| | Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] | |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Ven 12 Aoû - 18:51 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Seulement le bruit de leurs murmures, l'instant entre eux deux, pas besoin de paroles futiles ou d'airs faussement gênés, la communion était harmonieuse, évidente même. Cassie se laissa faire lorsqu'il lui retira le débardeur. Habituellement, elle était brutale, plus direct, elle fuyait tout ce qui était romantique, mais là bizarrement, elle se sentait à l'aise. Cela devait être comme ça, du moins la première fois. Prendre le temps alors qu'on ne se connaissait qu'à peine, laisser le désir l'un pour l'autre s'enflammer, tout doucement. Elle n'aimait pourtant pas l'étalage de sentiments, mais dans le cas présent leurs gestes en disaient beaucoup. Elle sentait ses lèvres sur son corps, parcourir sa peau en remontant tout doucement. Beaucoup la penserait sans doute folle. Prendre le risque d'une relation intime avec un lycanthrope qui plus est vampire, il y avait deux bonnes raisons de se faire mordre et de se mettre potentiellement en danger. Et pourtant à le regarder ainsi, à l'entendre lui dire qu'elle était parfaite, elle ne s'était jamais sentie autant en sécurité, si contenue en somme, protégée, à l'abri de toute menace.
Il s'était reculé pour la regarder de nouveau. Il lui avait demandé si elle était sûre. Non, elle n'était sûre de rien, elle n'avait aucune idée d'où cela les mènerait. Elle n'était pas du genre à s'engager et il semblait bien que lui non plus. Elle avait une vie tranquille et quelque peu rangée, elle ne savait rien de lui, hormis qu'il évoluait dans l'ombre, fréquentant sans doute des milieux un peu louches. Pas de quoi se projeter en mère de bonne famille dans un quartier tranquille. En même temps, elle n'avait jamais eu envie de cela. Dès l'enfance, elle savait qu'elle ne rentrerait jamais dans les carcans imposés par le monde magique. Elle s'était toujours sentie à part, en marge. Elle n'eut cependant pas à loisir de se plonger très longtemps dans sa réflexion métaphysique, ses lèvres avaient de nouveau effleuré les siennes, comme pour faire abdiquer toute étincelle de recul au profit de la faiblesse des sentiments, de la volonté de céder à l'instant.
" Certaine." murmura-t-elle alors qu'elle l'embrassait également de nouveau. Elle se leva pour se trouver de nouveau face à lui, mais cette fois-ci elle lui attrapa la main pour le guider, le poussant imperceptiblement à se lever. Elle le guida jusqu'à son lit, quelques mètres plus loin, l'avantage de vivre dans un studio en somme, tout était à portée de main. Le choix du lieu pouvait sembler traditionnel, mais elle avait besoin que ce soit comme ceci, du moins pour la première fois, elle le sentait, elle laissait faire son instinct. Les deux solitaires se tenant face à face, elle glissa lentement ses mains jusqu'à la naissance du pantalon et entreprit de déboutonner le jean pour le lui ôter, le poussant un peu plus brusquement pour qu'il s'allonge, oui là, l'espace de quelques secondes, elle allait commander, un peu plus sûrement dirons-nous, mais elle le voulait et ses gestes trahissaient par moments un certain empressement. Il était à présent allongé sur le lit, elle se tenait toujours debout face à lui. Le regardant malicieusement, elle lui demanda d'un ton faussement innocent.
" Et toi, es-tu sûre?"
Mais c'était plus une question rhétorique qu'autre chose, finalement, elle ne lui laissait pas tellement le choix. Elle avait pris sa décision, et elle estimait qu'ils ne devaient plus s'arrêter. Néanmoins, il pourrait toujours s'y opposer, mais il semblait bien que pour cette nuit elle avait réussi à l'apprivoiser. Elle ne songeait d'ailleurs pas pour l'instant ce qu'il adviendrait des suivantes. Vivons dans le moment présent tout simplement. Ses yeux détaillant son corps allongé sur le lit, elle sentait un besoin irrémédiable d'aller vers lui, de le sentir en elle, de ne faire qu'un. Passant ses mains derrière son dos, elle dégrafa son soutien-gorge afin de la libérer de tout tissu, du moins pour le haut. D'habitude, les hommes lui arrachait assez rapidement, elle ressentait une certaine fierté de l'enlever d'elle-même pour un homme, avec lui, elle se sentait respectée. Plus qu'une histoire d'un soir. Et même si c'était peut-être en fait le cas, elle avait l'illusion ou la certitude, d'être bien plus à cet instant. Le sous-vêtement tombant à présent à ses pieds, elle haussa les épaules d'un ton dégagé, lui souriant, elle ajouta.
" Tant pis, je pense qu'il est bien trop tard pour reculer!"
Elle laissa ensuite ses mains parcourir son corps tandis qu'elle remontait doucement vers lui, s'allongeant progressivement sur son corps, sentant sa peau contre sa peau et bien plus en réalité, plus que deux corps qui se rejoignaient, deux esprits en communion également, à l'unisson. Pour les questions, on verrait cela demain...
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Ven 12 Aoû - 20:02 | |
| Dans quoi est-ce qu'il s'embarquait ? Lui même n'en savait rien. Tout ce qu'il savait à cet instant exact, était qu'en fait, en fin de compte, il se laissait tout simplement porter. Porter par qui ? Par elle bien évidemment, il ne faisait qu'obéir, se faisant mener d'un bout à l'autre, comme s'il était sous son influence, cela changeait du fait qu'habituellement c'était qui lui mettait les autres sous influence. Il ne faisait que suivre les mouvements, se relevant quand elle lui demanda pour mieux la suivre, il fut surpris de voir sa propre respiration se retenir quand elle déboutonna son jean et que celui-ci tomba à même le sol, ne laissant que peu de doutes face à l'appréciation de tout ceci. Oui il avait envie d'elle, son corps la réclamait, et pourtant ce n'était pas comme s'il la prenait violemment, pas de sexe brut, simplement une communion, une envie de partage entre les deux. Il tomba sur le lit, se laissa guider finalement face à ce torrent d'émotions.
Il était là, soumis en quelque sorte, et son propre corps réagissait à chaque de ses mouvements, ce soutien-gorge qui vole ne fit qu'augmenter ce désir qu'il avait pour elle, et pourtant ses yeux n'étaient fixés que sur elle, comme si finalement, ce n'était pas seulement son corps qu'il souhaitait. Car c'était un peu cela en fin de compte, c'était plus que deux corps qui se souhaitait l'un l'autre non ? Oui, c'était cela. Il avait chaud, elle le rendait chaud, il n'avait plus froid en sa présence, son propre coeur n'avait plus froid en sa présence, il ne savait pas ou tout cela les ménerait, c'était son premier instant de faiblesse, et il détestait cela. Mais en même temps; avec elle, c'était comme si tout était naturel n'est-ce pas ? Comme si tout devait se passer ainsi en fin de compte. Il ne savait plus ou donner de la tête, il ne savait plus quoi dire, mais y avait-il vraiment quelque chose à dire quand une telle créature venait contre vous et sur vous ?
Il ne pouvait qu'être attisé d'un désir, d'une passion sans précédent. Et nul doute, qu'humain ou pas, il n'en restait qu'un homme et que cela allait bien au-delà de ce qu'il pouvait supporter au final. Lorsque finalement elle arriva à sa hauteur, il la fit basculer sur le côté, se retrouvant au-dessus d'elle. Elle lui avait posé une question, et même si maintenant, il était certainement trop tard pour y répondre, il le ferait quand même.
"Je ne reculerais pas, mais je ne veux pas te faire de mal."
Risible alors qu'au début, il l'envoyait balader, mais là c'était différent après tout. Il l'embrassa, tendrement, sans se presser, avant de décoler ses lèvres des siennes, découvrir à nouveau ce corps, laisser ses lèvres naviguer le long de sa gorge, sa nuque, descendant au niveau de cette poitrine si généreuse offerte, qu'il ne se gêna pas pour de nouveau venir titiller de ses lèvres, avant de la laisser tranquille, un peu de repos ne ferait de mal à personne. Ses lèvres descendirent pour atteindre finalement le jean, qu'elle portait toujours. Il déboutonna les boutons avant de s'exclamer, relevant quelques instants le visage, esquissant même un sourire malicieux - rare chez lui -.
"Il faut que nous revenions à égalité."
Il le fit descendre, lentement, profitant de cette occasion pour observer ses fines et longues jambes, nul doute que cela exacerba encore plus son excitation du moment n'est-ce pas ? Ses mains passèrent fébrilement dessus, comme s'il avait peur de la casser, peut-être que c'était cela, ou il avait peur de ses propres réactions en fin de compte, avant de venir se coller contre elle, collant leurs deux corps l'un à l'autre, sans pour autant que pour l'instant une certaine union se fasse. Tout devait se sentir au préalable, même à cet instant en fin de compte, tout se ressentait, il voulait qu'elle prenne plaisir à cela, son visage ancré dans le sien, il ne la quittait pas des yeux, ce n'était pas seulement son corps qu'il souhaitait, c'était elle tout entier, et en ne lui arrachant pas le dernier sous-vêtement ni le sien, peut-être était-ce une preuve que tout ceci était plus qu'une simple partie de sexe.
Rien à part sentir pour le moment le corps de l'un contre l'autre, la sentir pulser contre lui, ses battements de coeur raisonnant en lui, comme un écho même si le sien n'était plus vivant, tout redevenait vivant désormais, rien que par les réactions de Cassandra. C'était elle qui rendait ce moment ainsi, c'était finalement elle l'instigatrice de cette union magique, lui n'en était qu'un instrument, et elle le chef d'orchestre. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mar 16 Aoû - 22:36 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Alors qu'elle percevait le bout de ses doigts parcourir sa peau, elle ne l'aurait pas pensé capable d'une telle douceur. Il fallait dire que sa première rencontre avec lui n'avait en rien présager la suite entre les deux âmes, et pourtant déjà l'attirance avait été là, immédiate. Seulement, Cassie n'avait pas voulu l'admettre, pire, elle l'avait même fuit, s'attacher à quelqu'un , qui plus est à une autre âme errante était tout simplement inconcevable, inacceptable. Mais elle s'était sentie de nouveau attirée auprès de lui, comme appelée. Elle se demanderait d'ailleurs sans doute plus tard pourquoi elle était ressortie ce soir là? Pourquoi l'allée des embrumes? Et surtout pourquoi lui? Mais à le voir près d'elle, la poser délicatement sur le dos et le sentir lui ôter son jean, comme si elle était un être précieux, fragile, la poussait à ne plus se poser de questions.
Il ne voulait pas lui faire de mal avait-il dit. Il ignorait sans doute qu'il était la personne qui lui avait fait le plus de bien jusqu'à présent. Pas qu'elle n'ait jamais pris de plaisir au rapprochement avec une présence masculine, mais jamais elle n'avait pu profité librement d'une telle douceur, jamais elle n'avait réussi à lâcher prise sur ses effusions de tendresse, et pourtant avec lui c'était évident, naturel.Il l'embrassa de nouveau, et naturellement elle lui rendit son baiser, profitant encore un peu plus de son goût dans sa bouche, de la caresse de ses lèvres sur les siennes. Docile, elle lui sourit presque amusée lorsqu'il déclara la vouloir à égalité avec lui. Il fit glisser ainsi un des derniers remparts à terre. Chacun d'eux conservant à l'heure actuelle, son dernier sous-vêtement. Il n'y avait pas de précipitation, et elle appréciait cela, mais aussi sentait-elle qu'elle commençait à peiner pour freiner son désir envers lui.
Il vint de nouveau coller son corps contre le sien. Elle en fût presque soulagée, déjà le manque de le savoir loin d'elle se faisait sentir. Cela devenait essentiel pour elle de percevoir sa peau contre la sienne, follement absurde même, le manque qui se profilait déjà en l'espace de quelques minutes. Et pourtant, il était bien là, tacite, près à refaire de nouveau surface quand les heures solitaires seraient de retour dans son existence. Elle observait ses yeux pers ne pas quitter les siens, elle aimait son regard, on pouvait y lire l'apparence animale et au fond, le cœur , l'âme humaine dont il était emprunt, même si techniquement l'organe n'était plus, la douceur dont son regard faisait preuve lui intimait le contraire. Relevant ses doigts jusqu'à sa joue, elle descendit ensuite son index le long de ses lèvres, avant de remonter dans une caresse jusqu'à la naissance de ses cheveux. Lâchant prise, elle lui souffla:
" Tu ne me feras pas mal puisque j'ai rarement été aussi bien."
Il était rare qu'elle avoue des choses comme celles-là. Habituellement, elle les gardait plutôt pour elle, mais dans le cas présent, les mots avaient franchi la barrière de ses lèvres sans demander l'autorisation au préalable. Cassie sentait qu'il avait besoin d'être rassuré, contenu, encouragé presque, et alors ces quelques sons étaient sortis de sa bouche. Laissant sa main continuer son périple au travers de ses cheveux, elle descendit ensuite le long de son dos, puis passa distraitement le long de la cambrure de ses reins avant de s'attarder quelques instants sous le dernier rempart de tissu. Ses doigts remontèrent alors de nouveau sur le parcours de son dos. Exerçant une légère pression, elle voulut lui faire comprendre qu'elle voulait de nouveau reprendre le dessus. Il s’exécuta docile, après tout, il l'avait plus que respecté jusqu'à présent, il l'avait laissé faire. Enrique de nouveau allongé sur le dos, Cassie ôta pour le moins rapidement son dernier sous-vêtement, avant de s'attaquer au sien, prestement. C'était le moment, le moment de le sentir en elle, aussi bien physiquement que psychiquement, la communion entre les deux âmes ayant sans doute atteint leur paroxysme. Se rapprochant de lui, ses mains le contentant de caresses ici et là, sur les endroits connus comme nouvellement découverts, elle rapprocha encore une fois son visage du sien, sentant son odeur presque mêlée à la sienne, elle lui souffla d'un timbre de voix rassurant:
" Laisse-moi faire pour l'instant, tu seras certain que je n'aurais pas mal comme ça."
Et elle se positionna de manière à la sentir en lui, progressivement puis plus fermement, elle n'avait pas peur non, et elle avait procédé comme ceci de la simple manière à le sentir rassuré. Nul doute qu'il pourrait agir à sa guise pour la suite, mais pour le moment leurs deux corps ainsi que leurs deux âmes communiquaient de la manière la plus belle et la plus authentique qu'il soit. Sans doute que plus tard, viendrait le temps des questions. Peut-être même que lorsqu'elle s'éveillerait à l'aube suivante, il n'y aurait plus trace de lui, mais pour le moment, elle profitait simplement de ce corps en elle, de cette fusion avec lui, elle profitait de se sentir en vie et de le sentir également vivant par la même occasion.
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 17 Aoû - 8:40 | |
| C'était étonnant à quel point elle avait déjà confiance en lui, alors que même lui avait du mal à se faire confiance dans une telle situation. Elle savait que tout se passerait bien, qu'il ne lui ferait pas de mal alors que lui n'en savait rien. Avoir une telle foi en eux, ou plutôt dans ce qui se passait entre eux, cela le laissait sans voix, c'était le cas de le dire. Il ne savait pas d'ou cela lui venait, elle avait l'air de savoir mieux que lui comment tout cela se passerait. Certes, ce n'était pas sa première relation depuis ses transformations, il n'était pas resté vierge de toute relation physique, mais c'était bien la première fois depuis des centaines d'années qu'une telle relation était aussi tendre et douce. Ce n'était pas une question d'assouvir un besoin animal, pas simplement une envie de s'envoyer en l'air, il y avait quelque chose d'autre. Cela se voyait dans leurs regards, dans leurs gestes, si doux et si empreint d'une sérénité, comme si cette union serait plus qu'une simple partie de sexe. Comme deux âmes perdues qui se retrouvaient en fin de compte.
Elle prenait à nouveau les choses en main, il se laissait faire, docilement, la laissant reprendre les commandes, ce n'était pas une bataille, ils n'étaient pas là pour savoir qui gagnerait sur l'autre. D'ailleurs, de toute manière, il ne trouva rien à redire, sans voix certainement, dans ce genre de situations, enfin surtout quand il était question de sentiments ou de sensations on ne savait quoi dire. Il était plus doué avec les gestes qu'autre chose, il n'était pas doué pour parler de ce qu'il ressentait et le reste. Pour cela qu'il l'admirait, qu'il puisait sa propre force, ses propres sentiments et sensations en elle, c'était elle qui lui prodiguait tout cela, sans forcément qu'elle le sache, mais elle l'aidait. Comment ? Bonne question, on savait juste qu'avec elle, il pouvait être quelqu'un de plus humain. Il soupira d'aise, frissonnant même à chacune de ses caresses, elle avait une emprise sur lui, cela se voyait, et dire qu'habituellement, personne ne pouvait le mener par le bout du nez, et là, il était comme un loup domestiqué de la plus belle des manières.
Il retint cependant sa respiration quand finalement cette union se fit, lentement, progressivement. On n'avait même pas remarqué qu'ils étaient nus, le regard totalement ancré en elle, on n'y avait pas fait attention, mais se sentir en elle, d'un coup, c'était comme un renouveau en quelque sorte. Son regard bien que doux, montrait les signes d'un désir qu'il faudrait assouvir, elle avait réveillé une bête, mais une bête qui était contrôlée cependant. Posant ses deux mains sur ses hanches, histoire de maintenir cette union, pour l'instant, il ne bougea pas, se contentant de rester en elle, sans mouvement, qu'elle s'habitue à sa présence. Il redressa légèrement la tête pour déposer un léger baiser sur ses lèvres, tendrement. Son propre corps pulsait de savoir que tout ceci arrivait, qu'ils ne faisaient qu'un ou plutôt qu'ils essayaient de ne faire qu'un.
Une de ses mains remonta doucement, le long de son corps, jusqu'à sa joue, la caressant lentement, alors qu'un léger sourire prit place sur ses lèvres.
"J'ai tellement envie de toi. Tu me fais sentir.....humain."
C'était murmuré sur le moment, mais bien que ce moment soit quelque chose de privilégié, ils n'allaient pas rester à se regarder dans le blanc des yeux durant toute la nuit, d'autant plus que malgré tout, certains aspects de cette union se faisaient sentir, l'envie de commencer vraiment le rituel habituel dans l'accouplement entre un homme et une femme. On ne pouvait résister à pareil tentation n'est-ce pas ? Peut-être pour cela que de légers mouvements de bassins, il commença, prenant un rythme lent et long, on voulait prendre son temps, après tout, ce n'était pas comme si on assouvissait complètement un besoin n'est-ce pas ? C'était une union entre deux corps, entre deux êtres, entre deux âmes qui s'étaient cherchées et qui venaient de se trouver. Qui saura de quoi sera fait demain ? Même lui n'en savait pas grand chose, il ne savait pas comment ils seraient l'un et l'autre demain, comment ils se comporteraient, vers quoi tout cela allait les emmener, tout ce qui comptait à l'heure actuelle, c'était de la faire vibrer, de sentir ce plaisir charnelle, si humain, se répandre en elle, ne faire qu'un avec elle ou tout du moins s'en approcher. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 17 Aoû - 20:31 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Entière. Pour la première fois depuis qu'elle avait émis son premier souffle, c'est la sensation qu'elle ressentait. Elle n'aurait pu aisément la décrire, c'était là en cet instant, en sentant le corps d'Enrique dans le sien, qu'elle prit plus ou moins conscience du fait qu'elle avait jusqu'alors exister de manière incomplète. Cassie ne se serait pas cru une telle âme romantique, à la limite même de la niaiserie, et sans doute que plus tard elle aurait peur d'avoir ressenti une telle chose, d'avoir expérimenté la telle force d'un lien , aussi solide que soudain. Et c'était sans doute également pour cela que son esprit ne réalisait pas pleinement tout ce qui pouvait bien se passer au fond de son âme. L'attachement qui discrètement déployait des cordes solides envers sa personne alors qu'au fond d'elle rien ne lui faisait plus peur. Sans doute que demain l'angoisse referait surface, l'envie de s'endormir de relations superficielles avec. Mais pour l'instant, elle profitait, elle laissait faire, elle autorisait son corps à ressentir chaque vibration, chaque mouvement.
Fermant les yeux quelques instants, elle sentit ses mains se poser sur ses hanches, comme pour l'entourer encore un peu plus. Ils ne bougèrent pas l'espace de quelques secondes, comme pour s'apprivoiser l'un l'autre. Ce fût la sensation de sa bouche sur la sienne qui lui fit ouvrir de nouveau le fin rideau de ses paupières, voile protecteur pour se centrer avec soi-même, ses sensations, profiter un peu plus du sens kinesthésique de la chose. Néanmoins lorsqu'elle posa ses pupilles de nouveau sur sa personne, elle se bénit d'avoir également la vue comme arme de perception. Elle avait le sentiment de ne pas pouvoir un jour se lasser de son image. Percevant de nouveau sa main sur sa peau, elle la sentit remonter le long de son corps pour s'attarder sur sa joue. Les paroles qu'il prononça ensuite auraient tout aussi pu faire fondre son cœur si cela avait été possible. Il se sentait humain... Elle avait tout de suite perçu cette humanité en lui pourtant. Il semblait en douter, l'expérience des siècles et la solitude ternissant sans doute son âme, les actes qu'il avait pu commettre également... Mais finalement, elle ne connaissait rien de lui, tout en ayant l'impression de sonder aisément son âme. Étrange impression de familiarité et d'inconnu à la fois, inexplicable, ne pouvant être qu'expérimentée seulement.
Un léger sourire s'était dessinée sur ses lèvres, et Cassie par mimétisme fit simplement écho au sien. Comme dans un subtil jeu de miroirs où le calcul et la séduction n'existaient plus. L'apparence passant au second plan. Délicatement, elle attrapa sa main qui s'était posée sur son visage pour l'approcher à la naissance de sa bouche.
" Toi aussi" lui murmura-t-elle.
Oui cela pouvait sembler bizarre. Elle était humaine, il n'y avait pas de doute à avoir là dessus. Humaine certes, hormis le fait qu'elle s'était appliquée à dresser des remparts entre elle et les autres depuis toutes ces années. Elle liait facilement, était extravertie, rigolote, excentrique même. Mais jamais elle ne laissait un accès à cette part d'elle-même. La part authentique, la part vraie de son être. La Cassie fragile, la Cassie humaine en somme. Même elle avait parfois le sentiment de ne pas se connaître vraiment. Il était certain qu'à les observer tous les deux, elle était la plus humaine des deux, mais à bien y réfléchir, les conclusions n'étaient pas si évidentes. Embrassant ensuite sa main, avant de la faire glisser de nouveau le long de son propre corps, elle le sentit amorcer des mouvements de va et vient, il était temps en effet de passer aux choses plus sérieuses, de laisser place à un comportement plus... animal.
Ne retenant même pas le gémissement qui s'échappait de sa gorge, elle l'accompagna dans la cadence qu'il avait mis en place. Les deux corps dansant à présent ensemble. Sentant l'excitation la gagner de plus en plus en forte, elle se cambra pour se redresser, à présent à califourchon sur lui, elle balança l'espace de quelques instants sa tête en arrière tandis que ses propres mouvements du bassin se faisaient plus rapides, plus forts également. Ses mains parcouraient son torse, son visage avant de s’agripper fermement sur ses épaules, comme pour lui donner plus de puissance encore, pour le sentir plus profondément ancré en elle. Les paroles devenaient inutiles, seule les sensations comptaient, le partage sensoriel entre eux deux. Tout s'enchaînait facilement, de façon fluide, comme si leurs deux corps étaient programmés pour s'entendre. Cela ne semblait pourtant pas évident lorsqu'on observait les deux individus, lui grand et plutôt massif, elle de taille moyenne et à l'apparence frêle, presque fragile. Mais finalement, c'était là le parfait complément que chacun puisse trouver en l'autre, l'apparence physique alternant ses caractéristiques respectives avec celles de leurs âmes.
Dernière édition par Cassandra Grey le Ven 19 Aoû - 20:36, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 17 Aoû - 21:00 | |
| Le temps n'était plus vraiment aux paroles désormais, à vrai dire, déjà vu le peu de paroles échangées, il serait difficile de dire qu'il en fallait d'avantage. Désormais, leurs corps parlaient plus qu'autre chose. Une véritable osmose entre eux, et oui, il se sentait humain là, actuellement, simplement avec elle. Elle également. Il ne chercha pas à comprendre, cela viendrait bien plus tard pour le moment, simplement leurs coeurs, même si le sien était terni par les meurtres, son côté sombre et sa solitude, sans oublier le fait qu'il ne battait plus, les leurs étaient en quelque sorte en communion actuellement. Comme si elle avait insufflé assez de force pour faire redémarrer le sien, une secousse intense, forte. Mais à vrai dire, leurs comportements bien que tendres et doux sur le moment, changèrent. Il y avait un temps pour tout, un temps pour l'amour, un temps pour la douceur et la tendresse et un temps pour la passion, cette passion animale qui les animait actuellement.
Il la trouvait si belle, si parfaite en la voyant se mouvoir au rythme de cette danse si particulière, se sentant enfin complet, complètement, à chaque coup, à chaque fois qu'il était en elle, qu'il s'enfonçait encore plus profondément dans son être. A chaque fois c'était comme une redécouverte, comme une impression d'un renouveau. Il n'avait jamais expérimenté cela, cela ne lui était jamais arrivé. Est-ce que c'était cela l'amour ? Peut-être. Car même si malgré tout les deux étaient différents, ils se trouvaient dans une osmose parfaite. Quelque soit leurs différences, physiques, morphologiques ou autre, ils s'étaient trouvés, sans se lâcher, pour s'unir, une union charnelle certes mais également dans un certain sens émotionnelle sans qu'on s'en rende véritablement compte. Mais actuellement, simplement le plaisir animal les animait. Elle faisant accélérer les rythmes, lui suivant la cadence, la laissant actuellement maîtresse du jeu, pouvant l'observer à loisir, ne pouvant se retenir de grogner, de soupirer d'aise à chaque nouveau mouvement, de gémir également par moment. C'était si intense, si bon, qu'on voudrait que cet instant dure toujours.
Son odeur était partout, elle se mélangeait à la sienne, lui faisant en quelque sorte perdre la tête en fin de compte, le poussant à accélérer les mouvements, observer ce corps sur lui bouger avec tant de grâce, de féminité, cela ne faisait qu'attiser d'avantage son désir, son regard voilait justement par tout ceci, d'autant plus quand elle se cramponna sur ses épaules, on grogna à chaque poussée, approfondissant d'avantage cette union, on laissait parler en quelque sorte la bête qui était en lui actuellement. Il la fit basculer sur le côté, pour prendre le dessus, se retrouver sur elle, à lui de prendre les choses en main. Il arrêta pendant quelques instants les mouvements, comme si on accordait une pause dans cette union, un entracte dirons nous, l'observant, elle si docile sous lui. Il ne lui ferait pas de mal, il le savait désormais, il ne la mordrait pas, non, cela lui ne venait même plus en tête. Il se pencha légèrement, prenant possession de ses lèvres, forçant le barrage de celle-ci pour approfondir le baiser avant de donner un coup puissant pour se sentir à nouveau complètement en elle.
Il détacha les lèvres des siennes, restant malgré tout proche, les effleurant quelques instants. Une main se posant sur l'une de ses hanches, descendant doucement sur sa cuisse, avant de recommencer le mouvement de va et vient, ne perdant pas de vue son regard, la regarder, c'était tout ce qu'il souhaitait. Ce n'était pas seulement une question de s'envoyer en l'air, car dans ce cas, il aurait vite fait son affaire, non, il voulait garder ce contact, comme un contact entre leurs deux âmes, deux âmes qui pouvaient se lire au travers du regard. Il commença à accélérer le rythme, poussant d'avantage cette union, dans les derniers retranchements, voulant toujours plus d'elle, voulant être toujours plus loin en elle, le rythme recommençait à devenir effréné, mais pour rien au monde il ne perdrait contact avec elle. Son corps était certes désirable, et le serait toujours pour lui, mais son âme était tout ce qui était appétissant et un objet de fantasme actuellement pour lui. Elle était la seule à lui faire ressentir cela, peut-être pour cela qu'on était ainsi. En attendant les seuls sons que l'on pouvait entendre c'était des gémissements, des soupirs de satisfaction à chaque aller et venue en elle, ce contact si fort, si puissant et si intime entre deux êtres, contact qui ne faisait que continuer, s'intensifier, devenant de plus en plus profond. Sa chair contre la sienne, sa chair à l'intérieur de la sienne, sa chair réactive à la sienne. C'était plus que du sexe. C'était beau, c'était magnifique, et cela donnerait lieu à beaucoup de rétrospection de chaque côté, mais ce n'était pas le moment de parler de cela, pour l'instant, il s'agissait juste de deux êtres, un homme et une femme, qui s'aimaient, de la plus merveilleuse des façons et qui l'exprimaient.
Espérons que les voisins n'appelleront pas la police pour tapage nocturne |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Ven 19 Aoû - 20:45 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Ses yeux ne quittait pas les siens, habituellement, c'était une chose qu'elle ne s'accordait pas. Etait-ce par pudeur ou peur de l'attachement? Mais en tout cas, elle n'avait pas usage de ne pas lâcher ainsi son partenaire des yeux, elle était communément plus fuyante. Hors, là avec Enrique, tout était naturel, normal en somme. Comme la somme de deux fragments d'âmes qui ne font plus qu'un pendant quelques instants, précieux moments d'insouciance où les corps font leur loi. Elle était toujours au dessus de lui, profitant à chaque mouvement un peu plus de sa présence en lui. Il décida ensuite de reprendre le dessus en la faisant basculer sur le côté. Il semblait prendre confiance en lui un peu plus, admettre et même comprendre qu'il ne lui ferait pas de mal. Certes, il était une créature, et Cassie ne doutait pas qu'il pouvait révéler en lui des côtés sombres, qu'ils étaient sans doute même devenu sa façade habituelle au fil des siècles, mais avec elle, elle le savait différent. Docile, apprivoisé en quelque sorte, pas qu'elle n'ait la prétention de soumettre un homme à sa seule volonté, mais il en était ainsi, pour lui, comme pour elle d'ailleurs.
Il la contempla quelques secondes seulement, mais ces quelques grains de temps suffirent à lui faire comprendre qu'il ressentait quelque chose de fort, une douceur habitant ses yeux, puis l'étincelle de passion qui suivit, elle le trouvait encore plus magnétique ainsi, mais elle se contentait de ressentir. Sa bouche se posa à nouveau sur la sienne, descellant irrépressiblement la barrière de ses lèvres, elle le sentait en elle , partout, d'ailleurs le coup de rein plus brutal lui arracha un gémissement de plaisir vite étouffé de sa bouche dans la sienne. Là aussi, elle ne calculait pas, elle laissait faire son instinct, elle n'exagérait pas les murmures de plaisir, mais ne pouvait pas les contrôler non plus. Avec lui, elle n'avait pas d'appréhension, la peur d'être jugée étant complètement absente, là où habituellement elle avait avant tout en tête de séduire son partenaire. Avec Enrique, elle savait que ce besoin de séduction était inutile, l'un étant complètement imprégné de l'autre.
Fermant les yeux au contact de sa main sur sa hanche glissant sensuellement le long de sa cuisse, elle monta ensuite instinctivement cette même jambe pour qu'il lui attrape fermement. Elle voulait se sentir contenue, protégée, et son emprise sur sa peau, au lieu de l'inquiéter ne lui procurait que plus de plaisir encore. Alors que bien d'autres jeunes femmes auraient complètement paniqué de se savoir sous l'emprise d'une Créature telle que lui, redoutant sans doute une peur incontrôlable de se faire mordre, Cassie, elle, n'avait aucune appréhension, pas l'once même d'une angoisse, seulement le contentement et le plaisir qu'elle avait de se trouver avec lui, de le sentir en elle, de pouvoir observer son corps sur le sien, l'emprise de ses mains sur sa peau, et la danse de ses doigts sur sa peau à lui. Le plaisir qu'il lui procurait provoquait parfois des soulèvements de son buste et de son visage qui devenait alors plus près encore du sien, son corps se courbant littéralement sous le plaisir qu'elle ressentait. C'était puissant tout de même, et elle devait bien admettre qu'elle n'avait jamais ressenti ça. Sa bouche demeurait entrouverte, allant parfois chercher la sienne du bout des lèvres, exultant à d'autres moments les gémissements et les soupirs qui accompagnaient naturellement leur union. Ses mains parcouraient son dos, agrippant également par instants la chair masculine de façon non-contrôlée. Elle savait de toute manière qu'il lui en faudrait bien plus pour lui faire mal. Son autre jambe vint rejoindre la première déjà agrippée à lui, pour rapprocher encore un peu plus leurs deux corps.
La communion était telle, elle l'aurait désiré éternelle. Mais c'était sans compter sur les limites du corps humain, l’impressionnante décharge d'émotions et de sensations qui avait envahi son corps la poussait chaque minute un peu plus dans ses derniers retranchements, elle sentait le plaisir atteindre bientôt la dernière limite du supportable avant la délivrance, avant la sérénité, puis le manque de ce corps contre le sien. Sentant que son plaisir culminait pour bientôt exploser, elle le regardait, ne le quittant pas des yeux, alors qu'habituellement, elle se concentrait sur elle-seule à ce moment là, de façon égoïste il fallait bien l'admettre... Sous l'emprise de ses sentiments pour Enrique, elle voulait qu'il partage cela avec elle, que chacun d'eux vive le sommet de cette expérience en même temps. Ses doigts agrippant un peu plus fermement sa chair, pour lui signifier sans les mots mais simplement par les gestes qu'elle voulait partager cela également avec lui, lui et seulement lui...
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Ven 19 Aoû - 21:09 | |
| Il n'y avait pas de mots pour décrire ce qui se passait actuellement. A vrai dire, personne ne pourrait visiblement décrire ce qui se passait entre ces deux êtres. Deux êtres pourtant tellement différents, et pourtant, regardez maintenant, ils étaient ensembles, essayant de ne faire qu'un, s'approchant de la perfection en somme. Leurs deux corps s'unissant à la perfection, l'un s’emboîtant dans l'autre sans qu'aucun dérapage n'ait lieu. Tout était si parfaitement orchestré, comme si tout ceci avait été décidé par quelqu'un d'autre ou que tout ceci devait arriver. Peut-être que c'était le cas va savoir. Mais nul doute qu'à cet instant précis, personne, tout du moins aucun des deux ne cherchait véritablement à savoir comment ils en étaient arrivés. Ils y étaient arrivés, ils en profitaient, ils s'aimaient. Car oui, même si les mots, si rien n'avait été dis dans ce sens, les gestes entre eux dénotaient clairement un attachement plus profond qu'une simple envie du moment.
L'entendre gémir, la voir se courber, accentuer la pression autour de son bassin, tout cela avait raison de lui, sa propre raison était partie depuis bien longtemps, seul maintenant comptait le fait de la satisfaire. Pas seulement lui, mais elle également, c'était une relation à deux, c'était à deux qu'ils devaient éprouver cet sentiment de plénitude à chaque coup de rein en elle, il le sentait, alors que normalement il ne ressentait rien, mais avec elle, c'était différent. Elle était différente. Il la dévorait du regard, il dévorait ses lèvres, quand il le pouvait, il ne pouvait s'empêcher de toujours l'avoir en visuel, de toujours garder le contact, de toujours voir souder leurs deux âmes malgré l'union de leurs corps. Une union autant physique que mentale en somme. Une union parfaite certains diraient. Il sentait que tout ceci ne durerait pas, même lui avait ses limites, comme tout un chacun, elle s'était donné pleinement à lui, encore maintenant, elle se donnait à lui, à lui de donner un peu de sa personne, un peu de lui à elle tout simplement.
La pression qu'elle exerça au fur et à mesure, en la voyant se tendre, tout cela ne fit qu'exacerber le désir qu'il avait d'elle, le désir de la satisfaire pleinement, qu'elle soit épanouie, même dans le sexe vous me direz, mais oui, épanouie, heureuse. Il ne tiendrait pas longtemps, lui même gémissait par moment, alors qu'habituellement, il ne disait rien, non, là c'était toute autre chose. Avec elle, il s'aventurait vers des sentiers qu'il n'avait plus battu depuis des centaines d'années. Cela pourrait faire peur, mais dans ces moments d'euphorie, cela passait bien à côté des choses si importantes qu'ils partageaient. Puisant dans ses dernières réserves, il s'enfonça encore quelques fois en elle, la sentant prête également à se laisser aller, avant d'exploser à son tour en même temps qu'elle, gardant son regard ancré dans le sien. Il le voyait, il voyait tout ce que cela signifiait pour eux, tout ce que cela avait signifié. On pouvait lire dans les yeux bien mieux que dans les paroles ou les mots, et à cet instant la communication durant cette explosion, ce feu d'artifice en elle, entre eux, tout ceci avait rendu cela complètement incompréhensible, un trop plein d'émotions qui vous arrivait en pleine figure, sans que vous puissiez y faire quelque chose. Mais c'était bien, c'était bon.
Et il savourait actuellement cela alors qu'il restait encore quelques instants contre elle, en elle, il ne servait à rien de parler actuellement, leurs regards, leurs propres respirations lourdes de sens, son coeur à elle qui battait à une allure si vite qu'on aurait cru que le sien battait à cette même vitesse, une douce musique à son coeur. Il esquissa un sourire, un véritable sourire tendre, le premier du genre, avant de déposer tendrement ses lèvres contre les siennes, comme pour la remercier de ce moment qu'elle avait partagé avec lui, ce qu'elle avait offert. Car elle avait offert bien plus que lui n'avait fait, et cela, il ne saurait jamais comment le lui rendre. Il se décala malgré tout pour ne pas l'écraser, se retrouvant à côté d'elle, en sueur, essayant de se remettre de ce qu'ils venaient de vivre. Malheureusement, il ne trouvait pas de mots exactement pour cela, au contraire, il avait même du mal à assimiler tout ce qui venait de se passer. Il tourna la tête dans sa direction, laissant l'une de ses mains venir caresser tendrement sa joue et quelques mèches rebelles qui passaient par là avant de murmurer quelques paroles.
"Tu es la première......avec qui c'est aussi.....merci."
On vous disait qu'il ne trouvait pas les mots de toute manière, mais son regard devrait suffire pour exprimer que tout ceci n'était pas rien. Il ne savait pas encore de quoi il s'agissait, il était encore dans l'euphorie du moment, il y repenserait demain, pour l'instant, on souhaitait simplement la contempler, l'observer ainsi, mise à nue, pour lui, alors qu'il ne le méritait pas, elle était trop bien pour lui, et pourtant.....pourtant on ne sait jamais de quoi sera fait demain, on ne sait jamais de qui on finira par s'attacher, et la destin vous frappait parfois sans mise en garde comme à l'instant. Un destin qui pour une fois l'avait mis face à un ange qui chassait les ténèbres, au moins pendant un instant. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Sam 20 Aoû - 12:06 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Le son de leurs voix se mêlaient, devenaient plus pressants, tout comme l'harmonie entre leurs deux corps. Elle sentait que la vague de plaisir le submergerait en même temps qu'elle, et lorsqu'elle le sentit elle se laissa aller, laissant échapper le soupir d'extase, posant ensuite ses lèvres sur les siennes, les deux amants ayant peine à se séparer ne serait-ce que quelques instants. Son cœur battait à tout rompre dans sa cage thoracique, elle avait littéralement l'impression qu'il allait exploser. Jamais elle n’avait ressenti quelque chose d'aussi fort, d'aussi beau. Leurs deux corps partagèrent les sommets du plaisir ensemble, pour rester ensuite immobiles quelques instants comme abasourdis par ce torrent.
Elle vit ensuite un sourire s'esquisser sur ses lèvres, un sourire magnifique. Elle laissa également ses lèvres se parer de la même mimique, se passant ainsi pendant quelques instants encore de mots. Tout était allé si vite, mais cela avait été tellement fort, à en donner le vertige à n'importe quel équilibriste. Il l'embrassa de nouveau, tandis qu'elle passait encore une main dans ses cheveux pour la laisser atterrir en une caresse le long de sa nuque, avec douceur. Puis il la quitta, pour reprendre place à côté d'elle, la privant ainsi de son poids sur son corps, qui bizarrement ne l'écrasait pas mais lui manquait plutôt. Cassie regarda quelques instants le plafond de son appartement. Elle avait peine à croire que tout ceci s'était produit, c'était presque surréaliste. Comme le cours d'une vie peut basculer en un instant. En sentant sa main caresser sa joue et quelques cheveux égarés, elle tourna son visage vers le sien, son regard brillait d'une lueur qu'elle ne se connaissait pas.
"Tu es la première......avec qui c'est aussi.....merci."
Elle se rapprocha de lui, pour poser sa bouche contre la sienne. Prenant sa main, elle la guida jusqu'à sa poitrine pour la poser sur son cœur, qui battait toujours à tout rompre à l'intérieur de son corps. En sentant de nouveau sa main, sur sa poitrine, en partageant avec lui quelque chose de si intime en somme, une expérience qui se passait de mots, en lui signifiant ainsi silencieusement qu'il lui avait fait battre le cœur plus que n'importe qui, qu'elle ne s'était jamais autant senti en vie, elle ferma quelques instants les yeux pour laisser place à un grand sourire sur son visage, puis elle ouvrit de nouveau ses yeux chocolat, et lui murmura, tout en gardant toujours sa main prisonnière entre les deux siennes.
" Merci Enrique, c'était merveilleux..."
Elle se releva ensuite légèrement pour pouvoir s'allonger de nouveau sur lui, le manque de sa peau contre la sienne, commençait à se manifester, elle posa donc sa tête sur épaule, tandis que son bras l'enlaçait, puis elle laissa sa main parcourir son visage et son torse, de façon reposée, elle se sentait sereine, elle se sentait bien, elle avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver. Cassie avait le sentiment qu'elle pourrait rester ainsi une éternité avec lui, qu'elle ne lasserait pas de sa présence alors que d'habitude, elle fuyait tout contact humain prolongé. C'était d'ailleurs une des rares fois où elle amenait un homme chez elle, car elle aimait fuir rapidement après l'acte. Mais présentement, elle n'en avait aucune envie, elle voulait simplement le sentir un peu contre lui. Elle se laisserait aller rapidement au sommeil dans ses bras, car jamais elle n'avait eu le sentiment d'être si protégée. C'était pourtant bizarre de ressentir quelque chose d'aussi fort pour une personne qu'on connaissait à peine, après tout, elle ne savait pratiquement rien de lui, et il ne savait pas non plus grand chose d'elle. Mais l'impression de se connaître était là, les banalités d'usage semblaient superficielles, inutiles, comme si quelque part, il n'y avait presque pas besoin de mots. Caressant son torse de ses lèvres, elle reposa ensuite de nouveau sa tête sur son corps, ses yeux se fermant de nouveau, elle articula d'une voix douce.
" J'aimerais que cela dure toujours."
Étrangement naïf pour une jeune femme telle qu'elle. Mais c'était son impression du moment, et elle avait envie de lui dire. Elle avait besoin de lui exprimer son envie de le garder près d'elle, cette pulsion de l'avoir contre elle, que cet instant qu'ils avaient vécu ensemble dure une éternité. Mais comme chaque chose, il y avait une fin et elle savait bien que cela ne serait pas possible. L'expérience de la vie était éphémère, et donc l'expérience du plaisir également. Comment connaître le bonheur si on était heureux en permanence? Oui le bonheur, était éphémère et ne durait pas, même pour les Immortels. Mais pour l'instant, elle voulait simplement profiter encore un peu plus de lui.
Dernière édition par Cassandra Grey le Dim 21 Aoû - 20:29, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Sam 20 Aoû - 15:49 | |
| Que dire face à une telle expérience ? Pas grand chose. Tout s'était passé si vite, c'était instantané, comme si c'était la marche à suivre depuis des années. Il n'avait pas connu une telle plénitude depuis qu'il avait été transformé en ce monstre. Et pourtant, elle, presque quatre cent ans après, elle réussissait, métaphoriquement parlant, à faire battre son coeur. Lui qui ne souriait jamais, lui qui était toujours taciturne, violent, et pas proche pour un sou, il se laissait à un côté plus humain qu'on ne lui connaissait pas, une autre façade finalement. Il la regarda, encore et toujours, tandis qu'il pouvait sentir les battements de son coeur, autant par le son, que par le fait de le sentir sous sa peau quand elle prit la sienne pour la poser sur son coeur. Merveilleux, oui, on pouvait dire cela, pour lui également, cela l'avait été. Trop peut-être, car il ne savait pas ce que tout ceci allait engendrer désormais.
Mais ce n'était pas vraiment une question à poser désormais, bien au contraire, on se contentait de l'avoir de nouveau contre lui, de sentir à nouveau son corps contre le sien, ses lèvres contre les siennes, c'était plus doux, moins provocant, moins intense du point de vue physique que toute à l'heure, mais malgré tout, cette étrange légèreté dans leurs mouvements, dans ce semblant d'amour, dans cette tendresse qu'il y avait entre eux en ce moment, ce rendait le moment tout aussi intense que ce qu'il venait de partager auparavant. Il passa un bras autour d'elle, pour la ramener contre lui, voulant encore la garder quelque peu contre lui, comme s'il avait peur de la perdre, comme si tout ceci n'était qu'un mirage et qu'elle allait disparaître le lendemain sans qu'il puisse y faire quoique ce soit.
Dire qu'il n'avait ce genre de sensations ou même de gestes envers quelqu'un, elle était la première, la première avec qui il comptait rester après tout ceci. Habituellement, c'était juste pour se sentir en quelque sorte "vivant", mais là non, c'était plus que cela, il ne bougeait pas, la sentant doucement partir vers un sommeil profond en fin de compte, il la laissait dormir. Lui n'avait pas besoin de sommeil, ou tout du moins beaucoup de sommeil, alors il profita simplement de ces moments, de l'avoir là, pour lui tout seul, comme s'il souhaitait la protéger du monde extérieur en la serrant contre lui. Pourtant il savait qu'elle n'était pas fragile, mais c'était plus fort que lui, la voyant s'endormir, resserrant doucement son étreinte sur elle, sans aucune envie particulière, enfin rien de sexuel bien sur, juste là, sentir sa respiration ralentir, devenir plus calme, sentir qu'en fin de compte même dans ses bras elle se sentait bien et qu'elle se laissait aller. Qu'elle lui faisait confiance.
Elle ne savait pas l'effet que cela faisait sur lui, mais quelque part, c'était comme une nouvelle vie, elle lui en offrait une nouvelle. Il reprit doucement, murmurant même alors qu'il sentait qu'elle était proche du sommeil.
"Moi aussi."
Il ne savait pas si elle avait entendu avant de s'endormir, mais ce n'était pas grave, c'était juste le fait de le dire en fin de compte, et rien d'autre, car quelque part, lui aussi voulait dire quelque chose. Finalement les heures qui restaient avant le lever du soleil n'étaient pas non nombreuses, pas la peine de chercher à se reposer, de toute façon ce n'est pas comme s'il en avait besoin, il se contenta de la regarder, de sourire, attendri, rare chez lui, de la voir comme cela, sur lui, dormir contre lui, c'était aussi beau que lorsqu'ils avaient fait l'amour. Fait l'amour, et non pas simplement assouvir un besoin bestial du moment, non faire l'amour, même pour lui cela voulait dire beaucoup, cela changeait tout dans une relation. Il ne savait pas encore en quoi les concernant, mais cela viendrait en son temps.
Les minutes, les secondes, les heures passèrent, et il allait devoir partir avant le lever du soleil, triste chose que le déchirement entre deux êtres. Il se décala légèrement pour ne pas la réveiller, la laissant se reposer, soupirant même de devoir quitter cette position, avant de se rhabiller, en recherchant ses vêtements dans la pièce. Il faut dire qu'ils n'y étaient pas allés de main morte, il en retrouva partout ! Il se rhabilla avant de la regarder à nouveau. Elle si paisible, si belle, même lorsqu'elle dormait. A nouveau son regard se perdit sur elle, il était plongé dans ses pensées. De telles choses ne lui étaient plus arrivées depuis la mort de sa défunte femme, est-ce qu'il avait seulement le droit d'y penser maintenant ? Il secoua la tête. Malgré tout, il n'allait pas partir comme un goujat, d'autant plus qu'elle n'était pas sous les couvertures, et nous étions en hiver, alors il lui en mit quelques uns sur elle, histoire qu'elle ne prenne pas froid avant de déposer ses lèvres sur son front, caressant légèrement ses cheveux avant de se reculer de peur de la réveiller.
"Ca va durer Cassie, tu vas me manquer."
Certes, c'était de simples murmures plus pour lui-même que pour les autres, vu qu'elle dormait, mais il devait dire quelque chose sur ce qu'il ressentait. Quelqu'un comme lui qui pouvait ressentir quelque chose, risible n'est-ce pas ? Pas tant que cela. Il soupira avant de se reculer, et de déposer sur l'oreiller à côté un petit mot, disant simplement qu'ils allaient se revoir, qu'il la retrouverait, n'importe ou, quand elle le souhaiterait, c'était sobre, mais malgré tout, le petit mot de conclusion : Tendrement, signifiait tout dans ces cas-là. Il déposa même une rose qu'il avait trouvé dans les fleurs qui traînaient dans les parages sur le message. Mais il fallait partir. Sans bruit, comme une ombre, après quelques derniers regards, il se mit en route, il était temps bien qu'il serait resté, mais il ne pouvait pas, et les heures qu'il venait de passer avec elle, contre lui, lui avait permis de réfléchir quelque peu, mais pas totalement. Il fallait laisser le temps au temps, mais une chose était sure, il voulait être avec elle, ce serait compliqué, assurément, mais pourquoi ne pas tenter ? C'est ainsi que telle une ombre, il disparut, sortant de la vie de Cassandra pour un moment, au moins pour aujourd'hui. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Dim 21 Aoû - 20:38 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! C'était comme si elle réalisait d'un coup toute la sensation de fatigue qui la gagnait. Maintenant qu'elle était sereine, apaisée et contre lui, elle pouvait laisser le repos venir. Bien entendu, elle aurait pu continuer à discuter avec lui, mais ce qu'ils avaient vécu se passait des mots. Et puis, elle sentait que c'était trop tôt, pour lui comme pour elle. Quelque part, ils avaient déjà fait une première approche pour s'apprivoiser l'un l'autre cette nuit là, inutile de brusquer les choses davantage. Et puis, ce n'était pas comme si la soirée n'avait pas été riche en émotions. D'abord l'épisode de l'allée des embrumes, et puis celui plus intime qui avait eu lieu ici même. Ses paupières pesaient davantage, comme gagnés progressivement par un poids imaginaire. Elle n'essayait pas de lutter, elle était bien avec lui, elle se sentait en sécurité, elle pouvait se laisser aller au sommeil.
Elle crut entendre le son de sa voix, de manière lointaine et puis plus rien. Juste une sensation de plénitude, l'impression de trouver le repos comme elle ne l'avait pas trouvé depuis bien longtemps. Elle ne sentit d'ailleurs même pas son corps quitter le sien, à peine un léger gémissement, et le sommeil l'avait kidnappé de nouveau. Ce ne fût qu'au petit matin qu'elle s'éveilla seule dans son lit. Sa main caressant machinalement le drap qui trahissait le corps aimé désormais absent. Elle ne voulut pas y croire, d'ailleurs sa main se recroquevilla légèrement de frustration pour froisser un peu plus le tissu entre ses doigts. Mais la réalité était là, et c'est avec des yeux éteints que Cassandra observa de nouveau le lit désormais vide. Elle resta quelques secondes ainsi, quelques secondes à serrer plus encore le traitre tissu, quelques secondes à imaginer son visage près du sien, quelques secondes à revivre la nuit, à sentir son odeur encore imprégné dans ses draps. Mais il fallait accepter le nouveau jour. Et d'un côté, elle avait peine à croire que tout ceci s'était passé.
Instinctivement, comme si elle réalisait d'un coup qu'elle n'était vraiment plus là, elle se redressa pour se retrouver en position assise au milieu de son lit. Observant machinalement les alentours, elle aperçut ensuite le mot qu'il avait laissé pour elle sur l'oreiller. Celui-ci était rassurant, car inutile de dire que Cassie s'était tout à coup senti angoissée. Elle se doutait bien que le jour l'avait obligé à fuir, mais elle avait également redouté qu'il ne soit parti pour de bon. Pas qu'elle ne lui fasse pas confiance, mais les vieilles habitudes dirons-nous. Jusqu'à présent, elle n'avait fait confiance à personne. Elle lut le mot avec attention, il lui promettait une nouvelle rencontre, et la rassurait sur le fait qu'elle puisse le voir quand elle le souhaiterait. La jeune femme se leva, elle passa les mains le long de son corps toujours nu, comme un vestige de la nuit qui s'était écoulée. Le soleil froid de décembre venait caresser timidement son visage, elle resta là ainsi quelques instants, un peu bête, comme abasourdie par tous ces évènements. Une sensation nouvelle, comme un déchirement à l'intérieur de sa poitrine. Elle maudissait d'ores et déjà ce sentiment. Comme il était agréable lorsqu'il était là, mais comme il était dévastateur lorsqu'il était absent. Le manque.
Cassie enfila rapidement un peignoir bleu de satin qui trainait en bas de son lit et alluma une cigarette. Voilà une chose qu'il ne connaissait pas d'elle, elle avait un goût certain pour l'auto-destruction. Et après tout, s'amouracher d'un Vampire/Loup-garou c'était un peu de l'auto-destruction aussi non? Pourquoi lui? Pourquoi une histoire compliquée comme celle là? Et pourtant, elle ne se sentait que comme un pantin dans cette histoire, c'était comme si elle n'avait pas le choix, comme si les sentiments étaient plus forts et lui faisaient oublier toute raison. C'était tellement puissant qu'elle se sentirait presque effrayée si la nuit n'avait pas été si magnifique. Après avoir terminé de fumer, elle se dirigea vers sa salle de bains. Laissant couler quelques instants la douche, elle se glissa ensuite sous l'eau. Elle appréciait ce moment de réconfort, mais lorsqu'elle passa ses mains sur sa peau, elle réalisa qu'elle était peu à peu entrain d'effacer toute trace de lui, toute trace de son odeur, une peur soudaine d'effacer par la même occasion cette nuit là. Mais elle était passée, et il fallait aller de l'avant. Passant les mains sur son visage, elle devait pourtant commencer une nouvelle journée, et comme dernières paroles avant de reprendre réellement ses esprits et de revêtir le masque habituel de chaque journée au ministère, son dernier mot fût celui de son prénom sur ses lèvres, comme murmuré pour elle-même, comme si à voix haute, il avait plus de poids, son prénom qui agonisait dans les dernières notes de sa voix. Enrique.
Fin
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] | |
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