| | Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] | |
|
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Ven 2 Sep - 19:25 | |
| Encore une journée qui s'était passée de façon on ne peut plus monotone. Ces derniers temps, il n'avait pas grand chose à faire, d'autant plus que quelque chose grondait dans les alentours. Il ne saurait dire quoi, mais on dirait clairement que le climat de suspicion comme au temps de Voldemort était de retour. Et c'était bien ennuyeux, dommage, alors que cela redevenait un peu plus intéressant. Enfin vous me direz, il pourrait toujours de nouveau se rendre utile. Depuis la fin de la dernière guerre, on ne pouvait pas dire qu'il faisait des choses très gratifiantes. Un peu d'escorte en tant que garde du corps, et à part cela, on passait plus de temps à flâner dans les rues qu'autre chose. On en venait sérieusement à penser retourner au pays, mais son cousin le ramenait toujours à la raison, après tout, oui, il n'avait rien qui l'attendait là-bas, alors qu'ici, il pouvait toujours aider son cousin de manière officieuse. Et bien qu'il n'ait pas son côté : "je tue tout le monde et je pose les questions ensuite", jouer au chasseur de primes, il savait faire, l'expérience de la vie d'un Auror en somme.
Enfin pour l'instant il venait de rentrer dans son appartement à Londres. Au rez-de-chaussée, avec une entrée donnant dans le hall de l'immeuble du côté moldu, et de l'autre, il y avait toujours une cheminée qui était relié au réseau de cheminette. Une cheminée dans un appartement au rez-de-chaussée, on pouvait dire merci à la magie pour cela quand même. Un appartement assez basique en somme, il n'avait pas la folie des grandeurs. Une chambre, une autre d'ami, une cuisine à l'américaine, un salon et salle à manger avec la cheminée, une télévision bien sur, il avait été élevé chez des moldus, et sans oublier la baie vitrée donnant sur une petite parcelle de jardin, rien de mieux pour faire bronzette, enfin quand il y avait du soleil dans les parages bien sur, c'était pas souvent en somme. Enfin on n'allait pas s'intéresser pour l'instant à ce côté-ci, nous étions après tout en hiver, difficile de sortir en petite tenue pour se dorer la pilule.
De l'entrée côté moldu un petit couloir donnant accès vers l'espace central de vie - la salle à manger et le salon, avec fauteuils, divan, cheminée, une table, la télévision, la chaine hi-fi - à côté, deux couloirs partants chacun d'un côté, celui vers la gauche donnant en premier lieu sur la cuisine à l'américaine qui donnait aussi sur la salle à manger, plus loin, la salle de bain sur la droite et au fond sa chambre. De l'autre côté, dans l'autre petit couloir, une porte sur la droite donnant sur les toilettes, et encore un peu plus loin, une deuxième chambre, d'ami certainement. Enfin on n'était pas là pour parler décoration. Non actuellement la cheminée marchait, donnant une légère chaleur dans la pièce centrale, quand à lui, il sortait de la salle de bain, une serviette autour de la taille, tandis que la chaine hi-fi sortait quelques hits issus des radios qu'on captait dans les environs.
On avait beau être en hiver, avec ce genre de hit c'était toujours l'été, et à vrai dire, vu qu'il était chez lui, il faisait ce qu'il voulait. Il ne bougeait pas avec extravagance, au contraire, il se contentait de siffloter, de se remuer légèrement alors qu'on passait dans la cuisine se faisant tranquillement un café, nul doute qu'à force, on devait remettre la serviette, à force de remuer quelque peu les jambes, au rythme de la chanson, elle glissait, pauvre d'elle. Et il n'était peut-être pas pudique mais bon, il y avait un minimum de convenance même si on était tout seul. Il sifflota quelques instants, ne se doutant pas un seul instant qu'il n'était plus seul, ce n'est qu'une fois le café passé dans la machine et se retournant avec la cafetière dans les mains qu'il stoppa net. Oui bon, il l'aurait su s'il avait donné la clef à quelqu'un pour pénétrer chez lui non ? Et qu'est-ce qu'Elinor faisait ici ? Non, il était content de la voir, très content même, mais bon, cela aurait pu se passer différemment, et on ne s'inscrustait pas chez les gens comme ça ! C'était mal poli ! Elle méritait la fessée Et voilà qu'il repartait dans ses délires. A peine il la revoyait que les images revenaient, il l'avait déjà dans la peau, dur.
"Il y a des portes et des sonnettes avant d'entrer chez les gens. Café ?"
Le tout en souriant, il n'avait pas l'air plus gêné que cela en fin de compte. Fallait bien dédramatiser la situation non ? Et puis elle l'avait déjà dans une situation encore plus nudiste de toute manière. |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Ven 2 Sep - 20:36 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Après des jours et des jours d'entraînement sous l'égide sévère de Richard, Elinor se réjouissait enfin. Elle allait pouvoir sortir un peu de la base. En effet, l'Assassin lui avait confié une première tâche. Celle de s'infiltrer chez quelqu'un. Bon cela n'avait rien d'extraordinaire mais c'était un début. Un Assassin devait savoir agir avec discrétion et quelque part si elle parvenait à entrer chez quelqu’un à son insu, ce serait déjà une bonne chose de faite. Richard lui avait donné l'adresse d'un appartement commun londonien, au rez-de-chaussée avait-il précisé. Voilà qui était étonnant, il n'était pas du genre à faire des fleurs habituellement mais bon elle ne chercha pas à discuter. Au moins, elle n'aurait pas à jouer l'équilibriste.
Elle étudia donc le quartier pendant la journée, effectuant des repérages pour optimiser son intrusion dans le lieu convoité. Richard lui avait simplement dit qu'elle trouverait ce pour quoi il l'avait envoyé là-bas une fois à l'intérieur -si elle savait-, aussi ne se posa-t-elle pas tellement de questions. Son mentor lui avait confié une tâche, elle veillerait donc à l'effectuer tout simplement. La soirée étant amorcée, elle décida qu'elle allait finalement s'introduire dans le lieu dit. Vêtue simplement d'un jean noir et d'un haut gris foncé, une tenue passe-partout en somme, optant également pour des chaussures plates bien qu'elle n'en ait pas l'habitude, elle se dirigea vers la baie vitrée, tout simplement. Elle avait d'ailleurs pris la précaution de gravir le mur qui entourait le petit bout de jardin quelques instants plus tôt. Oui mais l'astuce, c'est qu'elle avait pris soin d'appliquer sur sa propre silhouette un sortilège de désillusion, la rendant ainsi, invisible pour l’œil moldu et quasiment pour celui d'un sorcier.
Elle observa quelques instants l'intérieur de l'appartement. Apparemment personne ne se trouvait dedans, du moins dans la pièce principale, car elle pouvait entendre une musique légèrement entrainante. Murmurant un Silencio en direction de la porte tout en la débloquant d'un Alohomora, elle la fit ensuite coulisser pour se faufiler, prenant ensuite soin de la refermer. Elle fit ensuite quelques pas à l'intérieur du living room, elle entendait plus distinctement la musique, pour le moins festive. Mais bon ce n'était pas trop dans ses goûts, elle était plus classique. Faute à l'éducation de Sang-pur un peu guindée. Elle était arrivée en bordure du couloir, lorsqu'elle vit une silhouette sortir d'une des pièces du fond. Machinalement, elle se plaqua contre le mur, même si en réalité la personne ne pouvait pas la voir, ou alors difficilement. Mais quelque chose la heurta lorsqu'elle vit le visage de l'homme chez lequel elle s'était introduit. Non ce n'était pas?... Elle devait en avoir le cœur net, et sans qu'elle ne sache réellement pourquoi, elle le suivit silencieusement à l'entrée de la cuisine. Il était entrain de se préparer un café comme si de rien n'était, son corps frétillant au rythme de la musique. C'était bien lui. Il ne s'était pas encore retourné, aussi ne voyait-elle pas son visage, mais elle pouvait aisément le reconnaître de dos. Après tout, elle avait eu à loisir d'observer son corps toute une nuit, ainsi que les tatouages qu'il portait. Le reconnaître n'était donc pas difficile, et vu qu'il était à présent simplement habillé d'une serviette, elle pouvait observer les signes de reconnaissance à loisir.
A l'observer ainsi, se tortiller innocemment dans sa cuisine, elle eut un rictus amusé. Bizarrement, elle trouvait cela mignon. Elle avait d'ailleurs souhaité ne pas le revoir, car ce qu'elle avait ressenti avait été trop bizarre. Inconnu, effrayant même. Mais maintenant qu'il était là, et qu'elle l'avait sous les yeux, c'était tout simplement comme si ses pieds étaient englués au sol, elle était incapable de fuir. Elle se demanderait d'ailleurs plus tard, pourquoi Richard l'avait envoyé chez Ethan, mais pour le moment, ses yeux étaient trop occupés. Elle en oublia d'ailleurs la fin du sortilège de désillusion sur son propre corps, et donc le fait qu' Ethan pouvait la voir à présent. Lorsqu'il se retourna enfin, il ne fit pas non plus spécialement l'étonné. Lui déclarant tout simplement en souriant, comme si elle était arrivée ici d'une manière tout à fait naturelle.
"Il y a des portes et des sonnettes avant d'entrer chez les gens. Café ?"
Elle lui souriait également. Elle aurait pu paniquer, il l'avait vu, elle était découverte, alors qu'elle devait simplement s'infiltrer chez lui, mais finalement cela lui était égal, elle appréciait bien trop le spectacle se déroulant sous ses yeux.
" Je préférerais bien autre chose." dit-elle en glissant un œil malicieux vers la serviette de bain pour remonter ensuite son regard le long de son torse avant de s'arrêter au niveau de ses yeux, puis elle ajouta: " Mais va pour le café."
Oui bon, même si elle avait envie de lui sauter dessus présentement, elle allait essayer de la jouer fille civilisée, même si dans ses souvenirs, il appréciait bien son côté plus sauvageonne. Enfin, à toute bonne chose il fallait une entrée en matière digne de ce nom. Apercevant une tasse posée derrière lui, elle se rapprocha du danseur d'un soir puis l'encercla de son bras avant d'attraper la tasse, une fois ceci fait, elle se recula légèrement avant de lui tendre le contenant afin qu'il y verse le café. Elle avait soif. L'émotion sans doute.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Mar 6 Sep - 18:24, édité 2 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Sam 3 Sep - 7:56 | |
| Il leva les yeux au ciel, amusé, elle voudrait autre chose ? Désolé il fallait le mériter finalement pour qu'il enlève la serviette quand même ! Et ce n'est pas en s'infiltrant chez lui sans faire de bruits que cela marcherait de toute manière. C'était assez incroyable de la revoir, enfin surtout de la voir ici, on ne pensait plus la voir après Paris, que cette nuit resterait un souvenir, un souvenir qui resterait dans les annales, mais simplement un souvenir. Mais non elle était là actuellement. Et qu'est-ce qu'elle faisait maintenant ? Elle venait de nouveau se coller contre lui, cela ne faisait que faire revenir en force toutes les sensations qu'on avait vécu cette nuit là avec elle, simplement pour qu'elle prenne une tasse. Elle aurait demandé, il lui aurait fourni en plus, ou alors elle avait voulu jouer de nouveau. A vrai dire, pour l'instant, il n'avait pas l'air plus dérangé que cela de se retrouver dans une simple serviette devant elle. Bien au contraire. C'était de drôles de retrouvailles, incongrues même, mais il ne ferait pas la fine bouche en tout cas.
Bien si elle souhaitait du café, alors il lui versa avant de se servir également dans son mug qui se trouvait derrière lui. Mais bon la question était toujours de savoir ce qu'elle faisait là, car bon, comment est-ce qu'elle avait su qu'il habitait ici ? Cela restait une question sans réponse.
"Ah pour autre chose, il faut le mériter ma chère."
Bah ouais, en plus, ils n'étaient même pas à égalité actuellement, c'était lui qui était le moins dévêtu des deux, c'était pas normal, il fallait être à égalité. Toujours est-il que la voir là, devant lui, comme si de rien n'était, c'était agréable. On avait toujours pensé à elle après la nuit passée à ses côtés, certes, cela n'avait été qu'une sorte de fantasme quelque part, d'ailleurs, il n'arrivait même pas à penser à une autre femme la plupart du temps, elle l'avait envoûté en quelque sorte, sorcière va ! Bien on n'allait pas rester à se regarder comme deux chiens de faïence là quand même.
"Fais comme chez toi, je vais passer quelque chose qui couvre plus. Je n'aimerais pas que tu renverses le café si j'enlève cette serviette."
Sourire amusé, alors qu'après une légère gorgée de café, il le reposa derrière lui, avant de la frôler quelques instants, oui c'était fait exprès, et de se diriger vers la sortie de la cuisine, enlevant au passage la serviette, laissant ses fesses bien en vue, en plus du reste de son corps, en tout cas de dos. Il ne faisait que se diriger dans le salon, ces affaires étaient là, du coup, elle avait tout le loisir de le voir dans une simple tenue d'Adam dirons nous, mais toute chose a une fin non ? Pour cela que récupérant son boxer et son jean posés sur l'un des fauteuils, il se rhabilla, ne restant désormais que torse nu et pieds nus, le reste étant couvert. La partie sans rien cela ne serait pas pour tout de suite. En tout cas ce qui le taraudait, c'était qu'elle avait réussi à faire taire les différentes alarmes magiques ou non qu'il avait mis en place, et ce n'était pas simple, donc on se demandait bien ce qui avait bien pu se passer depuis ces dernières semaines. Mais surtout il faudrait qu'il lui donne une clef si elle revenait comme si de rien n'était. Ce serait mieux que de la voir débarquer comme ça. Imaginez qu'il soit en bonne compagnie ? Bon là, elle le tuerait peut-être.
Il revint dans la cuisine une fois habillé, la frôlant à nouveau, humant son doux parfum quelques instants avant de récupérer son mug et de la fixer, la détaillant légèrement du regard, toujours aussi envoûtante en tout cas et bien que ses habits soient tout ce qu'il y a de plus simple, cela la mettait nettement en valeur, et on voulait de nouveau les lui arracher pour la sentir contre lui. Il fallait vraiment qu'il arrête les fantasmes sur elle quand même !
"Alors, qu'est-ce qui t'amènes ici ? Et surtout comment tu as su ou j'habitais ?"
Fallait bien un sujet de conversation, ils n'allaient pas se sauter dessus malgré ce qui s'était déjà passé entre eux. Ils étaient des gens civilisés. Ils allaient d'abord finir leur café, ils le feraient ensuite. |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Sam 3 Sep - 17:01 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Elle haussa un sourcil d'un air faussement réprobateur. Il fallait le mériter? Non mais c'est qu'il était joueur. Enfin ceci dit, c'est ce qu'elle avait apprécié chez lui. Il n'était pas du genre à se prosterner devant elle dans le seul but de l'avoir dans son lit et cela lui plaisait. Habituellement, les hommes étaient prêt à tout pour se satisfaire, mais pas lui. Elle ne répondit donc rien sans que ses yeux ne le quittent pour autant. Elle se contenta de boire une gorgée tandis qu'il quittait la cuisine à présent pour se changer -non sans la frôler au passage-, c'était bien dommage et aussi eut-elle un sourire taquin suivi d'un léger mordillement de sa lèvre inférieure lorsqu'elle se mit à contempler son anatomie. Non mais quand même Richard avait de drôles d'idées, ça rimait à quoi tout ça? Voilà qu'elle était maintenant face à la plus sournoise des tentations.
Entrant de nouveau dans la cuisine , il se saisit de sa tasse tout en la détaillant de nouveau, l'avoir senti près d'elle quelques instants plus tôt lui avait légèrement tourné la tête, fait remonter les souvenirs. Mais elle ne laissait rien paraitre hormis un air décontracté. Et voilà qu'à présent qu'il posait la question fatale.
"Alors, qu'est-ce qui t'amènes ici ? Et surtout comment tu as su ou j'habitais ?"
Bon. Elle était contente de le revoir, mais là il allait falloir qu'elle trouve une parade. Elle n'avait bien entendu pas le droit de parler de la confrérie des Assassins, et lui dire comme ça de but en blanc qu'on lui avait ordonné de s'introduire chez lui, d'ailleurs pourquoi chez lui elle ne savait même pas, ce serait un peu moyen comme explication. Elle but donc de nouveau une gorgée de caféine tout en réfléchissant. Elle décida d'y aller au culot, et reposa donc sa tasse. Passant la main le long de ses cheveux, attrapant une des mèches avant de la tortiller entre ses doigts, elle baissa le regard avant de le relever vers son visage , un air faussement ironique et un sourire coupable accrochés à ses lèvres.
" J'ai vu de la lumière et je suis entrée tout simplement. Et puis la musique était sympathique."
Bon c'était nul, mais elle ne pouvait pas vraiment lui expliquer pourquoi. Cela le faisait pas pour des retrouvailles. Voyant qu'il avait de nouveau posé sa tasse derrière lui, elle se mit alors en mouvement. Agilement, elle s'approcha de lui, se collant légèrement contre son corps, elle posa ses mains le long de ses épaules, elle frémit légèrement et se surprit à fermer les yeux quelques instants, ce contact lui avait manqué. A présent dos au plan de travail, elle s'appuya prestement sur lui pour s'asseoir sur le meuble. Et bien quoi, il lui avait dit de faire comme chez elle non? Bon, elle ne faisait pas cela chez elle c'est vrai... Mais on avait bien le droit de jouer un peu tout de même? Posant ensuite ses mains, le long du mobilier, elle approcha légèrement son visage du sien tout en ajoutant.
" En réalité, je ne savais même pas que c'était chez toi ici. Mais je ne regrette pas d'être venue. J'ai eu la chance d'avoir un formidable accueil."
Se reculant de nouveau, elle le jaugea quelques instants. Il était probable voir même certain qu'il ne se contenterait pas de cela, mais bon, elle devait bien trouver quelque chose, et puis pour la deuxième phrase c'était tout à fait vrai. Elle ne mentait pas tellement en fin de compte. Ajoutons, que si il était aussi faible qu'elle pouvait l'être en sa présence, ses pensées seraient peut-être accaparées par bien d'autres choses. Car de le voir là devant lui, torse nu qui plus est, après en avoir aperçu bien plus, on pouvait dire qu'elle était légèrement émoustillée. Les semaines d'entraînement n'avaient rien de folichon même si elle adorait apprendre, on pouvait dire qu'il lui offrait la meilleure des distractions. Prenant ensuite sa tasse à lui, car elle avait laissé la sienne en face , et puis après tout ils avaient partagé bien plus, elle porta son mug à ses lèvres pour prendre une gorgée du liquide. Puis, l'air tout à fait naturel, comme si tout son manège était tout à fait normal, elle ajouta d'un ton distrait.
" Autrement comment vas-tu depuis le temps? ça fait combien de temps? Six mois? Quoi de nouveau? Une copine peut-être?"
Lui adressant un regard en biais, elle lui sourit de nouveau. Elle était gentille, elle voulait faire la conversation, et puis au passage si elle pouvait savoir si le terrain était libre ou non, cela lui convenait parfaitement. Et avec un peu de chance, cela détournerait en plus le sujet de la conversation par rapport à son intrusion.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Sam 3 Sep - 18:03, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Sam 3 Sep - 17:22 | |
| Genre il allait la croire, qu'elle était juste venue parce qu'elle avait vu de la lumière et entendu la musique, non mais je te jure, comme excuse, elle aurait pu trouver mieux non ? Elle pouvait dire qu'il lui avait manqué aussi, ce serait tout aussi bien, et peut-être que là, il y croirait vraiment pour une fois. Qu'elle n'essaye pas de jouer, pour le coup sa tentative de mensonge ne prit pas du tout bien au contraire, son regard suffisait à exprimer le fait qu'il ne la croyait pas du tout pour l'occasion, mais bon, laissons lui le bénéfice du doute en quelque sorte. De toute façon ce ne fut pas comme s'il avait vraiment le temps de dire quelque chose, la voyant de nouveau si proche de lui, ses mains sur lui, se coller contre lui tout cela pour s'installer sur le plan de travail, Merlin que cela lui avait manqué. Non vraiment, il faudrait qu'il arrête ce genre de dépendance, cela devenait mauvais pour la santé non ?
"L'intrusion est également agréable."
Léger sourire amusé, elle faisait presque comme chez elle mine de rien, elle lui piquait même son mug de café pour en boire quelques gorgées. D'ailleurs, il le reprit, posant sa main sur la sienne, pour reprendre le mug, avant de reprendre une gorgée, comme si finalement il partageait plus qu'une simple tasse de café. La voir là de nouveau, disons simplement que cela changeait beaucoup la donne. Elle était toujours aussi désirable, bien sur, il avait pensé à elle, souvent ces derniers temps en fait, mais on n'avait jamais pensé la voir de nouveau en chair et en os devant lui, pour cela, qu'on était désormais irrémédiablement attirée vers elle en tout cas, peut-être aussi pour cela, qu'il était proche, trop peut-être d'elle, qu'il n'avait pas l'air de vouloir se reculer d'avantage ou de prendre du recul, même s'il n'était pas l'un contre l'autre, elle était toute proche, il n'avait juste qu'à se pencher, et ce plan de travail serait très bien aussi pour fêter des retrouvailles non ? Bref.
"Ne crois pas qu'en détournant la conversation je vais oublier que tu t'es invitée chez moi. Faut te faire pardonner."
Sourire malicieux pour l'occasion, on avait une bonne idée de comment elle pouvait se faire pardonner. Mais l'heure n'était pas vraiment à cela. Dingue quand même de voir à quel point ces deux-là ne parlaient souvent que par langage physique, tous dans les gestes ou le regard, comme s'ils étaient attirés l'un vers l'autre comme deux aimants en fin de compte, vraiment, il ne pouvait s'en empêcher. Et même s'il avait eu d'autres femmes dans sa vie durant ces derniers mois, malgré tout, ce n'était pas comme s'il l'avait oubliée, ou même que quelqu'un avait réussi à la faire oublier chez lui. Bien au contraire. Ou juste un temps, mais elle revenait toujours, comme une obsession en fin de compte.
"Tu souhaites vraiment qu'on fasse ce genre de conversation ou tu veux passer aux choses sérieuses ?"
En se baissant légèrement, approchant légèrement son visage du sien, après tout, elle essayait bien de le déstabiliser par moment, il pouvait en faire de même également. Mais soit si, elle voulait avoir une conversation basique pourquoi pas, mais cela risquait d'être monotone. Quoique, cela dépendait de ce qu'il dirait n'est-ce pas ?
"Mais pour te répondre, rien de sérieux, il faut dire que la plus sérieuse m'a laissé quelques marques quand on s'est rencontré à Paris, une vraie tigresse à mon avis. Je dois encore l'avoir dans la peau."
On parlait bien entendu d'elle, sans nul doute, bien sur, il n'était pas du genre à rester inactif du côté relationnel, mais il n'était pas non plus du genre à chercher une femme pour chaque nuit, surtout quand vos nuits sont déjà hantés par une femme. Quelques relations mais rien de sérieux, quand au reste, en six mois, il ne s'était pas passé grand chose dans sa vie, pas la peine d'en raconter les moindres détails de toute manière. Et elle dans tout cela ? Autant qu'elle réponde également non ?
"Et toi ?"
Le tout en laissant de façon innocente, sa main effleurer doucement l'un de ses bras, c'était fait en toute innocence, on le jure, pas son genre de vouloir déjà provoquer quelque chose, mais que voulez-vous, on ne contrôle pas son corps, et elle lui avait manqué. On pouvait lui pardonner non ? |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Sam 3 Sep - 18:11 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Bien entendu, il ne l'avait pas cru. En même temps, il n'était pas complètement stupide, même un gamin de cinq ans croyant encore au père-noël aurait compris qu'elle mentait. Mais il sembla comprendre qu'elle ne voulait pas réellement expliquer le pourquoi du comment, et puis, il avait l'air occupé par d'autres choses... ça tombait bien, elle aussi! Il récupéra sa tasse, touchant ainsi légèrement sa main. C'était dingue et à la fois ridicule d'observer comme le moindre contact avec lui l'électrisait... A se demander lequel des deux avait le plus d'emprise sur l'autre. En tout cas, il avait l'air d'humeur à jouer et ce n'était pour lui déplaire. Elle le laissa donc parler quelques instants, se contentant d'être silencieuse et de l'observer malicieusement. Il avait l'air décidé à passer aux choses sérieuses, ce n'était pas prévu à la base, mais finalement, elle n'avait rien contre, bien au contraire.
Apparemment il n'avait rien eu de sérieux entre temps. Mais donc il avait eu des aventures... En même temps, elle n'allait pas le blâmer. Jusqu'à ce soir, elle avait pensé ne jamais le recroiser, ils n'étaient pas mariés donc. Et puis à la base, c'était juste une histoire d'un soir, un peu d'amusement en somme, pas un engagement. Néanmoins, cette seule pensée la contraria au fond. Sans qu'elle ne sache pourquoi d'ailleurs, c'était stupide, mais de le savoir avec une autre l'énervait. Enfin, il ne lui appartenait pas, et elle n'avait pas de grandes promesses à lui offrir. Aussi, ne dit-elle rien sur ce qu'il avait bien pu vivre ces six derniers mois. Elle avait déjà laissé une certaine empreinte, c'était pas mal. Pour sa part, elle haussa les épaules nonchalamment avant de lui répondre.
" Oh moi, je n'ai pas eu le temps de m'adonner à ce genre de pratiques. J'étais bien trop occupée ces derniers mois. Pour tout dire je suis un peu rouillée."
Un nouveau sourire éclairait son visage. Ethan pouvait se vanter d'être une des rares personnes à la voir telle qu'elle était réellement au fond. C'était bizarre d'ailleurs puisqu'elle ne le connaissait pas, mais avec lui ça avait toujours été naturel sans qu'elle ne puisse expliquer vraiment pourquoi. Elle posa ses mains sur ses genoux et le gratifia d'un nouveau regard quelque peu inquisiteur. Puis, tendant ses bras pour poser ses mains autour de sa taille, elle l'attira à elle brusquement tout en ayant pris la précaution d'ouvrir ses deux jambes pour mieux le coller contre elle. Maintenant qu'elle le sentait proche d'elle, qu'elle pouvait sentir son odeur, sa peau sous la paume de ses mains qui le tenaient d'ailleurs fermement, elle approcha sa bouche de son oreille avant de murmurer.
" Mais bon, il parait que je dois me faire pardonner... Aussi, si tu veux bien, nous allons passer à autre chose ..."
Remontant ses mains le long de son dos, alors que ses doigts se laissaient aller à la caresse, elle recula légèrement son visage, tout en lui déposant un baiser sur sa joue. Le regardant plus amusée que jamais, elle décida de ne pas être trop méchante et approcha finalement ses lèvres des siennes. Posant ainsi sa bouche contre la sienne, elle lui donna un baiser, mordillant légèrement sa lèvre inférieure, elle força ensuite le barrage de ses lèvres doucement mais fermement pour approfondir leur union. Ils restèrent ainsi un long moment, ses mains d'ailleurs parcouraient le long de son dos, aléatoirement puis dans le sens inverse avant de s'arrêter sur ses jolies fesses, remontant ensuite de nouveau, elle mit cependant fin au baiser. Oui toute bonne chose avait une fin et même si elle aurait pu continuer longtemps comme ceci, elle aimait le torturer un peu et se torturer par la même occasion. Néanmoins, à le sentir contre elle, à le goûter à nouveau, elle n'était pas persuadée que sa raison la garderait en place bien longtemps. La dernière fois avait été plutôt torride entre eux, et rien que la réminiscence de cet instant suffisait à réactiver la machine. Lui souriant de nouveau, elle laissa son index se balader de sa pomme d’Adam jusqu'à son nombril, levant à présent ses yeux gris vers lui, elle lui demanda, sur un ton candide:
" Alors je suis pardonnée?"
Elle aimait l'avoir dans son champ de vision, le sentir près d'elle. Cela pouvait être effrayant, mais en réalité, elle ne pensait plus du tout quand elle était avec lui. C'était comme la dernière fois finalement, dernière fois qu'elle avait pourtant cru unique. Mais c'était à croire que là, ça devenait encore plus fort.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Lun 5 Sep - 9:58, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Dim 4 Sep - 6:11 | |
| Rouillée ? Rien que ça ? Etait-ce une nouvelle invitation ? A vrai dire, entre eux, c'était quand même assez bizarre. Ils se connaissaient à peine, juste quelques bribes de leurs histoires, rien d'autre, et pourtant dès le premier contact, il y avait eu quelque chose. Ce petit quelque chose qui s'était amplifié au cours de la soirée. Car après tout, nous n'avions pas prévu de finir cette soirée à faire l'amour jusqu'à pas d'heure avec elle, au contraire, mais c'était venu naturellement. Cela avait un petit côté effrayant, comme s'il n'y avait qu'avec que c'était aussi simple en soi. Pas qu'une relation purement sexuelle, bien que c'était le cas vous me direz. De toute façon ils étaient tous les deux joueurs et pas vraiment du genre à parler la plupart du temps, alors à quoi bon ? Il sourit amusé quand elle l'attira vers lui. Déjà il pouvait de nouveau sentir son parfum naturel, les sensations de la dernière fois remontant à la surface aussi vite que si la soirée c'était passé hier soir. Cela pouvait être assez étourdissant mine de rien.
Par contre, elle pouvait faire mieux qu'un baiser sur la joue non ? Son regard suffit à persuader que là, elle n'était pas du tout pardonnée. Mais le baiser suivant, ah celui-là, il lui avait manqué, sentir à nouveau leurs deux bouches s'unir, reprendre tout ceci de façon naturel, sans que que l'un ou l'autre ne bataillent pour savoir qui prendrait l'ascendant sur l'autre, à vrai dire, il s'engouffra dans cette nouvelle branche comme un poisson dans l'eau, partageant à nouveau ce mélange si unique entre eux, cette douce sensation, et même le fait de lui mordiller sa lèvre ne fit que lui procurer plus de plaisir. D'ailleurs, il venait de passer ses mains sur ses hanches afin de l'amener contre lui, certes, ils étaient déjà étonnamment proches vous me direz, mais c'est comme si il ne pouvait s'en passer, peut-être que c'était le cas après tout. Il garda les yeux fermés encore quelques instants avant de la fixer quand elle parla. La pardonner ? Va savoir, il n'avait après tout pas envie que cela s'arrête là vous me direz. Il fit mine de réfléchir, tandis qu'une de ses mains passaient le long de sa joue, laissant une légère caresse.
"Je ne sais pas, je t'ai connue plus prolifique dans nos échanges physiques."
On ne saurait dire pourquoi on était autant attiré par elle, et obnubilé également. C'était comme ça, c'est tout, peut-être qu'il n'y avait pas de mots pour décrire tout cela, cela arrivait et il fallait s'en contenter. Après tout, ce n'était peut-être pas un hasard s'il n'avait pas arrêté de penser à elle, que c'était le destin, mais ce n'était pas vraiment le moment d'y penser après tout n'est-ce pas ? Il se pencha légèrement vers elle, effleurant ses lèvres, sans pour autant l'embrasser, se reculant même si elle essayait de l'embrasser, joueur comme toujours avant de reprendre la parole en murmurant pour eux.
"Peut-être qu'on devrait remettre la machine en route si tu es si rouillée, je m'en voudrais que tu perdes tes capacités si sportives."
N'est-ce pas ? Cela serait fort dommage, et de toute manière maintenant qu'ils étaient lancés vous me direz. A croire qu'ils ne pouvaient se passer d'un quelconque contact physique entre eux, peut-être que c'était le cas. Cela l'avait été à Paris, ah Paris, une nuit qu'on pensait ne jamais revivre en quelque sorte, qu'elle resterait la seule mais visiblement non, et d'un côté c'était tant mieux, il s'était langui d'elle quelque part. Après tout, il l'avait quand même confondu dans un état de sobriété important avec une autre femme. A croire que son inconscient le lui avait rappelé. Enfin toujours est-il qu'il arrêta de jouer pour l'instant, reprenant d'assaut ses lèvres, il en voulait toujours. Elle lui avait donné un avant-goût, il venait chercher la suite, passionné, il passa la barrière de ses lèvres pour recommencer cet étrange ballet dans cet échange, douce saveur qui revenait en force, doux désir qui remontait en flèche, on la voulait, pour lui, à nouveau. Le contact de ses lèvres sur les siennes, cette bestialité, ce côté sauvage que tous les deux avaient tel un brasier qui s'allumait en eux. A chaque fois c'était la même rengaine, et personne ne pourrait éteindre ce feu, d'autant plus qu'il allait s'étendre. Ils n'étaient pas si prudes pour s'arrêter simplement au baiser, on en voulait toujours plus ! |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Lun 5 Sep - 10:05 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Il l'avait connu plus prolifique, certes, mais il était contrariant tout de même. Elle essayait de jouer les filles civilisées et voilà qu'il s'en plaignait. Ah ces américains, aucun respect de l'étiquette. Et bien tant pis, elle devrait faire avec et assumer sa vraie nature. Bon, elle n'allait pas s'en cacher, en même temps c'est ce qu'elle aimait chez lui, il l'appréciait telle qu'elle était. Alors qu'à un certain nombre d'hommes, elle aurait carrément pu faire peur. Mais Ethan faisait naître bien plus chez elle, sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi, mais elle n'était pas du genre à s'en soucier. Voilà qu'il jouait avec elle à présent, qu'il cherchait ses lèvres pour se dérober ensuite. Cela la rendait dingue et heureusement pour lui qu'il n'avait plus de haut, sous peine de se le voir prestement arraché. Le désir pour lui était intact, presque même comme si ces mois de séparation révélaient toutes les sensations enfouies là, d'un coup. "Peut-être qu'on devrait remettre la machine en route si tu es si rouillée, je m'en voudrais que tu perdes tes capacités si sportives."Elle répondit d'un sourire amusé, oui elle était rouillée, mais elle n'avait pas perdu ses capacités sportives, ça c'était inné. Mais bon, si vraiment il fallait s'entraîner avec lui, elle n'y voyait pas trop d'inconvénient. Ethan répétant son assaut sur ses lèvres, elle, profitant à nouveau de sa bouche contre la sienne, de le sentir, d'échanger ce baiser, cette rencontre avec lui. Puis, le repoussant d'un coup, assez brusquement, elle le regarda malicieuse, avant de déclarer: " Tu as raison, j'ai besoin d'entraînement."Ses mains vinrent à la rencontre de son décolleté qui était maintenu par quelques boutons, lentement, elle les déboutonna un à un, contemplant avec amusement, Ethan qui voudrait sans doute qu'elle en enlève plus. Mais elle aimait bien le faire mariner un peu, cela ne faisait que renforcer le désir de l'un pour l'autre. Même si son instinct lui commandait de lui sauter simplement dessus, son esprit joueur lui l'incitait à faire durer un peu plus les retrouvailles. Fermant les yeux, elle passa ses mains sensuellement le long de son propre corps, insistant ça et là en certains points. Puis, elle finit tout de même par attraper le pan de tissu gris foncé, parce que finalement ses mains ne valaient pas les siennes, et qu'elle commençait à s'ennuyer toute seule sur ce plan de travail. Remontant rapidement le haut de coton, elle se retrouva simplement en soutien-gorge devant son partenaire de jeu, laissant ainsi entrevoir la dentelle bleutée qui ornait sa poitrine. Tout en descendant de son piédestal, elle lui jeta d'un mouvement exagéré son haut à la figure. Elle aimait surjouer avec lui, elle savait que cela l'amusait d'autant plus, et l'excitait également. Et de sentir son désir pour elle ne faisait que raviver le sien. Le plaquant ensuite allègrement contre le mur, sa main vint à la rencontre de son visage, le caressant tendrement, tout en ne quittant pas ses yeux, elle descendit ensuite des doigts frêles mais décidés, le long de son cou, puis de son torse, la pression se faisant par moments plus fortes, les ongles se décidant à venir blesser légèrement la chair, pour la caresser ensuite, c'était Elinor ça, elle ne maîtrisait pas toujours son empressement. Le but n'étant pas de lui faire mal -quoique, ça c'était pour les autres aventures qu'il avait eu pendant son absence- mais simplement de lui révéler son désir pour lui, sa frustration d'attendre, même si entendons bien, elle se torturait sciemment elle-même. C'est ainsi que sa main arriva à la naissance du jean qu'il avait revêtu quelques instants plus tôt. Non mais quelle idée de se rhabiller franchement... Taquine, elle laissa ses doigts s’infiltrer sous le tissu du pantalon, et même sous la barrière du sous vêtement, avant de venir titiller l'entrejambe, tout en laissant aller ses doigts à plus de fermeté. Un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres à cette simple palpation. Elle s'approcha de nouveau de ses lèvres tout en ne le lâchant pas et lui murmura d'une voix douce. " Mais a priori, toi tu n'en manques pas... A croire que tu n'as pas été très sage."Elle le taquinait, mais une part d'elle était sérieuse, enfin avec Elinor il était difficile de savoir ce qu'elle pensait vraiment, ce n'était déjà pas facile pour elle-même alors pour les autres. Ressortant ensuite sa main, elle plaqua chacune d'elle contre le mur, l'encerclant ainsi à présent comme pour l'empêcher de s'enfuir, même si à vrai dire, il pourrait l'empêcher de nuire facilement, mais sans doute qu'il ne le voudrait pas, bien au contraire... Elle embrassa ensuite son torse avant de remonter à la naissance de son cou ça et là, empoignant ensuite sa nuque avant de l'embrasser de nouveau, plus fermement, plus brutalement aussi, non mais c'est vrai quoi, il méritait d'être puni...
Dernière édition par Elinor Thorpe le Lun 5 Sep - 21:21, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Lun 5 Sep - 16:46 | |
| Mais qu’est-ce qu’elle faisait ? Elle était complètement folle de les interrompre en plein baiser ! Ah bah non, finalement, elle ne l’était pas tant que cela. Certes, il avait eu un petit grognement de frustration, après tout, on était si bien parti n’est-ce pas ? Mais la voir, commencer à se déshabiller devant lui, jouer de ses propres mains sur son corps, cela l’excitait à un point, il avait de la prendre là tout de suite, de la faire sienne, elle jouait de lui. Son désir ne faisait que s’accentuer à chacun de ses gestes, on avait chaud et pourtant on était torse nu, mais elle lui donnait chaud. Il était hypnotisé par ce qu’il voyait, par ce qu’elle laissait voir, il déglutissait sans peine à chaque bouton enlevé pour finalement avoir la primeur d’observer à nouveau cette poitrine qui lui était offerte. Nul doute qu’à ce moment précis, il était très serré dans le jean et le boxer, il aurait mieux fait de ne pas s’habiller du tout vous me direz.
D’ailleurs il perdit le visuel quand elle lui balança son haut sur la figure, il se dépatouilla pour le balancer au sol, juste à temps pour voir que les positions avaient changé, elle reprenait le dessus, le poussant contre le mur, gardant le contact avec ses yeux, son regard, plongé à l’intérieur, il ferma les yeux quelques instants en sentant ses mains sur lui, elle attisait un brasier sur lui, c’était dingue, il n’avait jamais vraiment connu un tel désir pour quelqu’un, une telle envie de quelqu’un au point de ne plus vouloir faire autre chose ou de penser à autre chose. Il grogna légèrement quand elle le griffa, le regard on ne peut plus noir de désir pour elle, la tigresse, elle n’avait pas changé. Tant mieux, car c’était comme cela qu’on, enfin vous voyez de quoi on parlait bien sur, elle laissait des traces sur lui, comme si elle souhaitait le marquer, mais en même temps, cela ne faisait qu’attiser d’avantage son envie d’elle, d’ailleurs, on dirait qu’elle voulait plus également. Qu’elle ne voulait pas attendre.
Il faut dire que lorsqu’elle immisça dans le jean, il retint sa respiration, elle allait vraiment dans ses endroits les plus intimes, et rien que là, elle pouvait sentir, toucher toute l’envie qu’il avait. La pression était importante, il était trop à l’étroit là-dedans et elle jouait, il répondit d’une voix rauque à ces dires, elle le menait par le bout de la baguette, et on ne parlait pas de celle en bois.
"Je ne suis jamais sage avec toi."
Elle revint vers lui, enfin, arrêtant cette douce torture, fort heureusement, il ne fallait pas que cela finisse trop vite non plus, le baiser se voulut plus insistant, plus bestial, il n’hésita pas également à y répondre avec la même bestialité, voulant dévorer ses lèvres, lui mordant joyeusement les lèvres, on aurait dis deux animaux en rut et qui ne s’étaient pas revus depuis des années. On ne se contrôlait plus vraiment, à vrai dire, posant ses mains sur ses fesses, il la souleva avant de se retourner pour que ce soit elle qui soit plaqué contre le mur. A son tour de jouer non ? Il détacha ses lèvres des siennes quelques instants, laissant trainer dans de légers baiser papillons ses lèvres sur les siennes avant de la fixer. Puisqu’elle avait commencé à jouer, à son tour. L’une de ses mains lâcha les fesses, pour venir à son tour s’immiscer dans le jean, s’approchant de sa féminité, la caressant, lentement, l’effleurant, est-ce qu’elle avait été sage de son côté ? On était pas sur.
"Finalement tu as l’air encore bien conservée on dirait, est-ce que tu aurais menti son côté « rouillé » ?"
On s’en fichait pas mal, bien que cela soit dis avec plaisanterie malgré tout, il était jaloux, elle était à lui et puis c’est tout. Quand même, dire que ce n’était que la deuxième fois qu’ils se voyaient et pourtant c’était comme s’il la considérait comme sienne. Enfin il n’allait la pousser à bout malgré tout, peut-être pour cela qu’il retira sa main, revenant caresser ses fesses, se collant contre elle, avant que ses lèvres ne viennent découvrir de nouveaux espaces, sa nuque, son épaule, se dirigeant inlassablement vers sa poitrine, s’attaquant au côté gauche, la bretelle, la faisant basculer sur le côté avec ses dents avant de revenir découvrir la peau nouvellement offerte à lui. Jusqu’au moment ou il s’arrêta dans son geste. Un tatouage, un tatouage qu’il connaissait fort bien, le même tatouage que celui de son cousin, elle, c’est pas vrai ! Elle était entrée là-dedans ! Bon vous me direz il n’avait pas droit à la parole concernant ce qu’elle faisait, elle était assez grande pour choisir, mais il avait fallu qu’elle choisisse le camp de son cousin. Et si elle était là, c’était que quelqu’un lui avait donné son adresse, qui était assez timbré pour faire une plaisanterie de ce genre ? Ou plutôt pour se marrer de ce qui se passerait ? Son cousin forcément.
En tout cas, cela avait le don de calmer quelque peu ses ardeurs en voyant cela, il redressa son visage pour l’observer, désolé, mais voir cela, ça avait calmé de suite ses envies sur le moment. Certes, il était encore en très grande forme, mais malgré tout, ce n’était pas comme s’il arrivait à dépasser la pensée qu’elle faisait partie de la Confrérie. Il reprit la parole, plus sérieusement.
"Tu en fais partie alors ? Et je présume qu’IL est ton maître en quelque sorte ?"
Il n’était pas du genre à tourner autour du point. Dingue comment un simple tatouage pouvait mettre un terme, même pour quelques instants, à ce qui s’annonçait comme sportif et animal. Et bien qu’on ait envie d’elle, sur le coup, on lui avait coupé son inspiration.
Ou alors pour oublier, il faudrait qu’elle se retourne et qu’ils fassent ça par derrière. Mais bon, c’était moins romantique. |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Lun 5 Sep - 21:30 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Elle laissa échapper un gémissement de contentement lorsqu'il la souleva pour la plaquer à son tour contre le mur. Elle aimait quand il reprenait ainsi brutalement le dessus, ce n'était que ça entre eux, un jeu de domination et de séduction, sauf que là on se fichait de qui serait le gagnant. Ce qui était certain, c'est que ce mur en voyait de belles à l'heure qu'il était. Sentant sa main s'immiscer entre ses jambes, elle ferma lentement le rideau de ses paupières pour maîtriser le désir qui l'assaillait, à ce rythme là ils allaient tout bonnement se sauter dessus. Finalement, elle avait tenu dans le rôle de la fille civilisée quelques minutes à peine. Le score était pitoyable, elle pourrait mieux faire la prochaine fois.
Apparemment il avait du mal à croire au fait qu'elle soit rouillée, et pourtant elle n'avait pas menti. Sa vie sexuelle s'était quelque peu réduit au néant ces derniers mois. Sauf si on considérait que d'entrer dans un bassin nue avec un Richard nu avait quelque chose de sexuel mais dieu soit loué, non. Elle n'avait en réalité pas eu tellement le temps pour de telles affaires, ni l'opportunité et peut-être pas l'envie... Tandis que sa main caressait toujours son intimité, la torturant chaque seconde un peu plus de plaisir, elle répondit le souffle court.
" Ce sont des choses qui ne se perdent pas voyons... Surtout avec toi."
Elle lui souriait à présent, quoi? Non mais elle venait d'avouer quelque part qu'il avait une place particulière. Il avait décidément une influence très néfaste sur sa personne. Encore un peu, et elle allait verser dans le sentimentalisme, et ça ce n'était tout bonnement pas concevable. Heureusement pour sa raison, il retira finalement sa main, non mais ils devaient se préserver si ils voulaient durer un minimum et puis c'était bien mieux lorsqu'on se torturait de la sorte. Elle le sentit se rapprocher d'elle tandis que ses mains, ses lèvres parcouraient son corps, elle profitait simplement de l'instant, de l'avoir contre elle. C'est tout en adoptant une attitude docile qu'elle le sentit attraper sa bretelle de soutien gorge, sans une seconde penser au tatouage qui ornait sa poitrine, elle était bien trop concentrée sur les sensations que lui procurait Ethan. Elle ne comprit donc pas tout de suite qu'il s'arrêta net. Elle ouvrit de nouveau les yeux et ce qu'elle vit ne la contenta pas. Il n'avait pas le même visage que quelques instants auparavant, son regard tentait de comprendre, mais comprendre quoi? Elle passa sa main autour de lui pour la poser sur sa nuque comme pour l'inciter à continuer mais ses paroles eurent l'effet tout inverse.
"Tu en fais partie alors ? Et je présume qu’IL est ton maître en quelque sorte ?"
Mais de quoi il parlait au juste? Il avait pété un câble ou quoi? Mais elle n'était pas idiote, elle ne pouvait que faire le lien avec son tatouage. Apparemment, il connaissait la Confrérie, et elle n'aurait pas cru cela possible. Restait à savoir de qui il parlait, son maître? Oui son maître enfin si on pouvait l’appeler comme ça était Richard au sein de la Confrérie. C'est avec des yeux soudainement éteints qu'elle fit la liaison. Richard lui avait donné cette adresse sciemment en sachant pertinemment qu'elle connaissait Ethan. Cela expliquait aussi mieux pourquoi cette intrusion dans son esprit. Il se payait sa tête, on se payait sa tête, et elle avait horreur de cela. Se plaquant elle-même légèrement plus contre le mur puisqu'elle ne pouvait pas fuir, autrement, elle l'aurait sans doute fait, elle finit par répondre.
" Comment tu connais ça? Et si ce "IL" est le "IL" auquel je pense, j'ai à l'heure actuelle sérieusement envie de l'empêcher de nuire!"
Son regard devenait de glace, furieux . Elle avait l'impression qu'il lui avait tendu un piège, pire qu'ils lui avaient tendu un piège. Si cela se trouvait, Ethan était au parfum et n'était là que pour la tester. D'un coup, elle se sentit totalement idiote. Elle n'avait écouté que son désir pour lui, pas un seul instant elle avait pensé à un Guet-apens. Il semblait plutôt surpris d'une telle découverte, et elle n'avait d'ailleurs répondu qu'indirectement, n'étant pas certaine qu'ils parlaient tous deux de la même chose. car elle savait que parler de la Confrérie pourrait lui coûter la vie. Son regard était soudainement éteint, contrastant avec les quelques secondes précédentes où il était empli par la chaleur du désir. Instinctivement, elle le repoussa finalement pour pouvoir s'extirper de là, s'extirper de lui. Si elle n'avait pas ressenti tant d'étonnement et de colère, elle se serait sans doute laissée aller à la peine. Mais elle ne connaissait pas cela.
" Tu es avec lui, avoue? C'était quoi le but? Vous payer ma tête? Me faire passer pour plus idiote que je ne suis? Et bien c'est réussi!"
Elle le toisait à présent. Si il était complice de Richard, si il s'était joué de ses sentiments, elle ne le pardonnerait pas, et elle ne se pardonnerait pas une telle faiblesse par la même occasion. Réajustant machinalement sa bretelle sur son épaule pour dissimuler le croissant de lune, elle attendait des explications, elle devait savoir, elle lui laissait encore la chance d'une explication. Et si cela ne lui convenait pas, elle ferait en sorte de rester bien loin de son champ de vision. Même si là présentement, ne plus sentir ses mains sur sa peau lui manquait horriblement, avec comme une impression qu'on lui coupait le souffle à renforts de coups de poings imaginaires au niveau de son plexus. Mais elle garderait sa dignité, coûte que coûte.
|
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mar 6 Sep - 11:22 | |
| Il aurait mieux fait de se taire, mais ça l’avait surprise ce tatouage, et on ne pouvait pas vraiment faire comme si on ne l’avait pas remarqué. Du coup, il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même que cet instant se termine de cette manière. Dire qu’ils étaient si bien partis, et il avait tout gâché. Il avait été surpris, et il n’avait pu s’empêcher d’exprimer à voix haute ce qu’il en était. Du coup, qu’est-ce qui se passait maintenant ? Il venait de la mettre en colère, pas étonnant vous me direz. On évoquait pas le « travail » alors qu’ils étaient en pleine séance découverte de l’un et l’autre vous me direz. Il avait un don quand même pour tout foutre en l’air, et c’était contre lui qu’elle était furieuse ? Il comprendrait aisément que ce soit le cas en tout cas.
D’ailleurs, désormais, on ne pouvait pas dire qu’ils étaient partis pour un corps à corps intense, au contraire, tout s’était calmé, en quelque sorte, la tempête sexuelle était passée, et la frustration prenait place, ainsi que toute colère dirigeait vers lui notamment. A croire qu’elle le tenait pour responsable, qu’il faisait parti de ce petit jeu en fin de compte non ? Deux étrangers désormais se faisaient face, en quelque sorte, elle l’avait repoussé, logique, avant de réajuster la bretelle. Mais mine de rien, la voir se mettre ainsi en colère, cela ne la rendait que plus sexy. Bien sur il avait encore envie d’elle, de la sentir contre lui, de toucher sa peau, de se brûler en quelque sorte les ailes en se fondant en elle, mais on inhibait tout cela pour l’instant bien que le désir soit toujours présent dans son corps, et que cela soit toujours perceptible sous la ceinture. Que voulez-vous, cela n’allait pas se calmer ainsi, d’autant qu’elle était encore en soutien gorge et qu’il avait une vue imprenable non ?
Il grogna légèrement avant de se passer une main sur le visage, comment est-ce qu’il connaissait tout cela ? C’était simple, mais qu’elle ne mette pas les œufs dans le même panier quand même !
"Richard, c’est mon cousin, longue histoire."
Pas besoin de développer, elle comprendrait très bien de qui elle parlait, surtout que visiblement elle en voulait à lui également. Après tout, il l’avait fait exprès le bougre, franchement, lui aussi lui en voulait. Pas étonnant qu’on l’ait retrouvée chez lui en fin de compte, et surtout qu’elle ait trouvé l’adresse et le reste. Le plus étonnant était de savoir comment Richard avait pu être au courant. Certes il avait parlé d’elle, mais ce n’était pas pour autant qu’on avait gardé une photo d’elle, surtout qu’on en avait pas vraiment, alors comment c’était possible ? Mais avant, il fallait remettre les pendules à l’heure, il n’était pour rien dans cette affaire, une victime comme elle des facéties de son cousin. La prochaine il le tuerait. Enfin il l’engueulerait, sinon ce serait lui qui mourra.
"Non mais attends ! Je suis aussi surpris que toi ! J’ai rien à voir avec toute cette histoire. Je ne savais même pas que tu étais devenue son apprenti, comment je l’aurais su ? C’est pas comme s’il me parlait de ce qui se passe dans sa fichue organisation !"
Se payer sa tête ? Franchement, il oserait faire cela ? Richard sans nul doute, mais il n’était pas son cousin. De plus si cela avait vraiment été le cas, on aurait utiliser l’attraction entre eux, ce qu’il y avait entre eux pour la manipuler ou se jouer d’elle ? Ce n’était pas dans ses habitudes tout le contraire même. Alors qu’elle ne lui mette pas tout sur le dos non plus, il n’avait rien à voir là-dedans. Mais il y avait une manière très simple pour montrer qu’il ne se jouait pas d’elle de toute manière, lui montrait que bien que Richard les ait en quelque sorte manipulés, ce n’était pas pour autant qu’il n’était pas ravi de la revoir.
"Si c’était vraiment un jeu, tu crois que j’aurais envie de faire ça !"
Elle avait beau avoir réussi à s’extirper de leur étreinte, ce n’est pas pour autant, qu’il comptait la laisser filer. D’ailleurs pour montrer que finalement il n’était pas là pour se jouer d’elle, posant ses mains sur ses épaules, il la fit revenir pour la plaquer contre le mur et sans attendre une quelconque réaction, il l’embrassa, sauvagement, passionnément, forçant le barrage de ses lèvres, en se collant à elle, est-ce que franchement il avait l’air de jouer là ? D’autant plus que bien qu’il ait encore le jean actuellement, elle pouvait ressentir toute l’excitation et le désir qu’elle lui procurait non ? Il lui mordilla légèrement la lèvre avant de s’écarter de ses lèvres, légèrement à court d’air, il fallait bien respirer quand même ! Plongeant son regard dans le sien, il reprit rien que pour eux, pas vraiment énervé en fait, mais au moins on venait de lui donner une bonne raison de ne plus douter de lui.
"Et maintenant ? Tu doutes encore que je fasse partie de ce plan totalement ridicule de mon cousin ? J’en ai rien à faire qu’il l’ait fait exprès, tu es là, tout ce qui m’importe." |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mar 6 Sep - 18:30 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Elle ne semblait pas être la seule à être perturbée par cette mascarade. Ethan lui même, donnait l'impression de ne pas savoir trop comment réagir. La colère se faisait sourde à l'intérieur de ses veines. Et si une fois de plus on l'avait trompé? Si on l'avait poussé à ouvrir son cœur -oui car elle en avait bien un malgré tout- pour mieux l'écraser entre les mains les plus belles qui soient, celles de la personne qui se trouvait en face d'elle. Elle comprit mieux cependant, ce qui unissait son mentor et son euh... amant? Ils étaient cousins. Il ne manquait plus que ça! Non mais franchement, il y avait des milliers d'hommes sur terre et il avait fallu qu'elle tombe sur ces deux là...
" Je vois..." se contenta-t-elle de répliquer, légèrement sonnée en réalité. Elle digérait lentement l'information, certaines paroles de Richard lui revenant en écho quelques secondes après qu'Ethan lui ai fait cette révélation. Elle se recula encore de quelques pas, ne sachant pas réellement comment réagir. Elle se sentait misérablement bête, un peu comme un animal blessé qu'on avait pas encore achevé. En réalité, elle sentait sa part d'humanité se manifester douloureusement dans son corps. Inutile de dire qu'elle détestait cela. C'était pourtant illogique, après tout il n'était qu'une histoire d'un soir. Entre eux, il n'y avait eu aucun serment, aucune promesse. Mais l’amertume sur ses lèvres était là.
Elle le laissa continuer, apparemment, il n'était pas plus au courant qu'elle. Seulement pourquoi Richard l'avait-il envoyé chez lui dans ce cas? C'était bien utopiste de croire qu'il jouerait les entremetteurs bienveillants. Non, c'était sans doute encore une fois une manière de la tester. Car jusqu'à présent, il ne l'avait pas ménagé. Pourquoi cela changerait-il? Elle avait envie de répliquer mais elle ne pouvait pas, elle était comme pétrifiée, là, le regardant tandis qu'il essayait de trouver les mots, comme si il avait perçu qu'elle n'était qu'une âme craintive au fond. Il ne lui laissa cependant pas le choix lorsqu'il la plaqua de nouveau contre le mur, de force.
"Si c’était vraiment un jeu, tu crois que j’aurais envie de faire ça !"
Elle sentit ses lèvres se poser de nouveau passionnément sur ses lèvres, sa bouche s'ouvrir pour mieux s'introduire dans la sienne. Elle ne pouvait pas résister, elle se laissait faire, pire, elle répondait même à son baiser, c'était comme incontrôlable. Elle répondait avec autant de passion qu'il y mettait , ses bras l'encerclant de nouveau, ses doigts agrippant une fois de plus la peau, comme pour être certaine de l'avoir contre lui. Il fallait mettre fin à l'union cependant, même si chaque bouffée d'air loin de lui semblait insupportable, elle posa de nouveau ses yeux aciers sur les siens, tandis qu'il lui murmurait.
"Et maintenant ? Tu doutes encore que je fasse partie de ce plan totalement ridicule de mon cousin ? J’en ai rien à faire qu’il l’ait fait exprès, tu es là, tout ce qui m’importe."
L'attrapant de nouveau, elle le plaqua encore une fois contre elle avec violence, lui répondant ainsi par un nouveau baiser, à croire qu'elle ne pouvait se passer de lui. C'est avec passion, presque avec rage qu'elle lui offrit ses lèvres pour s'emparer des siennes, mais à l'intérieur d'elle, le tourment la gagnait, elle ne comprenait pas tout cela. Quelle avait pu donc être la logique de Richard? Si il ne l'avait pas conduite chez lui, elle aurait continué son apprentissage, elle aurait peut-être même fini par l'oublier -ou pas-. Jouer avec les sentiments, c'était jouer avec sa faiblesse, et alors qu'il avait la dernière fois violé son esprit, il avait bien entendu découvert où se trouvait ce point faible. Il se trouvait là devant elle, contre elle, sa bouche mêlé à la sienne. Elle relâcha finalement son étreinte, avant de se dégager encore une fois de son emprise. Elle fit quelques pas , se trouvant à présent dos à lui, elle murmura le souffle court.
" Il a tout vu, il est entré dans mon esprit, il savait quel serait mon point faible..."
Par là, elle entendait lui naturellement, mais elle n'était pas assez à l'aise avec ses sentiments pour l'avouer de but en blanc. Ses paupières s'étaient de nouveau fermées. Elle était faible, elle n'avait pas su résister à l'intrusion de Richard dans son esprit, et à présent voilà qu'il savait tout, voilà qu'il la torturait quelque part. Ses sourcils se fronçant légèrement sous le coup de la honte et de la colère mêlées. Sa main se portant instinctivement à son thorax comme pour empêcher la course contre la montre qu'avait entamé son cœur, avant de quoi, avant de mourir? D'une certaine façon oui... Elle se retourna vers Ethan avant de mêler une fois de plus son regard au sien, baissant ensuite ses yeux vers le sol, elle réfléchissait, encore et toujours.
" Ce n'est pas par hasard qu'il m'a envoyé ici, il veut me tester... Je le vois mal faire preuve de bienveillance à mon égard en m'offrant une nuit de folie avec toi." Son visage avait de nouveau adopté un sourire mais il était fataliste presque contrit. Se dirigeant vers l'encadrement de la porte, elle ne savait plus réellement ce qu'elle faisait en réalité, elle réagissait comme elle pouvait. Presque à la sortie de la pièce, elle osa de nouveau le regarder, avant de chuchoter:
" Je dois partir..."
Voilà qu'elle paniquait, c'était tout elle ça. Elle n'attendit pas de voir la réaction d'Ethan , elle n'avait pas le courage de l'affronter quelque part, elle sentait comme un déchirement à l'intérieur de sa poitrine, c'était inconnu ça pour elle, mais pour le moment, elle sentait seulement son esprit lui crier de fuir, de ne pas céder, de partir tant qu'il était encore temps. Ne prêtant d'ailleurs même pas attention au fait qu'elle était toujours en sous-vêtement. Comme quoi, elle n'avait vraiment pas conscience de ce qu'elle était entrain de faire. La laisserait-il partir ou la retiendrait-il, that is the question...
Dernière édition par Elinor Thorpe le Mer 7 Sep - 18:05, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mar 6 Sep - 18:59 | |
| Ah finalement son argument physique avait eu raison de ces peurs, enfin c'est ce qu'il croyait, et ce qu'il ressentait, d'autant plus que cette fois elle y mettait du sien. Ils étaient comme assoiffés l'un de l'autre, à vrai dire, même lui là ne pouvait se passer de cela, et il ne comptait pas le faire de si tôt. C'était violent, certainement dû à tout ce qui venait de se passer, mais d'autant plus excitant quelque part. Il répondit à ce baiser, se mélangeant avec elle comme si cela avait toujours été le cas, la gardant contre lui. Peut-être pour cela qu'il ne comprit pas pourquoi finalement elle rompit de nouveau tout cela pour se séparer de lui et lui tourner le dos. Qu'est-ce qu'il avait encore fait finalement ? Rien justement, enfin la question concernant Richard pouvait passer au second plan n'est-ce pas ? Il était prêt à dire quelque chose, mais il se stoppa en l'entendant. Oh, d'accord, on comprenait mieux maintenant. Saleté de cousin, on savait qu'il était assez cinglé, et l'on pouvait comprendre vu ce qu'il faisait, mais le faire à Elinor.
Il ne savait pas vraiment pourquoi mais cela le révulsait, il ne devait pas toucher à elle, l'instinct protecteur, pourquoi ? Peut-être parce qu'il tenait à elle, trop peut-être alors qu'au final ils ne s'étaient vus qu'une fois auparavant, et qu'ils étaient encore de parfaits étrangers. Mais malgré tout on ne pouvait s'en empêcher. Il était prêt de tendre son bras pour la ramener contre lui, comprenant à peu près ce qu'elle ressentait, mais elle n'avait pas fini. Elle pensait que tout ceci n'était qu'un test, un test sadique de la part de son cousin, un test pour vaincre sa faiblesse en quelque sorte. Ou est-ce qu'elle avait été cherché tout cela ? Pour lui, si Richard avait fait une telle chose c'était uniquement dans le but de se marrer un bon coup en imaginant les retrouvailles. Il était légèrement c** pour imaginer de faire une telle chose. Alors la laisser partir, qu'elle n'y pense même pas en fin de compte. Elle avait beau dire tout ce qu'elle voulait, si elle était là, ce n'était pas seulement par la faute à Richard, ce n'était pas parce qu'il avait voulu la tester, c'était simplement qu'ils devaient se revoir.
Alors si elle croyait pouvoir lui péter une sorte de câble en direct et filer en le laissant excité comme une pile électrique, elle pouvait toujours espérer que Merlin débarque dans la pièce. Bien sur au départ, il n'avait pas vraiment réagi, au contraire, mais maintenant qu'elle disait qu'elle partait, il ne préféra agir avant de guérir tout simplement, il la rattrapa dans le couloir, avant de la coincer dans ses bras, la serrant contre lui, son dos à elle contre son torse, avant de se pencher vers son oreille.
"Tu ne vas nulle part. Richard a fait cela parce que c'est un connard qui est amusé pour un rien. Tu vas rester avec moi, parce que je tiens à toi. Ouais ça peut paraître bizarre vu qu'on se connaît à peine mais c'est le cas. Il ne veut pas te tester, il voulait simplement s'amuser."
Pas sur que ce genre d'arguments fonctionnent correctement, mais bon, il avait d'autres choses en tête. Pour cela qu'il la fit se retourner dans sa direction sans la lâcher, plantant son regard dans le sien, relevant même son visage au besoin. Il allait lui faire comprendre qu'au final, un point faible pouvait devenir un point fort. Enfin cela prendrait du temps avant de venir mais c'était vrai en tout cas. La psychologie il n'était pas doué, il ne saurait comment se sortir de ce guêpier, mais il allait tenter. On ferait tout, après si elle ne le croyait pas, finalement, peut-être qu'elle a raison non ?
"Je ne suis pas ton point faible. Un point faible est autant un point fort. Utilises ça pour contrer mon cousin. Utilises ce qu'il a essayé de faire contre lui, ne te bases pas sur un simple jugement rapide ou sur ce qu'il a pu voir. Et s'il a vu cela, c'est qu'au final, c'était important et c'est ce pour quoi c'est important qui nous fait vivre et continuer à avancer. Alors avances ! Avances avec moi !"
Difficile d'être très clair, mais c'était proche de dire que ce qu'il y avait entre eux c'était plus que sexuel, mais donner des mots de suite cela serait la mettre en totale panique vu déjà comment elle était en ce moment. Et pour confirmer ces dires, il déposa un léger baiser sur ses lèvres, tendre, doux, qui changeait beaucoup de ceux d'avant. A elle de voir si cela valait le coup de se battre pour cela ou non. Il savait qu'elle était une battante, qu'elle ne se laissait pas abattre, mais visiblement Richard l'avait bien touchée quand même.
"Bats- toi ! Tu es une battante ! Tu me l'as prouvé ! Tu n'abandonnes pas généralement, alors ne changes pas ! C'est comme ça que je te veux et pas autrement ! Comme tu es !"
Maintenant à elle de jouer, peut-être que cela aiderait ou pas, il n'en savait fichtrement rien, il n'était pas psychologue lui. En plus la psychologie féminine c'était encore pire ! |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mer 7 Sep - 18:14 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Elle errait au hasard de cet appartement dans lequel elle s'était introduit quelques minutes plus tôt. Ne sachant pas réellement où elle allait si ce n'est vers la sortie. Elle n'aurait pas cru être autant touchée par un acte aussi bas. Parfois, elle avait l'impression que dès qu'elle sortait la tête hors de l'eau, on lui appuyait dessus pour qu'elle se noie de nouveau. Mais elle possédait bien trop de fierté pour étaler son mal-être, la fuite se prêtant dans l'instant comme la meilleure des solutions, le pansement le plus utile. Elle sentit d'un coup ses bras autour de son corps, enlaçant dans un mouvement protecteur sa frêle silhouette, la situation révélant en fin de compte par leur comportement, leur véritable nature.
"Tu ne vas nulle part. Richard a fait cela parce que c'est un connard qui est amusé pour un rien. Tu vas rester avec moi, parce que je tiens à toi. Ouais ça peut paraître bizarre vu qu'on se connaît à peine mais c'est le cas. Il ne veut pas te tester, il voulait simplement s'amuser."
Elle sentait le souffle provoqué par le chuchotement contre son oreille, son rythme cardiaque se ralentissant quelque peu cependant, sans qu'elle n'en ait aucunement conscience. Dire ce qu'elle pensait de Richard, aucune insulte ne suffirait à résumer son ressentiment. Lorsqu'il la tourna pour qu'elle lui fasse de nouveau face, son regard s'était fait plus froid à l'évocation de son cousin, à croire que ce type savait parfaitement comment la torturer. Sans doute qu'il trouverait cela drôle, mais elle ne voyait pas ce qu'il y avait de marrant à attiser la faiblesse, par là, entendez les sentiments. Elle inspira avant de rétorquer :
" Et encore connard est un faible mot..."
Elle n'était habituellement pas grossière, mais là, elle estimait qu'il était allé loin. Après tout c'était intime, est-ce qu'elle se mêlait de ses histoires de cœur elle? Car comme tout le monde, il devait bien en avoir. Chez la plupart des femmes, cela n'aurait pas été important, mais présentement c'était Elinor, et elle était bien trop sauvage pour qu'on se mêle de ses sentiments. Elle ne voulut cependant pas épiloguer sur le sujet Richard, il avait bien assez semé la zizanie comme ça. Sentant la main d'Ethan, l'incitant à relever le visage vers lui, voilà qu'elle plongeait à nouveau dans ses prunelles, instantanément, elle sentit qu'elle se calmait. Personne n'avait jamais eu une influence comme celle là sur elle. Surtout pas un inconnu. Même si elle avait l'impression de le connaître au fond. Il enchaîna:
"Je ne suis pas ton point faible. Un point faible est autant un point fort. Utilises ça pour contrer mon cousin. Utilises ce qu'il a essayé de faire contre lui, ne te bases pas sur un simple jugement rapide ou sur ce qu'il a pu voir. Et s'il a vu cela, c'est qu'au final, c'était important et c'est ce pour quoi c'est important qui nous fait vivre et continuer à avancer. Alors avances ! Avances avec moi !"
Elle comprenait l'argument, mais cela n'était pas aisé pour elle, elle n'avait pas suffisamment confiance en elle pour faire confiance aux autres. Habituellement, elle s'attachait à se détacher justement, on pouvait dire que ce soir, elle faisait preuve d'innovation. Maudite boîte de nuit parisienne, on pensait aller s'amuser sans penser au lendemain et voilà qu'on se retrouvait prisonnière en quelque sorte, même si c'était de la plus belle des façons. Elinor, elle , ne le réalisait pas encore, et en prendrait conscience que bien plus tard. Entre temps, du travail devrait être effectué, la patience devenant sans doute la meilleure des armes. Il lui demandait quand même d'avancer avec elle là! Elle aurait pu tout aussi bien fuir, mais l'apaisement qu'elle ressentait en sentant ses yeux dans les siens, sa peau contre elle, l'empêchait de déguerpir, elle restait là, incapable de lutter contre lui, incapable de lutter contre elle.
"Bats- toi ! Tu es une battante ! Tu me l'as prouvé ! Tu n'abandonnes pas généralement, alors ne changes pas ! C'est comme ça que je te veux et pas autrement ! Comme tu es !"
Jamais on ne lui avait dit de tels mots, jamais on ne s'était soucié d'elle. On l'avait toujours laissé sur le bas côté comme une chose insignifiante, encombrante. Elle n'avait jamais réussi à retenir l'attention de ses propres parents, elle avait toujours été secrètement persuadée de ne pas en valoir la peine, puisqu'elle n'existait aux yeux de personne. Et il lui disait tout cela, lui, un homme qu'elle connaissait à peine. Une partie d'elle voulait lui faire confiance, se blottir contre lui, mais l'autre déjà trop malmenée par les pertes successives, les blessures mal cicatrisées lui ordonnait de le laisser, de continuer à avancer seule comme elle avait toujours fait. Mais quelque part, si elle ne lui laissait pas sa chance, elle ne saurait jamais. Si elle ne lui laissait pas une occasion d'être proche d'elle, alors elle ne se donnait pas non plus une occasion de vivre, de ressentir. Sans qu'elle ne sache vraiment comment, ni pourquoi, après avoir réfléchi quelques instants, observant avec un certain détachement la lutte entre ses deux parties, elle releva son visage d'un regard décidé vers celui qui lui faisait face:
" Je suis Elinor, Elinor Thorpe, anglaise de sang-pur et Orpheline. Mon père a été tué par l'immortelle pour laquelle il nous avait quitté, ma mère s'est laissée mourir de chagrin à peine une année plus tard. Je n'ai pas suffi à la retenir à la vie. Je suis fille unique, depuis mes douze ans je suis seule. Je suis entrée chez les Mangemorts à ma sortie de Poudlard, je voulais me venger, me venger de la vie, et puis j'ai fait des rencontres, j'ai pris conscience que ce que je voulais par dessus tout c'était ma liberté. Mais, on m'a trahi une fois de plus, lorsque tu m'as vu à Paris, je n'appartenais déjà plu au clan de Voldemort. J'ai finalement décidé de rejoindre la confrérie, en devenant ainsi l'apprentie de ton connard de cousin... Connard certes, mais il est doué, alors voilà, tu sais tout ou presque..."
Elle souriait à présent, voilà comment résumer sa vie en quelques phrases. Elle n'allait pas faire une analyse non plus, mais si vraiment il voulait continuer avec elle, et puisqu'il la voulait telle qu'elle était, autant qu'il sache ce qu'elle était réellement, sans séduction, sans artifices. C'était à prendre ou à laisser, mais au moins les choses seraient claires.
" Alors, tu veux toujours avancer avec moi? "
La question était claire, il savait maintenant, il savait dans quoi il s'engageait quelque part, même si il n'y avait aucun serment. Elle s'ouvrait, sans doute pour la première fois, peut-être la seconde. Et elle saurait bientôt si cette ouverture valait la peine ou si encore une fois elle ne pouvait pas faire confiance à qui que ce soit.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Ven 9 Sep - 17:51, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mer 7 Sep - 18:41 | |
| Il ne savait pas quelle lutte il y avait à l'intérieur d'elle, à vrai dire pour le moment, il attendait. Il ne savait pas si les points qu'il avait soulevé, pouvaient marcher. A vrai dire, c'était bien la première fois qu'il se trouvait dans une telle situation, alors comment réagir ? Même lui n'en savait rien, il avait essayé de faire au mieux. Il ne pouvait pas prendre la décision pour elle, il était prêt à courir un risque avec elle, ça, c'était vrai, c'était un fait, mais pour le reste, il avait donné la main, il fallait plus qu'elle la prenne, si elle le souhaitait vraiment. Il s'était douté déjà lors de leur première rencontre qu'elle n'était pas vraiment comme les autres, chacun était différent après tout, mais il ne savait pas quel mal la rongeait en fin de compte. Est-ce qu'il le saurait un jour ? Peut-être que oui, peut-être que non, il fallait voir comment allait tourner leur relation. Pour l'instant on restait dans l'attente.
Il n'était pas du genre habituellement à rester patient, on restait quelqu'un de plongé dans l'action, à toujours être en mouvement et pas dans l'expectative en fin de compte, mais pour une fois il pouvait déroger à la règle quand même. Il fallait lui donner du temps, cela, il s'en rendait compte. Elle n'était pas prête, prête à se livrer dans une relation, car avec tout ceci, on avait mis le point sur quelque chose d'important. Ce n'était plus deux personnes qui ne pensaient qu'à prendre du bon temps avec l'autre, sans vraiment se connaître, mais deux personnes qui allaient entamer un même chemin, ne sachant pas vers ou il allait les mener après tout. C'était là toute l'aventure. Et cette décision lui revenait. Il savait que de son côté, s'engager dans quelque chose d'aussi important, il pouvait le faire, mais elle ? Il ne savait pas. Pour cela qu'il ne la força pas à parler pour le moment, il la laissait assimiler ce qu'il venait de dire, espérant que ses arguments fassent mouche en quelque sorte.
Jusqu'au moment ou elle prit la parole en fin de compte, résumant sa vie en quelques phrases. Il n'en avait pas demandé autant après tout, chacun avait ses petits secrets, ils avaient le temps pour apprendre à se connaître, mais en quelque sorte, elle se livrait à lui, elle se dévoilait. Peut-être un grand pas de son côté, il ne saurait dire, la psychologie on avait laissé tomber depuis longtemps. Et ? Chacun avait son passé, chacun avait des blessures qui n'étaient pas encore guéries à cause de ce qui s'était passé dans les années précédentes, lui comme elle, mais c'est ce qui faisait ce qu'elle était, c'est ce qui faisait qu'elle lui plaisait, qu'il voulait tenter quelque chose avec elle, qu'il voulait tenter cette aventure avec elle. Qu'on ne parle pas d'âge, de différence d'âge, quand cela vous frappe, cela vous frappe, vous ne pouvez pas faire autrement de toute manière. Alors son passé, il s'en fichait, ce qui comptait maintenant, c'était le présent, et peut-être le futur, mais nous irons pas à pas, sans la forcer, on allait la laisser prendre ses marques tout simplement, on allait avancer à son rythme sans l'obliger à quoique ce soit. Il était prêt à ce genre de compromis pour que cela marche.
"Ethan O'Connell, sang-mêlé. Un père moldu, une mère sang-pur reniée de sa famille pour avoir épousé un moldu. Je suis entré au Ministère Américain comme Auror avant de démissionner il y a quelques années pour divergences d'opinion avec les politiques. J'ai tué, en état de légitime défense ou non, pour mon travail ou non, j'ai aidé mon cousin pour certains de ces contrats sans le savoir. Je ne me suis jamais posé quelque part avant mon arrivée ici, encore moins avec quelqu'un, mais je veux avancer et voir plus loin qu'une vie de solitaire. Alors oui, j'avance avec toi, à ton rythme."
Il esquissa un léger sourire pour l'occasion, est-ce que cela allait la rassurer ? Il ne saurait dire, en tout cas, il ne la laisserait pas filer pour l'occasion. Elle s'était ouverte, acceptant la main qu'il venait de tendre, ce n'était pas pour la reprendre à la suite vous allez me dire. A son tour désormais de faire des efforts, en acceptant déjà ce qu'elle lui offrait. Il ne savait pas encore de quoi il s'agissait en fin de compte, mais elle lui offrait. Ce serait difficile, ils allaient devoir apprendre à vivre pour deux en quelque sorte, il faudra qu'ils apprennent à faire des compromis, mais ils venaient déjà de commencer avec tout ceci. N'était-ce pas la première étape vers une relation qui pouvait fonctionner et durer dans le temps ? Seul le temps nous le dira.
En tout cas on avait déjà que sur le plan sexuel, ils étaient nettement compatibles. Déjà ça en moins à s'occuper. |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Ven 9 Sep - 17:57 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Le déballage de vie, ça c'était fait. C'est sans ciller qu'elle écouta Ethan lui expliquer en quelques mots qui il était. A première vue, ils avaient une certaine instabilité en commun, comble de l'ironie alors que quelque part ils s'engageaient dans une sorte de relation. N'entendez pas par là l'aspect classique de la chose, mais plutôt une sorte d'ouverture de l'un vers l'autre, une mise à nue psychiquement parlant, pour le côté physique repassez un peu plus tard. A croire que ces deux là aimaient faire les choses à l'envers. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle s'était livrée ainsi à lui, mais elle n'était pas non plus du genre à réfléchir indéfiniment. Au bout d'un moment, elle finissait toujours par se lancer, que la décision soit bonne ou mauvaise. Il lui avait confié être décidé à avancer à son rythme à elle, il ne l'obligeait en rien et quelque part c'est ce qui la poussait à s'attacher un peu plus à lui. Lorsqu'il esquissa un sourire, ses lèvres adoptèrent la même mimique. Se tenant droite, c'est pourtant d'un air très sérieux qu'elle lui tendit la main pour serrer la sienne:
" Enchantée, Ethan."
Comme une répétition de leur première rencontre. Sauf que cette fois-ci, ils en savaient un peu plus l'un sur l'autre. Finalement, ils avaient résumé bien vite la chose, mais peu de personnes connaissaient autant d'éléments sur elle. Elle n'avait pas pour habitude de se confier, tout simplement parce qu'elle n'avait pas l'habitude de se lier. Se rapprochant un peu plus de lui, elle avait retrouvé un brin de malice au cœur de ses prunelles. Il avait su trouvé les mots pour l'apaiser. Alors oui, elle allait sans doute s'envoyer en l'air avec Ethan et cela ferait sans doute bien rire ce cher Richard, mais elle s'en fichait désormais. Elle était humaine - oui oui humaine-, et elle avait bien le droit d'avoir des désirs et peut-être même des sentiments, enfin ça il était trop tôt pour l'admettre... Elle l'enlaça, se soulevant légèrement sur la pointe de ses pieds pour passer chacun de ses bras autour de son cou, attirant celui-ci vers son visage. Et c'est ainsi qu'elle scella les présentations d'un baiser, étrangement doux pour une Elinor habituellement plus sauvage, mais parfois il fallait savoir surprendre. Elle interrompit le baiser, pour finalement murmurer:
" Moi, fricoter avec un Sang-mêlé? Voilà qui n'aurait pas plu à mes parents..."
Un sourire ironique apparaissant sur son visage. Elle avait reçu l'éducation de tous les Sang-purs guindés, avait même été persuadée à un moment de la véracité de ces prêches utopistes. Mais avec le temps, elle avait pris pas mal de recul face à tous ces principes, elle avait appris que finalement cela ne voulait pas dire grand chose et ne résumait en rien la valeur d'une personne. Elle appréciait la classe et la distinction de ces castes, mais sans plus. Ses mains continuèrent à glisser le long de son dos pour s'arrêter au niveau de la taille d'Ethan. La frêle jeune femme empoignant pourtant avec force le jean, pour le rapprocher encore un peu plus d'elle, alors qu'il était déjà proche. Non, disons simplement que le jeu reprenait. Elle déposa de légers baiser dans son cou, jusqu'à son oreille dont elle mordilla le lobe avec malice, elle reprit d'ailleurs en souriant:
" Heureusement, je n'ai plus de parents, je fais donc ce que je veux!"
Elle le repoussa encore avec amusement avant de lui tourner le dos tout en rejoignant le salon. Oui les couloirs c'était sympathique mais si on se cherchait encore un peu, ce ne le serait que d'autant plus. Tout en marchant, elle avait porté ses mains à l'arrière de son dos, délicatement, elle dégrafa le soutien gorge avant de le jeter négligemment à terre, un indice pour la route... C'est avec délassement qu'elle sentait sa chevelure venir lui caresser le dos, son corps ressentant également de nouveau l'excitation à la seule idée qu'Ethan la toucherait de nouveau dans quelques secondes -inutile de dire qu'il ne résisterait pas longtemps à son charme ravageur-. Arrivée, au niveau de son canapé, dos à celui-ci, elle se retourna tout en souriant, laissant ainsi son corps dénudé lui faire face.
" Et toi, une Sang-pur ça te dit? Enfin, on les dit coincées, je ne sais pas si c'est le meilleur parti."
Elle s'amusait beaucoup, son attitude contrastant avec le vent de panique dont elle avait fait preuve quelques instants plus tôt. Mais les choses avaient été dites et il était pour elle inutile de s'épancher indéfiniment sur l'envie de s'engager l'un et l'autre dans une relation. Non, passer au côté plus bestial et joueur de la chose, cela lui convenait parfaitement, car au moins sur ce point là, l'entente était parfaite.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Sam 10 Sep - 14:10, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Ven 9 Sep - 18:36 | |
| Finalement le calme revenait, si on pouvait appeler cela un calme après tout. Ils avaient mis les choses à plat, même si au départ, rien n'était prévu entre eux, rien de vraiment sérieux, mais visiblement le destin avait décidé que la route à prendre serait plus importante que de simples petits sentiers. Aller savoir pourquoi désormais ces deux-là étaient liés l'un à l'autre, en quelque sorte, on ne le saurait le dire. Un simple tatouage, peut-être, ou c'était un amalgame de choses en tout cas. Il sourit, prenant sa main de manière formelle durant cette pseudo présentation. Certes, tout n'avait pas été dis sur chacun, ils avaient chacun leur jardin secret en quelque sorte. Il la laissa mener, montrant bien qu'ainsi il ne précipitait rien, il ne voulait pas la pousser dans quelque chose qu'elle ne souhaitait pas en tout cas. Etrange tout de même ce baiser qu'on échangea. La douceur, avec elle, il n'y était pas vraiment habitué. Pas que cela était désagréable, après tout, il avait été ravi qu'elle fasse un pas dans sa direction tandis qu'il posait ses mains sur ses hanches pour la garder près de lui. C'était juste assez exceptionnel venant d'elle. Peut-être pour montrer qu'ils avançaient.
Il restait encore à savoir ou vous me direz, mais nul doute que ce genre de réponse ne viendrait pas tout de suite n'est-ce pas ? Il sourit, franchement amusé, et oui, elle allait devoir se coltiner un sang-mêlé, mais on voyait bien qu'elle était de nouveau elle-même tout du moins elle avait retrouvé ce côté joueuse, ce côté qu'on appréciait, qu'on aimait chez elle. Il ferma les yeux quand elle commença le jeu, attisant de nouveau le désir en lui, et par de simples baisers vous me direz, elle était le diable, mais on l'aimait pour cela. Rien que par ses baisers, ses caresses sur son corps, aux endroits ou elle posait ses mains, il sentait sa peau se réchauffer, il n'était qu'un homme, un homme qu'une femme était entrain d'allumer, une femme que l'on connaissait et que l'on chérissait quelque part, ces réactions n'étaient pas n'importe quoi après tout.
Mais bien vite ce fut la frustration qui fut de retour quand elle le repoussa avant de se reculer et de filer du couloir, au passage, il eut une belle vision de ce qu'elle était entrain de faire. Et voilà, son jean était de nouveau trop serré pour l'occasion, elle avait un don, même simplement en enlevant son soutien gorge, il sentait déjà sa gorge devenir sèche, sa respiration s'accélérer. Si l'on avait été dans un cartoon, il serait comme le loup de Tex Avery, fort heureusement ce n'était pas le cas - non parce que s'essuyer la bave, ça le fait pas ! - elle s'était retournée vers lui, contre le divan, lui offrant son corps, la vision de ce corps, enchanteresse, elle était enchanteresse. Elle savait l'effet qu'elle avait sur lui et elle en jouait encore. Les sangs-purs étaient coincées, dans ce cas, elle devait être l'exception à la règle sans nul doute.
"Tu n'es pas qu'une Sang-Pur, tu es une exception, diablesse."
Avant de fondre sur elle - désolé il ne tenait plus - la plaquant contre le bord du divan, se collant contre elle avant de prendre possession de ses lèvres, passionnément, elle avait attisé de nouveau un feu en lui, il était de nouveau au top de sa forme, il ne fallait pas grand chose finalement pour que tout redevienne comme toute à l'heure, il ne pouvait pas se passer d'elle, encore là, prendre ses lèvres d'assaut, mordiller une de ses lèvres, la serrer contre lui, c'était comme un manque qu'on essayait de calmer, de réprimer, de combler en quelque sorte. Il détacha cependant ses lèvres le temps de reprendre la respiration, avant de descendre lentement, passant sur sa nuque, ses mains s'attaquant à son propre jean qu'il venait d'ouvrir avant de le laisser glisser le long de ses cuisses ne le laissant qu'en boxer qui montrait clairement qu'il était pas assez large ou alors il avait un piquet de tente à l'intérieur, en attendant, il partait à la découverte de ce qu'elle lui offrait.
Ses lèvres partaient à la rencontre de cette peau si délicieusement offerte, pour venir se poser sur sa poitrine, y goûter, s'y perdre, tâtonnant, mordillant, caressant, elle avait voulu jouer, maintenant, lui aussi jouait. Attiser d'avantage le désir entre eux, faire monter la température, toujours ce jeu entre eux, jusqu'à ce qu'ils ne tiennent plus et qu'ils se jettent l'un sur l'autre, déjà, là, il tenait à peine, mais il voulait qu'elle aime ce qui allait arriver, qu'elle sente les prémices de ce qui allait se passer. Ils n'allaient pas seulement se sauter dessus pour s'envoyer en l'air, ils allaient aussi faire l'amour, à leur façon certes, mais ils allaient le faire. |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Sam 10 Sep - 14:16 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Son corps frémissait littéralement sous les assauts d'Ethan. Elle contenait tant qu'elle pouvait son excitation mais la chose était difficile d'autant plus lorsqu'elle sentait la sienne. Ses mains à lui parcourant son corps, ainsi que ses lèvres, l'embrassant, la mordillant, la caressant, elle ne pouvait qu'expirer le souffle court. Il l'avait traité de diablesse, mais il ne valait guère mieux, il avait une toute aussi mauvaise influence sur elle. Entre ces deux là, c'était véritablement un jeu d'emprise et de possession. Réprimant un gémissement, elle se mit à sourire aussitôt en repensant aux dernières paroles de l'ancien Auror.
" Diablesse?" un nouveau rire amusé s'échappa de ses lèvres avant qu'elle ne reprenne. " Parce que toi tu es innocent bien entendu!" Son regard de glace pourtant bien réchauffé s'était posé sur la silhouette masculine, à présent seulement vêtue du boxer, on contrôlait tout de même mal l'excitation. Mine de rien, le jeu durait depuis un petit moment, et chacun d'eux restait un être humain. Néanmoins, elle n'en oubliait pas pour autant le jeu. Alors qu'Ethan s'était relevé, elle se retourna langoureusement, son dos venant ainsi embrasser son torse. Taquine, elle se courba pour passer ses propres mains derrière sa nuque, sentant ensuite les mains d'Ethan parcourir son corps, les siennes vinrent les rejoindre. Doucement, elle descendit jusqu'à la ceinture de son jean, qu'elle déboutonna ensuite, avant de le laisser glisser à son tour. Voilà de quoi les mettre tous deux à égalité. Elle profita encore un peu de se sentir dos à lui, de ne pas pouvoir céder immédiatement à son envie de lui sauter dessus tandis que par son comportement, elle ne faisait qu'attiser le désir masculin. Laissant ainsi flotter un moment de douceur et de volupté avant...
De se retourner plus brutalement, pour l'enlacer de nouveau, forcer d'une main experte son visage à descendre vers le sien, sa bouche venir à la rencontre la sienne, l'autre main caressant à loisir son dos, pour passer ensuite sous la fine barrière de tissu, afin de venir rencontrer ses fesses. La Malicieuse, venant finalement à jouer avec l'élastique du sous-vêtement avant de le faire claquer brutalement contre la peau. Nouveau sourire amusé de la part de la fautive, qui reprit dans un souffle:
" Voyons-voir ce qui se cache là dessous..."
Se laissant ensuite glisser vers le sol, elle fit glisser le boxer le long des jambes d'Ethan, contemplant ainsi à loisir le corps entièrement dénudé. Remontant ensuite sensuellement, ses mains parcourant ainsi son corps, s'égarant ici et là, au fur et à mesure de son cheminement, elle posa de nouveau son visage sur le sien, laissant encore une fois son regard venir à la rencontre du sien, tandis que sournoisement, une main était venue s'emparer de sa virilité, délicatement, pour lui donner son lot de caresses, de la manière la plus innocente qui soit. Un léger sourire en coin venant habiller le visage de la Jeune Thorpe à la réalisation de ce dernier geste -machiavélique certes-, elle prenait un plaisir immense à le torturer de désir, et à se torturer elle-même par la même occasion.
"Je vois..." ajouta-t-elle sarcastique, le laissant ainsi se consumer de désir pendant quelques minutes, attisant la flamme jusqu'à ce qu'il craque quelque part. Après tout, on n'avait pas pensé se retrouver, alors faire durer la perspective des retrouvailles encore quelques instants de plus était d'autant plus excitant. Elle prenait rarement autant de plaisir à jouer avec le désir d'un homme, peut-être parce qu'avec lui, elle nourrissait autant d'envie à son égard que lui, quelque part c'était réciproque, et c'était peut-être bien la première fois. Et puis, ce qui s'était passé quelques minutes auparavant ne faisait qu'attiser la flamme d'une lueur nouvelle, inconnue en somme.
Cessant pendant quelques instants de le torturer, parce qu'il fallait le préserver un minimum quand même, elle posa des deux mains sur ses épaules avant de venir se coller de nouveau contre lui, ses lèvres venant l'effleurer au niveau de son torse, de sa gorge, une de ses jambes passant autour de lui, comme pour l'avoir encore un peu plus à lui, l'inciter à prendre possession d'elle aussi, elle murmura:
" Tu m'as manqué..."
Sachant pertinemment que cela ne ferait que faire grandir son envie vis à vis d'elle. Mais elle ne parlait pas pour ne rien dire, c'était vrai, il lui avait manqué. Elle avait d'ailleurs souvent repensé à lui après cette nuit là. Mais elle avait cru qu'elle resterait unique. Ce qu'elle avait ressenti l'avait en plus quelque peu effrayé, mais maintenant, il était là, il était trop tard pour reculer, elle était complètement aveuglée par son désir pour lui, comme prisonnière de son influence. Il fallait croire que la dernière nuit ne serait pas unique, non, une autre était bel et bien entrain de se produire.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Lun 12 Sep - 17:58, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Sam 10 Sep - 15:19 | |
| Bien sur qu'il était totalement innocent ! C'était de sa faute ! Il était envoûté, excuse pitoyable vous me direz n'est-ce pas ? Mais c'était le cas, il ne prenait jamais autant de plaisir à faire durer les préliminaires, à vrai dire, c'était seulement avec elle qu'il était aussi joueur, il n'était jamais comme cela sinon. Mais malgré tout le côté joueur qu'il y avait, il y avait aussi ce côté tendre qui persistait, comme quoi finalement ce n'était pas que des brutes malgré l'envie. Et cette envie qui ne faisait que grandir d'avantage, le fait qu'elle se colle contre lui, dos contre son torse, cette proximité entre leurs deux corps en fin de compte, comme s'il pouvait aisément s'unir à elle, même s'il y avait cette barrière de tissus, tout ceci l'enflammait. Hypnotisé, il ne pouvait que laisser ses mains prendre le contrôle des opérations, naviguant à souhait sur le corps qu'elle lui offrait, voulant toujours chercher d'avantage, profiter de chaque instant, des instants plus joueurs qu'autre chose, mais c'était comme une redécouverte de l'autre.
Ils étaient à égalité, chacun en sous vêtement, et elle jouait encore, se collant contre lui, il frémit à chaque caresse, notamment quand elle passa ses mains sous l'élastique du boxer, jouant avec ces fesses, elle le tentait de plus en plus, nul doute que tôt ou tard la pression serait trop forte pour résister à l'envie de la prendre là sur le canapé, sans chercher autre chose. Les baisers s’enchaînaient, il ne s'en passait pas, redécouvrant le plaisir de sentir ses lèvres contre les siennes, cette passion qu'ils mettaient l'un l'autre simplement dans ces petits gestes entre couples. Comme un feu ardent qui s'animait de plus en plus jusqu'à imploser.
Il allait en prendre la tête, d'avantage encore, quand elle joua avec son anatomie qu'elle venait de libérer du joug du boxer. Nul doute que le simple toucher de sa part, ne fit que le faire frémir d'avantage, l'excitant d'avantage, c'était une torture quelque part, une douce torture vous me direz, elle le faisait languir d'avantage, jouant à le pousser dans ses retranchements. Et ces dits retranchements étaient depuis longtemps mis à mal et dépassés, il se retenait là, simplement parce qu'au final, ce n'était pas seulement du sexe, ce n'était plus seulement du sexe entre eux vous me direz, il y avait une nouvelle inconnue dans l'équation, ils entraient dans une nouvelle phase de leur relation, peut-être aussi pour cela que cette redécouverte de l'autre prenait du temps. A chaque contact, baiser, il perdait pied, frémissant, gémissant même quelques fois, notamment quand elle toucha son anatomie. Elle finirait par avoir sa peau quand il sentit sa propre virilité collée contre sa féminité, même si elle possédait encore sa culotte.
C'était un supplice, ces derniers mots encore plus. Il posa une main sur ses fesses, la rapprochant d'avantage, elle n'aurait pas dû réveiller la bête qui sommeillait en lui, il murmura quelques paroles, entre deux respirations légèrement saccadés par tout ce flot d'émotions et de sensations.
"Tu m'as envoûté, la preuve diablesse."
Ou alors elle préférait peut-être bibiche ? A voir, enfin pour l'instant, reprenons de la poigne, ne la laissons pas gagner si facilement. Son autre main lui fit redresser son visage avant de reprendre possession de ses lèvres, alors qu'on se collait fermement contre elle, comme si on voulait prendre possession d'elle, qu'elle sente clairement qu'il la voulait maintenant. Mais bon, cela elle avait été vérifiée par elle-même il y a peu, pas besoin d'en faire plus finalement. Sa main, malicieusement au possible, qui malaxait l'une de ses fesses, continuait inlassablement, l'autre ayant fait son office en lui faisant redresser la tête, sournoise au possible, vint s'insinuer dans sa culotte, s'attardant sur sa féminité, caressant, la titillant, elle avait essayé de le pousser à bout, à lui également de la rendre folle au point qu'aucun des deux ne pourrait vraiment suivre la suite des évènements, trop "euphoriques" en quelque sorte. Cela dura quelques instants, jusqu'à ce que cette main sournoise, en souhaite d'avantage, prenant possession de sa féminité, lentement, sûrement, quelques gestes pour la préparer à ce qu'il vienne s'unir à elle.
"Tu m'as manquée aussi."
Pas besoin de grande déclaration pour l'occasion vous me direz n'est-ce pas ? De toute façon le jeu n'était plus vraiment un jeu, ils étaient déjà totalement plongés l'un dans l'autre sans pour autant passer à l'acte, ils le mimaient en quelque sorte. Au final, sa main arrêta le petit traitement de faveur auquel elle venait d'avoir le droit, pour s'amuser à faire descendre cette culotte qui le gênait pleinement. Le fait qu'elle passe une jambe autour de lui, n'aidait pas vraiment, et c'était trop urgent pour qu'il s'amuse à la faire descendre sa place ou pour la repousser quelques instants le temps de lui enlever la culotte. Il ne fallut que quelques secondes, pour écarter la culotte, écarter le tissu qui gênait l'entrée vers sa féminité, et de s'avancer, elle l'avait poussé à venir ne faire qu'un avec elle, il ne faisait que suivre ces directives, s'unissant à elle, doucement, toujours en douceur, il ne forçait pas le barrage, attendant simplement qu'elle s'habitue à sa présence en elle. La respiration haletante il reprit la parole en murmurant.
"Atrocement manquée."
Avant de s'enfoncer d'avantage en elle, de pousser l'union jusqu'au bout une fois qu'elle fut habituée. Juste cela, le calme avant la tempête, bientôt ils allaient être déchaînés et pas sur que l'appartement y résiste, et le canapé. Pas grave on en prendrait un autre n'est-ce pas ? |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Lun 12 Sep - 18:05 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Son excitation était telle qu'elle ne réalisait plus pleinement la suite des évènements. Elle le sentit simplement s'emparer fermement d'elle pour la rapprocher davantage de lui. Sentir son désir pour elle en plus du sien fût une chose qui fit basculer encore un peu plus sa raison au profit de l'instinct. Elle n'était certaine que d'une chose, elle voulait qu'il prenne possession d'elle, elle voulait le sentir en elle, son corps dans le sien. Ethan quant à lui semblait bel et bien sur la même longueur d'ondes. Parfois s'armer de longs discours est complètement inutile et ces deux là étaient plutôt doués pour ce que nous appellerons poliment la communication corporelle. Ses mains semblaient prendre un malin plaisir à la torturer, s’immisçant sournoisement dans son intimité, ne faisant en réalité qu'accroître un peu plus son envie, si cela était encore possible. Et C'est avec un empressement à peine dissimulé de sa part et sans doute de la sienne, qu'il la débarrassa finalement de sa culotte, la jeune femme ne pouvant contenir qu'avec peine quelques soupirs d'aise. Elle le sentit ensuite entrer en elle, d'abord doucement puis plus fermement, le tout en lui murmurant qu'elle lui avait manqué. Force est de constater que c'était également le cas pour elle, surtout là en sentant de nouveau son corps venir à la rencontre du sien, de la manière la plus intime qui soit.
Elle n'avait plus envie de parler mais de laisser place à l'action désormais. Chacun d'eux étant finalement bien plus à l'aise avec les actes qu'avec les mots, peut-être pour cela que l'entente avait été immédiate. Au fond, leurs choix étaient distincts mais leur nature plutôt similaires sur certains points. Elinor n'y tenait plus, elle voulait l'aimer avec rage, en laissant parler sa bestialité. Il en avait toujours été ainsi. Autant, elle donnait une image froide et même glaciale dans les rapports humains habituels, mais elle était toute autre dans l'intimité. Quelque part, elle assumait ce que peut osaient affirmer, sa part d'animalité. Passant ses mains autour de son cou, elle lui sauta littéralement dessus, l'encerclant ainsi de ses deux jambes autour de sa taille, sentant l'union s'approfondir encore un peu plus de façon quelque peu brutale, puisqu'elle n'y était pas allée avec douceur, ce geste lui arrachant un gémissement qu'elle ne contint pas cette fois-ci.
Elle s'empara de nouveau de ses lèvres, approfondissant également le baiser qu'elle lui donnait, en permettant à sa langue de venir à la rencontre de la sienne, ses dents venant par moments mordiller ses lèvres, ses ongles s'enfonçant de nouveau dans sa chair, doucement mais sûrement sans pour autant provoquer une douleur trop vive, elle ne voulait pas lui faire mal, mais elle contrôlait mal ses pulsions, la douceur étant encore une expérience plutôt inconnue pour sa part. Suspendue ainsi à lui, sentant pourtant ses bras la tenir fermement, elle amorça des mouvements au niveau du bassin, d'abord doucement puis plus fermement, plus brutalement, sentant ainsi le mouvement caractéristique de va et vient s'amplifier, s'accélérer. Son désir lui dictait ainsi de rester contre lui, de le sentir en elle, et de profiter d'une apothéose imminente, mais elle aimait se torturer, et le torturer également par la même occasion. Elle mit donc fin à leur union, pour quelques secondes seulement, descendant de son corps aussi rapidement qu'elle y était montée, le temps de le tirer jusqu'au canapé, ses gestes montrant cependant un certain empressement, il la laissait faire son manège, il avait sans doute compris qu'il ne servait à rien de la contraindre, et puis la position était tout de même un peu acrobatique.
Le poussant sans douceur sur le canapé, elle l'observa ainsi quelques secondes, laissant encore pendant quelques secondes le désir s'enflammer. Se séparer, pour mieux se retrouver. Cela ne dura pas longtemps, mais en tout cas suffisamment pour la rendre plus dingue encore -si cela était possible-. Elle se jeta ensuite violemment sur lui, ses jambes passant de chaque côté de son corps étendu sur le canapé -dommage pour le beau canapé-, elle renouvela brutalement leur union, le sentant de nouveau en elle, la sensation après le manque étant presque rassurante, contenante. Ainsi, il aurait également plus de liberté d'action, car elle aimait dominer, prendre le pouvoir, mais cela ne la dérangeait pas qu'Ethan prenne également le dessus comme quelques minutes plus tôt, après tout c'était l'essence même de leur relation. Renouvelant les mouvements de va et vient, elle posa ses mains sur son torse, pour se maintenir à lui, sa tête partant légèrement en arrière dans une sensation continuelle de plaisir, elle devait bien avouer qu'avec lui c'était différent des autres, elle ne calculait en rien, elle se permettait d'être telle qu'elle était sans appréhender quoi que ce soit. Plus tard, sans doute elle ressentirait l'angoisse d'être déçue, d'être abandonnée par lui comme par toutes les personnes auxquelles elle s'était attachée dans sa jeune vie, mais pour le moment c'est un regard illuminé de désir qu'elle posa sur lui, un regard authentique et empli d'un sentiment nouveau. L'amour peut-être? Sans doute, mais elle avait la chance -ou pas- de ne pas savoir encore ce que c'était. Elle se contentait donc de vivre l'instant d'union avec lui, de sentir son corps dans le sien, et leurs âmes au diapason.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Mar 13 Sep - 17:48, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Lun 12 Sep - 19:53 | |
| C'était fort, c'était intense, on ne saurait dire avec exactitude ce qui se passait actuellement, ce n'était pas comme si tout ceci était prévu depuis une longue date au contraire, c'était une simple réaction d'instinct, avec elle en tout cas, comme si on avait toujours eu soif d'elle, comme s'il ne pouvait se passer d'elle. L'humain était en quelque sorte parti, c'était la bête qui prenait le dessus, assouvir ce besoin primaire, ce besoin viscéral en quelque sorte de s'unir à sa femelle, la faire sienne en quelque sorte, et c'était ce qui se passait actuellement. On ne se contrôlait plus vraiment, la raison avait disparu depuis bien longtemps maintenant pour qu'on fasse un tant soi peu attention à ce qui se passait, tout ce qui comptait c'était l'excitation, cette envie de s'unir encore plus profondément en elle, on ne cherchait pas vraiment la douceur - quoique - il réagissait à chaque geste d'Elinor, se mettant en quelque sorte sur la même longueur d'onde, la maintenant contre lui, accélérant la cadence, suivant son rythme, il ne pouvait s'en empêcher.
Les baisers échangés, fiévreux, douloureux, bestiaux, montraient en quelque sorte toute l'intensité du moment, la douleur viendrait plus tard quand on constaterait qu'il saignait des lèvres à force de les mordiller, à vrai dire, pour l'instant, cela avait plus un effet catalyseur, un effet qui ne faisait qu'exacerber le désir qu'on avait d'elle, il plongeait en elle, sur ses lèvres, dans ses baisers, dans cette communion corporelle, seul véritable domaine ou les deux avaient l'air d'être en osmose. Là pas besoin de parler, pas besoin d'épiloguer, leurs corps le faisaient pour eux, leurs corps sachant parfaitement bien s'adapter à la situation, sachant exactement ce que l'autre voulait également. La cadence ne souhaitait pas s'arrêter, continuer inlassablement à la faire sienne, plus vite, plus fort, poussant cette union jusqu'au bout, être entièrement en elle désormais.
Une petite accalmie ? Peut-être, quand elle se détacha de lui, le laissant sur la faim, sa virilité n'attendant qu'un signe pour repartir à l'assaut de sa féminité, le sang pulsait en lui, le regard noir de désir, on la laissait mener la danse, pour l'instant, tombant sur le canapé, ne pouvant détacher son regard de son corps avant qu'elle ne revienne sur lui, et que ce retour brutal à cette union, lui provoque comme une coupure dans sa respiration. C'était toujours aussi surprenant l'effet que tout ceci avait sur lui, se sentir à nouveau en elle comme ça, sans intermittence, sans pause aucune - sauf le fait d'être mieux installé - reprendre là ou ils s'étaient arrêtés, ses mains retrouvant le chemin vers ses hanches. Poussant même le vice jusqu'à accentuer ces mouvements du bassin, l'observer durant l'acte, l'observer durant cette union, il ne s'en lassait pas, cela lui donnait d'ailleurs encore plus envie d'elle comme à chaque fois, comme la dernière fois. Après tout, ils avaient testé un bon nombre d'espace dans l'appartement à Paris, ceci n'était qu'une suite logique, ou se retrouveront-ils la prochaine fois ?
Fou de désir, il ne se contrôlait plus vraiment, il se contentait de suivre son instinct, de suivre ces envies, envies qui s'accordaient parfaitement avec les siennes, mais il n'était pas dis qu'elle resterait la dominatrice durant toute la soirée, même s'il la laissait mener actuellement, s'accordant à son rythme, fermant pendant quelques instants les yeux, appréciant ce doux contact de sa peau contre la sienne, une partie de son corps à l'intérieur du sien, mais cela ne dura pas, il voulait garder le contact visuel avec elle, la regarder durant tout ceci, la voir s'épanouir en quelque sorte, cela lui suffisait. Nul doute que de son côté aussi il se faisait plaisir, mais cette relation était toute autre de toutes celles qu'il avait déjà eues auparavant, à vrai dire, elle était unique, il n'était pas seulement pour pour s'envoyer en l'air, c'était plus que cela. Il n'allait pas mettre de mots exacts sur leur relation, bien que de son côté, il savait parfaitement qu'il l'avait dans la peau et que cela ne partirait jamais, mais on n'était pas là pour l'effrayant.
Se redressant, légèrement, ses mains sur ses fesses, accentuant d'avantage la profondeur de cette union, l'un contre l'autre, imposant une petite pause dans leurs mouvements synchronisés avant de reprendre de plus belle. Ancrant son regard dans le sien, n'observant que cela, son corps, il le connaissait déjà par coeur, il n'avait pas besoin de regarder ailleurs. Ses mains posées sur ses fesses, il intima le rythme de cette troisième vague, parfois ralentir avait du bon pour relancer la machine, et cela ne faisait qu'attiser d'avantage le désir entre eux. Peut-être pour cela qu'il ne pouvait résister au fait de s'emparer de ses lèvres, avidement, la dévorant presque, il ne pouvait s'en empêcher, s'arrêter, c'était comme une drogue dont il aurait été trop longtemps privé. Plus tard les discussions viendraient, plus tard ils parleraient pour savoir exactement vers quoi ils se dirigeaient, pour l'instant ils savaient juste qu'ils avaient besoin de l'autre, qu'ils se satisfaisaient l'un de l'autre, que cette communion de deux êtres étaient uniques en son genre. Et qu'ils étaient aussi de grands obsédés. |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mar 13 Sep - 17:56 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Avec n'importe quel autre homme, elle aurait tout à fait pu passer pour une folle, à laisser ainsi parler ses pulsions, sans artifices, ni aucun sens des conventions. Mais avec Ethan, il fallait admettre que c'était différent, elle n'avait pas à se soucier de ce genre de choses. Au départ certes, cela avait encore moins d'importance puisqu'ils étaient censés ne jamais se revoir, mais maintenant que l'expérience se renouvelait et qu'à priori ils en connaitraient d'autres, elle avait toujours le même sentiment. Celui de pouvoir être elle-même, d'avoir trouvé une âme qui la comprenne, même si sur de nombreux points, ils étaient différents. A présent assise sur lui, ornant ainsi joliment le canapé, elle sentit ses mains se poser sur ses fesses pour se rapprocher davantage d'elle, comme une façon de faire une pause pour se retrouver. Il détaillait son regard sans aucune gêne et là où habituellement, elle fuyait plutôt les regards masculins, elle n'avait ici aucune réticence à s'imprégner de ses prunelles en retour. Elle sentit ses lèvres se poser une nouvelle fois sur les siennes, profitant également de cet instant d'accalmie, même si l'envie de poursuivre demeurait tenace, elle continuait tout de même à se contrôler, comme si elle avait la volonté de prolonger un peu plus le moment.
Elle passa ses mains le long de son corps, sans aucune violence cette fois-ci mais plutôt dans un effleurement, avec sensualité, presque avec douceur. Elle attendrait qu'il reprenne de plus belle, ce qui ne tarda pas d'ailleurs, les deux corps amorçant ainsi leur dernière escalade vers l'apogée libératrice. Les mouvements s'accélérant de minute en minute un peu plus pour finalement atteindre le point culminant, leurs deux regards toujours plongés l'un dans l'autre, tandis que l'union de leur corps se prolongeait encore un peu. Elinor soupirant, et même criant quelque peu son plaisir -tant pis pour les voisins-. Ils prolongèrent ainsi quelques instants ce moment entre eux, haletante, elle posa sa tête sur son épaule, reprenant progressivement ses esprits, ne regrettant pas pour autant la folie qui l'avait habité quelques instants plus tôt. Sa tête ainsi posée sur le haut de son corps, elle pouvait entendre son cœur battre à tout rompre, tout en sentant également pulser le sien , d'un battement sourd et profond le long de ses tempes. Voilà un type d'entrainement qu'elle appréciait mieux. Demain, il faudrait de nouveau se battre, se perfectionner en matière de combat car ce n'était pas son fort. Même si elle avait fait quelques progrès, elle devrait de nouveau affronter la rudesse de Richard, en priant secrètement de ne pas être assez folle pour passer à l'acte et tenter de le tuer, au risque de voir elle-même sa propre existence abrégée.
La Serpentarde quitta finalement le corps d'Ethan, parce qu'il le fallait bien, rien n'était éternel. Elle se leva et admira avec amusement la pièce jonchée ici et là de vêtements, laissant un beau chaos comparé à l'état plutôt acceptable dans lequel elle avait premièrement parcouru l'appartement. Malicieuse, elle déambula ainsi pendant un court moment au milieu de son intérieur, de son intimité symboliquement parlant, observant avec plus d'attention, les objets qui décoraient son antre. C'était plutôt sobre en fait, et on pouvait trouver chez lui nombre d'objets d'origine moldues. Elle resta quelques instants devant la baie vitrée, complètement indifférente au fait d'être toujours nue. Son regard parcourant avec amusement le mur qu'elle avait précédemment escaladé. Qui eut cru, qu'elle se retrouverait ainsi à présent? Heureusement que toutes les intrusions ne finissaient pas comme cela, tout de même. Se retournant finalement vers Ethan, elle lui souffla:
" Quel désordre ici! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé!"
Son visage prenant un air faussement songeur. Elle savait très bien ce qu'il s'était passé bien entendu, l'appartement étant encore sans doute en meilleur état que celui de Paris, mais la performance n'avait pas été mal cette fois-ci non plus. Cependant, il y avait de quoi être un peu ahuri en regardant le résultat de leur folie, car tout avait été vite, le contrôle assez vite perdu, pour laisser place à deux animaux presque... Se rapprochant par quelques pas de lui, sans pour autant être de nouveau en contact avec son corps, elle ajouta:
" En tout cas c'est mignon chez toi."
Ouais bon, rien de transcendant comme conversation, mais par cette simple phrase elle signifiait plus, quelque part, elle admettait se sentir bien ici, et la chose était suffisamment rare pour qu'on la souligne. Dingue, ce qui pouvait se cacher parfois derrière des phrases anodines, -pour les amateurs de psychologie féminine-. Elle s'allongea finalement sur la canapé aux côtés d'Ethan, étendant ainsi ses jambes, sur les siennes, elle resta ainsi quelques instants, son esprit songeant que malheureusement il lui faudrait bientôt partir. Elle était en apprentissage, et elle ne prenait pas cela à la légère, elle ne voulait pas décevoir Richard, ni se décevoir elle-même par la même l'occasion. Et au but qu'elle s'était fixée, elle mettait tout l'acharnement dont elle était capable, en sachant que dans le domaine de l'obstination, elle était plutôt douée. C'est donc d'une voix éteinte qu'elle lui murmura:
" Je ne vais pas pouvoir rester. Je dois pouvoir reprendre l'entraînement demain matin, et tu sais bien que ton cousin n'est pas du genre compréhensif, ni même à ménager son entourage."
C'est vrai que c'était un rustre et que jusqu'à présent il ne lui avait pas fait de cadeaux. Mais en même temps, elle ne l'avait pas choisi par hasard. Si elle avait eu envie d'être ménagée, elle aurait tout simplement rejoint les rangs du ministère chez les gentils Aurors. Oups, Ethan l'avait été, bref, ne pas faire cette réflexion à voix haute... En résumé, elle avait choisi de rejoindre la confrérie, et ce choix à partir du moment où il vous était accordé, ne se réalisait pas avec des compromis ou des négociations.
Dernière édition par Elinor Thorpe le Jeu 15 Sep - 15:37, édité 1 fois |
| | |
Ethan O'Connell Tapette à mangemorts
Messages : 433 Célébrité : Alex O'Loughlin Avatar © : By Me Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Enrique J. Toledo
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Mar 13 Sep - 20:27 | |
| Cela avait été fort, cela avait été intense, mais comme toute chose, il y a une fin. Et même si on aurait souhaité que ce moment dure toujours, rien que de la sentir vibrer sur lui, contre lui, cela lui donnait une excitation, on ne pouvait pas indéfiniment repoussé le côté humain de cette union. Se serrant contre elle durant les derniers instants, sauvages, de cette union, il se libéra à l'unisson, se serrant contre elle, se laissant finalement complètement aller sans se soucier de ce qu'on pouvait voir ou pas, on restait quelqu'un de naturel. Le plus dur c'était de reprendre une respiration à peu près calme. Il faut dire que les derniers instants n'avaient pas été de toute douceur et sans vague, bien au contraire, et maintenant, on en payait quelque peu le prix, un souffle saccadé, une respiration plus rapide qu'habituellement, des battements de coeur plus lourds et plus forts qui tambourinaient dans sa poitrine à l'unisson avec celle d'Elinor. Une certaine osmose dans le moment en fin de compte.
Quelques pellicules de sueur ici et là, se laissant complètement aller à l'abandon face au chantier qu'ils avaient provoqués. Car oui, ils avaient été vite pour sauter à l'étape "habillés" à l'étape "sexe". Il suffisait de voir tout ce qui trainait désormais dans son appartement n'est-ce pas ? Il eut le loisir d'observer le désordre qu'ils avaient mis quand elle mit fin à ce petit câlin crapuleux. Il l'observait, mais en même temps, il regardait l'état de son appartement, oui, ils n'avaient pas fait dans la dentelle visiblement. Malgré tout son regard se reporta rapidement sur Elinor, qui se baladait sans vergogne totalement nue chez lui, allant même jusqu'à la baie vitrée. Elle était....parfaite en quelque sorte, enfin c'était comme cela qu'il la voyait, et en l'observant ainsi, tout ce qu'on souhaitait c'était de la garder contre lui. Il sourit amusé quand elle lui fit face à nouveau, bien sur, comme si on ne savait pas qui avait causé ce désordre, mais joueur comme il l'était, il n'hésita pas à répliquer.
"Je crois que deux bêtes affamées sont passées par là."
Léger haussement de sourcil, elle trouvait cela mignon ? A vrai dire, il ne saurait décrypter totalement ce qu'elle entendait par là n'est-ce pas ? Ce n'était pas comme s'il la connaissait par coeur, bien au contraire, on ne pouvait que supposer, et venant d'elle, une telle affirmation cela voulait dire en quelque sorte qu'elle pourrait revenir, enfin quelque chose dans ce style. Il était nul en psychologie, il irait bientôt prendre des cours promis. Enfin en tout cas, dans un sens, cela fit plaisir à entendre alors qu'on l'observait toujours, ses courbes, sa démarche, elle en somme. On ne pouvait pas s'en empêcher, c'était instinctif en quelque sorte. Mais pour le moment, vu que l'on jouait sur les mots, il pouvait également placer un petit quelque chose, histoire de la rassurer. Enfin en tout cas de lui faire comprendre qu'il voyait ce qu'il y avait entre eux, sur du long terme. Même s'il l'avait déjà sous entendu quelque part. Mais c'était toujours bien de le redire, surtout avec quelqu'un comme Elinor qui pourrait fuir à la moindre sensation d'abandon.
"Ma maison est ta maison."
Il l'accueillit contre lui à bras ouvert, soupirant de bien être de la sentir à nouveau contre lui, observant ce nouvel instant d'accalmie entre eux. Instinctivement l'une de ses mains vint s'amuser à caresser ses cheveux, tendrement, de douces et fines caresses, la bestialité était passée, place à quelque chose de plus tendre, d'autant plus qu'apparemment il ne l'aurait pas pour toute la nuit n'est-ce pas ? Il comprenait en quelque sorte, il savait comment pouvait être son cousin de toute manière, il savait également que le moindre écart pouvait signifier beaucoup plus de douleurs, donc oui, il savait qu'elle ne pourrait pas rester. Pourquoi il avait fait cela ? Peut-être aussi un test pour voir si elle saurait résister à la tentation et ne pas lui désobéir en quelque sorte, mais on en parlera pas maintenant, pas alors qu'ils étaient enfin tous les deux et un peu plus proches que deux amants d'un soir. Bon deux soirs. Mais cela risquait de se reproduire malgré tout, ils étaient en quelque sorte en couple, même si la définition devait être revue au sens large vous me direz.
"Je m'en doute bien. Tu es ici chez toi, sens toi libre de revenir quand ça te chante."
Il lui offrait son chez lui, une partie de lui quand même, même si ce n'était pas comme s'il lui donnait les clefs en main propre mais cela revenait au même. Il ne souhaitait juste pas la brusquer en quelque sorte. Ils avaient le temps, et pour cela qu'il disait cela ainsi, sans l'obliger, après tout, il fallait savoir faire des compromis n'est-ce pas ? Enfin c'était bien dommage, ils auraient pu profiter de cette nuit, mais cela serait pour une prochaine fois n'est-ce pas ? Espérons le.
"Dommage, dire que je voulais que tu découvres la chambre. Au moins tu sais que le canapé est confortable." |
| | |
Elinor Thorpe I just Keep Losing Myself...
Messages : 450 Age : 39 Célébrité : Sarah Bolger Avatar © : Me Doubles-Comptes : Dahrah Mills - Cassandra Grey & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] Jeu 15 Sep - 15:45 | |
| " Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords" Elinor était apaisée, étrangement docile face à la douceur qu'Ethan lui prodiguait. Peut-être qu'elle changeait... Peut-être que c'était cela faire confiance à l'autre. Elle ne pouvait pas dire, elle n'avait jamais fait confiance à qui que ce soit en réalité. Elle resta ainsi contre lui pendant un moment. Elle devait partir, c'est ce que sa raison lui intimait, mais son corps lui s'entêtait à faire la sourde oreille et à rester contre lui, à sentir Ethan contre elle encore un peu plus. Voilà qu'il l'assurait du fait qu'elle pouvait revenir quand elle le souhaitait, que sa maison était la sienne. Un sourire passa sur son visage, il voulait la faire fuir? Dans la plupart des cas, il n'aurait pas fallut en dire plus pour faire déguerpir une Elinor horrifiée, mais pour le moment, elle était sereine et calme, elle n'avait donc pas envie de fuir, et puis elle était bien trop accro à lui pour ne pas revenir en fait. Enfin, ça, elle ne l'admettrait pas tout de suite. Le couvrant cependant d'un regard moqueur, qui était pourtant tendre à la fois, elle répliqua:
" Tu veux pas me demander en mariage aussi?"
Elle préférait tourner tout cela à l'humour car probablement qu'autrement, elle aurait eu le vertige d'une telle forme d'attachement, si fort, si rapide. Et pourtant, elle pouvait sortir toutes les réparties humoristiques qu'elle voulait, il était là. Et inutile de dire que les paroles d'Ethan l'avaient réconforté. Elle était cependant bien trop fière pour le montrer, mais jamais un homme, ni même quelqu'un en fait, ne lui avait dit cela. Si elle avait été du genre sentimentale, elle aurait sans doute eu des yeux brillants de larmes et l'aurait embrassé de façon langoureuse. Mais stop, ça , ce n'était pas elle. Elle se contenta donc de cette parole et d'un léger sourire.
"Compte sur moi. Tu sais également comment me trouver."
Sur ces mots, elle se releva, et tenta de rassembler ses vêtements. Inutile de dire que ce ne fût pas très facile, il y en avait tout de même un peu partout. Elle parvint cependant à remettre culotte et soutien gorge ainsi que son jean, puis ses chaussures. Il manquait toujours le haut, et elle se souvint qu'en fait il était resté dans la cuisine. Elle parcourut donc les quelques mètres qui la séparait de la pièce avant de l'enfiler. Cela lui faisait presque bizarre d'être habillée de nouveau, c'était comme si il ne s'était rien passé. Cependant, en revenant dans la pièce principale et en voyant de nouveau Ethan, elle ne pouvait pas nier qu'il s'était passé quelque chose. Voilà qu'ils étaient séparés depuis quelques minutes seulement et qu'elle avait de nouveau envie de se jeter sur lui, non mais sérieusement comment c'était possible? Est-ce que seulement un jour son désir serait rassasié? Il la tortura cependant encore un peu plus lorsqu'il ajouta:
"Dommage, dire que je voulais que tu découvres la chambre. Au moins tu sais que le canapé est confortable."
Si elle avait été faible, elle serait aussitôt partie à la découverte de la chambre oui, mais il fallait en garder un peu pour plus tard certainement, et puis, repenser à Richard lui coupa son envie de façon nette. Au moins, elle avait trouvé un bon tue l'amour. Passant ses mains dans sa chevelure pour lui donner un semblant d'ordre, elle se rapprocha de nouveau d'Ethan. Sentir son odeur suffisait presque à relancer la machine, mais elle était forte, elle ne craquerait pas. Passant ses bras autour de lui, ses mains se posant délicatement sur sa nuque, elle posa ses yeux aciers sur les siens.
" Très confortable oui, j'aurais découvert la chambre avec plaisir, mais tu me feras une visite guidée plus tard. Je compte sur toi pour bien me présenter chaque recoin de ton appartement."
Un sourire venant de nouveau habiller le coin de ses lèvres, elle rapprocha son visage du sien et lui donna un nouveau baiser, tendre celui-ci. Elle ne voulait pas y mettre trop de passion, sous peine d'oublier toute bonne résolution. Pendant quelques instants, elle se pressa contre lui, fermant les yeux, elle profita de la sensation de l'avoir contre lui, de son odeur mêlée à la sienne, des seuls bruits de leurs respirations respectives, de son goût encore présent dans sa bouche. Puis elle mit fin à leur union, parce qu'il le fallait. Se quitter, pour mieux se retrouver. Et les retrouvailles promettaient. Se dirigeant ensuite vers la baie vitrée, car oui pourquoi passer par la porte d'entrée alors qu'on pouvait s'offrir un peu d'escalade par le jardin? Elle se retourna rapidement vers lui, et lui lâcha d'un sourire narquois.
" Sois sage, cette fois-ci."
Car la dernière fois, il ne l'avait pas trop été et ça ne lui plaisait pas. En même temps, leur relation n'était pas ce qu'elle était maintenant. Elle avait dit cela en plaisantant mais si il s'appliquait à trahir sa confiance, il pourrait bien être la cible de son premier contrat. Néanmoins, elle avait peu de doutes à son égard. Rapidement et souplement, elle quitta le jardin qu'elle avait pénétré quelques instants plus tôt, le mur ne posa pas de problème. C'est agile comme un chat qu'elle disparut comme elle était venue dans la noirceur de la nuit.
|
| | |
| Sujet: Re: Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] | |
| |
| | | | Dans nos corps à corps, On a joué sur les mêmes accords [ Fe Elinor ] | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |