affala à côté de la jeune étudiante en grimaçant. C'était affolant, il n'était même pas motivé pour monter chercher de quoi se rafraîchir. Il se faisait peur, parfois. Si ÇA, il n'y arrivait pas, alors autant qu'il se convertisse direct en moine. Au moins il occuperait ses heures à prier, à manger et à dormir, il ne se ferait pas chier en se plaignant de sa vie misérable. « J'ai passé une journée pourrie. Dis moi que toi aussi, que je me sentes moins seul ! » C'était pas particulièrement sympa, mais il pensait qu'elle le connaissait assez pour savoir que lui et la déprime ne faisait pas un bon couple. Au contraire, il détestait ça plus que tout le monde et la moindre petite infortune le rendait suicidaire.

Il avait suffit de ces quelques mots, rien que de ces paroles échangées, courtes et directes, pour qu'il se retrouve à monter avec elle les différents étages de l'école, silencieux. Ce soir, interdiction de lui faire passer un interrogatoire, de tenter de la raisonner, de l'aider, non. Ce soir, elle avait le droit de faire ce qu'elle voulait sans risquer qu'il lui fasse la morale, tout ce qu'elle voulait ! La guidant en lui intimant le silence, il lui demanda d'attendre gentiment dans le couloir pendant qu'il allait se servir dans les réserves des rouges et ors. Il ne faut pas croire, c'est peut-être une école réputée, c'est pas pour ça qu'ils sont tous sages dans le coin. Près de la cheminée, sous le tapis, une trappe cachait des boissons moldues soit disant interdites mais pourtant appréciée de la jeunesse sorcière de temps à autre. On pouvait tout aussi bien s'en procurer en allant décaler la troisième pierre, sur le mur de gauche, en partant de la porte de l'escalier des dortoirs des filles. Une organisation inégalable. D'après Lukas, vodka, rhum et gin ferait l'affaire, quitte à repasser une fois complètement mort reprendre les quelques bières qu'il avait laissé. Il s'agissait d'une situation d'urgence : il fallait mettre la dose nécessaire. Heureusement pour lui, à cette heure, tout le monde dormait et personne n'était là pour le questionner sur les raisons de cette soif incontrôlée. Il eut juste à se méfier en sortant à ne rien faire tomber, bouteilles dans les bras, en plus de rester le plus silencieux possible - ce qui n'était pas affaire possible. Autant dire que le tableau était loin d'être content d'avoir à faire à un élève alcoolique insomniaque !

Peu importe, ça le faisait surtout rire, les crises de colères des habitants de ces peintures. Pour l'instant, il était dans une phrase d'égocentrisme extrême et ne pensait qu'à lui et à sa propre détresse - ainsi qu'à celle de Nikky, tant qu'à faire. « Tu penses qu'il y en aura assez pour nous deux ? » dit-il finalement en sortant de la salle commune alors qu'elle était toujours là à l'attendre, en souriant malicieusement. Sans attendre, il lui tendit quelques une des boissons histoire de se décharger et ouvrit la première qui lui tombait sous la main, peu importe ce que c'était, avant d'en boire une longue gorgée. « Je suis totalement desséché ! » Il murmurait, histoire de ne pas attirer l'attention d'un maudit chat et de son propriétaire. Mieux valait ne pas rester à traîner dans les couloirs au risque de se faire attraper. Non pas qu'il était contre un peu de danger... Seulement, il aimait boire en paix avec son lui profond. « Suis moi, on va se trouver un coin tranquille. » Il longeait les murs, s'arrêtant au moindre bruit. Cinq étages étaient à descendre, ce n'était pas rien non plus... Finalement, il atteignit son but et laissa la jeune jaune et noire passé devant lui, prenant soin de fermer la porte derrière lui. Une expression plus que satisfaite, encore davantage lorsqu'il remarqua le calme des toilettes, il alla poser ses trésors près d'un lavabo en se permettant une nouvelle gorgée de la bouteille précédemment entamée. « Et je porte un toast à cette foutue Mimi qui a eu l'intelligence de partir faire un tour dans le lac ce soir ! »

I was looking for some action but all I found was cigarettes and alcohol...

Le liquide tournait entre les deux jeunes adolescents, Sullivan n'arrivant à présent plus à différencier l'un de l'autre, se servant tout simplement. Il avait peut-être la vue légèrement décalée, des échos se propageant dans sa tête, mais il se sentait bien et... libéré. « Tu sais, j'ai envie de te chanter une chanson... » Il avait murmuré cela à l'oreille de sa compagne du soir, se relevant difficilement en manquant de glisser sur le sol humide. « Nothing can compare to the way you make me feel... Blinded by your stare, tell me this is real ! » Même avec un certain nombre de grammes dans le sang, il arrivait à chanter juste, c'était ce qui le rendait si génial. Bien entendu, le rythme n'était pas réellement suivit, il avait hésité sur quelques mots, mais c'était l'intention qui comptait, n'est-ce pas ? Il se mit à rire bêtement tout en regardant Nikky toujours assise. « On devrait s'amuser comme ça plus souvent... Tu me manques tu sais ? » Oui, avec elle, il avait toujours trouver un moyen de se divertir et c'était sans doute une des raisons parmi la liste de celles qui les avait engagé à se mettre ensemble. Seulement, leur manière pour passer le temps avait diverger depuis tout ce temps et... Voilà on ils en étaient, à se saouler ensemble, pour oublier leurs soucis ou simplement pour se rappeler leur passé commun... Ce qu'il savait, en tout cas, c'est que les miroirs fissurés de ces toilettes reflétaient son visage en le mettant bien plus en valeur que ce qu'il pouvait espérer.


Dernière édition par Lukas E. Sullivan le Mer 3 Aoû - 21:15, édité 1 fois
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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:01

« I feel like I could die. »

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La vie, c’est pas Barbieland. Les poneys ne sont pas roses. Ils ne sont pas ailés non plus. Ils ne volent pas au milieu des arc-en-ciel en mangeant des bonbons multicolores en forme de pillallions, ou plus communément, papillons. Tout le monde sait ça.

Mais quand même. Personne n’avait dit que la vie, ce n’était, parfois, souvent, pas le plus beau cadeau qu’on puisse vous faire. Ou si quelqu’un l’avait dit, Nikkylia n’avait pas du être là au bon moment. Dans cette hypothèse, c’était totalement injuste. C’est vrai, quoi. Pourquoi se fatiguer à rester vivante, si elle n’y voyait plus aucun intérêt, si le monde semblait si bien se passer d’elle. Si le soleil ne brillait plus, ne propageant qu’une faible lumière terne. Si les fleurs semblaient fanées avant même d’avoir éclos. Si ses amis lui semblaient ridicules, ennuyeux à mourir. Elle avait longtemps cherché une réponse convenable à toutes ces interrogations. Et puis était venu le temps, ou même cela elle n’en avait plus la force. Elle se fichait bien du pourquoi du comment, elle n’était plus d’humeur à réfléchir. Tout ce qu’elle voulait, c’était échapper à ses problèmes. L’être humain, c’est bien connu, n’est qu’un égoïste ayant tendance à penser que tout le malheur du monde s’est posé sur ses épaules tandis que les gens autour de lui semblent simplement profiter de la vie, rire de rien et s’amuser de tout. Nikkylia ne confirmera pas la règle, elle n’est en rien une exception. Lasse de la vision peu flatteuse qu’elle gardait du monde, elle avait cherché sa petite dose de bonheur ailleurs, auprès d’autres personnes. Dose. C’était le mot juste. Aucun n’aurait pu mieux convenir. C’était certes malsain, illégal et continuation. Mais le mal, c’est tellement… bien. Tous ces gens qui se permettaient de lui faire la morale, ceux-là même qui se vantaient d’avoir une vie parfaite et venaient pleurer parce que leur poisson rouge s’était noyé dans son bocal, ne savaient pas ce qu’ils manquaient.

La Grande Salle, c’est là qu’elle se trouvait. Assise à l’extrémité du banc à la table des Poufsouffles, elle contemplait les vestiges du repas que les Elfes de maison n’allaient sans doute pas tarder à faire disparaître. L’endroit était presque désert et les derniers retardataires n’allaient sans doute pas tarder à rejoindre leurs salles communes. Mais cela aussi elle s’en fichait. Elle avait bien mieux à faire que perdre son temps à compter les élèves de chaque table et essayer de retrouver un visage connu. Enfin, non, elle n’avait pas vraiment mieux à faire, mais elle pouvait agir comme si. Elle écrivait son journal. Ou plutôt, elle écrivait une phrase, la rayait, parce qu’elle était trop nulle, pas assez bien, pathétique, tout ça. Et elle réitérait l’opération. Une fois, deux, encore, toujours. La grande salle n’était peut-être pas l’endroit le plus adapté, mais tant pis, elle n’avait nulle part d’autre où aller. La salle commune devait être remplie, pleine d’idiots qu’elle aurait eu envie de baffer. Les filles du dortoir étaient d’incorrigibles curieuses auxquelles elle n’avait pas la moindre envie de parler. Même Fiona. Oui, c’est triste. Et la salle sur demande… Non, elle avait trop peur de croiser Bastian. Lui seul avait encore une emprise sur elle, et elle n’avait pas la moindre envie de passer la soirée à culpabiliser.

Elle faillit sursauter lorsqu’une voix retentit non loin d’elle. Levant les yeux plus mécaniquement que parce qu’elle avait entendu son prénom, son regard terne trouva le visage de Lukas. Bizarre. Qu’est-ce qu’il voulait lui ? La dernière fois qu’elle lui avait parlé c’était à Paris. Paris… Un vrai cauchemar, qui l’eut cru ? Bref, c’est pas le sujet. Lukas lui avait à peine adressé la parole et pas forcément de son plein gré. Elle avait eu l’impression qu’il se forçait par simple politesse, ou qu’elle avait été la seule personne susceptible de faire attention à lui à ce moment, entre la blonde dont elle ne se souvenait déjà plus du nom qui semblait tout avoir de la Barbie superficielle, et Calvin complètement emporté par son one man show. Pour revenir à l’instant présent, quelque chose semblait clocher. Son attitude décontractée qui sonnait fausse avec sa voix. Elle aurait pu s’en inquiéter, mais dans son idée, il ne pouvait pas aller plus mal qu’elle, alors ça pouvait attendre.

« Luke. »

Bah quoi ? Il l’appelait bien Nikky.

« Qu’est ce que tu fous là ? »

Répondre à une question par une autre question. Pas très engageant. D’ailleurs le sourire de Lukas disparut pour se transformer en grimace et il s’affala à côté d’elle Un peu plus et on pourrait les prendre pour des membres d’une secte style « les alcooliques anonymes ». Que Lukas prenne la parole pour sortir un truc du genre « Bonjour, je m’appelle Lukas, ça fait trois jours que j’ai pas touché à l’alcool » ne l’aurait presque pas étonnée. Tout comme entendre un chœur de voix sorti de nulle part lui répondre « Bonjour Lukas ». Pas très engageant non plus. L’avantage, c’est qu’avec un peu de chance il n’allait pas passer la soirée à tenter de la raisonner. Parti comme il l’était, il avait l’air plutôt content de pas être le seul à déprimer dans son coin. C’était pas la réaction la plus sympa que l’on puisse attendre d’un ami, mais bon, Lukas c’est Lukas, paraît qu’on le changerait pas, qu’il fallait faire avec les bons et les mauvais côtés. Et dans les mauvais, on pouvait citer le fait qu’il savait se montrer hautement désagréable quand il allait mal. En même temps, ce n’était pas non plus comme si Nikkylia risquait de s’en vexer. Depuis quelques temps elle n’était pas non plus ce qu’on pouvait appeler un modèle de gentillesse et de bonne humeur. Envolée la pile électrique qui sautillait dans tous les sens en riant à s’étouffer.

« Si je te dis oui, tu te sens mieux ? Si c’est pas le cas, on peut encore arranger ça. Enfin, pour la journée, le reste… »

Elle fit une courte pause, balaya l’air d’un geste de la main.

« On s’en fiche. On n’y pense pas. On oublie. Juste pour une soirée. Tu me suis ? »

Ce fut plutôt elle qui le suivit lorsqu’il se leva et l’entraîna en dehors de la pièce, lui fit monter approximativement tous les étages du château en courant avant de s’arrêter devant le portrait de la grosse dame qui gardait l’entrée de la salle commune des rouges et or. Elle l’attendit là, sous le regard désapprobateur du tableau pendant plusieurs minutes avant qu’il ne ressorte enfin, les bras chargés de bouteilles d’alcool divers et variés.

« Vous êtes loin d’être des modèles de vertu en fait. Vous vous cachez bien… Ca me plait. »

Sur ces mots, elle attrapa une des bouteilles que le Gryffondor tenait toujours, non pas pour la gentillesse de le décharger, mais pour entreprendre de l’ouvrir avant d’en avaler quelques gorgées avant que le jeune homme ne l’entraîne à nouveau. Elle en avait presque oublié l’endroit où ils se trouvaient. C’est vrai que les couloirs, c’était pas l’endroit le plus sûr pour terminer la soirée. Rusard n’en avait pas l’air quand on le regardait, mais il ne portait pas son nom pour rien. Miss Teigne non plus soit dit en passant. Une course folle, et cinq étages plus tards, ils se retrouvèrent dans les toilettes de Mimi qui étaient étrangement calmes sans la présence de leur résidente permanente. Dommage, Nikkylia aurait bien aimé la noyer, ça aurait été marrant. Mais dans un sens… ils étaient mieux sans elle, juste tous les deux.

« A Mimi. Qu’elle se noie, ça nous ferait des vacances ! »


Fill another cup up.

Ce ne fut pas à sa tête qui commençait à lui tourner ou à sa vision floue qu’elle se rendit compte qu’ils avaient du venir à bout de quelques bouteilles déjà. Ce fut lorsque son compagnon de la soirée vient lui murmurer une phrase à l’oreille avant de commencer à chanter. Elle n’ignorait pas ses talents, bien sûr. Elle le connaissait trop pour ça. Simplement, ce n’était peut-être pas l’endroit approprié. Ou peut-être que ça l’était, mais que l’alcool embuait trop ses pensées. Pourtant, elle ne se sentait pas ivre, pas encore. Elle avait encore cette envie irrépressible de s’amuser. Elle avait attrapé une bouteille s’apprêtant à ingurgiter quelques gorgées de liquide supplémentaire lorsque Luke parla de nouveau. Changement de plan. Elle garda sa bouteille en main, mais partit s’installer contre le jeune homme. C’était elle, ou la soirée prenait une allure dangereuse de confessions intimes ? Même sans les sentiments qui les avaient unis par le passé, elle l’aimait encore, d’une autre manière… comme un ami. Ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre, c’est tout. Rien de plus. C’est la vie, ce n’était pas grave. Elle ne regrettait rien, ne se cachait de rien, n’allait pas oublier, surtout pas oublier. Le problème, c’est que la nostalgie associée à l’alcool, ça ne donnait vraiment pas un beau résultat. Il fallait qu’elle dise quelque chose avant qu’elle ne se mette à pleurer.

« Tu me manques aussi parfois. On ne s’ennuyait jamais tous les deux. Tu te souviens de… »

De la manière dont il la faisait rire ? Des coups foireux qu’ils avaient partagés ? De leur premier baiser ? De…

Finalement, elle resta muette. Tout ce dont elle fut capable de faire, fut se raccrocher une fois encore au goulot de sa bouteille attendant sa réaction. L’avantage, c’est qu’avec ce qu’elle avait bu, elle avait une excuse plus ou moins valable. Encore une fois, elle était pathétique, et son regard trouva soudain un intérêt particulier pour les petits détails du lieu. Grossière erreur, ses yeux trouvèrent le reflet du visage de Luke sur un miroir fendu. Même bourré, il arrivait encore à être mignon. Quant à elle, elle préférait ne pas s’attarder sur sa propre apparence.
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Lukas E. Sullivan

 Lukas E. Sullivan
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NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. Vide
MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:02


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« Are we having fut yet ? »

La proximité soudaine de la Poufsouffle ne le déstabilisa pas le moins du monde, néanmoins il ignorait s'il devait se contenter de rester ainsi à la regarder ou la prendre dans ses bras. Il misa alors tout sur l'option "lever les bras comme pour dire je suis innocent !". Ce n'était pas risqué comme engagement, il n'était ni trop proche ni trop éloigné, il ne se montrait ni trop entreprenant ni récalcitrant. Il avait surtout peur de lui faire perdre l'équilibre en la voyant ainsi collée à lui, étant donné sa propre instabilité. Peut-être qu'elle voulait simplement danser un slow ? Ou alors sa chaleur corporelle lui manquait ? Ce n'était pas étonnant qu'elle ait envie de se rapprocher, n'importe qui aurait agit de la même manière. Parfois même il regrettait d'être lui, parce qu'il ne pouvait pas se serrer dans ses bras... Évidemment, ce genre de réflexions ne lui viennent qu'une fois qu'il a bu une quantité d'alcool suffisante, autrement il passerait pour un narcissique de haut niveau. Ce qu'il n'est pas. Loin de là. Il se juge à sa juste valeur, de manière très objective... Il sait qu'il est irrésistible, il le tient de sa mère - évidemment tout le monde dans la famille n'a pas hérité du gêne, sans vouloir citer personne.

Bien entendu qu'il se souvenait, il ne savait pas de quoi exactement mais il se souvenait. Pour elle, il se souviendrait de n'importe quoi ! Exceptée la fois où il avait squatté les cuisines du château et s'était retrouvé à improviser une danse sur les tables en cours de Divination le lendemain, suite à un pari perdu contre un elfe. Direction le directeur. Ils étaient intelligents, malgré tout. Ils avaient une culture assez impressionnante, plus que la sienne, en particulier en proverbes. Plus jamais il ne se ferait prendre par l'un d'eux ! Ils l'effrayaient assez, depuis, il avait toujours peur d'être repris dans un défi débile qu'il perdrait à coup sûr. La dernière fois, c'était encore assez gentil, mais si jamais il était obligé de se déshabiller devant Pansy ? Ce serait horrible. Il serait trop fier pour se défiler, il se connaissait. Il ne voulait pas subir un tel châtiment, plutôt tenter de faire du surf sur le lac en plein hiver. Mieux valait ne pas penser à ce qui pourrait lui arriver, raison pour laquelle il ne se gêna pas pour prendre la bouteille que Nikky avait dans les mains, en prenant une gorgée avant de la laisser glisser dans un des lavabos. Il se sentait légèrement déplorable, avoir besoin de ça pour s'amuser, c'était quand même minable. Lui, Lukas Elvis Sullivan, le fabuleux comique, se servait de plus en plus de ces artifices pour réussir à garder le niveau. Même les plus grands acteurs utilisent des doublures pour interpréter leurs cascades, comme quoi on peut pas tout faire par soi-même.

« Ce que je peux dire, c'est qu'avant ou maintenant, tu es toujours aussi craquante... » Ton distingué et délicat, on atteignait la première phase de l'ivresse : l'attraction. Il était déjà sympathique et agréable au naturel, ça ne faisait qu'empirer une fois éméché. Ce qu'il disait venait bien entendu du fond du cœur, il ne perdait pas sa sincérité, c'était seulement qu'il... en rajoutait. Il brodait autour des flatteries qu'il faisait en espérant que ça ait un effet plus prononcé. Il ne s'en rendait même pas compte, qu'il en faisait trop. « Si j'avais les cheveux longs, j'aimerais qu'ils soient comme les tiens ! » Sauf qu'ils étaient bouclés, c'est pour ça que les lisseurs ont été inventés d'un côté. Voilà qu'il s'imaginait à faire la pub de l'oréal, c'était assez inquiétant. D'un point de vue psychologique, il commençait à faire un complexe capillaire, le pire des troubles si vous voulez mon avis. Il allait finir par vouloir acheter une perruque avant la fin de la nuit, pour finir par se réveiller quelques heures plus tard avec une réserve complète, du blond à mèche rose, au roux tressé. Pourquoi pas se la jouer à la mode Viking après tout ? « Tu méritais mieux que moi... » Ouh, atterrissage de la phase deux immédiat. Nostalgie inconsidéré. C'était un passage obligatoire. Mettre son interlocuteur à la première place du podium le touchait dans son ego et le faisait se remettre en question. Ca ne durait jamais bien longtemps, sauf que là, il allait finir par aborder l'historique de leur fréquentation, déjà rapidement abordé.

« Pourquoi t'as accepté de sortir avec moi ? J'étais... j'étais... » Il était déjà très bien à l'époque, bien entendu. Lui prenant maladroitement la main, il se baissa brusquement afin de récupérer un litre posé sur le sol - trop facile de récupérer celui presque vide traînant à son niveau. Il porta la bouteille à sa bouche prêt à se déshydrater avant de reporter son regard sur la jeune étudiante, sans gêne apparente. La lâchant alors qu'il continuait de la fixer si étrangement, il désigna son nez du doigt avec un air complètement... admiratif. « Ton visage est génial ! » Semblant sous le choc de cette révélation pas si inédite, il se recula de quelques petits pas et lui offrit son plus beau sourire, l'émerveillement le faisant lâcher le récipient qui s'écrasa à terre dans un éclat bruyant. Les morceaux multiples jonchaient le carrelage trempé, sans laisser s'échapper énormément de liquide : heureusement qu'ils avaient pris la peine de le vider avant qu'il ne se casse, ça aurait été un tel gâchis ! Toujours est-il que cet "accident" avait fait ressortir son instinct protecteur car, à peine ses mains avaient-elles lâchées ce qu'elles tenaient, qu'il s'était retourné vers Nikky pour l'écarter des dangereux tranchants de verre. Il se retrouva ainsi avec une main posée sur ses cheveux, la dissimulant aux probables débris pouvant se retrouver en l'air, tandis que l'autre s'était placée dans le creux de ses reins, la maintenant contre lui. Il voulait tout sauf finir par être responsable de quelconques blessures.

Quelques secondes seulement s'écoulèrent dans cette position immobile, avant qu'il ne finisse par se rendre compte qu'il avait agit sous une impulsion non contrôlée. Comme si ces bouts de verres pouvaient l'attaquer ! Pourtant, ça ne le dérangeait toujours pas, ce contact. Cela avait été naturel, à une certaine époque. Leur amitié ne l'empêchait pas de se montrer aussi tactile qu'il avait pu l'être. Il n'avait pas à craindre un retour de sentiments, alors pourquoi se gêner ? Ce n'était pas comme si cette situation était ambiguë. « Have you ever wished for an endless night ? » Et voilà qu'il se remettait à chanter, murmurant ses paroles, sa tête placée contre la sienne, la vue trouble et le sens agités, comme si c'était la seule chose qu'il était capable de faire lorsqu'il ne buvait pas. « Have you ever held your breath and asked yourself will it ever get better than tonight ? » Dire que s'il ne l'avait pas croisé, il serait en train de... de pourrir sous son lit sans doute.


Dernière édition par Lukas E. Sullivan le Mer 3 Aoû - 21:16, édité 1 fois
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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:03

« I feel alive when you're beside me. »

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Bizarre. C’était le mot. Cette situation était bizarre. Pas bizarre dans le sens péjoratif du terme. Plutôt comme un synonyme de « drôle ». Mais pas non plus drôle dans le genre « marrant ». Drôle dans le genre… bizarre. Bizarre, quoi. C’est embrouillant tout ça. Parfois, il vaut mieux ne pas être à l’intérieur de la tête de Nikkylia, en toute objectivité. Il s’y passe des choses bizarres, dans un environnement bizarre, à propos de personnes, d’objets, de situations bizarres. Et toute cette bizarrerie est à vous donner la migraine. Pourtant, elle n’avait pas mal au crâne pour l’instant. C’était différent, dans un autre style… ça tournait, c’était flou… L’alcool. Toujours de sa faute à celui-là. Il était vraiment à blâmer. Elle devrait y penser un jour ; écrire une lettre anonyme pour se plaindre de tout ce qu’il lui faisait faire. Une lettre anonyme… c’était qui Nonyme d’abord ? Dur d’écrire une lettre quand on ne connaît pas le destinataire. En tout cas, il y a vraiment des parents qui ne se soucient pas du bien être de leurs enfants sur cette terre. Appeler un nouveau né Nonyme, fallait y penser. C’est orignal ça aussi. Pauvre Nonyme. Elle compatissait sincèrement. Il fallait qu’elle pense à ajouter un post scriptum à sa lettre pour lui faire part de sa sincère désolation à propos de son handicap vital.

Elle s’égarait là. Un peu plus et elle finirait par se perdre. Il valait mieux éviter. Ce serait pas mal qu’elle reste un minimum consciente, histoire d’éviter de s’écrouler sur Lukas dont la proximité devenait presque dangereuse. C’était de sa faute, elle était trop émotive lorsqu’elle buvait. Sa chanson l’avait touchée et elle avait éprouvé le besoin irrépressible d’aller se coller dans ses bras. Ne vous méprenez pas, entre eux, c’était terminé. Il n’y avait plus rien. Nothing. Niet. Nada. Juste de l’amitié, et c’était très bien comme cela. Au moins, aucune ambiguïté n’était possible. N’empêche que si quelqu’un débarquait à l’improviste et les voyait comme ils étaient, elle préférait ne pas imaginer ce qu’il pourrait en penser. Sans compter les toilettes qui étaient dans un état pitoyable, aussi pitoyables qu’elle, si ce n’était plus. Heureusement que Mimi n’était pas là ce soir, autrement, elle leur aurait certainement prouvé une fois de plus qu’elle méritait parfaitement son surnom de « Geignarde ». Encore une fois, ce n’était pas leur faute, c’était celle de l’alcool. D’ailleurs Lukas s’était saisi de la bouteille qu’elle tenait toujours en main.

« T’es ridicule, arrête. Ils sont très bien tes cheveux ! »

Elle avait vraiment dit ça ou c’était juste une très forte impression ? Non parce que franchement, elle commençait à toucher le fond là. Un peu plus et elle aurait atteint le stade de non retour ; ce qui ne tarderait pas trop à la vitesse où le niveau de liquide à l’intérieur des bouteilles diminuait. Elle avait atteint la première phase de l’ivresse : elle parlait trop. Pour dire des choses qu’elle ferait parfois mieux de taire. Le pire, c’est qu’elle pensait réellement tout ce qui pouvait sortir de sa bouche, elle n’était pas en état d’inventer quoi que ce soit.

« Tout est génial chez toi de toute manière. »

Se crut-elle obligée de préciser, dans l’hypothèse, peu probable où il n’était pas encore au courant. C’est vrai que ce n’était pas comme s’ils n’étaient jamais sortis ensemble, comme si elle n’avait jamais jusque là eu l’occasion de le lui dire ; et surtout, pas non plus comme s’il n’en avait pas conscience. D’autant qu’elle ne pouvait même pas lui en vouloir d’en faire trop parfois, c’était ce qui faisait en partie son charme. En partie. Inutile d’essayer de dresser une liste de tout ce qu’elle avait un jour bien pu aimer chez lui. Ce serait assez long, elle n’avait pas envie de réfléchir, et la soirée n’était pas encore déprimante. Accélérer le processus deviendrait un acte suicidaire.

« En général, on sort avec les gens parce qu’on les aime. » Sortie de sa bouche cette phrase ridicule prenait des airs hautement philosophiques. Ca allait vraiment mal. Un peu plus et elle allait passer à la phase deux de son état d’ivresse, pleurs ou rires hystériques. Mieux valait éviter. « Je t’aimais Luke, tu sais… » La révélation du siècle, totalement inédite, en direct live de Poudlard. Merci Nikkylia. Que feraient les gens sans elle ? Si elle n’existait pas, il aurait fallu l’inventer. Ou pas.

Nul doute qu’ils auraient pu se pourfendre en compliments des heures durant encore. Lukas était d’ailleurs bien parti sur sa lancée… Tellement qu’il en lâcha la bouteille. Une chose encore à noter à propos de Nikkylia, elle n’était pas particulièrement vive, même sobre. Dans son état actuel, esquisser un geste quelconque pour se protéger des débris de verre ne fut pas la première chose à laquelle elle pensa. Elle se contenta plutôt d’observer la bouteille brisée répandre son contenu – que de gâchis - sur le sol déjà trempé des toilettes. Lukas n’avait pas tout à fait eu la même réaction, puisqu’il se retrouva, une main dans ses cheveux, l’autre au creux de ses reins, avec une Nikkylia admirative dans les bras. Elle le regardait comme s’il venait de la sauver d’un grand danger qui aurait pu lui coûter la vie. Un peu plus et on aurait pu s’attendre à l’entendre dire quelque chose du style « Mon héros… » comme dans ces films débiles que les Moldus appréciaient tant.

Le choc passé, et bien qu’elle se soit rendu compte qu’elle n’avait pas même risqué une petite égratignure, elle ne ressentait pas la moindre envie de se dégager. Elle était bien comme ça. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proches tous les deux. C’était triste dans un sens, qu’elle ait eu besoin de cette soirée, de tout cet alcool pour réaliser qu’il lui avait manqué. Les bras autour de sa nuque, et la tête posée sur son épaule, elle se laissait bercer par sa voix.

« C’est pas juste… Tu chantes trop bien. » Ca aussi c’était inédit. Totalement nouveau, du jamais vu. Son talent crevait tellement les yeux que dès les premiers jours elle n’avait pas pu passer à côté. Elle en avait encore beaucoup des réflexions comme ça ? Parce que sinon, elle pouvait toutes les sortir, vider son sac, qu’on en soit débarrassé. « J’suis jalouse. J’ai toujours eu l’air nulle à côté de toi. Moi aussi je veux te chanter des belles chansons en retour. » Ca y est. A son tour de se dévaloriser. A croire qu’ils s’étaient vraiment bien trouvés tous les deux ce soir. Sans lui elle aurait certainement passé une autre soirée à chercher un endroit où elle pourrait éviter tout le monde. N’empêche que c’était vrai tout ce qu’elle disait. Elle aussi elle voulait avoir le cran de chanter comme ça, pour quelqu’un. Elle n’avait pas une voix extraordinaire, certes, mais on faisait largement pire. Elle avait simplement besoin d’exploiter tout son potentiel, chose dont elle était absolument incapable. « C’est vraiment pas juste… » Avec un soupir exagéré de désespoir, elle se serra un peu plus contre lui. Au moins, on ne pouvait pas lui enlever l’agréable sensation de ce contact là…


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Lukas E. Sullivan

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:06


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« Are we having fut yet ? »

Alors qu'il la tenait dans ses bras, il repensait à ce qu'elle venait tout juste de lui dire. Il était génial. Il le savait, il s'en vantait parfois, pourtant ça le touchait qu'elle le lui dise. Il n'en avait jamais assez des compliments, irrécupérable. Être passablement alcoolisé le rendait plus sensible qu'au naturel, qui plus est. Il avait envie de lui montrer à quel point elle méritait tout autant son attention. S'il était génial, elle n'avait aucun mot capable de la décrire. Comme elle l'avait avoué, elle l'avait aimé comme personne à une certaine époque, tout comme lui à son égard. C'était pas rien. Être aujourd'hui encore capable de l'affirmer prouvait que leurs sentiments n'étaient pas factices et qu'un jour, ils avaient bien été présents. Au fond c'était rassurant de savoir qu'il avait bien aimé la gente féminine par le passé, cela n'avait rien d'une illusion ou d'une passade. Son cœur avec réellement battu pour Nikkylia. Il trouvait ça marrant de dire son prénom en entier. Ça le faisait sourire rien que le penser. Nikkylia. Il pourrait le répéter des dizaines de fois sans s'en lasser.

Forcément, même dans un moment aussi calme et chargé d'émotions, il se devait de s'exposer et de montrer au monde entier qu'il méritait d'être écouté. C'était pour la touche musicale on va dire. Dans la vraie vie, c'est pas comme dans les films, on a pas de bande son en fond. Il était présent pour donner ce petit plus à l'instant ! Son rôle depuis sa naissance : émerveiller les gens par la musique. Il ne voyait pas d'autre but à son existence, si ce n'était aussi de les rendre dingue par ses phrases dignes des films romantiques à deux balles ou son déhanché inimitable. Depuis toujours il se devait d'illuminer la vie des autres ! Après, qui illuminait la sienne ? Ouais voilà, c'est pour ça qu'il avait décidé de boire ce soir. On avait beau lui faire toutes les flatteries possibles, ça ne changerait rien à son état actuel. Plus efficace qu'un sort d'oubli : la tequila. Elle était passée où celle-là ? Trop loin pour qu'il puisse la récupérer dans une telle position. Arrête d'être égoïste petit, écoute la donc se plaindre et rassure là. Tu devrais pouvoir le faire sans l'aide de la vodka, ça ! « C’est vraiment pas juste… » Qu'est-ce qu'elle pouvait être dure avec elle-même des fois, il détestait ces moments. Il ne supportait pas de la voir se descendre sans arguments valables.

Elle n'avait jamais été nulle face à lui. Au contraire. Il se sentait toujours un niveau en dessous. Elle arrivait toujours à trouver comment occuper leurs rendez vous, elle était là quand il en avait besoin avant même qu'il ose réclamer sa présence, elle savait ce qu'il voulait sans qu'il n'ait à le prononcer de vive voix. Elle avait ce talent de le combler sans efforts, du moins en donnait bien l'image, tandis qu'il se démenait pour faire son bonheur. Peur de ne pas être à la hauteur. Il ne voulait pas la décevoir. Elle n'était pas comme ses princesses parfaites à qui il suffit d'envoyer des fleurs pour être satisfait, elle était... plus naturelle. Il préférait largement. Les princesses craignent ces derniers temps, elles terminent toutes de manière tragique ou in-calculées. Lui, il voulait faire plus que le plus pour la convaincre. Il s'était damné corps et âme afin de la rendre heureuse comme il le pouvait. Il pensait avoir réussit. Jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous les deux entre disputes familiales et drames, voilà à quoi ça se résumait, où ça se terminait. Ils se comprenaient. Elle était comme lui d'un côté. Tout aussi géniale à sa façon.

« Je ne traîne qu'avec des personnes super donc, tu es super. » Quelle constatation. On faisait fort ce soir dis donc. Posant sa tête sur la sienne, il serra un peu plus son étreinte en caressant ses cheveux. Il ne voulait pas être la source de son manque de confiance actuel. Il devait remonter son estime, c'était la moindre des choses. « Tu devrais arrêter de te juger comme ça, t'as vraiment rien à envier à personne... » Autant sur le plan physique que morale, ceci dit. Il avait beau faire le gentleman sans arrêt, il n'en restait pas moins humain, l'apparence avait donc une certaine importance. Elle avait répondu à ses critères, en à croire leur histoire révolue. Déposant un baiser sur son front, il se dégagea doucement de son emprise, non pas pour y préférez la compagnie d'une dose de gin importante, mais pour lui laisser l'espace nécessaire au futur spectacle qu'il préparait dans sa tête. Il allait imaginer son clip perso, elle serait la chanteuse, lui ferait les chœurs. C'était une place lui correspondant relativement bien.

Le paysage s'offrant à eux n'était pas des plus magnifiques. Il suffisait de redonner mentalement une image resplendissante des lieux, avec des coups de peintures par-ci et par-là, des remplacements de miroirs cassés par des nouvellement achetés, un passage à la serpillière et une réparation des conduits d'eaux. Finalement, comme ça, ça avait l'air de cabines d'un palace. Limite, l'eau par terre pouvait rendre la scène plus... sauvage et incontrôlable. C'était pas digne de l'ascenseur de Calogero - pas encore sortie en 1998 - mais des toilettes, c'était original quand on y pensait. Alors, Singing in the rain ? Umbrella ? Déjà, se mettre dans l'ambiance. Se tournant vers elle, l'air débraillé et totalement à côté de la plaque, il haussa un sourcil interrogateur avant de lancer sans plus attendre sa réplique. « Chante avec moi, je veux une femme like you, pour m'emmener au bout du monde, une femme like you, hey hey ! » Oui, terminée la déprime, il fallait bouger tout ça. La prenant par la main, il la fit tourner - ça tournait déjà grâce aux boissons, mais bon - avant de la rapprocher de lui à nouveau en souriant. Il replaça une de ses mèches blondes, s'autorisant même un léger rire. « On est tous les deux, là, personne pour nous emmerder. Tu sais qu'avec moi tu peux tout oser, je suis ton premier fan.. » Il lui parlait sur le ton de la confidence, une pause dans cette phase musicale, la fixant continuellement et faisant de son mieux pour la mettre à son aise. Hors de questions qu'ils se morfondent chacun sur leurs sorts, ils le faisaient assez sans être bourrés, non ?

Ils devraient créer un truc tous les deux. Un truc qui les rapprocherait. Après s'être séparées ils s'étaient mutuellement délaissés alors qu'il était évident qu'ensemble ils pouvaient faire des merveilles. Ils étaient les rois de la scène. On ne pouvait plus les battre. Ils s'accordaient bien, à vrai dire, sur certains points. Une conexion, ouais. Pour ça qu'il arrivait pas à arrêter de la regarder comme si... I'm living a Teenage Dream... Alors pourquoi les paroles qu'ils sortaient semblaient tellement moins... profondément sensées ? « Crois moi que l'atmosphère est parfaite et plus tu chantes, plus je glisse sur la pente et je perds la tête ! » Que de confessions, mon dieu, c'était d'un touchant.


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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:06

« I feel alive when you're beside me. »

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Il délirait. Le pauvre n’avait même pas l’air de s’en rendre compte. Mais il délirait. Totalement. Cela devenait d’ailleurs assez grave. Peut-être fallait-il qu’elle commence à s’inquiéter. Qu’elle cherche de l’aide ? Qu’elle appelle Sainte Mangouste ? Remarque, non, si elle pouvait éviter ce serait pas mal. Elle ne tenait pas particulièrement à voir Lukas finir complètement cinglé, mais il paraitrait qu’ils risquaient pas mal d’ennuis si un adulte venait à les trouver, ivres, entourés de bouteilles diverses et variées plus ou moins pleines – surtout moins en fait – dans les toilettes des filles, le couvre feu certainement déjà bien dépassé. D’un autre côté il avait l’air tellement sincère. Il avait toujours eu ce don étrange de la rassurer lorsqu’elle se trouvait en dessous de tout. Il fut un temps où tout avait été tellement naturel entre eux. S’il lui disait qu’elle était jolie, alors elle l’était. S’il lui disait qu’elle était intelligente, alors elle l’était. Si maintenant il lui disait qu’elle était super, alors c’est qu’elle l’était. Pourquoi remettre sa parole en doute ? Elle avait toujours eu entièrement confiance en lui. Sa seule présence avait un caractère apaisant. Il savait trouver les mots qu’elle avait besoin d’entendre, il savait quand elle avait besoin qu’il la prenne dans ses bras ou simplement quand elle avait besoin d’épaules plus larges que les siennes pour se poser. Il répondait à la moindre de ses attentes, le moindre de ses désirs, parfois plus, souvent plus, sans qu’un son ne sorte de ses lèvres.

Et elle, tentait désespérément de suivre le rythme, de faire son possible pour lui rendre la pareille, pour combler à son bonheur, chose qui lui avait alors importé plus que n’importe quelle autre. Son sourire avait illuminé nombre de ses journées. Elle aurait fait tout ce dont elle avait la capacité, même tenté ce qu’elle savait au dessus de ses moyens simplement pour le voir accroché à son visage. Alors, elle se permettait de le contempler, estimant qu’elle avait réussi, qu’il était heureux grâce à elle. En y repensant, ils avaient été tous les deux gagnants. Parfois, elle aimerait retourner en arrière, mais le passé est immuable. Tous deux avaient été trop tôt confrontés à la dure réalité de la vie en ces temps de guerre. Coincés entre deux drames familiaux, leur relation, plutôt que d’en sortir consolidée, n’avait pas tenu le coup. Triste, oui. Le temps avait fait son chemin, et voilà où ils en étaient aujourd’hui.

Elle releva la tête vers lui, un sourire peu enthousiaste peint sur le visage. Dans un sens, elle comprenait Mimi. Elle l’agaçait souvent lorsqu’elle avait le malheur de s’attarder en ces lieux, mais il était tout de même difficile de lui en vouloir. Les toilettes étaient vraiment dans un sal état. Où que ses yeux se posent, elle voyait la même chose : verres et miroirs brisés, conduits d’eau prêts à craquer, carrelage trempé et bois pourri. En somme, pas étonnant qu’elle trouve de quoi se plaindre. Nikkylia non plus n’aimerait pas habiter là ; et le pas de danse dans lequel l’avait entraînée Lukas en devenait limite dangereux sur le sol glissant. Pourtant, elle se laissa aller à rire. Sa bonne humeur était contagieuse et ses compliments lui montaient à la tête, à moins que ce ne soit la vodka, peut importe. D’ailleurs, elle était passée où celle là ? Elle en aurait bien besoin histoire de s’achever avant qu’il ne la convainque de se mettre à chanter. Quitte à se rendre ridicule, autant qu’elle soit assez éméchée pour prétendre posséder une excuse plus ou moins valable. Ils étaient entre eux, certes, et à priori, personne ne risquait de débarquer. Mais elle n’avait pas encore déterminé si c’était pire ou mieux. Il était son premier fan ? Ce qu’il ne fallait pas entendre. Comme si elle avait suffisamment de talent pour avoir des fans. Alors, oui, il pouvait être le premier, mais il serait aussi très certainement le dernier. Si ce n’était pas lui mettre la pression ça.

« Boy, you’re my lucky star. I wanna walk on your wave length. » Voilà, elle s’était lancée. Merlin ce qu’elle devait avoir l’air ridicule. Elle n’osait même plus regarder Luke dans les yeux, par peur de l’expression qu’elle pourrait lire sur son visage : indifférence totale ou éclat de rire. Elle ignorait ce qu’elle redoutait le plus. Tant pis ; il était un peu trop tard pour espérer revenir en arrière et le temps des regrets n’était pas encore arrivé. Maintenant qu’elle y était autant continuer. D’autant plus qu’elle devait bien avouer que c’était plutôt agréable, elle avait presque oublié ce que cela faisait de se sentir bien. « I know you think you're special when we dance real crazy. Glam-aphonic, electronic, disco baby ». Changement de registre, ou plutôt d’artiste. D’ailleurs, elle les connaissait d’où toutes ces chansons ? Sans doute des dortoirs des filles, ou peut-être de son excursion à Paris qui l’aurait marquée plus qu’elle ne le pensait. Ou encore, elle avait des dons de voyante et tout cela lui venait du futur ! Enfin, peu importe la question n’était pas assez grave pour qu’elle y réfléchisse. Elle n’avait pas envie de réfléchir. Elle voulait juste s’amuser. Et c’était bien parti pour… il manquait juste quelque chose. Une petite touche de fun dans cet endroit macabre. Bien sûr, ils étaient là, ils mettaient l’ambiance. Sans vouloir s’en vanter, Nikkylia doutait que les toilettes aient un jour été aussi animés. Tout cela grâce à eux, à Lukas et à elle. Ils étaient vraiment géniaux, il avait raison. Poudlard aurait manqué quelque chose s’ils n’avaient pas été là. Le monde même aurait manqué quelque chose. Oui, c’était cela, leur absence aurait été une horrible perte pour l’humanité. C’est pour cette raison qu’ils avaient besoin d’un show énorme, à leur hauteur. Quelque chose de digne d'eux, qu’ils ne manqueraient pas d’oublier, qui aurait mérité que ce jour devienne férié rien que pour fêter leur génie. Ouais c’était ça, Best night ever ! Calme, Nikky, calme, tu t’emballes un peu là.

Elle avait déjà l’idée parfaite. D’un coup de baguette bien calculé, elle fit exploser un des conduits d’eau – dans l’état où il se trouvait, il ne serait pas difficile de croire que ce n’était qu’un vulgaire accident de tuyauterie, et personne n’était là pour témoigner - . Il ne fallut pas attendre plus d’une seconde pour qu’un énorme jais d’eau s’échappe du trou. Elle aurait voulu le faire exprès qu’elle n’aurait pas mieux réussi, Lukas se retrouva aspergé de la tête au pieds sous les éclats de rires de la Poufsouffle. « Même comme ça t’es craquant… I’m your biggest fan baby ! » Elle en rajoutait un peu, c’est vrai, mais n’en restait pas moins sincère. Toute cette eau, ça lui donnait un air farouche, dans le style « beau gosse délinquant » sans entrer dans les clichés bien sûr, il valait bien mieux que ça son Lukas. Ne craignant nullement les représailles qui, cependant, ne manqueraient sans doute pas d’être terribles, elle s’approcha à nouveau de lui, lui tournant autour et lui adressant son plus beau sourire. « Don’t you want me baby ? Don’t you want me oooohhh ? » Provocation ? Oui toujours. Maintenant, c’était réellement amusant…



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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:08


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« JUST WANNA HAVE FUN »

Déchaînée. C'était bien le mot pour la décrire dans son état actuel. Quelle tigresse ! Ne nous emportons pas non plus. Il avait en effet en mémoire qu'une fois lancée, il était impossible d'arrêter la jolie Nikky, mais si en plus leur réserve d'alcools était à moitié vide - mieux vaut dire à moitié pleine - alors là c'était l'apocalypse. Elle chantait bien, aucun doute là-dessus, sa bouche grande ouverte et ses yeux ronds comme des billes en disait long sur son état de groupitude extrême. Là n'était pas le soucis. Non, s'il pouvait affirmer qu'elle était vraiment vraiment vraiment intenable c'était simplement parce qu'elle venait de tout péter dans les toilettes de Mimi. Déjà que c'était pas fameux, elle venait de casser son paysage parfait imaginé dans sa tête. Bouh ouh ouh, fini le soleil sous les tropiques, c'était l'inondation du siècle. Comment elle s'était débrouillée ? Elle arrivait encore à tenir sa baguette ? Elle devait se trouver dans un meilleur état que lui, dans ce cas, parce qu'il avait déjà du mal à compter après trente six, nombre venant après vingt quatre, c'est bien connu. C'était mieux qu'il ne se souvienne pas où son bout de bois était rangé, tiens. Cela ne l'aurait pas dérangé outre mesure si seul le sol avait tourné à la piscine publique... Il n'avait simplement pas prévu de se retrouver transformé en Water Man de manière aussi directe.

Si seulement on avait prit la peine de le prévenir, il aurait apporter de quoi se changer, une combinaison de plongée, un tuba, une bouée, histoire de se la jouer jusqu'au bout et d'avoir le costume adéquat. Non, il fallait que ça lui tombe dessus, que ça l'éclabousse sans crier gare. Il ne le prenait pas mal, c'était... rafraîchissant. Il regrettait juste de ne pas avoir prévu cet évènement. Ça aurait été tellement plus marrant s'il s'était déguisé en super-héros quoi ! Quoi que, déguisement ou non, il semblait convenir à la Poufsouffle. Bien sûr qu'il était craquant ! Malheureusement, non comestible. D'après son carnet de santé. Le cannibalisme n'était pas légal. Heureusement, sinon cela ferait longtemps qu'on se serait jeté sur lui pour le dévorer, pauvre petit. Finalement, ses vêtements collés à la peau, ses cheveux aplatis, son visage trempé et ses yeux le piquant, c'était pas si mal. Il se croyait dans James Bond, en pleine mission pour trouver une pierre précieuse cachée dans les profondeurs aquatiques, avec sa James Bond Girl. On sait tous comment ça finit entre 007 et sa compagne du moment, n'est-ce pas ? Ils étaient tellement mieux que ces acteurs embauchés dans les rues de Cardiff ! « I'm singing in the rain, just singing in the rain ! What a glorious feelin', I'm happy again ! » Dans le genre position stupide et air pitoyable, il était bien placé pour gagner le premier prix. Les mains levées vers le haut comme pour prier le dieu des tuyauteries, il se marrait comme un con. C'était un moment de folie comme un autre.

Secouant la tête, passant sa main dans ses cheveux toujours en train de se faire arroser comme une plante verte, il ne put s'empêcher de sourire à Nikky observant la scène, apparemment bien amusée. Il leva les yeux au ciel alors qu'elle était telle une prédatrice guettant sa proie, mon dieu c'était wild tout ça. « Baby don't worry, you know that you got me... » Réponse amplement suffisante à ses interrogations musicales. N'avait-il pas affirmé qu'elle pouvait tout se permettre en sa présence ? Maintenant qu'il n'était plus à lui donner ordres et règles à respecter... Qu'elle en profite donc ! Elle lui devait un tee-shirt, quoi qu'il en soit, elle avait foutu le sien en l'air là. La suivant du regard, il attendit qu'elle passe juste à côté de lui pour attraper son bras, doucement mais sûrement, et la plaquer contre lui en se retournant. Mission périlleuse étant donné le sol glissant et les débris s'y étalant. Je vous avais dit qu'on était chez James Bond... « J'ai froid maintenant à cause de toi. » Ce qui insinuait qu'elle devait rattraper sa bêtise. Il était congelé.. En fait non, mais c'était marrant de lui faire croire. Ses frissons n'étaient pas simulés, en plus. Allez savoir si c'était l'alcool coulant dans ses veines ou l'excitation du moment, sa température corporelle ressemblait plus à celle appartenant à la Torche Humaine qu'à quelqu'un tout droit sorti du frigo de la cuisine.

« Try steppin’ back to when we rhymed, maybe recreate the times... » Il avait de nouveau murmuré ses mots, baissant sa tête contre son oreille, ne pouvant s'empêcher de sourire. L'enlaçant par la taille, l'empêchant de s'échapper - de toute façon en essayant elle tomberait à coup sûr, il sentait son corps contre le sien, beaucoup moins imposant. Son parfum l'enivrait, en plus des vapeurs de la tequila, il ne savait plus vraiment ce qu'il faisait. Sa joue, frôlant celle de sa camarade, le souffle court, ne prononçant plus un mot, il laissa son visage glissé jusqu'à se retrouver face à elle. Face to face, heart to heart, comme qui dirait. Ses lèvres toujours étirés en une expression ravie, il laissa le suspens duré un moment, toujours aussi dangereusement près de la jaune et noir, en jouant presque. Il reculait de quelques millimètres, pour avancer ensuite d'un centimètre, sans jamais passer cette barrière de sécurité. Ils avaient beau se toucher, il n'était pas éméchée au point de se jeter sur elle. Mouillé de haut en bas, il ne manquait pas de lui faire partager cette sorte de baignade involontaire. Il ne manquait plus que la mousse pour se croire en discothèque, étant donné qu'ils étaient les djs de la soirée.

« Je suis pas si facile à avoir... » Prenant soin de ne pas la faire glisser en s'écartant, la libérant et la laissant à présent libre de ses mouvements, il laissait transparaître un air taquin tandis que son haut commençait sérieusement à le démanger. Il était sensible, c'était irritant tout ce tissu humide le frottant. Il détestait cette sensation, oppressé dans ses propres vêtements. Oh puis, ils étaient entre eux, ça poserait aucun problème qu'il s'en débarrasse ! Il déteignait déjà à moitié à cause du jean ! « Je voulais m'acheter une tortue ! A la place je vais devoir refaire ma garde robe... Je peux toujours pas m'habiller, tu crois que ça posera problème si je porte que ma robe de sorcier ? » Il semblait plus que sérieux... Tant qu'il se trimballait pas complètement dénué de toute tenue dans les couloirs, c'est sensé être acceptable, non ? Puis il devait économiser s'il voulait vraiment adopter Kirikou la tortue naine. Il était tombée amoureux d'elle au refuge, mon dieu qu'elle était magnifiqueeee. Pas autant que Nikky, ceci dit. Tentant vainement de passer la tête dans son tee-shirt, il en perdait l'équilibre. Occupé à s'extirper de son haut, il vacilla légèrement et dû se retenir in-extremis à l'un des lavabos pas très stables. Seulement, ce simple réflexe afin de sauver son derrière eut des conséquences irréversibles. Son autre main - comprendre celle qui ne le retenait pas debout - avait brusquement varié de direction, entraînant la déchirure du pauvre tissu.

Hum, il avait pas l'air très malin le pauvre gars, semblant sorti tout droit d'une fontaine, avec son maillot coupé en deux dévoilant une bonne partie de son torse. Il était prêt pour poser pour le nouveau Vogue, vu à quel point ça le rendait sexy.


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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 3 Aoû - 21:08

« We'll shine together. »

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Titubant à moitié, Nikkylia luttait pour ne pas faire un plongeon dans la piscine municipale qu’elle avait recréée à Poudlard. Elle avait quelque peu surestimé sa condition. Les efforts employés pour manier convenablement sa baguette lui faisaient à présent tourner la tête. A moins que ce ne soit le mélange Lukas et alcool, peu importe. Le résultat était le même : elle ne pouvait même pas admirer le paysage qu’elle avait généreusement réaménagé. C’en devenait presque un véritable crime. Il était cruel de ne pas la laisser contempler son chef d’œuvre comme il se devait. D’autant plus qu’elle ne doutait pas que celui-ci devait être absolument superbe, à la hauteur de son talent. L’ivresse s’emparait un peu plus d’elle à chaque seconde qui s’écoulait, c’était indéniable. Jamais elle ne se serait autant vantée en étant sobre, même intérieurement. Présentement, elle s’emballait quelque peu, persuadée que le fait d’avoir trempé le sol des toilettes plus qu’il ne l’était déjà donnait à l’endroit des airs d’île paradisiaque. Ne manquaient plus que les plages exotiques et le soleil tropical – quoique pour ce dernier point, l’atmosphère étouffante de la pièce correspondait parfaitement – et Lukas et elles passeraient parfaitement pour les personnages principaux d’une série californienne dont les adolescentes moldues raffolaient. Même s’ils ne portaient pas les costumes adéquats, leur charme naturel suffisait à les faire passer pour ce qu’ils avaient décidé d’être. Et de toute manière, dans ce genre de fictions, il se tramait toujours des scénarios bizarres et improbables. Que demander de plus ? Ils étaient prêts à se faire connaître dans le monde entier et faire fonder leur fan club international.

Enfin, pour l’instant elle devait cesser de voir trop grand. Les sommets l’attendraient, ils ne pouvaient se passer d’elle. Tentant de calmer son rire, elle revenait doucement à la réalité. Lukas ne semblait pas vexé de son accès de folie. L’artiste en lui était capable de s’accommoder de la situation et il avait d’ailleurs déjà recommencé à la faire profiter de sa voix. « I'm laughing at clouds so dark up above. The sun's in my heart and I'm ready for love. » Ce n’étaient peut-être pas les paroles les plus adaptées à la situation. Premièrement parce qu’il n’y avait aucun nuage noir au dessus de leur tête, mais ce n’était qu’une formalité, après tout, il ne pleuvait pas non plus. Et deuxièmement, bien que la soirée prenait des allures étranges, Lukas et elles avaient mis un terme à leur relation. Non ? Qu’est-ce qu’il avait dit déjà ? Qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait ce soir ? « You got me », elle ne pouvait trouver ces paroles que très explicites. De toute manière, ce n’était pas sa faute. Elle n’était coupable de rien. Elle ne faisait que continuer la chanson. Ce n’était pas elle qui avait écrit les paroles. Pour cela il fallait aller se plaindre à… à qui déjà ? Elle ne parvenait pas à se remémorer le nom. Un coup d’œil à la bouteille de tequila presque vide gisant à ses pieds la dissuada d’essayer de chercher plus loin. Calquant son attitude sur celle de son compagnon afin que leur duo soit parfaitement synchronisé, elle ne put s’empêcher de penser que même dans une position aussi ridicule ils débordaient incroyablement de classe. On aurait dit qu’ils attendaient la pluie à en juger par leur bras tendus vers le haut. Elle aurait sûrement pu arranger ce détail là également, mais dans son état actuel, elle préféra s’abstenir.

Prise par surprise, elle se retrouva plaquée contre Lukas sans avoir eu le temps d’esquisser un mouvement. Pas que cela la gêne, loin de là. Elle adorait le contact avec le jeune homme, et elle ne pouvait s’empêcher de penser que son allure actuelle lui conférait un certain charme. Simplement, elle aimerait bien éviter de se retrouver couchée involontairement parterre, ou pire de faire un arrêt cardiaque. Oui, très théâtrale la Nikkylia une fois qu’elle avait bu. Il fallait toujours qu’elle exagère. Enfin on ne pouvait pas la blâmer de voir ses capacités émotionnelles décuplées. Avec la quantité d’alcool qu’ils avaient avalé, les voir tenir debout relevait du miracle. D’autres se seraient écroulé avant eux. Mais les autres ne possédaient pas leur classe. Quand on vous le dit qu’ils étaient totally awesome. « Je saurai me faire pardonner. Je pourrais même sûrement arranger ça… » Provocation ou divagation, elle l’ignorait. Elle ne savait plus vraiment ce qu’elle racontait.

Passant ses bras autour de sa nuque, autant afin de conserver un pilier d’équilibre que pour se rapprocher du rouge et or, elle se fichait pas mal de prendre sa douche au passage. Elle sentait ses vêtement lui coller à la peau par endroits et de l’eau dégouliner sur son visage à mesure que le Gryffondor se penchait vers elle tout en lui murmurant des paroles à l’oreille. S’écartant pour revenir plus proche il semblait se jouer d’elle, et à en juger par son expression ravie, cela devait être assez amusant. Elle aurait bien pris part à la partie si elle ne s’était pas sentie aussi troublée, mise sous tension. Elle était assez impuissante, prise au piège dans ses bras qu’il avait refermés sur sa taille. Elle n’aurait su dire combien de temps ils étaient restés dans cette position compromettante avant que Lukas ne la libère. Ce n’est que là qu’elle se rendit compte qu’elle avait presque retenu son souffle, son parfum lui montant à la tête et lui rappelant nombre de souvenirs vieillis mais bien réels. Oubliant intentionnellement ces dernières paroles, elle se concentra plutôt sur la suite de ses propos. Alors comme ça il voulait une tortue ? Très bien, elle prenait note, ça pouvait toujours servir. « Tu l’as dit, on est juste entre nous. T’as peur de quoi ? Je vais pas me sentir gênée ! Ou si tu crains que je ne me mette à baver, je pense que les toilettes ne sont plus à ça près. » A son tour de prendre un air taquin. C’était à croire qu’ils étaient en plein match de ping pong à se renvoyer constamment la balle. « Tu n’es vraiment pas doué. Laisse moi faire. » N’ayant rien manqué de sa chute magistrale, elle s’était approchée de lui, pleine de bonnes intentions. Il avait l’air intelligent comme ça, son tee shirt déchiré à moitié retiré. Il ne pourrait plus dire que c’était de sa faute s’il était fichu. Bon dans l’idée, si elle ne l’avait pas mouillé il n’aurait pas eu besoin de tenter de le retirer mais elle aimait bien se délester de toute responsabilité. La culpabilité était un sentiment qu’elle préférait ne pas associer à la vodka.

L’aidant à se débarrasser du tissu superflu et à se redresser tant bien que mal, elle profita de la situation pour prendre à son tour le dessus. Sa frêle silhouette semblait pouvoir être balayée par le premier coup de vent venu, mais elle possédait avec elle l’avantage de l’équilibre. Elle avait réussi à retrouver un peu de stabilité tandis que Luke avait failli profiter de la pataugeoire. « Qu’est ce que tu disais avant ? Je n’ai pas bien entendu. Pas facile à avoir, c’est ça ? J’en ris mon pauvre. » Un rire léger s’échappa effectivement de ses lèvres, tandis qu’elle le plaquait contre le mur dont ils s’étaient mine de rien rapprochés. Elle venait effleurer son visage du bout des doigts. Elle n’aurait pas eu une expression admirative bien différente si cela avait été la première fois qu’elle découvrait ses traits. Mais qu’importe, c’était maintenant à elle de s’amuser avec la dangereuse proximité de leurs deux corps.



Dernière édition par Nikkylia S. Vodianova le Sam 6 Aoû - 13:29, édité 1 fois
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Lukas E. Sullivan

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyJeu 4 Aoû - 1:10


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« The Beauty and the Beast. »

Il serait vraiment perdu sans elle, lui, pauvre innocent dans sa tenue de foire. Il avait l'air si stupide, avec cet air de petit garçon lâché dans la jungle ne sachant ni où aller, ni comment se débrouiller. Il lui offrit un sourire penaud, n'aimant vraiment pas se sentir dévalorisé de la sorte devant elle mais acceptant volontiers son aide. A présent libéré de ce haut bien trop encombrant, il n'était plus vraiment en position pour contrôler la situation. Le contact de la peau de la jeune fille contre son torse lorsqu'elle avait retiré les derniers morceaux de tissu ne l'avait pas laissé indifférent, lui qui ne trouvait plus rien d'attractif du côté de la gente féminine. Bien entendu, il savait reconnaître un canon quand il en voyait un, mais ça s'arrêtait là. Sans doute l'alcool avait atteint son cerveau, ses hormones ou je ne sais quoi. Une fois bourré, on peut tout se permettre, après tout. Baissant les yeux vers sa coéquipière de la soirée, il devait bien avouer être légèrement déstabilisé par un tel retournement de situation. Lui qui l'avait mis dans le doute, avait jouer sur l'ambiguïté de leur rapprochement, était à présent pris au piège du jeu qu'il avait enclenché. C'était à la fois effrayant et tentant. On ne vit qu'une fois, voyons !

L'éclat de rire, aussi peu audible soit-il, qu'elle lui permit d'entendre, lui fit étirer les lèvres en une expression bêtement joyeuse. Il se sentait si... ringard. C'est vrai quoi, aussi vulnérable qu'un premier année rencontrant une vélane pour la première fois. Il était mieux que ça. Reculant, sans défense, il se cogna contre le mur froid et ferma les yeux, légèrement sonné. Dans le même temps, il put sentir sans difficulté ses frôlements au niveau de sa joue, le laissant sans voix. Plus jamais, plus jamais tu ne boiras. Il aurait pu penser ça, en temps normal. Ou alors il penserait ça dans quelques heures après une bonne nuit de sommeil. Pour l'instant, il se disait juste qu'il aurait dû faire ça plus tôt. Tellement plus tôt. Toute cette tension le rongeant de l'intérieur s'était envolée. Elle arrivait à le rassurer par sa présence, à atténuer sa peine, à... Il n'arrivait pas vraiment à mettre un nom sur cet étrange bien-être en train de grandir à l'intérieur. Il savait juste qu'en rouvrant les yeux, qu'en la regardant sans ciller, il ne pourrait pas cacher cet éclat de nostalgie dans son regard, dissimulant bien plus qu'un simple souvenir anodin. Toute une histoire défilerait, toute leur histoire.

Déglutissant avec difficulté, les bras le long du corps, sa respiration se fit plus courte. La chaleur, l'humidité, l'impression d'être encerclé le prenant, il ne pouvait décidément pas être totalement détendu. Pourtant, c'était loin de le déranger. Il avait peut-être encore l'air paumé, avec ses sourcils froncés et son air curieux, mais il savait exactement ce qu'il devait faire. Non, pas ce qu'il devait, ce n'était pas nécessaire. Il le voulait. Ne lui demandez pas pourquoi, comment, surtout pourquoi... Il n'en avait aucune idée et il mettrait facilement ça sur le compte de la bouteille qu'il avait vidé presque sans respirer. On le pardonnerait. Il espérait. Se prendre un vent, là, ce serait pas approprié. Tellement pas.

Tandis qu'elle étudiait toujours son visage, une de ses mains libres vint se poser au niveau de sa taille, l'attirant directement contre lui. On pouvait précédemment dire qu'ils étaient déjà bien collés l'un contre l'autre, mais à présent, pas un millimètre ne les séparait. Son torse se soulevait au rythme des battements de son cœur, un peu plus rapidement que la moyenne habituelle, se percutant sur le corps de la Poufsouffle. Doucement, son autre main vient caresser sa joue, dégageant son visage de ses cheveux blonds s'y étant plaqués suite à leur douche improvisée. Son front vint se coller au sien, le forçant à baisser légèrement la tête - c'est qu'il était plus grand qu'elle, quand même. Ce n'était pas la première fois qu'ils adoptaient une telle position, pas la première fois qu'il ressentait une telle excitation. Bien entendu, c'était moins... puissant. Ou peut-être plus. Il ne pouvait pas vraiment le dire. Il savait, qu'il agissait de la sorte simplement pour combler un caprice passager, qu'il n'était pas futé, qu'il n'avait pas le droit de faire ça sans calculer les conséquences. Mais essayez donc de lui mettre ça dans la tête avec son cerveau monté à plus de trois grammes. Il n'était pas en état de faire le garçon responsable - qu'il n'était pas. Il verrait bien. Il savait que de son côté, cela n'aurait aucune conséquence, et pensait connaître assez sa camarade pour affirmer la même chose de son côté. Il s'agissait simplement de... de ne pas se contenter d'être nostalgique passif, plutôt de se rendre actif. Qui le blâmerait ? N'avait-il pas le droit de profiter de l'occasion ? Tout le monde s'en fichait, de sa personne. On ne le voulait que parce qu'il avait une certaine notoriété durement élevée. Nikky était sans doute l'une des rares à l'accepter pour ce qu'il était, pas pour ce qu'il représentait. Étrangement, ça la rendait importante.

« Blame it on the alcohol, okay ? » Un simple murmure, il ne savait même pas si elle avait été capable de capter le sens de ses mots. Ceci dit, même si c'était le cas, elle n'eut sans doute pas le temps d'enregistrer l'information avant qu'il ne mette ses pensées à exécution. Sans plus attendre et sans prévenir, ses lèvres allèrent se poser sur celles de l'étudiante. Juste se poser, l'espace de quelques longues secondes. Les effluves d'alcool partagées ne le dérangèrent pas, mais il sentit distinctement cet élan d'adrénaline monter de ses pieds à sa tête, suivit d'un léger mal de crâne. Difficile de savoir si c'était sa précipitation ou l'acte en lui-même qui l'avait ainsi troublé. Il aurait pu de suite regretter, s'écarter précipitamment et quitter les lieux. Il y avait pensé. Mais à quoi bon... Il n'était pas lâche à ce point, il oserait affronter une gifle ou deux, un rire moqueur ou la remettre sur pied si jamais elle tombait dans les pommes - ce qui pouvait arriver, on sait jamais. Il recula simplement sa tête, sa main toujours serrée dans son dos, l'autre passant dans sa nuque. Oh mon dieu.

Il réalisait quand même que... c'était assez déplacé. Un peu malsain sur les bords. Il lisait surtout ça dans les livres américains ou le voyait dans les séries, le salopard qui retourne avec son ex pour la relâcher une fois qu'il en trouve une nouvelle. Ce n'était pas son but. Que les choses soient claires : il ne voulait pas se remettre avec elle - il était pas gay pour rien. Ca aussi, c'était étrange. Non, elle ne l'attirait pas à proprement parler, vu qu'il n'était pas du même bord, pourtant, il avait eu envie de l'embrasser, il en était persuadée. Ce n'était pas une pulsion incontrôlable, mais un vrai de chez vrai désir personnel. Certainement pour se remémorer avec plus de précisions leur passé commun, ou encore espérant retrouver le même plaisir qu'auparavant. Non pas que cela avait été un mauvais moment a passé, le simple contact de ses lèvres contre les siennes était plus agréable qu'il ne pourrait le rêver. Seulement, il ne ressentait pas les même chose. Il avait toujours ce "boom boom" intérieur, ce tiraillement plaisant dans l'estomac, ce bourdonnement constant comme une sonnette d'alarme tirée pour le réveiller et le prévenir d'arrêter avant d'aller trop loin. Il n'y avait certes plus cet amour insatiable, mais une autre sorte d'attachement à Nikky, aussi fort de son point de vue. Aussi fort, mais différent. Limite, il préférait ce baiser timide à tous les autres partagés. Cela représentait tellement plus. C'était... intemporel. Contrairement à lorsqu'il se rappellerait leurs délires de couple, il pourrait se dire, cette fois, "rien n'a changé". Peu importe la distance les séparant, les années, les kilomètres, les quiproquos, quoi que ce soit... Elle serait toujours un peu comme sa "meilleure amie en mieux". Il pourrait se remémorer ce passage de leur vie sans se sentir coupable d'un tel culot, parce qu'au moins ça lui montrait qu'il l'aimait - à sa manière. ROH puis zut, je vais pas essayer de trouver une excuse valable à cette heure, je suis trop crevée pour m'expliquer comme il faut. S'il s'était retenu plus longtemps il aurait finit par lui sauter dessus pour voir ce que ça lui ferait comme effet, alors bon !

Ses yeux noisettes cherchèrent les siens un moment, avec une certaine impatience. Faut dire, c'est pas tous les jours qu'il se ramenait pour se remettre à l'embrasser, encore heureux qu'il s'était contenté du minimum vital. « Je suis désolé mais... Je suis pas désolé. » Ouais, c'était une phrase très compréhensible qu'il nous sort là, le petit Lukas. Il se sentait presque coupable de ne pas avoir envie d'effacer son geste. C'était si insignifiant que ça ? Non pourtant, ça marqué un renouveau, en quelques sortes. Il ne comptait pas s'excuser et il espérait qu'elle le pardonne de justement ne pas vouloir lui donner d'explications - il n'était pas capable d'en donner, d'abord par son état et sa propre incompréhension de son action. Comme un con, il se mit alors à sourire. Ça marchait à tous les coups, le sourire de tombeur ! Il ne restait plus qu'à détendre l'atmosphère et retourner dans l'ambiance "party in the toilet" de plus en plus ambiguë. « Tu peux pas m'en vouloir, je suis sûre que t'as autant aimé que moi... » Il prit une de ses moues de gamins attendant que ses parents confirment ses dires, d'une manière ou d'une autre. C'est qu'il ne perdait pas le nord, malgré tout, il ne voulait pas que sa réputation soit remise au tapis. « We're gonna break some rules, no more days to waste, so get a move on we're gonna have fun... C'est ce qu'on dit, non ? » Et il la tenait toujours contre lui, à moitié déshabillé, suffoquant et délirant à moitié.
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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptySam 6 Aoû - 13:40

« I need you now. »

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Le jeu se poursuivait. Ses doigts effleurant son visage redécouvraient les traits fins qu’elle connaissait pourtant par cœur. Son regard clair, brillant d’admiration, aurait pu se perdre dans celui brun et penaud de son compagnon. Une personne ne le connaissant pas – ce qui était certes assez difficile à trouver – l’aurait sans doute trouvé ridiculement ringard dans cette situation. Il fallait dire qu’il avait une allure particulière. Presque à la manière du chien mouillé, lorsqu’on hésite entre en rire ou le prendre en pitié. Mais elle ne pouvait retenir son sourire de s’étirer sur ses lèvres lorsqu’elle le contemplait. Elle le trouvait adorable, naturel même. Loin de sa vaniteuse réputation il avait enfin été lui-même ce soir et elle ne pouvait s’empêcher de se remémorer toutes les raisons qui avaient fait qu’elle l’aima un jour. Elle l’aimait encore, bien sûr. Mais plus de la même manière. S’il était facile de prendre son exaspération pour de la jalousie lorsque la discussion tournait autour de lui dans les dortoirs des filles, il n’en était rien. En réalité elle se désolait plutôt de n’entendre que parler de sa réputation ou de l’image physique qu’il renvoyait. Cela avait contribué bien sûr, mais elle avait également su passer outre pour apprendre à le connaître en tant que personne. Et tout ce qu’elle savait de lui à présent avait valu le détour.

Ses pensées s’embrouillaient, aidées par l’effet de l’alcool. Elle se sentait comme au bord d’un tourbillon, nageant désespérément dans le sens contraire du courant pour ne pas se faire aspirer. Ses yeux devaient refléter comme un parfait miroir la nostalgie qu’elle pouvait lire dans les yeux de Lukas. Tous deux étaient certes passés à autre chose mais la solitude qu’ils éprouvaient venait les narguer, semblant leur dire que leur histoire aussi belle put-elle être était bien révolue, et irrécupérable. Elle se sentait comme piégée, perdant à son propre jeu, soudainement troublée par la proximité de son visage. Ses mains qui caressaient précédemment son visage avaient glissé derrière sa nuque lorsque il l’avait attirée contre elle. Le contact de sa peau contre son torse nu la fit frémir, ce qui était passablement stupide puisqu’ils n’étaient ni plus ni moins que des amis. Pas un millimètre ne séparait leurs deux corps qui s’entremêlaient, chacun semblant être la logique continuité de l’autre. Elle pouvait sentir leurs respirations calquées sur le même rythme rapide, leurs deux cœurs battre presque à l’unisson. La chaleur de la pièce se fit subitement plus pesante, presque étouffante. L’air semblait se raréfier, laissant prendre l’humidité prendre le dessus. Elle-même se trouvait maintenant être passablement trempée et l’une ou l’autre mèche indisciplinée de sa longue chevelure blonde venait se coller sur son visage, dernière barrière, en plus de quelques centimètres, entre leurs deux têtes.

Complètement déstabilisée, elle sentait Lukas reprendre le dessus. Sa main effectuant le même trajet qu’elle avait elle-même parcouru auparavant. Leurs deux fronts se trouvaient à présent collés comme le reste de leur corps. Etait-ce réellement un jeu ? La proximité devenait tellement dangereuse que cela semblait être bien plus qu’un amusement de passage. Il ne pouvait y avoir qu’une seule suite possible, elle le savait, et cela n’aurait pas été la première fois. Combien de fois s’étaient-ils déjà retrouvés dans cette même position ? Elle l’ignorait ; sans doute plus qu’elle ne saurait le compter dans son état. Présentement, c’était à peine si elle se souvenait de son nom. Le prononcer à haute voit aurait déjà été un énorme effort, inutile de penser à l’épeler. Elle voyait presque les différentes lettres tournoyer devant elle, s’alignant toujours dans un autre ordre sans qu’elle ne puisse déterminer lequel était le bon. Mais elle s’en fichait. Elle se fichait de tout. Des populations décimées parce qu’elle avaient mangé une stupide carotte violette. Des idiots qui se noyaient parce qu’ils avaient oublié leur bouée jaune avec une tête de canard – nan mais quelle idée aussi ! Des… oui bon on va arrêter la liste là, vous l’aurez compris, elle avait complètement perdu le nord la petite. Déjà sobre, elle excellait particulièrement dans l’art délicat de la connerie, bourrée… mieux valait éviter d’en faire l’étalage. Encore plus lorsqu’elle se sentait transpercée par le regard du rouge et or.

Aucun d’eux n’osait plus bouger. Combien de temps avait pu s’écouler dans ce silence et cette immobilité totale ? Quelques secondes, plusieurs minutes. Elle ne savait plus. Elle ne savait plus rien. Si ce n’était qu’elle se sentait étrangement bien. Et que cela n’avait aucun rapport avec la bouteille de tequila vide qui gisait toujours à leurs pieds. Ces artifices là avaient depuis longtemps cessé de lui procurer un joyeux bonheur illusoire. La seule ombre à cet instant était la peur qu’il ne rompe à nouveau ce lien privilégié qu’ils semblaient à présent entretenir. Elle n’osait pas esquisser le moindre mouvement, attendant et se désolant dans le même temps de sa passivité face à la situation. Les battements de son cœur se faisaient plus désordonnés, résonnant jusque dans ses tempes et annihilant tous ses sens. Elle se sentait presque électrifiée, là où sa peau nue se posait sur celle de son camarade de la soirée. Elle était précédemment déjà bien loin de la lucidité, elle semblait à présent déconnectée de son cerveau, incapable de tenir une cohérence minimum dans ses pensées.

Ses paroles la sortirent brusquement de sa transe et mirent un bon moment avant de prendre leur sens. Elle se demanda d’abord si elle les avait rêvées puisque le bruit avait été réduit à un chuchotement presque inaudible. Mais elle n’eut pas le temps d’y réfléchir. Il semblait plus rapide que son cerveau endormi. Ses lèvres vinrent trouver les siennes. Doucement, juste pour s’y poser. Rien de plus. Et pourtant elle pouvait sentir la chaleur la gagner totalement, cette excitation totalement déplacée grandir en elle. Lorsqu’il se recula, elle put lire dans son regard que son sentiment semblait être partagé par le jeune homme. Il avait réellement voulu l’embrasser. Et elle avait réellement apprécié. Elle ne voulait pas qu’ils se remettent ensemble, non. Mais elle ne pouvait pas non plus se sentir coupable de cette démonstration d’affection plus poussée que la norme autorisée. Mais ne l’avait-il pas dit ? Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient ce soir. Se permettre les pires folies. Des choses auxquelles ils n’auraient pas même pensé en rêve. Personne n’en saurait jamais rien. Et de toute manière, de qui devaient-ils se cacher ? Pourquoi se rendre malade de culpabilité lorsque ce geste n’aurait aucune conséquence le lendemain ? Du moins, il n’y en aura aucune de son côté. Elle pouvait supposer que c’était pareil du sien, puisqu’à son expression, elle devinait qu’il ne se morfondrait pas en excuses et en regrets. Normal, après tout, elle était tellement awesome, cela se comprenait qu’il en avait eu envie… et qu’il avait apprécié. Oui bon, ou pas, soit. Redescends sur terre Nikky.

« T’excuses pas de pas être désolé… C’est pas comme si moi je l’étais. » Très compréhensible comme phrase. En même temps elle n’était pas sûre d’avoir bien compris la sienne alors elle répondait comme elle pouvait. Elle n’était pas totalement idiote, je vous vois déjà venir, mais il faut dire que cela faisait longtemps qu’elle n’en était plus au stade pompette. Leur baiser en avait d’ailleurs eu l’odeur. Ce n’était pas désagréable, en soi. Leur baiser n’avait pas été désagréable. C’était même plutôt le contraire. Le contact avait été grisant. Elle l’avait aimé, autant que les autres qu’ils avaient échangé à une époque. Peut-être plus. Elle ne savait plus. Tout cela lui paraissait tellement loin. Presque dans une autre vie. C’était triste. Assez nostalgique. C’était exactement pour cela que celui-ci avait été différent : parce qu’il resterait intact à travers le temps. Leurs sentiments ne changeraient plus à présent. Ils pourront s’en souvenir en se disant qu’ils sont restés pareils tous les deux. Des amis. Meilleurs amis même. Mais en bien mieux. Parce qu’ils ne pouvaient pas se contenter de la norme. Il étaient spéciaux… géniaux à leur manière. « Alors comme ça… t’as aimé. » Sourire ravageur, façon Colgate. Personne peut tester, c’est la vie, man. Ses yeux brillaient malgré l’ambigüité de la situation. Après tout ils étaient là pour faire la fête, non ? Maintenant que le décor était mis en place – très joli d’ailleurs, parfait même. Il faudrait qu’elle pense à féliciter l’auteur. Ah, c’était elle… Bon… Bravo Nikkylia ! Bref. Tout ça pour dire, que ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. « Living a life like there is no tomorrow. Won’t slow us down, it’s a one way ticket ride ! » Encore une fois elle continuait les paroles. Après tout, c’était lui le meilleur artiste des deux. Et puis c’était sa façon de lui montrer son approbation.

Elle se recula lentement afin reprendre ses esprits. Mauvaise idée. Wow ça tournait… Il était où le sol ? L’ingrat semblait continuellement changer de place, se retrouvant en haut, puis en bas, en passant par les côtés. C’était mauvais signe tout ça. Encore plus depuis qu’ils s’étaient employés à activer le mode patinoire. D’ordinaire, elle avait le sens de l’équilibre. Elle ne jouait pas au Quidditch pour rien. Il faut dire qu’elle était plutôt douée. Mais l’alcool, encore une fois, altérait l’équation. Et ce qui devait se produire ne manqua pas. Elle bascula en arrière entraînant le Gryffondor dans sa chute. Rien de cassé, c’était l’essentiel. Quoiqu’elle n’était pas très sûre, ne parvenant pas à remuer tous ses membres, coincée comme elle l’était en dessous du corps de Luke qui l’écrasait quelque peu. Enfin, dans ses conditions, il ne pourrait plus trop lui en vouloir de la douche improvisée qu’elle lui avait fait subir, puisqu’elle se trouvait à présent être la plus trempée des deux. Le tissu collant à sa peau la faisait frissonner, désagréable sensation. Mais elle n’y prêtait pas trop attention, plus occupée à maintenir sa tête au-dessus de la surface de l’eau. Ses longues mèches blondes se collaient à son visage l’empêchant de distinguer l’expression de Lukas. Nul doute qu’ils devait être aussi amusé qu’elle lorsque leurs rôles avaient été inversés. Elle fit alors la chose la plus stupide dont elle aurait pu être capable. Elle l’embrasse à son tour. Ne me demandez pas pourquoi. Sûrement en avait-elle eu envie. Ou peut-être était-ce simplement pour l’empêcher d’éclater de rire, ne supportant pas que l’on se moque d’elle. Un peu des deux, sans doute. Mais elle se fichait pas mal de savoir lequel de ses désirs personnels avait pu la laisser céder à cet odieux caprice.


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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMar 9 Aoû - 9:34


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« there's no need to explain »

Il était soulagé, c'était le cas de le dire. Il pensait se faire jeter, être poussé par terre et se faire lâcher en plein milieu des toilettes. Il n'aurait alors pas la force de retourner à ses dortoirs, s'endormirait à poil parmi les bouteilles et lorsqu'on le retrouverait le lendemain... Il ne préférait même pas savoir ce qu'en penserait les autres. On le prendrait pour un dingue, il serait viré. Adieu belle vie, adieu Walker, adieu Mimi. Il appréhendait déjà assez son départ du château pour ne pas avoir en plus la pression de la mise à la porte. Il n'était pas prêt à la vie extérieure, pas du tout. De plus, elle ne se contentait pas d'éviter la violence à son égard, elle ne semblait pas non plus lui en vouloir d'une quelconque autre manière. Si Lukas se sentait déjà chanceux de ne pas se retrouver à terre après avoir fait preuve d'une telle impulsivité, il le fut davantage lorsqu'elle se mit à lui sourire comme jamais. L'excitation du moment, le fait d'être un peu à côté de la plaque, ça le rendait sans doute plus extraordinaire que d'ordinaire, mais ça lui plaisait. Elle était tellement... tellement magnifique. Ses pensées retournées dans tous les sens n'étaient plus très claires, rien que pour lui, alors il n'espérait pas pouvoir les lui faire comprendre. Seulement, elle devait déjà bien comprendre par son regard qu'il était captivé par sa personne. Il l'avait répété à de nombreuses reprises depuis qu'ils s'étaient retrouvés enfermés ici, plus que nécessaire certainement, mais il lui était totalement dévoué ce soir. Il avait besoin de voir qu'il plaisait, qu'il lui plaisait, on va dire ça.

Lorsqu'elle se mit à continuer la chanson qu'il avait entamé, il se mit à rire sans raisons. Sa voix le mettait dans tous ses états. Il était tellement admiratif qu'il avait presque envie de la retenir plus longtemps contre lui. Quand elle commença à s'écarter - histoire de reprendre l'air, pas parce qu'elle en avait marre de lui, oh - il aurait bien été capable de l'en empêcher, refaisant sortir son côté possessif excessivement tactile ne supportant pas la distance. Il aurait peut-être dû. En effet, si Nikky s'était bien moquée de lui quelques minutes plus tôt - tout en profitant de la vue après lui avoir retiré son tee-shirt, je précise - il avait de quoi en faire de même à cet instant précis. Elle le tenait encore lorsqu'elle se retrouva à terre, allongée sur le dos, plongée dans l'eau gelée libérée par ses soins. Au départ surpris par cette chute soudaine, le rouge et or se contenta de se redresser au-dessus du corps de la Poufsouffle, se soutenant comme il le pouvait à quelques centimètres d'elle. Il ne comptait quand même pas l'étouffer, il faisait assez chaud comme ça pour qu'il lui donne une raison supplémentaire de suffoquer. Secouant la tête, cheveux encore plus en pétard qu'auparavant, il baissa les yeux vers le visage et les vêtements recouverts d'eau de sa camarade. Elle était dans un état encore plus déplorable que le sien, sans qu'il n'ait eu besoin de se venger de lui-même. Le karma, dirons nous. Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire, il porta sa main à ses mèches pour lui permettre d'y voir plus clair en les dégageant - tant d'attention, comme c'est mignon. Il aurait bien aimé répliquer quelque chose, pour la faire se sentir encore plus mal à l'aise et profiter de ce moment de supériorité, mais il en fut incapable.

Sans savoir comment les choses avaient pu tournées ainsi aussi rapidement, il se retrouvait de nouveau en train de l'embrasser. Ou plutôt, elle l'embrassait. Et sachez que c'était déjà beaucoup moins timide et innocent que la première tentative. Il ne se décala pas après quelques secondes, au contraire. Il savait pourtant la position inconfortable de son côté, c'est vrai qu'il n'avait pas la carrure adéquate. Encore un état pour se tenir sur un bras, il passa sa main derrière son dos et entreprit la difficile tâche qu'était le "retournement de situation physique". Tandis qu'il ne comptait toujours pas mettre fin au baiser entamé, il pivota, se retrouvant plongé dans les quelques centimètres dos au sol, la soutenant à califourchon au-dessus de lui. Il y avait plus agréable que le carrelage pour se laisser aller à de tels rapprochements, mais ils devaient bien se contenter de ce qu'ils avaient sous la main. Finalement, il se décida à la laisser respirer - plus pour se laisser le temps de réfléchir, s'il en était vraiment capable, que par réel besoin. Fronçant légèrement les sourcils, respirant bruyamment, admirant son propre corps d'Appolon.. Euh non, bien sûr que non, il n'était pas en train de se mater, sûr qu'il regardait Nikky droit dans les yeux, l'interrogeant sur la suite des évènements à l'aide de ce simple regard. No regrets, just love ? Il savait qu'il était capable de s'emporter et ignorait si elle était prête à remettre leur relation sur le tapis. Mais il avait tellement peur d'aller trop loin, de la faire regretter, de la voir le haïr pour ne pas l'avoir stoppé. Ne pas s'être stoppé.

Vous allez me dire, elle est sur lui et il a déjà plus son haut, puis ils ont vidé toute la réserve d'alcool de la maison Gryffondor, donc ils peuvent bien se le permettre. C'est pas comme s'ils allaient contre la loi, qu'ils allaient contre leurs principes ou quoi que ce soit, rien de mal à s'amuser, HAVE FUN ! DO IT ALL AGAIN si tu veux. Dégageant le visage de Nikky de ses mèches dorées pour mieux l'admirer, il lui offrit son plus grand sourire tout en se marrant, trouvant la scène plutôt comique. On se serait crut dans un clip de chanson totalement torride où les deux acteurs se jettent violemment dessus dans un lieu inadapté. C'était tout eux, ça. Dans le même temps, la pression se faisant plus intense, l'alcool aidant à accroître son impatience et son manque de contrôle sur lui-même. Il faut dire que la température avait de quoi exploser et la tension d'être à son comble, vu le contexte. De son côté, Lukas ne pouvait en tout cas pas résister à ce décor magnifiquement anti-romantisme-niais, encore moins à la Poufsouffle qu'il tenait dans ses bras. Se levant quelque peu, il était ainsi... on pouvait dire presque assis - et non plus étalé par terre comme un torchon délavé - toujours dominé malgré tout. Il s'en foutait, elle avait tous les droits sur sa personne. C'était pas donné à tout le monde, une telle confiance, quand même. Elle devrait se sentir honorée et privilégiée... Elle l'était sans doute.

Reprenant là où il l'avait laissé, il l'embrassa avec plus de passion, ne cherchant plus à faire l'innocent petit garçon sans mauvaises intentions. Elle le connaissait assez, elle savait tout de lui - ou presque - et n'ignorait pas ses différentes facettes. Entre son côté intello refoulé, son titre de perfection au masculin, son envie d'être un fêtard éternellement dérangé, ou son rôle de leader à temps partiel... Il était souvent confronté à des conflits intérieurs insupportables. Nikky était le remède à sa schizophrénie, elle avait toujours les bons mots ou l'attitude pour lui permettre de faire le tri et de choisir son Lukas adapté à la situation. Parfois, ils venaient tous d'un coup, c'était plus gênant là. Ça faisait "boom" partout, trop de caractère dans un seul corps, et c'était là qu'il pouvait péter facilement les plombs. Entre autre. Ou se lâcher et finir le lendemain attaché à un(e) inconnu(e) à un poteau du terrain de Quidditch avec des vêtements étranges - voir pas de vêtements du tout. Poudlard était un endroit curieux... parfois vous vous retrouviez accompagné de personnes intéressantes. Vous deveniez vous-même intéressant sans le calculer. Vous commenciez à faire des choses intéressantes.

C'était un peu ça, là, alors que Sullivan était littéralement en train de re-découvrir Nikky, se montrant plus investi dans ses gestes, sa main auparavant placé au niveau de sa taille passant finalement sous son tee-shirt, remontant dans son dos. Le contact de sa peau ne fit qu'accentuer ses frissons et il devait bien avouer que ça n'avait rien de désagréable. Il s'étonnait à préférer agir plutôt que parler, habituellement dans une situation aussi délicate, il aurait casé une blague pourrie depuis longtemps. C'est comme s'il avait enfin réalisé que ses remarques ne valaient réellement pas le coup d'être partagé et qu'au lieu de faire chier tout le monde avec ses réflexions à la con, il ferait mieux de suivre son instinct sans se poser de question. Il ne savait pas si cela allait lui réussir, il tentait l'expérience. C'était peut-être trop rapide, la notion du temps, il l'avait perdu depuis plusieurs heures déjà. Il ne pensait plus à la plomberie éclatée, à Mimi capable de se ramener d'une minute à l'autre, au fait qu'il était gay et que tout ça ça ressemblait à rien. Il en avait marre de toutes ces idées préconçues, c'est fou comme les gens peuvent rester bloquer sur un détail et ne pas voir outre celui-ci. Il était pas obligé d'être totalement hétéro pour apprécier une fille comme Nikkylia, bordel, elle était exceptionnelle il lui devait bien ça. D'ailleurs, pour prouver au monde entier qu'il était un homme quoi que l'on puisse bien balancer à son sujet, il la serra d'avantage, tout en douceur, son autre main allant chercher sa hanche pour la remonter contre lui.

A ce moment précis, il n'avait pas grand chose en tête, mais s'il devait mettre un mot ou une expression sur son ressenti... Et bien... Pourquoi pas, totally AWESOME.
Spoiler:
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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyJeu 11 Aoû - 17:07

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Si on lui avait dit, quelques heures auparavant, qu’elle finirait la soirée couchée sur le sol trempé des toilettes de Mimi à embrasser Lukas, un de ses amis les plus proches et ex de surcroit, elle ne l’aurait pas cru. Il lui arrivait souvent de faire des trucs complètement délirants, sans queue ni tête, et à propos desquels il ne valait mieux pas lui demander d’explication. Mais pour le coup, elle s’était surpassée ce soir là. Sans doute s’était elle laissée aller, ne supportant plus le poids de la pression que le monde exerçait constamment sur ses épaules. Enfin peut importe, elle l’avait embrassé. Et ce baiser là n’avait plus le caractère innocent de celui qui avait précédé. Mais était tout aussi agréable. Peut-être plus. Sûrement plus en fait puisqu’ils ne le rompirent pas au bout de quelques secondes à peine. Ils n’avaient plus l’air de deux gamins innocents remplis d’intentions les plus pures qu’il soit et ne sachant absolument pas ce qu’ils étaient en train de faire. Non ce baiser là leur ressemblait réellement. C’était un de ces moments intemporels qui semblaient durer plusieurs vies et que l’on n’oubliait jamais. Ils pourraient toujours repenser à cette soirée, même des années plus tard, sans éprouver le moindre regret. Du moins, c’est comme cela qu’elle concevait la chose. Et à en juger par la manière dont Lukas s’employa à renverser leurs rôles afin qu’elle se retrouve à califourchon sur lui, il devait en être de même de son côté.

Elle ne se rendit compte que l’eau était glacée que lorsque son corps se retrouva hissé sur celui du Gryffondor. La froideur de ses vêtements trempés lui collant à la peau et la chaleur de leur étreinte créait un bien étrange contraste, il fallait bien l’avouer. Le tout lui arracha quelques frissons qu’il pouvait interpréter comme il le voulait. Après tout, elle n’était plus à cela près. Ils avaient déjà enfreint toutes les règles ce soir, autant continuer. C’était assez drôle. L’éclat de rire du rouge et or le lui confirma. Elle aurait pu s’en vexer, puisque son regard croisant le sien elle ne savait plus très bien s’il rirait de leur situation ou s’il se moquait d’elle. Il faut dire que trempée comme elle l’était, elle devait renvoyer une apparence physique pour le moins… particulière. Mais au moins elle était dans l’ambiance. Ce n’était pas « fête mouillée dans les toilettes ». Non, c’était plus subtile, plutôt quelque chose comme « plage tropicale » vous voyez ? Et eux étaient les héros de la dernière série à la mode dont les adolescents de leur âge raffolaient. Tout cela sans tomber dans la niaiserie, ils valaient tellement mieux. Un jour, ils allaient finir par être reconnus comme l’exemple de leur génération. Ou pas d’ailleurs. Mais revenons à l’instant présent.

Il la laissa respirer quelques instants à peine avant de l’embrasser à nouveau, avec plus de passion. Elle avait abandonné la tâche fastidieuse qu’était la mise en ordre de ses pensées. Dans le pire des cas, elle pourrait associer son comportement aux plusieurs grammes d’alcool qu’elle avait dans le sang et qui devaient quelque peu influencer son cerveau. Mais son intuition lui sifflait qu’elle n’en aurait pas besoin. Les yeux de son partenaire de la soirée semblaient animés du même désire qui devait transparaître sans son propre regard clair. C’était assez étrange compte tenu de leur histoire. Elle ne gardait que des bons souvenirs de la période où ils étaient ensemble, mais ce temps là était à présent révolu, et elle ne cherchait pas à le rattraper, à l’empêcher de filer. Ils étaient amis à présent et ce passé commun ne vivrait plus que dans leurs mémoires. Elle n’oublierait jamais leurs premiers rendez-vous, ni ceux qui avaient suivis d’ailleurs. La manière qu’il avait de toujours deviner ce qu’elle attendait sans qu’elle n’ait à prononcer le moindre mot. Et il avait fait tout cela avec une apparente facilité déconcertante qui ne pouvait qu’augmenter l’admiration qu’elle avait toujours éprouvé à son égard. Mais tout cela était terminé maintenant. Allez donc savoir pourquoi elle sentit une montée d’adrénaline la gagner des pieds à la tête lorsqu’il l’attrapa par la hanche. Ce n’était pas la première fois qu’ils se trouvaient si proches, ni la première fois qu’elle se laissait emporter par ce genre d’excitation en sa compagnie, mais tout cela semblait nouveau. Un peu comme si elle le redécouvrait. Awesome. Tout cela ne ressemblait à rien, ça n’avait pas de sens, mais c’était awesome. Cette soirée était awesome. Et mieux valait ne pas savoir comment ça allait finir.

En vérité, ils allaient jouer au scrabble. Elle ferait des mots du genre « plobnrg » mot qui compte triple bien entendu. Et si Mimi revenait elle pourrait jouer avec eux. Comme ça, s’ils la laissaient gagner peut-être qu’elle ne les dénoncerait pas. Elle ne tenait pas particulièrement à se faire expulser. Poudlard, c’était un peu sa maison. Elle aimait bien son père adoptif tout ça, mais il faut dire que leurs relations n’étaient pas au plus beau fixe depuis la mort d’Ana, et elle préférait éviter d’empirer la situation. Finalement il valait mieux qu’elle évite de jouer plobnrg, ça vaut trop de points. Oublions le scrabble tout court, c’était une très mauvaise idée. Ils feraient un Monopoly à la place. C’est plus drôle comme jeu. Ils iraient tous les deux en prison sans passer par la case départ et Mimi aurait le temps de tout acheter et de gagner plein d’argent sans qu’ils ne puissent l’en empêcher. C’était tout de suite mieux. Ben oui, vous imaginiez quoi ? Mais en fait, Mimi n’était pas venue. Il devait se passer quelque chose de sacrément intéressant au lac noir. Ou alors elle avait simplement effectué sa bonne action de l’année et compris que les toilettes n’étaient pas l’endroit le plus approprié pour elle ce soir là. Allez savoir…


IT’S TIME TO WAKE UP !
Wooow. Clairement, cela n’allait pas. Quelque chose clochait. C’était dur. Mon Dieu où est-ce qu’elle était ? Pas dans son lit dans le dortoir en tout cas. Autant dire, pas là où elle devrait. Aïe. Une journée qui commençait bien ça. Elle n’osait même pas ouvrir les yeux par peur de ce qu’elle allait découvrir. La Salle Sur Demande, maybe ? Non, quand elle dormait là-bas – parce que oui, ça lui arrivait régulièrement à vrai dire – elle avait au moins l’intelligence de se trouver un truc confortable pour se poser – ce qui ne manquait pas dans une salle sur demande, justement. Ah ah. L’humour foireux dès le matin. On s’en passe. Bref, tout ça pour dire que là, c’était dur. Ca faisait mal au dos. C’était aussi… mouillé ? Pourquoi c’était mouillé ?! Qu’est-ce qu’elle avait encore fait ? Et bordel, où est-ce qu’elle était ? Non. Stop. Pas autant de questions à la fois. Ca donne la migraine… Parce que oui, je ne vous ai pas encore parlé de l’état de sa tête. Pour faire bref, elle avait l’impression que l’ingrate allait exploser. Elle aimerait bien d’ailleurs. Peut-être qu’après elle arrêterait de la faire souffrir ? Peut-être qu’après elle serait morte aussi. Mais tant pis, un dommage collatéral on va dire. Effectivement, elle ne savait vraiment plus ce qu’elle pensait. Pas très fameux. Il était quelle heure au fait ? Et on était quel jour ? Aïe encore des questions. Trop de questions. Pitié faites que cela s’arrête. PAUSE.

Voilà, c’était mieux. En fait pas vraiment. Tant pis. On fait avec ce qu’on a. Il fallait juste qu’elle reste calme, qu’elle respire un grand coup… et qu’elle se décide à ouvrir les yeux. Ca pourrait aider à répondre à quelques unes de ses interrogations quand même. Les toilettes. Les toilettes de Mimi. Sans Mimi pour l’instant. Hallelujah. Une indication de lieu, c’était rassurant – dans le sens où elle avait déjà craint le pire. Imaginez si elle s’était réveillée sur les rives du lac noir. Là il faudrait quand même commencer à s’inquiéter. A côté de ça, les toilettes, ça paraissait presque normal. Ce qui ne l’était pas, c’était le sol trempé. Quoiqu’à en juger l’état d’un tuyau explosé ça pouvait passer. Le système de plomberie laissait vraiment à désirer dans ce château, inadmissible. Next. Les diverses bouteilles vides de vodka, tequila et autres réjouissances qui jonchaient le sol. Okay, ça, ça expliquait son mal de tête et le fait que sa mémoire semblait avoir été remplacée par un trou noir. Rien d’anormal… sauf… elles venaient d’où ? Elle avait beau avoir oublié ce qu’il s’était passé elle était absolument certaine que toutes ces boissons ne provenaient pas d’elle. Logiquement elle n’était pas seule. Ca pourrait être rassurant… si elle parvenait à se souvenir de la personne qui était avec elle.

Elle aurait bien aimé se lever, histoire d’effectuer l’état des lieux et de sa propre situation en détail, mais deux choses l’en empêchaient. D’abord, sa tête qui lui tournait horriblement. Le nombre de bouteilles aurait d’ailleurs du la dissuader d’effectuer le moindre mouvement, mais c’était tellement… bizarre. Il fallait qu’elle sache. Ensuite, puisqu’il n’y avait pas que cela, un bras l’enlaçait à la taille. Génial. Ne manquait plus que de savoir à qui il appartenait. Elle n’osait même plus bouger, se concentrant pour ralentir le rythme de sa respiration. Avec un peu de chance, elle pourrait fermer les yeux, faire semblant d’être endormie et attendre qu’elle ne savait qui réagisse. Ca lui semblait mieux. Honnêtement, elle ne se voyait pas vraiment se retourner et se retrouver nez à nez avec… Justement, voilà le problème. Elle n’embarquait pas – ou se faisait embarquer, qui sait – le premier venu dans une fête dans les toilettes. Mais quand même, c’était frustrant… et flippant aussi. Ne manquait plus que Mimi et elle aurait gagné le gros lot, tiens !



Dernière édition par Nikkylia S. Vodianova le Mar 23 Aoû - 14:28, édité 1 fois
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Lukas E. Sullivan

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 17 Aoû - 17:15

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« Remember the night… outch. »

Les jeux de société, c’est le bien. Le uno, la bonne paie, tout ça, c’est tellement… instrictif, ludique, vous voyez. Le Gryffondor revendiquait sans cesse le bien que procurait une petite partie de mastermind ou de qui est-ce. Il le pratiquait même très régulièrement. Pour preuve, cette nuit aussi, il avait décidé d’instruire Nikky à ce type d’activités et il était à parier qu’elle allait apprécier. Après tout, jouer avec Lukas ce n’était pas donné à tout le monde, il déterminait ses partenaires avec soin et selon des critères bien précis. S’il l’avait choisi – l’alcool y jouant ou non un rôle – c’est qu’elle était amplement apte à le concurrencer. Bien sûr, qu’elle pouvait s’amuser avec lui et ils passeraient tous les deux un moment de fun inoubliable ! Même si le jeu qu’ils décidèrent d’inventer ce soir-là était loin du trivial poursuit de luxe ou du monopoly version sorcier, avec les détraqueurs miniatures traînant près d’Azkaban… Non, ça ressemblait plus à un strip-poker sans les cartes à vrai dire.


I URGENTLY NEEDED A CUP OF COFEE… Pourquoi est-ce que cette simple phrase résonnait en boucle dans la petite tête du rouge et or ? Petite, c’était le cas de le dire, il la sentait compressée de gauche à droite, de haut en bas, en diagonale même. Comme si elle avait été écrasée sous le poids de tonnes de coups de livres qu’aurait pu lui donner McGonnagall après un énième devoir bouffé par son chat. C’était peut-être le cas ? Ouvrant péniblement les yeux, il n’eut le droit qu’à la vision floue et déformée d’une grande surface uniforme, sans doute blanche par le passé mais maintenant trop salie pour être d’une couleur identifiable. On a qu’à dire qu’il s’agissait du plafond. Du plafond de quoi, d’où, de comment… Il l’ignorait encore. Sa main libre – l’autre était occupée ? – vint frotter son front alors qu’il grimaçait, bien trop habitué à ce type de situation. Il n’avait pas besoin de se demander d’où venait ce black out total, il n’était pas un amnésique de nature, il ne pouvait y avoir qu’une situation plausible. En tournant la tête sur le côté, tombant face à face avec une bouteille de… une bouteille vide, il en déduit qu’il avait bel et bien deviné ce à quoi il avait occupé sa soirée. Boire, c’est mal. Malgré tout, il ne put s’empêcher de sourire même si cela dû lui coûter une douleur lancinante au sommet du crâne. Il avait le sens de l’auto-dérision, c’était déjà ça.

Ce coup d’œil rapide autour de lui permit également au jeune homme de se situer dans le château. Il aurait pensé se retrouver dans une des salles de bain de la salle commune, reconnaissant le contact du carrelage contre son dos – non il n’était pas habitué à dormir près de la baignoire après avoir prit une cuite, jamais ! – mais il fut surpris de découvrir les lavabos des toilettes de Mimi à quelques mètres de lui. D’accord, restait à savoir ce qui avait pu lui prendre lorsqu’il avait décidé de descendre ici pour faire la fête. A savoir qu’un Sullivan ne se bourre jamais la gueule en solitaire, ce n’est déjà pas cool pour les autres qui ne peuvent pas profiter des boissons, et en plus c’est trop pitoyable. Un Sullivan n’est jamais pitoyable. Un Sullivan est sympathique, généreux et a le sens du contact. Un Sullivan a pleins d’amis. Donc un Sullivan est forcément accompagné à chaque lendemain de beuverie. CQFD. Seulement, à se remémorer son état post-dépressif de la soirée précédente, il en déduisait qu’il n’avait décemment pas pu demander à un pote… disons, un pote normal, basique, complètement con et tout ce qui va avec. Non, il avait forcément dû proposer à une personne spéciale de lui tenir compagnie. Il se connaissait assez bien pour savoir au moins ça : à état d’esprit particulier, accompagnement particulier. Quelqu’un qui ne lui poserait pas de questions inutiles, qui le connaissait bien, qui pouvait comprendre son humeur et qui était apte à finir les bouteilles. Et quelles bouteilles ! Il se souvenait vaguement avoir piocher dans les réserves de sa maison avant qu’un gouffre total ne vienne brouiller le cours de ses souvenirs… Fuck, il allait se faire tuer.

Cette pensée loin d’être optimiste lui arracha un grognement. Il était dans la merde jusqu’au cou, il le savait, ses camarades n’étaient pas du genre compréhensifs quand était abordé le sujet de l’alcool. Ils allaient lui en vouloir à mort, pire, lui demander comment il avait gâché tout cet élixir durement gagné suite à de longues économies de chacun et… il allait juste répondre : Je me rappelle plus, sorry guys ? Adieu monde cruel, Lukas allait se faire vider de son sang, être pendu au portail de l’école, étalé sur la table de la Grande Salle et être découpé en petits morceaux… La Grande Salle. Il avait pas été à la Grande Salle, tiens ? Qu’est-ce qu’il s’en fichait au fond… Ce n’était pas comme s’il avait perdu ses vêtements, au moins il pourrait fièrement retourner en cours ! … Pas si vite. Ecarquillant les yeux, sa main passant de sa tête à son torse, il murmure une injure incompréhensible n’osant pas descendre plus bas. Oh non non, il sentait toujours le tissu recouvrant l’essentiel, mais son jean était aux abonnés absents. Pourquoi il se serait foutu à poil devant Mimi ? Où est l’intérêt de se taper un fantôme ? Il allait pleurer. Si sa tenue n’était plus, il était bon pour se payer l’affiche pendant plusieurs mois… Il eut envie de se mettre la tête entre les mains mais… Quelque chose l’en empêchait. Comme… Fronçant les sourcils, il tenta de bouger son bras légèrement, mais celui-ci était bien trop occupé à enlacer quelqu’un… qui n’était pas lui, c’était sûr. Bah voilà, il l’avait trouvé son invité spécial. Son invitée spéciale, plutôt, étant donné le nombre de cheveux auquel il avait le droit. Blonds, les cheveux. Longs. Familiers.

Il lutta pour ralentir son rythme cardiaque, emballé par le mystère de la situation. Il se savait instable émotionnellement, tout ça… mais il espérait vraiment qu’il ne s’agissait pas de Delia, là, allongée contre lui, qu’il serrait à la taille. Si c’était Delia, il n’allait pas se faire trucider publiquement, mais plutôt se suicider avec le premier bout de verre qu’il trouverait dans le coin. Priant intérieurement, il osa… non sans s’accorder un temps de réflexion avant de passer à l’acte, croyez le… mais il osa décaler une mèche de cheveux clair pour pouvoir admirer plus aisément sa partenaire de fiesta. « Ohhh. » Sans se mentir, quand il put voir – avec un peu de mal – la moitié du visage de la concernée, il poussa un soupir de soulagement. Pas de Serdaigle hystérique en vue, c’était déjà ça. Néanmoins, il paniquait. Nikky. C’était bien Nikky. Nikkylia. Il avait passé la soirée avec Nikkylia. Une Poufsouffle, pas des moindres, mais Nikky quoi. Des brides mélangées, pas très nettes, de bouteille cassée, d’un tuyau explosé, lui vinrent en mémoire et sa gorge se serra alors qu’il n’arrivait absolument pas à se souvenir de la suite. Peu importe, c’était Nikky, avec Nikky tout était fini. Ils le savaient l’un comme l’autre. Du moins il espérait qu’elle le savait tout comme lui… Est-ce qu’elle se rappelait, elle, de ce qu’ils avaient… pu faire ? Se mordant la lèvre inférieure, il tenta de dégager son bras toujours coincé sous les corps de la jaune et noire. Il ignorait même si elle dormait encore, bien qu’il avait l’impression qu’il était encore très tôt.

Non, il ne comptait pas s’enfuir comme un voleur. Juste trouver une manière correcte de la réveiller pour ne pas avoir l’air… aussi stupide. Etant donné l’état des vêtements de la jeune femme – ou plutôt ce qu’il lui restait – ils n’avaient pas passé une nuit sagement à parler confidences, comme si c’était leur genre. Finalement, préférant jouer la manière douce à la manière brusque, il tenta de s’éclaircir la gorge en espérant la faire réagir. Raté. Soit elle ne voulait vraiment pas le voir, soit elle dormait très profondément. Réitérant l’opération, il en vint à une conclusion tout aussi pitoyable. Il était pas très doué non plus. Tant pis, on essaie autre chose. De son bras toujours mobile, il appuya légèrement sur l’épaule de la jeune fille, la faisant pivoter face à lui. OH CRAP ! Pourquoi elle avait les yeux ouverts celle là ? Surpris, pris de court, il s’arrêta de respirer et étouffa à moitié avant de se décider que finalement, l’air, c’était pas si mal que ça. A moins de vouloir mettre fin à ses jours tout de suite « Hey… Bien dormie ? » Il n’en croyait pas ses oreilles. Avait-il réellement posé cette question à deux balles ? Avec un grand sourire coincé sur les lèvres, le souffle court, la voix enrouée ? On ne change pas un idiot du jour au lendemain vous me direz. Un rire venant des cabines voisines l’informa en même temps sur une présence étrangère. Oh non, pas elle, surtout pas maintenant. Il n’était pas en état. Qu’elle attende le moment opportun pour faire part de sa présence au… couple à peine émergé, plutôt que de se foutre de la gueule de Lukas dans son dos. « Merde… Hum… Je… . » Je sais pas trop quoi rajouter alors je vais me la fermer. « Je crois qu’on est pas seuls. » Dix points pour Gryffondor pour cet esprit de constatation inégalable. Dix points de plus, parce qu’il était trop mignon avec cet air gêné et sur le point de rougir comme un premier année faisant sa confession à la Préfète en Chef. « Tu… euh… Me fixe pas comme ça, je me sens tout nu. » Tu l’es… presque. Ce qui n’a pas l’air de déranger Mimi en tout cas, vu qu’elle n’est pas encore venu te foutre à la porte de ses toilettes privées.
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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyDim 21 Aoû - 18:14

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Alcohol makes you forget everything.

La passivité. Elle détestait cela. Après plusieurs tentatives infructueuses elle devait se rendre à l’évidence : elle était incapable de rester couchée là, les yeux fermés. Tant pis. La masse blonde qui lui servait de chevelure couvrait suffisamment son visage pour laisser planer le doute. Renonçant donc de ce côté là, elle se força plutôt à trouver un rythme de respiration lent et régulier. Inspire. Expire. Ouais voilà comme ça, c’est bien. Mais cette tranquillité n’était qu’apparente. Intérieurement, le bordel régnait dans sa tête. Des questions encore sans réponse se bousculaient dans un chaos total pendant qu’elle tentait de chercher au fond du trou noir qu’était devenue sa mémoire quelques bribes de souvenirs de la veille au soir. Sans succès. Les diverses bouteilles jonchant le sol lui offraient quelques indices, une piste à suivre, mais elle était incapable de se rappeler comment elle en était arrivée à faire la fête dans les toilettes de Mimi. Mimi. Parlons d’elle, d’ailleurs. Est-ce qu’elle était là ? Pire, est-ce qu’elle avait été là la veille ? Des interrogations, toujours et encore. Il fallait que cela cesse ou sa tête risquait de ne pas y survivre. Et là, ça allait réellement devenir problématique. Elle y tenait quand même à sa tête, un tant soit peu. Déjà parce qu’elle était jolie, – en toute objectivité, bien entendu – ensuite parce qu’elle pouvait lui être utile pour rester à Poudlard. Elle se voyait mal déambuler dans les couloirs du château sans cet instrument vital. Même Nick-Quasi-Sans-Tête s’accrochait à la sienne alors qu’elle l’empêchait de rejoindre son fameux club. Elle n’avait pas bien suivi toute l’histoire. Après tout, c’était le fantôme de la tour des rouges et or. Encore une chose que les lions possédaient et qui était plus cool que la leur, pauvres jaune et or. Le moine gras, on ne pouvait même pas dire qu’il était intéressant. Bref, on s’en fiche un peu de tout ça.

Ce qui lui importait un peu plus en revanche, c’était de savoir à qui appartenait ce bras qui lui enlaçait toujours la taille. Elle avait beau activer le peu de neurones opérationnels lui restant, elle n’en avait absolument aucune idée. Elle se connaissait assez cependant pour savoir – non, plutôt espérer puisque l’alcool venait altérer l’équation – que cela devait être une personne spéciale. Elle possédait encore suffisamment de dignité pour ne pas se bourrer la gueule avec le premier arrivé. Non, elle avait plus de classe, elle savait choisir la personne qui serait de bonne compagnie. Quelqu’un en qui elle avait réellement confiance pour s’endormir ainsi contre lui sans avoir peur du réveil le lendemain matin. Il fallait simplement qu’elle se calme. Ce n’était pas si grave si elle ne se rappelait plus. Ca allait revenir… Ou peut-être pas. Mais son compagnon pourrait sans doute l’aider. Et dans le pire des cas ils pourraient toujours faire comme si rien ne s’était passé en rejetant la faute sur la boisson. Ils n’allaient pas crier le résumé de la soirée – et de la nuit – qu’ils avaient passées ensemble sur tous les toits s’ils ne tenaient pas à se faire expulser en cours d’année. Ce serait vraiment idiot. Alors qu’elle parvenait peu à peu à apaiser ses craintes, elle sentit du mouvement autour d’elle. Le bras de l’illustre inconnu se dégageait de sa prise sur sa taille et elle sentit la chaleur quitter son corps. Elle se sentait incroyablement nue d’un coup, gisant dans l’eau glacée. Merlin dans quel état se trouvait-elle ? Elle n’avait même pas pris la peine de jeter un coup d’œil à ses vêtements, ou plutôt ce qu’il en restait, dans le cas présent. Suffisamment tout de même pour qu’elle soit capable d’affronter – non sans gêne – son compagnon. Celui-ci semblait d’ailleurs aux prises des mêmes craintes qu’elle à en juger par la manière dont il écartait minutieusement les mèches blondes de son visage tout en la retournant vers lui.

Elle avait voulu fermer les yeux, mais elle n’en eut pas le temps. Au fond ce n’était pas plus mal. Tôt ou tard il aurait bien fallu que la confrontation ait lieu. Cela aurait été trop déplacé que l’un d’eux ne s’en aille en laissant l’autre planté là. Sans un regard, sans une explication. L’exclamation de soulagement que laissa échapper son partenaire de fortune la rassura quelque peu. Sa tête souffrante lui tournait suite au mouvement, si bien qu’il lui fallut quelques secondes avant d’enfin découvrir le visage de Lukas. Lukas. Elle avait passé la soirée avec Lukas. C’était à la fois bizarre… et rassurant. Entre eux, tout était fini. Elle le savait. Il le savait. Du moins elle l’espérait et c’est comme cela qu’elle avait toujours conçu la chose. En même temps, lorsque l’on s’appelle Lukas Sullivan, on n’a pas vraiment de quoi s’accrocher désespérément à l’une de ses ex. C’est vrai quoi, à lui tout seul, sans pourtant être présent, il pouvait meubler la conservation du dortoir des filles plusieurs soirées d’affilée. Ce n’était pas rien. Et il était là, avec elle. Avait passé la soirée à boire, avec elle. Le premier sentiment à l’envahir fut la culpabilité, jusqu’à ce qu’elle se rappelle que les bouteilles ne lui appartenaient pas. Bien, c’était déjà un lourd poids dont elle se trouvait dégagée. Elle ne l’avait pas kidnappé, forcé ou quoi que ce soit – d’ailleurs pourquoi l’aurait-elle fait ? Ils étaient amis, elle ne tenait absolument pas à remettre leur relation sur le tapis, malgré ce que l’on pourrait croire en regardant la scène. Le Gryffondor n’était pas dans un meilleur état qu’elle. Ses habits également semblaient s’être fait la malle, si l’on peut le dire ainsi.

« Hey… Comme un loir… Et toi ? » Non, pitié. Stop. Pause. On rembobine. Ils ne venaient sérieusement pas d’avoir cette conversation, si ? Son visage reproduisait comme un parfait miroir l’expression de gêne coincée qu’affichait Luke. Vous me direz, c’était délicat. Difficile de trouver un truc à dire à son meilleur ami lorsqu’on se réveille à côté de lui presque sans aucuns vêtements dans des toilettes trempées. Et pour couronner le tout, dans l’incapacité de se souvenir de toutes les conneries que l’on a bien pu faire. Tout compte fait, ils s’en tiraient plutôt pas mal… Enfin mieux valait ne pas s’avancer. Un rire, qui de toute évidence ne se voulait pas discret, venait de retentir dans le lieu, repris plusieurs fois par un chœur d’échos. Et merde. Tout mais pas ça. Elle ne pouvait pas attendre, non ? C’était trop lui demandé ? Il fallait croire que oui. On pouvait comprendre que la vie de fantôme était ennuyeuse à souhait – encore plus lorsque l’on décidait de la passer dans un tel endroit – mais quand même, elle abusait. Actuellement, sa présence n’était clairement pas appropriée. Mieux valait donc l’éviter pour l’instant. Elle ne les avait pas encore mis à la porte, et n’était pas encore venue à eux. Sans l’intelligente réflexion du rouge et or, sans doute auraient-ils pu feindre l’ignorance, mais c’était bien le cadet de ses soucis. En revanche, savoir où étaient passés son tee-shirt et son jean… « Désolée. Je… euuh… Bordel il s’est passé quoi ? » Très diplomatique dis donc. Mais elle avait vraiment besoin de savoir. Ses yeux observèrent les lieux plus en détail, histoire de se détacher du jeune homme. Quelques bribes de la soirée lui revinrent en tête, lui arrachant une grimace de douleur. Elle se souvenait d’un tuyau qu’elle avait fait exploser d’un coup de baguette – la plomberie n’était pas en cause finalement – et de quelques chansons dont elle ne se rappelait pas les paroles. Ils avaient parlé d’une tortue aussi… Kiriku ? Elle était avancée, avec ça. Pourquoi n’était-elle pas capable de se rappeler du plus important, hein ? Parce qu’elle avait trop bu, ouais, d’accord, ça se tient.

Le rire se faisait plus insistant. Elle avait envie de lui hurler de se la fermer, mais ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Si elle ne tenait pas à être chez elle dans la soirée, autant éviter de contrarier le fantôme. Mais elle pourrait tout de même se montrer un peu plus… délicate. Ce n’était vraiment pas drôle. Enfin si ça l’était, vu de l’extérieur. Mais pour le Gryffondor et la Poufsouffle il n’en était rien. Nikkylia tentait toujours de fuir le regard de Luke, se concentrant plutôt à scruter la pièce dans ses détails. Outre les diverses – et ô nombreuses – bouteilles d’alcools divers – et elle se demandait d’ailleurs où il les avait récupérées, les lions devaient bien cacher leur jeu, finalement -, elle put apercevoir quelques morceaux de tissus baignant dans les quelques centimètres d’eau qui suffisaient à les noyer. Super. Inutilisables, ou presque. Ils allaient bien devoir s’en contenter s’ils ne tenaient pas à regagner leur salle commune respective dans leur état actuel. L’heure n’était cependant pas venue de s’éclipser puisque Mimi venait de quitter sa cabine pour les rejoindre. Pourquoi se priver d’un tel spectacle, hein ? Le premier réflexe de la jaune et noir fut de se coller à Lukas, se cachant ainsi derrière lui, ce qui ne manqua pas de la faire rougir. Pourquoi se montrait-elle si coincée d’un coup ? Ils n’avaient pas agi de la même manière la veille, reproduisant une imitation très réussie de deux prudes Serdaigles. « Mimi… Ca fait longtemps que t’es là ? » Bien, t’en as d’autres comme ça ? Surtout qu’elle n’était pas très sûre d’avoir envie de savoir, par peur de ce que la geignarde pouvait avoir à raconter. Heureusement, celle-ci ne semblait pas vraiment d’humeur à décrocher un mot tant son rire refusait de la quitter. Ils faisaient quoi, maintenant ?


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Lukas E. Sullivan

 Lukas E. Sullivan
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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyMer 31 Aoû - 10:21

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« Words can't bring us down »

Il aurait bien aimé pouvoir le lui dire, ce qui s'était passé. Seulement, dès qu'il essayait d'aller au delà de la deuxième gorgée de vodka, tout devenait flou, double, brouillé. Un bruit de tissu déchiré, une chorégraphie humide et... merde. Au fond, est-ce que c'était vraiment important ? Pas besoin d'être voyant, médium ou marabout pour deviner l'issu, si on se contente de leur position au réveil et de leur état. Oh non, ne lui faites pas croire que c'était simplement à cause de l'alcool et du peu de sommeil qu'il sentait encore le poids de la fatigue. Il n'était pas idiot à ce point. Posant sa tête contre le sol, fixant le plafond d'un air absent, il tentait tant bien que mal d'ignorer les exclamations joyeuses de l'intruse. Ou plutôt, de la propriétaire des lieux. Il se demandait si c'était lui, qui avait eu la brillante idée de venir s'installer dans les toilettes pour la soirée de déprave qu'ils avaient sans doute prévus d'un commun accord. C'est vrai que ça l'avait toujours tenté, mais il ne pensait pas mettre en œuvre son projet de la sorte. Il imaginait davantage un carnage collectif de la bande de rouges et or et une réprimande sévère de la direction suite aux dérangements occasionnés... Pour ça d'ailleurs, qu'il n'avait jamais été plus loin que le fantasme. Il ne voulait pas non plus se retrouver banni de l'étage à cause de ses conneries, le parc était magnifique regardé d'ici - comme s'il y portait tant d'importance.

Complètement à côté de la plaque, il n'avait même pas remarqué que la forme fantomatique s'était aventurée en dehors de son cabinet pour admirer la scène plus en détail. Bon, c'était pas la peine d'en faire toute une histoire, ça valait pas le couple royal. Quoi que... Ils n'en étaient pas loin. Franchement, avec ses cheveux en bataille, torse et jambes nus, expression déconcertée plus que craquante sur le visage, Lukas était sans doute digne de l'image du prince d'Angleterre. Sans parler de Nikkylia, comme princesse, on ne pouvait rêver mieux, elle porterait magnifiquement la couronne - moins bien que Travis malgré tout, mettons nous d'accord sur ce point. C'est seulement lorsqu'il sentit le corps de la jaune et noir encore un peu plus près du sien -c'était possible ?- qu'il se décida à se concentrer sur la situation actuelle. Un problème à la fois. D'abord, on se débarrasse de cette voyeuse de Mimi, ensuite on se trouve des vêtements, puis après un va prendre un café bien serré. Sa première réaction fut d'ouvrir les yeux comme des soucoupes, ignorant s'il devait la protéger de ses bras ou la pousser loin de lui pour montrer à la geignarde qu'elle se trompait sur toute la ligne. Non, c'est vrai, elle ne se trompait pas, mais elle parlait beaucoup trop et si elle venait à confirmer ses soupçons, qui sait à qui elle pourrait aller balancer les infos... A moins qu'elle soit présente depuis plus longtemps qu'il le pensait, et qu'elle est donc connaissance de détails leur étant inconnus à eux-même. Oh my gosh, ça devenait vraiment trop compliqué à suivre. Il ne sentait déjà plus sa tête le pauvre.

Heureusement, Nikky était là pour poser LA question décisive. Mimi était la cible à abattre, à faire taire à tout prix, quitte à la tuer une deuxième fois. Comment on tue un fantôme, tiens ? Resserrant son bras autour des épaules de la jeune fille, Lukas était tout aussi impatient de connaître la réponse de l'entité. Arrête de pouffer et parle, saleté ! On sait que tu n'as pas souvent l'occasion d'observer de tels spécimens, que tu es admirative, charmée et tout ce qui s'en suit, mais il allait finir par être vexée si elle continuait de se marrer en la dévisageant. « Oh mais je n'ai rien vu ! » Rire hystérique. Léger soulagement du côté de Lukas, par contre. Qui ne dura pas longtemps... « J'ai beaucoup entendu par contre.. ça a résonné jusqu'au lac dans les tuyaux ! » Nouveau rire. Putain, elle peut pas la mettre en veilleuse ? Son timbre était tranchant comme du cristal et venait lui cisailler le cerveau dans tous les sens. Il était persuadé qu'elle montait volontairement dans les aigus pour faire durer encore plus longtemps la torture. C'était une sadique dans l'âme, cette pauvre fille, obligée de s'acharner sur les vivants parce qu'elle était jalouse de pas avoir pu rester en vie assez longtemps pour connaître les même expériences qu'eux. « Vos sœurs doivent être choquées de vous voir comme ça d'où elles sont ! » Il fallut un instant au gryffondor pour comprendre le sens de cette phrase. D'abord, intégré la désignation du "vos sœurs", mais vu la personne lui tenant compagnie, elle ne pouvait parler que de Lydie en ce qui le concernait. A ce moment là, il se sentit bouillir intérieurement et ne prit même pas la peine de réfléchir sur la raison de ce soit-disant choc. C'est vrai, il n'était pas dans la plus honorable des postures, mais ce n'était pas la première fois qu'il passait par là.

Il encaissait difficilement la sentence mais ce n'est pas sa propre haine envers cette provocation de Mimi qui l'inquiétait, il se préoccupait beaucoup plus de la réaction de Nikky. Sûrement le fantôme avait comprit qu'elle était allée trop loin, car elle venait de disparaître dans tes toilettes, seul un léger bruissement prouvant qu'elle ne s'était pas enfuie dans les canalisations. « Cette peste, elle mériterait d'être envoyée en enfer. » Grommelant, tentant d'atténuer les ondes négatives l'ayant soudainement envahie, il tourna la tête vers la poufsouffle, toujours contre lui. « L'écoute pas, elle connaît rien à la vie. » C'était le cas de le dire. Ils avaient été à travers tellement d'évènements, l'un comme l'autre... Certes, ils n'étaient pas mort tués par un serpent, mais ils avaient vu pire. Après tout, la douleur de son propre décès doit être bien moindre face à celui de ceux que l'on aime, du point de vue de Sullivan en tout cas. Il détestait avoir ce type de conversation. Il savait à quel point c'était douloureux, horriblement insupportable et il ne pensait pas un jour s'en remettre, pour tout dire. Il était proche de Nikky de ce fait aussi... Comment avait-il pu se passer de sa présence aussi longtemps, déjà ? La preuve que ça ne lui réussissait pas d'être privé de sa présence, ils avaient dû mettre le paquet pour rattraper le temps perdu.

« Au moins on a confirmation que notre nuit a été.. hm.. agitée ? » Voilà qu'il reprenait le ton discret et relativement gêné de l'étudiant timide et coincé. C'était mignon, bien que ça ne lui correspondait aucunement. « Je... Je sais pas quoi te dire. Je m'excuserais bien mais, je vois pas pour quelles raisons, en fait. » Il n'allait pas lui mentir. Il ne regrettait pas réellement, c'est vrai... Après tout, si c'était arrivé, c'est que ça devait arriver. Ses excuses n'en étant pas réellement lui rappelaient vaguement quelque chose... Une impression de déjà vu. Oh, sans doute un passage de la soirée qu'il avait passé sous silence, encore. « Tu dois avoir froid. Je sais pas où j'ai foutu ma baguette. Pour réparer les vêtements. On est sauvages à ce point ? ... Oh, j'ai besoin d'un aspirine, aussi. » Il parlait trop, cela portait préjudice à sa boite crânienne.
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Nikkylia S. Vodianova

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MessageSujet: Re: NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu.   NIKKYLIA ϟ Me gusta marijuana, me gustas tu. EmptyVen 2 Sep - 17:31

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together we're invincible.

Elle frôlait l’hystérie. Presque autant que le rire que la fantôme laissait toujours échapper. Elle était vraiment obligée ? Surtout si, comme elle le racontait, elle avait entendu ce qu’il s’était passé la veille. Elle devait se souvenir, entre autres, du bruit des bouteilles sur le sol, non ? Et si elle ne s’en rappelait pas les décombres de celles-ci jonchaient toujours le sol trempé des toilettes pour en offrir une preuve incontestée. Vodka, tequila et autres réjouissances. Avec ça, elle pourrait faire preuve d’un minimum de compassion et les épargner, mais non. La garce montait à chaque seconde un peu plus dans les aigus et semblait en retirer un plaisir sadique. Pas étonnant que personne d’autre qu’eux ne vienne lui rendre visite après cela. Si elle traitait tous ses visiteurs de la sorte – tous ses visiteurs ne se levaient peut-être pas avec une horrible gueule de bois, mais quand même – pas étonnant que ceux-ci se fassent aussi peu nombreux. Elle avait envie de l’étrangler, mais ses mains n’auraient fait que passer au travers de sa gorge sans causer aucun dommage. La geignarde aurait trouvé un moyen de s’en plaindre, et de s’en énerver, mais cela ne lui aurait apporté qu’une maigre consolation face aux pleurs et aux couinements qu’ils auraient du essuyer par la suite. Elle se contenta donc de rester à sa place collée contre Lukas en fusillant l’entité du regard. Elle allait en finir, oui ou merde ? Sa tête allait finir par exploser à force de contenir toute cette pression. Elle avait abandonné l’idée de s’interroger sur la tournure qu’avait pris la soirée. Leur position et leur état actuel ne laissait pas un grand panel de possibilités. Tant pis, on ne vit qu’une fois après tout. Elle avait donc mis cela entre parenthèses l’espace d’un court instant, se souciant plus de ce que Mimi pourrait avoir à leur dire.

Et elle ne fut pas déçue. Elle s’était attendue à bien des choses de la part du fantôme ; qu’elle les menace de tout révéler, aux élèves, à l’administration, à tout le monde même, jusqu’au fait de l’entendre glousser tout en faisant des commentaires intimes. Mais cela, non. Elle allait trop loin. Beaucoup trop loin. La phrase avait mis plusieurs secondes avant de percuter le cerveau embrumé de la jaune et noir. Elle n’avait pas immédiatement fait le rapprochement entre Ana et Lydie, ce qui était passablement idiot si l’on prend en compte le temps que l’un et l’autre avaient passé à tenter de se consoler. Tenter je dis bien. On ne se remet jamais totalement d’une telle perte. Du moins, Nikkylia ne s’en remettrait jamais, elle le savait. Sa sœur avait beau être morte, elle était toujours présente dans un sens. Et c’était pire, puisque elle ne se référait à elle que lorsqu’elle faisait une connerie – ce qui arrivait souvent. Elle s’était demandé des milliers de fois pourquoi elle n’avait pas pu prendre sa place sans jamais trouver une réponse satisfaisante. Ce que Mimi faisait, c’était lâchement retourner le couteau dans la plaie. Tuer un fantôme, c’était possible ? Non parce que dans le cas où la réponse se trouvait être positive elle était preneuse. Sa rage de l’instant allait au delà de sa raison. Son cerveau ralenti par l’alcool ingurgité la veille était passé en mode veille. Nul doute que si l’entité était restée devant elle une seconde de plus, elle se serait jetée sur elle en oubliant le fait qu’elle allait simplement lui passer au travers et se manger le sol en marbre quelques mètres plus loin.

La voix du rouge et or la ramena brusquement à la réalité. Secouant la tête comme si cela pouvait l’aider à remettre de l’ordre dans ses pensées, elle se délaissa de l’attitude stoïque qu’elle avait adoptée sans s’en rendre compte face à la provocation qu’ils venaient de subir. Elle s’efforça de faire paraître un faible sourire sur ses lèvres afin de rassurer son compagnon qui déployait nombre d’efforts pour détendre l’atmosphère. « Mieux vaut pour nous deux qu’elle soit déjà morte. Je suis pas très sûre de me plaire à Azkaban. » Ah ah trop drôle. N’empêche que cette tentative d’humour, aussi peu concluante soit-elle, atténua sa mauvaise humeur. Elle ne tenait pas à se prendre la tête avec une teigne qui jalousait les vivants. Elle ne se rendait pas compte de sa chance celle-là. Elle croyait quoi ? Que c’était plus facile de survivre à la mort d’un être proche ? La Poufsouffle aurait volontiers échangé leurs places si elle en avait le pouvoir. Elle serait morte mille fois s’il le fallait pour que sa sœur soit toujours de ce monde. Mais elle ne tenait pas à s’attarder plus longuement sur le sujet. Et elle savait que le Gryffondor en pensait de même. C’est une des choses qui les avait rendu plus proches. Ils se comprenaient sur ce plan là. Ce qu’ils voulaient, c’était simplement trouver le moyen de ne pas y penser parce que peu importe combien de temps pouvait s'écouler, cette corde resterait toujours la plus sensible de leur arc. Elle en venait à se demander comment elle avait été capable de passer autant de temps sans lui. Elle s’écartait du monde qui l’entourait, mais preuve avait été faite que cela ne lui réussissait absolument pas. Elle avait désespérément besoin d’un réel ami, quelqu’un sur qui elle pouvait compter de manière durable. Lukas rentrait dans le rôle. C’était presque comme s’il n’avait été conçu que pour lui.

« Tu m’étonnes qu’elle nous ait traités comme ça. La vérité, c’est qu’elle est super jalouse. » Qu’aurait-elle pu répondre d’autre de toute manière ? Elle avait laissé échappé la première idée qui lui était venue à l’esprit, se satisfaisant d’avoir su aligner une phrase compréhensible de plus de trois mots. Elle adorait faire la fête, mais elle le payait cher le lendemain, et pas en gallions. « Ca va, ça va. T’inquiètes pas. Si tu veux tout savoir, je ne sais absolument pas tout ce que j’ai pu faire ou dire mais… J’en suis pas désolée. On est quittes. » Ne manquerait plus que cela tiens, qu’ils soient désolés. Cette petite scène lui rappelait vaguement quelque chose au milieu des éclaboussures mais elle avait pris la résolution de ne pas trop solliciter son cerveau pour quelques souvenirs. Des problèmes plus graves et importants les attendaient. A commencer par… Ouais. Baguettes, vêtements. Ca pouvait toujours leur être utile tout ça. Et puis… putain il faisait froid ici. « Je gèle. Sérieusement, qui a eu l’idée de ramener la pataugeoire de la piscine municipale ? » C’est toi Nikky, c’est toi. « On est wild. Tu nous connais, rien ne nous résiste… » Sourire craquant pour confirmer ses dires. Il ne pouvait pas résister, si ? Non, définitivement pas. Tout comme elle ne pouvait pas s’empêcher de le trouver mignon avec l’expression paumée qu’arborait son visage.

Se faisant la réflexion qu’elle n’allait peut-être pas passer le reste de ses jours dans des toilettes, elle tenta tant bien que mal – surtout mal en fait – de se relever. « Si tu trouves des cachets, je crois qu’on va être deux à en avoir besoin. » Sublime déduction. Woow… doucement, ça tournait. C’était elle ou le monde était incroyablement flou ? C’était elle, d’accord. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant de se mettre en quête de sa baguette. Sa vie réduite à trente-et-un centimètre de bois de rosier, c’était risible, hein ? Elle retrouva le précieux objet un peu plus loin, contre un mur. Allez savoir ce qu’elle faisait là. Un mal dans le bas du dos et dans les coudes associés à un vague souvenir de chute la laissait supposer qu’elle avait du la lâcher prise par surprise. Peu importe, le bois n’était pas perdu, c’était tout ce qui lui importait. Le mur se trouva même une seconde utilité. La demoiselle s’appuya contre d’une main, tenant sa baguette de l’autre afin de conserver un certain équilibre. « Accio vêtements. » C’était plus simple comme cela. Ils étaient des sorciers après tout. A quoi cela servait si on faisait tout à la manière moldue. Mais ce simple sortilège venait accroitre sa fatigue, sa tête lui tournant plus que jamais. Elle se baissa cependant pour fouiller dans le tas, fit une grimace à la vue du tee-shirt déchiré de Lukas. « Je crois que quelques sortilèges s’imposent si on veut sortir habillés. Je t’en prie, à toi l’honneur. » Dans son état, c’était mieux pour tous les deux qu’elle ne touche plus à rien. Un souvenir de tuyauterie brisée venait s’insinuer dans son esprit pour la conforter dans cette sage pensée.



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