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 FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥

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Travis J. Sullivan

 Travis J. Sullivan
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FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ Vide
MessageSujet: FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥   FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ EmptyDim 14 Aoû - 15:54

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baby it's cold outside..


La chambre de Travis, ou le parfait reflet de sa personnalité. Décorée aux couleurs des rouges et or, tapissée de diverses photos animées et souriantes. Et trônant dans un coin, le piano. Ce simple instrument sans lequel sa vie perdrait son sens. Pourtant, ses doigts volant actuellement sur les touches ne parvenaient à en tirer que des notes discordantes qui eurent le don de réveiller Warbler dormant jusque là paresseusement sur les genoux de sa maîtresse. Le chat sauta à terre quittant le doux confort avec un miaulement de déplaisir avant de quitter la pièce par la porte restée entrouverte. N’avait plus manqué que cela. La voilà disgraciée par son propre animal de compagnie, le dernier allier sur lequel elle avait pu compter contre la médiocrité de l’ambiance à la maison. Les vacances de Noël promettaient, il n’y avait pas à dire. Entre son père, médicomage accompli contraint à passer ses journées à Sainte Mangouste l’hôpital sorcier, sa mère irritable au possible lorsqu’elle se trouvait plongée dans les préparatifs de la fête de famille et Lukas qui lui faisait toujours la gueule, elle en venait presque à regretter Poudlard. Les cours offraient certes des réjouissances autrement plus pénibles, mais c’est à eux qu’elle avait jusque là – et sans vraiment trop y croire – attribué la responsabilité du silence de son frère. C’était stupide, mais sa conscience appréciait. Il était si facile de penser que s’il ne se donnait plus la peine de lui adresser la parole, c’était en réalité du aux aspic qui approchaient à grands pas, plutôt qu’à ses petits problèmes d’addiction à la cigarette dont il avait eu vent. Maintenant qu’ils avaient deux semaines à passer dans la maison familiale, la donne était tout autre, mais les faits inchangés.

Elle suffoquait presque au milieu de toutes les décorations visant à rendre l’atmosphère faussement festive et joyeuse. Inutile de se voiler la face, elle n’était pas d’humeur à rire ou à feindre l’excitation. Cette période de l’année qui était d’ordinaire sa favorite ressemblait présentement plus à un calvaire sans bout qu’à un véritable plaisir ; elle n’avait même pas pris la peine d’aider à la décoration de l’arbre de Noël, c’était dire… Et cela faisait à peine deux jours qu’elle avait quitté le château. Le temps était vraiment un sadique, s’employant à faire paraître chaque journée aussi longue et interminable qu’il le pouvait, se complaisant sans doute de leurs souffrances à eux, pauvres mortels. La demoiselle faisait preuve d’un dramatisme inégalable lorsque son humeur ne se trouvait pas au beau fixe. Sûrement n’avait-elle que cela à faire. Avec quelque bonne volonté elle aurait pu s’appliquer à redorer son blason, mais les possibilités étaient moindres et le silence pesant. Son incorrigible loquacité habituelle s’était éteinte à mesure que des cernes s’agrandissaient sous ses yeux. Elle les camouflait bien sûr – magie et maquillage trouvaient d’ailleurs leur utilité dans cette entreprise – mais le sommeil n’en revenait pas pour autant. Son frère occupait une place de choix dans le palmarès des personnes les plus importantes de son existence. S’il pouvait se passer d’elle, les autres finiraient inévitablement par suivre. Du moins, c’est de cette manière qu’elle concevait la chose, et sa réputation lui tenait très à cœur. Au point que sa musique, la seule chose susceptible de l’apaiser s’en trouvait affectée. Pas très joyeux.

Attrapant son sac qu’elle laissa négligemment pendre sur son épaule, elle emprunta le même chemin que l’insolente boule de poil il y a quelques minutes à peine – elle avait pourtant l’impression que cela faisait une éternité, foutue horloge. Elle avait besoin de changer d’air, voir ailleurs s’il était plus respirable. Dévalant les escaliers sans prendre la peine de se faire discrète, elle se retrouva rapidement à l’étage inférieur. Enfilant bottes, manteau, écharpe et bonnet – ce dernier étant assez peu utile puisqu’il ne lui couvrait pas les oreilles, mais c’était sensé faire joli, histoire de style, comprenez la – elle adressa un simple « Je sors. » en réponse au regard interrogateur maternel. Pas très diplomate, mais elle avait depuis longtemps cessé de jouer les petites filles modèles. Passant enfin la porte d’entrée, elle se retrouva aux prises du froid de décembre. Il faut dire que jupe et collants n’étaient peut-être pas les vêtements les plus adaptés aux hivers anglais, mais tant pis. Errant quelque peu au hasard dans les rues de la capitale, elle attendit de s’être quelque peu éloignée de son enfer avant de prendre la peine d’allumer une cigarette. La situation était suffisamment délicate comme cela, inutile de mettre des parents au courant également. Inspirant une bouffée de fumée, elle s’obligea au calme et à la détente. Le sol était couvert d’une épaisse couche de poudreuse blanche parsemée des traces de pas des courageux qui empruntaient les routes à pieds. Partie comme l’avait fait sur un coup de tête, elle n’avait absolument aucune idée quant à sa destination. Jusqu’à ce qu’elle repense à un hibou qu’elle avait reçu la veille et qui l’avait bien fait sourire. Un nom s’imposa à elle. Evidemment. Quelle idiote elle faisait.

Felix. Un chrétien assez excentrique de dix-neuf ans qui avait été à Gryffondor. Elle s’était moquée de lui à l’époque. Tout le monde se moquait de lui. Elle avait honte en y repensant. Qu’est-ce qu’elle pouvait être stupide parfois. Le fait est, qu’en croyant affirmé, il traînait à l’église le jour de l’enterrement de Lydie. Et il avait chanté. Il avait une voix qui ne s’oubliait pas. Elle en savait quelque chose en la matière, et sa chanson avait été l’unique chose capable de l’apaiser un minimum ce jour là qui fut sans conteste le pire de sa vie. Elle le voyait différemment depuis. C’était un artiste comme elle. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il pouvait la comprendre mieux que n’importe qui. Au fil du temps ils étaient devenus amis, des sorte de confidents. Elle ne le criait pas sur tous les toits. C’était Felix quand même. Et de cela aussi elle en avait honte. Honte d’avoir honte d’être vue avec lui. Encore plus depuis quelques temps, puisqu’il revenait souvent hanter ses pensées. Trop souvent même. C’était troublant. Elle associait cela au fait qu’elle ne l’avait pas vu depuis longtemps, qu’il lui manquait. Mais elle se mentait à elle-même. Au fond elle avait peur de mettre un mot sur les sentiments qu’elle commençait à éprouver à son égard puisqu’elle n’avait même pas le courage de le présenter en tant qu’ami. Et le courage était une vertu qu’elle possédait d’ordinaire en abondance. En tant que digne rouge et or elle savait se montrer téméraire, parfois presque suicidaire.

Ressassant ses pensées, elle donna une direction à ses pas précédemment désordonnés. Il habitait Londres, lui aussi. Un quartier suffisamment peu éloigné pour qu’elle puisse s’y rendre à pied, heureusement. Etre une sorcière de seize ans, ce n’est pas aussi enviable que ce dont les adolescentes moldues semblent toutes rêver. C’est vrai quoi, on ne peut même pas transplaner, vous appelez ça une vie ? Rageant intérieurement contre tant d’injustice le temps sembla passer plus vite, – pour une fois que le bougre était de son côté – et la demoiselle arriva rapidement à destination. C’était un de ces vieux immeubles où l’on était sensé sonner pour entrer mais dont la porte était presque toujours ouverte. Elle n’eut donc aucun mal à se retrouver dans le hall, puis à gravir les marches des escaliers avant de finalement s’arrêter devant le bon numéro. Elle arrangea ses cheveux avant de se décider à sonner. Ben oui, elle se devait tout de même d’être présentable… « Hey ! Je peux entrer ? Ou on peut sortir si tu préfères… » Demander d’abord si elle dérangeait ne lui avait absolument pas traversé l’esprit. En vérité plus rien ne lui traversa l’esprit lorsqu’elle croisa son regard. « J’ai besoin de toi. » Et inévitablement elle s’était mise à rougir en prononçant cette simple phrase. Il fallait mettre cela sur le compte du changement de température soudain, pas sur le fait qu’elle avait l’impression qu’il était encore plus beau que dans son souvenir, bien entendu. Si on lui avait dit un jour qu’elle utiliserait ce qualificatif pour cette personne, elle en aurait sans doute ri. Mais elle ne pouvait s’en empêcher. Même avec ses lunettes, il avait un certain charme, légèrement nerd sur les bords. Bon, okay, pas que sur les bords, mais qu’importe ? Il était adorable. Et elle avait sérieusement besoin de se calmer.

Spoiler:


Dernière édition par Travis J. Sullivan le Lun 15 Aoû - 21:09, édité 1 fois
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Felix B. Weaver

 Felix B. Weaver
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FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ Vide
MessageSujet: Re: FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥   FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ EmptyLun 15 Aoû - 17:42

FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ Tumblr_lpssnnmK0b1qag3pto1_r1_500
Baby it's cold outside.


Il n'y avait rien à faire. Non vraiment rien de rien. Qu'est-ce que c'est ennuyant de vivre seul, de ne pas avoir d'emploi, de ne pas avoir d'amis ou ce qui pouvait s'en rapprocher. De savoir que l'on est plus tellement le bienvenu chez sa mère. Qu'au fond on ne peut compter sur personne. C'est étrange parce-que normalement à cette personne de l'année, il était impossible d'arrêter Felix tant la fête de Noël prenait une place importante dans son cœur. Les traditions tout ça, il était le premier à aimer ça et chaque à année à tout mettre en œuvre pour que son Noël soit le plus réussit possible. Et il n'avait jamais échoué à sa mission. Ok, il n'était peut-être pas couvert de cadeaux chaque année car après tout il n'en avait pas les moyens. Mais à la limite, il s'en fichait. Loin d'être cupide ou capricieux, le jeune homme se contentait aisément d'un repas copieux collé au chauffage - et non la cheminée puisqu'ils n'avaient pas les moyens de vivre dans autre chose qu'un minuscule appartement. Sauf que cette année, c'était tout seul qu'il allait se retrouvé coller au chauffage. Après tout il était dix huit ans, il était temps de prendre son indépendance. Et puis ce n'était pas très bon pour lui, de vivre un peu trop accrochée à sa mère, à la couver alors que cela devrait être l'inverse normalement. Il n'y pouvait rien s'il voulait être son super héros, la protéger de tout les dangers. Mais maintenant Ludwig était là, et Felix servait un peu à rien. Uniquement à se couvrir de ridicule. Encore plus qu'il ne l'était déjà.

Allongé sur son lit de tout son long, le blond pensif ne cessait de s'attarder à chaque fois sur les flocons qui tombaient face à lui, à travers la fenêtre. Il adorait la neige, tout comme il adorait la pluie, le vent ou le soleil. Felix arrivait à voir à chaque fois ce qu'il y avait de bon dans n'importe quelle situation. Et puis un Noël sans neige, ce n'est pas un vrai Noël non ? Il lui restait un peu de temps avant la fameuse fête, mais à cette période de l'année il ne faisait qu'y penser. La vue de Londres recouvert d'un tapis blanc lui donnait du baume au cœur, si bien qu'il arrivait à oublier le calvaire qu'était sa vie actuelle. Pas de travail, pas de but à poursuivre. Il n'arrivait plus à se considérer autrement qu'un raté de première. Au fond, ils avaient raison, il n'avait rien pour lui. Après sept années à entendre des réflexions de ce genre, je pense qu'on finit par y croire. Le Felix courageux, qui ne se laissait jamais abattre serai déjà dehors à se rouler dans la neige ou au Chaudron Baveur à proposer ses services. Mais il avait comme qui dirai perdu la foi. Felix se leva un peu brutalement en apercevant Deedee son hibou, cogner à l'aide de son bec à la fenêtre. À vrai dire cette apparition soudaine l'avait fait sursauter, tellement qu'il en rigolait maintenant. Rigoler seul, c'était d'un pathétique. Après avoir ouvert la fenêtre pour laisser l'animal entrer, le jeune homme attrapa les deux lettres contenus dans son bec. Impossible que l'une des deux lettres ne viennent d'elle, il avait répondu à son dernier hibou hier, alors il écarta cette possibilité et posa le courrier dans un endroit aléatoire du salon.

Il se souvenait parfaitement de leur première rencontre. La mort de cette femme qu'il ne connaissait pas, mais qui l'avait quand même touché au point de venir chanter à l'enterrement. C'était peut-être gonflé comme façon d'agir, mais Felix était le dernier homme que l'on soupçonnerai de vouloir se montrer impoli. Il avait grandit près des églises et se trouvait pas loin lors de ce fameux jour. C'est dingue de s'imaginer que si Felix n'était pas venu ce jour là accompagné de sa guitare, jamais il n'aurai rencontré Travis. Oui elle s'appelait bien Travis, vous ne rêvez pas c'est bien une fille. Cette pensée le faisait à chaque fois sourire, et le jeune homme s'en voulait d'avoir des réactions aussi mielleuses. Ou d'être aussi mielleux, mais il n'y pouvait rien, il était comme ça. La Gryffondor était un peu tout son contraire, mais cela n'empêcha pas le rapprochement qui eut lieu entre ces deux là. Felix l'avait déjà croisé à l'époque de Poudlard, qui ne remontait pas tant que ça. Elle était sans doute de ceux qui se foutait de sa gueule constamment. Mais il n'y pouvait rien s'il n'était pas capable de se montrer rancunier ou même méchant. Et puis cela ferai trop de personne à en vouloir, c'était sûrement ça le problème. Et puis tout ceci était loin maintenant, Poudlard c'était fini pour lui. Mais pas pour elle, à chaque fois qu'il y pensait, cela le surprenait toujours de voir à quelle point elle pouvait être plus jeune que lui et pourtant ils s'entendaient si bien. Depuis ce jour difficile pour Travis, Felix bienveillant comme il avait toujours été, avait toujours été présent pour elle. Une sorte de grand frère, de confident. Et ce rôle lui plaisait, au moins il se sentait utile pour quelqu'un. Et pas n'importe qui.

Enfin bref, pas de lettres de sa part alors inutile de s'attarder sur des lectures inutiles. De toute manière il ne recevait plus de lettre de sa mère non plus depuis un petit moment. Sans doute qu'elle l'avait oublier. Non, c'était impossible mais le jeune homme pensait souvent à cette possibilité. Sans doute que sa séparation l'avait touché plus qu'il n'y paraissait. Les deux lettres qu'ils venaient de poser étaient sans doute des publicités pour des produits magiques ou encore des lettres d'anciens élèves qui ne cessait de le narguer avec leur plan de carrière. Bref, aucun intérêt. Il n'y avait que les lettres de son amie qui avait le don de le faire sourire, même si le plus souvent leurs discussions étaient sérieuses. Ils parlaient de tout, enfin il essayait de l'aider surtout. Felix n'aimait pas tellement que l'on s'attarde sur son sort, cela arrivait bien trop souvent. Il n'aimait pas lire de la pitié lorsqu'il essayait de fixer quelqu'un dans les yeux. C'était sans doute ça qui l'avait rendu si vulnérable maintenant. Alors maintenant il se contentait de réponse évasive. Tout va bien, était la phrase qui ressortait le plus souvent. Felix passa de nouveau du salon à la chambre pour enfiler un gilet, c'est qu'il commençait à faire de plus en plus froid, même à l'intérieur.

Si tout à l'heure l'apparition de Deedee avait eu le don de le faire sursauter, imaginez alors sa réaction lorsqu'il entendit la sonnette de chez lui retentir. Felix était au bord de l'arrêt cardiaque. Son premier reflex avant d'ouvrir la porte fut de s'interroger sur l'identité de la personne derrière. Il n'attendait personne, non strictement personne. Peut-être était-ce l'un des voisins qui avaient besoin de quelque chose de la part du blond. Ou peut-être pas. Dans l'impossibilité de deviner finalement, Weaver passa plusieurs fois sa main dans ses cheveux histoire de tout remettre en place. Il s'était coiffé vite fait ce matin, pensant ne voir personne aujourd'hui. De toute manière il n'allait pas se retrouver face à face avec une jolie fille. Il fallait qu'il oublie ça. Puis de toute manière c'était pas plus mal depuis sa première et dernière rupture en date. Les filles, c'est le mal incarné. Le pêché originel. Posant sa main sur sur la poignet, le jeune homme inspira une bouffée d'air avant de finalement s'oser à ouvrir la porte. Il n'eut même pas besoin de plus d'une seconde pour savoir à qui il avait affaire. La chevelure rousse qu'il avait aperçu dès le début l'ayant mis sur la piste. Travis. Elle était là, devant lui.... Mince, qu'est-ce qu'elle faisait là ?

Non pas qu'il n'avait pas envie de la voir, bien au contraire. Mais elle avait sans doute mieux à faire que de passer ici alors qu'une grande fête se préparait. Oh et puis de quoi il allait se plaindre ? C'était super qu'elle soit là. Moins qu'elle veuille entrer chez lui. « Travis ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Non pas que ta présence m'embête... » Il s'enfonçait là. Arrête Felix. Allez savoir, dès qu'il était face à quelqu'un du sexe opposé, on avait le droit à des scènes de ce genre. « On pourrait faire un petit tour dehors ? Laisse moi juste prendre un bonnet et des gants histoire qu'on soit assortis..».... Il venait pas de dire ça ? C'était peut-être pas plus mal qu'il s'absente un instant, il avait peut-être besoin de reprendre ses esprits. Sa présence ici l'avait quelque peu... troublé. Je ne vois pas d'autres mots. « Voilà, on peut y aller.. » « J’ai besoin de toi. » Alors qu'il était prêt à partir, sa phrase le stoppa net dans son élan. Après tout elle n'était sûrement pas venu pour lui faire un simple coucou avant de repartir. Forcément qu'il devait y avoir quelque chose. Sur son visage on voyait que tout n'était pas ok. Et à vrai dire, de voir qu'elle avait choisit d'aller le voir pour lui en parler, cela lui donnait en quelque sorte l'impression d'être important pour elle. Et Felix aimait ça, parce-qu'elle était aussi importante pour lui. « Ça va pas ? Tu sais que tu peux tout me dire... » Remontant ses lunettes d'un geste qui avait le don de le rendre encore plus nerd qu'il ne l'était, Felix continua finalement : « Je t'écoute.»
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Travis J. Sullivan

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FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ Vide
MessageSujet: Re: FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥   FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ EmptySam 20 Aoû - 19:05

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baby it's cold outside..


Il faisait vraiment chaud par ici, non ? Non. Bon, d’accord, mais faisons comme si, histoire que la pauvre petite n’ait pas à se justifier sur ses joues rouges. C’était tellement plus simple de mettre cela sur le dos de la température. Elle était assez douée pour ça. Mettre ses problèmes sur le dos des gens. Il faut la comprendre, c’est dur d’être parfaite, de n’avoir jamais rien à se reprocher. Le monde vous admire, vous adule, vous vénère – avec des temples et des sacrifices, tout ça – mais on n’a pas le droit à l’erreur, aucun faux pas ne serait toléré. Alors forcément, quand quelque chose tourne mal, il faut bien un responsable, un coupable, un innocent qu’importe. Une personne, une chose – oui bon on saisit l’idée – à blâmer. Il n’y a pas longtemps c’était la faute des examens si Lukas ne lui parlait plus. Hier c’était la faute du – oui du, pas son - bordel si sa chambre n’était pas rangée – et la magie ça sert à quoi sérieux, c’est pas une vie d’avoir seize ans. Et aujourd’hui c’était la faute de la chaleur si elle se mettait à rougir. Ben oui, comme si cela avait un rapport avec Felix quoi. Il étaient… amis. Ouais c’est ça, amis. Un peu comme frère et sœurs. Elle en avait déjà des frères bien sûr. Mais Joe était un vrai enfoiré et Lukas lui faisait la gueule – obligé de retourner le couteau dans la plaie hein, on pouvait vraiment pas la laisser tranquille, soit dit en passant – alors c’était toujours utile d’en avoir un troisième en réserve. Et sinon, l’inceste, elle en pense quoi ? C’est pêcher ouais. Ben oublions le grand frère gardons le confident. Tout de suite plus cool.

Ses paroles eurent l’effet d’une douche froide. Elle était venue pourquoi déjà ? Une très bonne question qui mériterait sans doute de porter à réflexion. Elle-même l’ignorant, il était impensable de prononcer une réponse orale. Pour se détendre après une cigarette ? Ouais c’était sûrement ça, elle allait le lui dire et subir son sermon sur les méfaits du tabac pendant trois heures. Quoiqu’en fait, elle ignorait ce qu’il en pensait, du tabac. Elle ne pouvait que supposer, du fait de ses forts penchants religieux. Mais en réalité elle n’était certaine de rien. Il avait beau connaître sa vie, en détail s’il vous plait, qu’est-ce qu’elle savait de lui ? Un nom, un prénom, un âge. C’était quelque peu exagéré mais cela résumait plutôt bien la situation. Et le fait qu’il refuse de la laisser entrer ne faisait qu’accentuer le malaise dont elle semblait soudain être prise. Le jeune homme souriant n’avait cependant rien remarqué – du moins s’il avait perçu quelque sentiment négatif que ce soit il n’en laissait rien paraître – et s’était éclipsé quelques instants afin de chercher de quoi affronter le froid de décembre. Pour qu’ils soient assortis. Il était drôle lui. Ils formaient le « couple » - d’amis bien entendu – le moins harmonieux qu’il soit possible d’imaginer. Un peu comme le feu et la glace, qui pourtant se complétaient. Elle était extravertie au possible, le genre de fille qui possédait un large cercle d’amis et dont les quelques ennemis n’étaient que jaloux de sa personne – ou pas, mais c’est beau de rêver. La popularité. Voilà à quoi pouvait se résumer sa vie sociale. La popularité. On lui enlevait cela et elle n’était plus rien. Elle aimait plus que tout être au centre de la discussion, l’invitée indispensable d’une fête réussie, celle sur qui on calque son attitude, celle qui lance les modes, vous voyez. Une Sullivan pour le dire plus simplement. Alors que lui avait toujours été celui dont tout le monde se moquait, même les plus jeunes comme elle. L’exclu, le rejeté. C’était stupide, elle s’en rendait bien compte maintenant, mais tout le monde n’était pas encore aussi… ouvert. L’unique chose qu’ils partageaient, et qui les avait rapprochés, c’était la musique. Artistes dans l’âme, au fond ils étaient pareils. Des incompris. Ils ne l’avaient juste pas vécu de la même manière.

S’aventurant d’un pas timide à l’intérieur, la demoiselle comptait profiter de son absence pour avoir ne serait-ce qu’un aperçu de cette mystérieuse tanière. Sa curiosité avait été piquée au vif… mais semblait condamnée à demeurer insatisfaite. Un bruit non loin dans le couloir lui annonça le retour de l’ancien rouge et or et la belle se précipita à l’extérieur – ne manquant évidemment pas de trébucher à la sortie, bien sûr c’était tellement plus drôle. Elle laissa échapper un juron – shit – priant intérieurement pour qu’il ne se rende compte de rien. Arrangeant son bonnet et ses cheveux, immobile sur le pas de la porte elle avait pourtant l’air d’une gamine prise en flagrant délit lorsque Felix refit son apparition. Tant pis, elle n’avait jamais été douée en ce qui concernait la discrétion. Comme c’est dommage. « Euh oui… oui allons-y. Je te raconterai en chemin. » Bien Travis, t’en as d’autres des comme ça ? Elle pourrait presque écrire un livre un jour. Les cinquante manières les plus efficaces pour se rendre ridicules par Travis Jessyca Sullivan. Que sa bêtise ait au moins le mérite de servir d’exemple – à ne pas suivre – pour les générations futures. Sans demander son reste, elle se mit en marche non sans regret, effectuant le trajet inverse d’il y a quelques minutes à peine. Ce n’était que partie remise, cependant. Un jour, il l’inviterait à entrer. Pas aujourd’hui c’est tout. Peut-être que son appartement était comme sa chambre, désordonné – et c’était un euphémisme. Laissons-la se consoler de son mieux – on fait avec ce qu’on a comme qui dirait. Mais bon, ça ne pouvait être que cela, elle en était persuadée. Ce n’était pas un problème de confiance, d’amitié ou quoi que ce soit, non surtout pas. Ni même à cause de ses croyances accrues puisqu’elle se plaisait à croire qu’elle faisait figure d’exception. A moins que sa religion ne préconise le rangement. Ouais ça devait être cela. Le bordel, c’est pêcher. Elle comprenait mieux tout de suite. C’était bien qu’elle n’ait pas insisté, elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise ni rien…

Une fois à l’extérieur, elle se retrouva, une fois n’est pas coutume, à nouveau aux prises des basses températures. Enfonçant ses mains dans les poches de son manteau, elle posa son regard clair sur son compagnon de la journée. « Lukas me fait la gueule parce que… » Parce que je fume. Ben oui vas-y, dis-lui ça, mets les pieds dans le plat. Il y a des jours où elle échangerait volontiers de vie, quand même. Entre les apparences de petite fille parfaite et la réalité, il y avait une sacrée marge, ne vous y fiez pas. « Enfin il me parle plus quoi. Ca me tue. » Bien. Et en plus elle n’était pas capable de se rattraper, d’inventer un truc ou... Faire quelque chose d’intelligent pour une fois. On se lève, et on applaudit. C’est la meilleure. « Mais t’es pas obligé de m’écouter me plaindre en faisant comme si ma vie était intéressante. » C’est vrai quoi. Il y a des enfants qui meurent de faim et elle, elle râle parce que son frère ne daigne plus lui adresser la parole. Ca s’arrangera, pleure pas… « Je suis aussi insupportable que ça ? » Pour sûr, tu l’es… Mauvaise réponse. Hm… mauvaise question. « Je voulais juste de la compagnie, tu vois ? J’ai besoin de me distraire. Puis vu que je t’aime bien, tu sais, j’ai pensé à toi… » Arrête Travis, arrête. Pitié, tu n’as pas dit ça ? Mais tu sais faire autre chose que de t’enfoncer, sérieusement ce n’est vraiment plus drôle passé un certain stade. Bon, au moins cela avait-il le mérité d’être sincère. Elle l’aimait…bien. Elle avait pensé à lui… comme souvent. On n’allait tout de même pas commencer à se formaliser de quelques mots en trop ou de paroles informulées… si ? « En tout cas je suis désolée si je t’ai dérangé… Noël tout ça, t’avais peut-être des trucs de prévus… » Oups. Elle ne pouvait vraiment pas s’en empêcher. C’était presque instinctif, une seconde nature. Gaffeuse professionnelle. Si ce métier existait, nulle doute qu’elle avait trouvé sa vocation et y ferait fortune. Puis, au passage, elle n’était pas vraiment désolée en fait.

Se baissant pour ramasser un petit tas de neige sur lequel elle s’acharna afin de passer ses nerfs, elle ne lui trouva une seconde utilité que quelques instants plus tard, une fois que celui-ci avait pris une forme ronde dans sa main. La boule de neige alla s’écraser sur le jeune homme pendant qu’un grand sourire naissait sur les lèvres de la demoiselle qui se retenait de rires aux éclats. « T’es beau comme ça. » Pure provocation, histoire de jouer. Mais il fallait avouer que sur ce ton malicieux ce compliment détourné avait perdu l’innocence de la Travis qui ne pouvait s’empêcher de rougir. Sans doute était-ce parce qu’elle n’y prêtait plus attention à présent. L’adolescente laissait la place à la gamine qui vivait encore en elle. C’était tellement amusant, contrastant efficacement avec le sérieux de mise au château – enfin tout est relatif bien entendu – et l’ambiance morose qui régnait chez elle, à la maison. La frêle silhouette se mit à courir sur le sol blanc – et glissant, ce qui rendait l’entreprise risquée. Nul doute que cela allait très mal se finir… « Tu m’auras pas ! » Moue enfantine et ton de défi. Ca, c’est ce qu’on verra…

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Felix B. Weaver

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MessageSujet: Re: FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥   FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ EmptyJeu 25 Aoû - 21:54

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Baby it's cold outside.

Non bien sûr qu'il n'était pas contre l'idée de la voir. C'était tout le contraire même, elle était un peu la seule personne qu'il lui restait. Il n'avait personne d'autres sur qui compter à présent. C'était dur à admettre, mais ce n'était que la strict vérité. Felix était seul, voilà. Il avait beau faire comme s'il le vivait bien, comme si finalement il s'était habitué à sa propre compagnie, au fond jamais il ne s'y ferai. Il se demanderai toujours qu'est-ce qu'il avait bien pu foiré pour en arriver là. Il était juste différent de tout les autres, il n'entrait tout simplement pas dans le moule, il ne cadrait pas avec le décor. Tant pis, il n'avait plus l'intention de changer, il ne l'avait jamais fait à Poudlard il ne le ferai pas maintenant. Si Felix avait prit cet air aussi gêné en voyant la jolie rouquine sur le pas de la porte, c'était parce-que c'était à la fois une belle surprise, mais qu'au fond il ne s'attendait pas à recevoir la visite de quelqu'un. Son appartement était trop petit, trop en désordre pour accueillir qui que ce soit. Après tout, il ne travaillait pas, cet appartement était le seul logement qu'il pouvait se permettre et à vrai dire cela ne faisait qu'accentuer son sentiment de honte. Il n'appartenait pas non plus à l'élite, il avait pendant toute sa vie dû faire des sacrifices pour pouvoir mener une vie un tant soit peu normale. Son intention n'était donc pas d'empêcher Travis de savoir quoique ce soit à propos de lui, de l'exclure de son intimité... en fait si c'était un peu son intention. Felix s'était toujours bien comporté avec elle, la jeune femme devait sûrement le voir comme une sorte de grand frère, une aide ou quoique ce soit d'autres. Enfin bref, elle devait avoir une assez bonne image de lui. Et Felix n'avait pas envie que cela change. Elle au moins ne semblait pas le voir comme le raté que tout le monde semblait voir en lui. Que cela reste ainsi, c'était parfait comme ça. C'était également l'une des raisons du fait qu'il ne parlait pas souvent de lui, de sa vie d'enfant d'une famille monoparentale qui n'avait même pas les moyens de subvenir à tout ses besoins. Travis était genre... tout le contraire de tout cela d'après ses dires. Elle ne comprendrai sûrement pas. De toute manière il ne comptait pas prendre ce risque, en tout cas pas maintenant. Le blondinet se contente pour l'instant d'être là pour elle, quoique fusse les raisons de sa visite. Il l'aiderai peu importe le danger qu'il encourait, peu importe... il l'aiderai, point. C'était beau une telle naïveté.

Non, Felix ne s'était rendu compte de rien. Il ignorait que la belle rousse en face de lui venait de mettre un pied dans son antre. De toute manière s'il l'aurai su, il aurai été incapable de lui piquer une crise. La colère, la méchanceté tout ça, il s'en sentait incapable. Il ne pouvait pas rendre la pareille aux gens qui l'avait fait souffrir, alors il ne réussirai sûrement pas à s'énerver face à l'équivalent de sa meilleure amie, faute de n'en avoir aucun autre. Lorsqu'il retourna devant sa porte, bonnet et gants enfilés, elle était là et c'était tout ce qui comptait. Ils allaient pouvoir faire un tour dehors, et il pourra l'aider à résoudre son problème. En guise de "remonte moral" le jeune homme adressa à Travis son plus grand et plus beau sourire, histoire qu'il y ait des chances qu'elle finisse par le lui rendre. Mais apparemment cela n'était pas suffisant. Tant pis, il trouverai un autre moyen pour parvenir à la faire sourire, elle était tellement plus belle quand elle souriait. Et croyez moi, difficile de faire mieux que cette apparition qu'il avait en face de lui. De toute façon Felix avait ce don de faire sourire et de faire rire les gens, que ce soit à ses dépends ou non. S'il fallait qu'elle se moque de lui pour parvenir à la rendre plus joyeuse, cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Felix devait sans doute être le jeune homme le plus gentil du monde, ou un truc dans ce genre. Non mais plus niais que ça tu meurs ! Il n'y pouvait rien s'il était comme ça. Et puis ce n'était pas elle qui allait s'en plaindre. Mais bien souvent, avec ce genre de comportement, on finit le plus souvent par souffrir car à voir le bien partout on fini par être déçu.

Voilà, ils étaient désormais dehors tout les deux. Le froid s'était de suite fait plus intense, normal vous me direz. Le jeune homme ne pu s'empêcher de jeter un regard à son amie se demandant si elle n'avait pas trop froid. Il ne pouvait s'empêcher de vouloir la protéger contre tout, il n'y pouvait rien, il était comme ça avec tout ses proches. C'était peut-être agaçant à force. De toute manière il n'avait rien laissé paraître pour une fois, il ne voulait pas se montrer trop insistant au risque de la brusquer ou quoique ce soit. En tout cas, si elle résistait au froid lui aussi allait devoir faire un effort pour ne pas se plaindre. Cela ne serai pas poli de toute manière. Le blond n'osait dire un seul mot, de peur de la brusquer et que finalement elle refuse de se confier à lui. Si elle veut lui parler, elle le fera tôt ou tard, quand elle se sentira prête se disait Felix. Et puis finalement ce moment arriva. Apparemment le problème venait de Lukas, le frère de Travis d'après ses souvenirs. C'est dingue parce-que sans même les avoir rencontré, Felix semblait connaître les Sullivan peut-être mieux que certaines personnes de leur entourage. Depuis l'enterrement de Lydie, il s'était un peu fait son confident et l'écoutait des heures durant parler de tout ses problèmes voulant à tout prix l'aider même lorsqu'il en était incapable. Felix n'aimait pas rester sans réagir, surtout lorsqu'il voit les gens qu'il aime devenir malheureuse. Là c'était également le cas. Il ignorait les raisons pour laquelle Lukas lui faisait la gueule, et apparemment elle ne voulait pas en dire d'avantage, mais il se sentait comme investit d'une mission : l'aider à rétablir le contact.

Bien sûr qu'il ne se sentait pas obligé de l'écouter, autrement il ne serai pas là après tout ce temps. C'était complétement stupide, il avait toujours été là pour elle, pourquoi aujourd'hui cela serai différent ? Toussotant légèrement à cause du froid et espérant ne pas avoir la voix un peu trop tremblante, le jeune homme se décida enfin à prendre la parole. « Dis pas n'importe quoi....» avait-il commencé avec un large sourire. « Il s'est passé quoi avec Lukas ? Je sais pas vous aviez l'air proche... Après si tu ne veux pas m'en parler je comprends, tu sais.» Il profita de ce micro-silence pour redresser ses lunettes avant de continuer, décidément incapable de s'arrêter. « Vous devriez peut-être mettre les choses à plat entre vous, prendre le temps de vous parler seul à seul. Peu importe ce qu'il s'est passé entre vous, vous êtes frères après tout, c'est pas rien ! » Et qu'en savait-il monsieur le fils unique ? Peut-être qu'au fond il l'enviait d'avoir une grande famille, lui qui n'avait que sa mère. Mais là n'était pas la question. Il espérait avoir réussi à l'aider, malgré le peu d'informations qu'il possédait à propos de cette histoire. Mais cela ne ne pouvait pas être si grave, si ? Tant pis cela ne le regardait pas, la curiosité est un bien vilain défaut.

« Je suis aussi insupportable que ça ? » Le jeune homme ralentit son pas à l'entente de cette phrase. Est-ce qu'à un moment donné il lui avait donné l'impression qu'elle était insupportable pour lui ? Parce-que dans ce cas là il faut lui dire qu'il puisse s'excuser. Non mais c'était légèrement perturbant comme phrase, vous ne voyez peut-être pas pourquoi, mais Felix lui est perturbé à ce moment même. Puis bon, il l'est tout le temps de toute façon. «Non...Non... bien sûr que non !» avait-il lâché d'un air légèrement incompréhensif se décidant finalement à fixer ses traces de pas dans la neige. Non, la vue était décidément bien plus belle lorsqu'il daignait plonger son regard dans celui de la rouquine. Puis la suite n'était guère mieux pour lui. Surtout lorsqu'il l'entendit lui dire qu'il l'aimait bien. Bon, bien sûr qu'il s'en doutait, mais de l'entendre le dire cela lui faisait un petit quelque chose, allez savoir quoi. En tout cas, c'était les joues légèrement rougissantes que le jeune homme s'était de nouveau avancé dans la neige, hésitant à lever son regard vers elle après tout ça. « Merci...» Alors là, le boulet d'or revient sans aucun doute à Felix Weaver ! Mais comment peut-on répondre merci à ça ?! Il n'y a que lui pour avoir une telle réaction.. Aucune tentative de rattrapage ni fera rien, tant pis assume maintenant. « Enfin je veux dire.. moi aussi je t'aime bien.» Stop, pas un mot de plus. Contente toi de sourire et puis voilà.

Enfin bref, l'ambiance était légèrement tendue. Enfin du côté de Felix en tout cas. Peut-être que ce n'était rien finalement pour Travis de dire "je t'aime bien" à quelqu'un. Mais pour Felix, c'était bien plus que des mots. Peut-être pas non plus une déclaration... mais ça comptait quoi. Et puis pour ce qui était de Noël tout ça, le jeune homme en était presque arrivé à oublier le jour qu'il était tant elle le préoccupait. De toute manière il n'allait quand même pas lui dire qu'il n'avait aucun projet pour Noël cette année, ce serai tellement pathétique. Et puis Noël quoi ! Personne ne fait un Noël seul, on a toujours quelqu'un chez qui diner... Rien que cette pensée n'avait pas laissé Felix de marbre, si bien que son large sourire de tout à l'heure venait de disparaître. Mais il ne voulait pas que Travis pense qu'elle en était la cause, car ce n'était pas le cas. « Ne t'en fais pas pour ça...» avait-il finalement répondu d'un ton qui se voulait chaleureux et rassurant. « Après tout c'est dans l'esprit de Noël non, d'aider son prochain ? » S'il pouvait arrêter deux minutes de prêcher la bonne parole comme un prêtre le ferai, ce serai bien peut-être. Felix ne pouvait s'empêcher de ce sentir débile après une telle réplique. On se serai cru dans l'un de ses films qui passent chaque année à Noël où tout se termine bien, autour d'une table et d'un bon diner.

L'air perplexe après ses derniers mots, le blond resta quelques instants à se lamenter sur lui-même, comme quoi il était incapable d'avoir l'air ne serai-ce qu'un tant soit peu normal. Travis ne semblait pas lui en tenir rigueur, c'était déjà ça au moins. Mais il savait ou du moins il se doutait qu'elle devait le voir comme les autres le voyaient. Que même s'il était gentil, il était quand même bizarre parfois. Même lui se trouvait bizarre, c'est dire ! Puis finalement ce fut le grand SPLASH. Le bruit de la neige qui s'écrase lamentablement contre son visage. Pas besoin de chercher longtemps pour trouver le coupable, il suffisait de voir la jeune femme rousse en face de lui qui venait de se relever et qui rigolait en voyant l'état de Felix. Lui aussi ne put s'empêcher de retenir un rire, même si le froid sur son visage, il n'aimait pas trop ça. Mais faire sa chochotte devant une fille, ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. En tout cas ses lunettes s'étaient retrouvés pleines de neige. Pas très agréable comme sensation. Mais au moins il était "beau comme ça". Enfin ce n'était pas en complimentant de la sorte qu'elle allait s'en sortir indemne ! Felix avait beau être un gentleman, un peu trop gentil.. il était incapable de résister à une bataille de boule de neige ! Surtout quand Travis la provoquait de la sorte. Se baissant alors à son tour pour former une boule avec un petit tas de neige qu'il venait de ramasser, le blond commença à courir après avoir précédemment prit le temps de nettoyer ses lunettes. À quelques mètres de la jeune femme, il lança finalement le tas de neige en la visant bien évidemment. Heureusement pour lui, la boule avait atteint sa cible. Imaginez de quoi il aurai l'air s'il l'avait loupé...

« Il tire et il marque ! » déclara t-il d'un ton emplit de fierté avant de commencer à courir afin de la rattraper en profitant lâchement de l'effet de surprise qu'il avait engendré. Non, il n'allait pas se laisser faire, il avait un honneur à défendre ! Son nouvel objectif ? La rouler dans la neige mouahahaha! Oui bon, Felix n'avait pas du tout la carrure d'un rugby man, mais peut-être qu'en faisant un effort il parviendrait à la faire tomber sans se montrer trop violent non plus. De toute façon, Felix et violent dans la même phrase, c'était presque un oxymore. « N'essaye même pas de courir, tu n'arriveras pas à m'échapper.. » avait-il lancé à son tour d'un air de défi tout en continuant de courir vers, manquant légèrement de tomber à certains moments. Puis lorsqu'il se trouva assez près d'elle, Felix se lança finalement et tenta un plaquage, le manteau de neige couvrant le sol étant assez épais, aucun des deux n'est censés avoir mal normalement, juste froid. Le seul truc qu'il n'avait pas prévu en la poussant ainsi dans la neige, c'était sa chute à lui aussi. C'était légèrement... gênant. Au moins il avait réussi son coup, c'était déjà ça.


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Travis J. Sullivan

 Travis J. Sullivan
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MessageSujet: Re: FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥   FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ EmptyVen 2 Sep - 14:34

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baby it's cold outside..


Sortir. Prendre l’air. Elle avait cruellement eu besoin de s’échapper de l’atmosphère étouffante qui régnait chez elle. Et bien, elle était servie à présent. Jamais elle n’aurait imaginé quelques instants plus tôt que cette journée qui s’annonçait si morne prendrait une telle tournure. Le destin semblait enfin s’être rangé de son côté en lui offrant la compagnie du jeune homme. Rappelez lui, déjà, pourquoi elle s’était sentie obligée de se moquer de lui des années plus tôt ? C’était ridicule. Et incroyablement puérile. Elle n’était qu’une gamine à l’époque, certes. Une gamine en mal d’attention qui plus est. Alors elle avait naïvement fait comme les autres afin de se faire accepter. L’entreprise avait réussi, et seul ce résultat l’intéressait. Les conséquences de ses actes, sur elle ou sur les autres, ne lui importaient que très peu – pour ne pas dire pas du tout. En y réfléchissant bien, elle n’avait jamais parlé à Felix du temps où il étudiait encore à Poudlard. Se moquer de lui, oui. Mais lui parler, non, jamais, ô grand jamais. Cela aurait trop nui à son image, chose qu’elle chérissait plus que tout. Au fil des ans elle avait réussi à ne plus être considérée comme n’importe quelle rouge et or, la fille qu’on connaît parce qu’elle dans notre maison mais dont on ne se souvient pas du prénom. Elle n’était plus non plus « la sœur de Lukas ». Elle s’en était servie bien sûr, de ce statut si particulier, mais elle en voulait plus, digne Sullivan. Et lorsque enfin l’on commençait à considérer Travis – ou Jess peu importe – comme l’invitée indispensable d’une fête réussie, elle n’allait pas s’appliquer à tout foutre en l’air pour faire la conversation à… c’était quoi son nom déjà ? Elle n’en était pas fière ; le pire étant sans doute qu’obsédée comme elle l’était par la popularité, elle reproduirait sans doute le même schéma si on lui laissait une seconde chance.

Elle avait un don pour faire les mauvais choix et se mettre les personnes qui comptaient le plus à ses yeux à dos. C’était presque de l’art, de le pratiquer à son niveau. La preuve n’était plus à faire d’ailleurs, sinon pourquoi se serait-elle trouvée ici ? Elle aurait sans doute été occupée par un concert improvisé avec son frère, ou un truc y ressemblant si celui-ci ne mettait pas un point d’honneur à l’éviter telle la peste. N’allez pas croire que le jeune homme était un second choix, celui qu’elle allait voir quand elle était en vrac – bon, ok, lorsqu’ils se voyaient elle se plaignait toujours mais elle l’aimait bien. Elle l’aimait même plus que bien, et le fond du problème se trouvait là en somme. Toutes ces choses pour lesquelles il avait toujours été exclu, elle ne pouvait s’empêcher de les trouver adorables maintenant qu’elle le connaissait réellement. Elle aimait la manière qu’il avait de remonter ses lunettes, son air légèrement coincé ou encore ses sourires timides. Dans un sens, il était tout son contraire, gentil, humble et modeste. Ils se complétaient parfaitement. Et elle avait désespérément besoin de lui. Si elle se tournait toujours vers lui lorsqu’elle allait mal, ce n’était pas uniquement parce que son égoïste personne était incapable de souffrir en silence. Il savait l’apaiser, trouver les mots qui sauraient la calmer ou lui faire entendre raison. Ce n’était pas rien. Avec lui, ses problèmes n’en étaient jamais tant il lui était facile d’y trouver une solution. Il la comprenait mieux que personne, connaissait certaines choses à propos d’elle qu’elle ne se voyait raconter à personne d’autre. Et inversement, elle en passait certaines sous silence, par peur de voir changer l’opinion qu’il se faisait d’elle. Elle ne pourrait pas le supporter si son visage venait à revêtir un masque de déception par sa faute. La cigarette ne faisait donc pas partie des sujets abordables, et elle fut plus que soulagée de ne pas le voir insister. Encore une fois il avait deviné la marche à suivre comme s’il avait lu dans son esprit – et bien qu’ils furent tous deux sorciers, elle doutait qu’il possède des prédispositions pour la légilimencie.

« Ouais… Je suppose que tu as raison. Il serait peut-être temps qu’on ait une vraie conversation, tous les deux. » Et par vraie conversation, elle entendait autre chose que « Bonjour. Ca va ? Tu peux me passer les céréales ? Merci. » Silence. Cette situation était des plus lassantes pour elle, et elle espérait connaître suffisamment son aîné pour deviner qu’il en était de même de son côté. Cette pensée ne lui avait jamais traversé l’esprit avant. L’égocentrique pensait simplement être à plaindre puisqu’elle souffrait plus que le reste du monde, même plus que ce que le commun des mortels était capable d’imaginer. Elle avait sérieusement eu besoin qu’on lui remette les pendules à l’heure, en douceur. Elle était insupportable et à son âge, on ne la referait plus. Ce malgré les protestations de son partenaire de la journée qui tentait sans grand succès de la contredire. « Laisse tomber, c’est pas grave… Merci pour le conseil. » Nan mais sérieusement, on fait plus con comme phrase ? Merci pour le conseil ? Elle trouvait ça amusant ou quoi de se rendre complètement ridicule devant lui ? L’ancien Gryffondor semblait pourtant n’avoir rien remarqué, rougissant comme il l’était et fixant le sol recouvert de son épaisse couche de poudreuse blanche. L’entendre lui dire qu’il l’aimait bien lui réchauffa subitement le cœur, ce qui n’était pas de trop aux vues des températures extérieures. Elle se contenta de répondre d’un sourire, ce qui valait sûrement mieux, douée comme elle l’était pour s’exprimer en sa présence. C’était assez troublant d’ailleurs. D’ordinaire, on ne savait l’arrêter, en brave moulin à paroles qu’elle était. Elle trouvait toujours quelque chose à dire, ce sur n’importe quel sujet. C’en était même fatiguant à la longue, pas pour elle bien sûr, mais pour les pauvres gens qui étaient obligés de l’écouter. La voir réduite au silence relevait du miracle. Peut-être que l’approche de Noël y était pour quelque chose, qui sait – encore une fois, il lui fallait bien une excuse ne concernant pas Felix.

En parlant de cette remarquable fête de famille, elle fut soulagée d’entendre que le blondinet ne lui tenait pas rigueur du dérangement occasionné. L’entendre prêcher ses généreuses paroles religieuses lui arracha un sourire. Elle se cantonna au silence ne sachant que répondre à cela. Elle n’était pas spécialement croyante, et n’aurait même jamais mis les pieds dans une église sans… Ouais. Abandonnons ce terrain glissant et revenons en au sujet qui nous intéresse. Elle ne l’avait pas dérangé. Après tout cela ne devait pas être facile tous les jours de vivre seul dans un appartement. Peut-être était-il aussi heureux qu’elle de cette après midi pour le moins… distrayante. Elle avait beau se plaindre des cours, des devoirs, des révisons, des examens et tout ce qui s’en suit, elle n’avait aucunement hâte de quitter le château. C’était même l’effet contraire : elle comptait profiter un maximum de ses deux dernières années dans l’école de sorcellerie avant de voir la vraie vie d’adulte commencer. Elle n’était pas prête pour cela, encore trop naïve et insouciante. Son âme était restée celle d’une enfant et la bataille de boules de neiges qu’ils étaient en train de préparer en était le parfait reflet. Elle courait toujours, s’appliquant à ne pas glisser sur le traitre sol. Des pas précipités résonnant derrière elle lui indiquèrent que son ami s’était vite remis de sa petite plaisanterie ; et qu’il comptait bien s’en venger. Elle accéléra quelque peu sa course dans l’espoir dérisoire de lui échapper. Fort heureusement, la rue était presque déserte dans ce coin reculé de la capitale à l’écart des boutiques. On n’aurait pu rêver meilleur terrain de jeu. La riposte ne se fit pas attendre plus de quelques secondes, et une boule de neige semblable à celle qu’elle avait elle-même lancée vint s’écraser sur sa frêle silhouette la déstabilisant quelque peu. La voix du jeune homme se faisait de plus en plus proche, si bien qu’elle n’eut pas d’autre choix que de s’arrêter et se retourner vers lui si elle ne voulait pas finir la figure dans la neige. Elle voulait bien tomber, c’était amusant tout ça, mais pas touche à son maquillage hein…

Ni une, ni deux, ce qui devait arriver arriva. Sans qu’elle n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrive, elle se sentit tomber en arrière. Son premier réflexe fut de s’agripper à la première chose lui tombant sous la main, à savoir le bras de son compagnon, l’entraînant ainsi avec elle. Tant mieux, il le méritait. Il ne croyait pas qu’il allait la regarder d’en haut ? Si elle allait dire bonjour au macadam, il venait avec elle. Plus on est de fous, plus on rit, n’est-ce pas ? Les deux grands enfants se retrouvèrent donc couchés dans la neige après une chute qui n’avait sans doute pas manqué d’être spectaculaire. Le manteau blanc l’avait cependant amortie. Aucune blessure à déclarer du côté de la demoiselle, seulement le froid qui s’insinuait dans chaque partie de son corps ne manquant pas de la faire frissonner. Felix s’en tirait sans doute mieux qu’elle, puisque, ayant provoqué le plaquage qui les avait conduits à terre, il se retrouvait à présent allongé de tout son long sur la rouquine. Le premier choc passé, celle-ci laissa échapper un rire enfantin. « D’accord… D’accord, tu es le meilleur. Je me rends. » Il avait plutôt intérêt à profiter, ce n’était pas tous les jours qu’elle avouait sa faiblesse. Dans l’état actuel des choses le nier n’aurait été que pure mauvaise fois, mais quand même… Elle en aurait été tout à fait capable, ne supportant pas de se retrouver dans le rôle de la perdante.

Ses billes croisèrent finalement le regard de son ancien camarade de maison. Elle n’y avait pas prêté attention jusque là, mais leurs deux visages étaient incroyablement proches d’un coup. Cette simple pensée la fit à nouveau rougir alors qu’elle était enfin parvenue à ce contenir. Ne sachant que faire elle lui sourit d’un air un peu coincé. Super, c’était à son tour d’avoir ce genre de réaction. Nul doute qu’ils allaient loin partis dans ce sens. D’autant plus que dans la précipitations de la scène, ses bras s’étaient croisés autour de sa nuque, ajoutant à l’ambigüité de la situation et ne faisant qu’accroitre son malaise. Elle sentait son cœur s’accélérer dans sa poitrine, ignorant si c’était du au contrechoc de cette chute tout à fait accidentelle ou simplement à l’effet qu’il avait sur elle. En fait, si elle le savait, mais elle n’avait pas vraiment envie d’entendre la réponse. Elle pouvait l’observer dans ses détails. Son visage, ses yeux, ses lèvres… Merlin ses lèvres. Merde, une telle occasion n’allait pas se représenter de sitôt, autant en profiter. Ses lèvres allèrent timidement se poser contre les siennes l’espace de quelque secondes. Ce n’était pas un vrai baiser, mais rien que cette esquisse lui avait retourné l’estomac et procuré une vague de chaleur qui lui faisait presque oublier qu’elle était couverte de neige des pieds à la tête. Elle n’avait pas osé aller plus loin, de peur de sa réaction, et ce sans compter sur ses profondes croyances qui venaient encore ajouter une inconnue à l’équation. Son regard cependant, ne s’était toujours pas décroché du sien, tentant d’y déchiffrer le moindre signe d’une quelconque émotion.


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Felix B. Weaver

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MessageSujet: Re: FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥   FELIX ✩ baby it's cold outside. ♥ EmptyDim 25 Sep - 17:03

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Il avait tout fait pour se faire le plus à l'écoute possible. Sans avoir à la juger, parce-qu'il savait que ce n'était pas ce qu'elle voulait. De toute manière il n'était pas ce genre de personne. L'aider juste, la faire sourire lui était plus que suffisant. Felix était sûrement trop sensible, trop impliqué.. Souvent, trop souvent d'ailleurs il en ressortait déçu. C'était affolant sa capacité à toujours voir le bien partout, tellement qu'il se voulait un peu la face. Au fond de l'écouter lui parler de ses problèmes, lui laissait à penser qu'il y avait toujours quelqu'un dans une pire situation que lui. Qu'au fond, il n'avait pas vraiment de quoi se plaindre étant donné que lui était toujours en bon terme avec sa (certes petite) famille. En tout cas il ignorait comme son "laisse tomber" devrait être interpréter. Si ça se trouve, il était encore une fois trop à côté de la plaque. Avec ses petites leçons de moral tiré de sermons qu'il avait l'habitude d'entendre le dimanche. Peut-être qu'il lui avait dit le contraire de ce qu'elle voulait entendre, ou peut-être que tout simplement il n'était pas en mesure de la comprendre. Cette dernière hypothèse le désolait, mais il n'y pouvait rien. Il ne saurai peut-être jamais ce que c'est que de vivre dans une famille nombreuse, d'avoir un frère qui ne t'adresse plus la parole. Tant pis après tout. Il n'avait d'ailleurs rien répondu à son merci, comme si c'était totalement passé inaperçu. Non, bien sûr que non qu'il l'avait entendu ! Tout simplement qu'il ne voyait rien à ajouter, toujours en train d'analyser chacune de ses paroles pour en tirer un quelconque ressenti sur sa personne. Dis lui après tout si tu le trouves trop naïf, trop positif, trop comment dire.. trop droit. On lui disait souvent après tout. Un élève de Poudlard était même venu le voir une fois et lui avait crié droit dans l'oreille : apprend à vivre un peu ! Cette phrase lui était un peu resté au travers de la gorge d'ailleurs, étant donné qu'il s'en souvenait toujours. Felix était heureux comme ça, enfin il n'avait pas le droit de s'en plaindre. C'était lui qui avait choisit de mener sa vie comme il la menait après tout. Il devait être heureux, voilà.

Enfin bref, n'en parlons plus. Il n'avait pas su l'aider, tant pis. Peut-être allait-elle trouver une réponse à ses questions autrement par le biais du blond à lunettes. En tout cas l'ambiance était loin d'être détendu jusque là. Heureusement que Travis eu l'idée de cette petite bataille de boules de neige improvisé. Comment avait-il fait pour ne pas y penser avant ? Après tout le temps s'y prêtait tout particulièrement. Peut-être parce-qu'il avait eu d'autre chose en tête, peut-être car il était trop occupée à se perdre dans son joli regard sans même y faire gaffe, prétextant les trouver particulièrement intéressant avec leur pupille au centre. Il n'avait jamais fait gaffe à ses yeux avant, à vrai dire il s'arrêtait rarement pour observer chaque détails physique d'une personne, préférant privilégier l'aspect moral. Mais oui bien sûr, enfin passons. On avait presque l'impression d'avoir à faire avec des gamins de huit ans, tellement ils semblaient ne se soucier de plus rien, si ce n'est d'atteindre leur cible avec leurs boules de neiges. Travis avait commencé et ouvert les hostilités en visant de plein fouet le chrétien, qui avait mis tout ses discours sur la revanche de côté pour finalement lui rendre la monnaie de sa pièce. Il régnait comme une ambiance un peu enfantine, innocente, heureuse en fin de compte. Difficile à croire que la rouquine était venue quelques minutes plus tôt pour lui demander son aide sur un sujet sérieux. Ils rigolaient juste, plus rien d'autres ne comptait pour lui que de le voir sourire comme ça. En fin de compte il avait en quelque sorte réussit la mission qu'il s'était confié en la voyant la toute première devant l'église.

Puis finalement, Félix eut en quelque sorte ce qu'il pensait être l'idée du siècle. La plaquer sur le sol, bien entendu neigeux et donc indolore afin de lui faire comprendre qu'il avait en quelque sorte gagné ce jeu qui au fond n'avait pas de règle. Juste que dans son esprit cela lui était venue comme ça, il n'avait pas vraiment réfléchit et avait foncé vers la jeune Gryffondor. À vrai dire il ignorait si les baguettes qui lui servaient de bras lui seraient suffisantes pour la faire tomber sur le sol. Mais finalement, il y était parvenu, non sans se sacrifier en retour et en tombant lui aussi. De l'entendre lui dire qu'il avait finalement gagnait, le fit sourire d'avantage. « Ravi de te l'entendre dire. Je dois t'avouer que tu fais un excellent amortisseur, je suppose qu'on ne te l'a jamais dis non ? » Il se mit à rire alors, fixant la -légère- masse en dessous de lui d'un air victorieux. Felix n'avait pas vraiment de quoi être fière mais bon, il était content pour rien fallait bien l'avouer.

Volontairement ou non, il avait décidé d'approcher d'avantage son visage de celui de Travis. Sans savoir où cela allait exactement le mener. Il se sentait bête à rester ainsi allongé sur elle, mais il trouvait ça aussi marrant de l'empêcher de bouger grâce à son emprise. Au moins elle ne pouvait pas s'enfuir.. Néanmoins son estomac commença à se nouer lorsqu'il vit à quelle proximité ils se trouvaient maintenant et Travis rougir. La suite des événements pouvaient aisément être devinée. Bien que lui n'avait guère bougé d'un pouce, particulièrement absorbé par la contemplation de son visage tout entier. Son regard n'était plus vraiment le même, si plus tôt dans la journée il la voyait comme sa petite soeur, sa petite protégée. Il n'était plus sûr de rien. Et lorsque ses lèvres entrèrent en contact avec les siennes, il cru que son cœur allait exploser. Ils s'étaient juste frôlés, ce n'était pas un baiser en soit, mais l'espace d'un instant une connexion se créa entre les deux amis. Impossible de poser des mots là dessus tant c'était inattendu pour lui. Ses joues en feu, le jeune homme ouvrit alors les paupières qu'il avait fermé l'espace de quelques secondes. Elle était toujours là, attendant sûrement une réaction quelconque de sa part. Ce n'était pas comme s'il était habitué des situations de ce genre, que devait-il faire ? Y'avait-il vraiment une réaction à avoir ? Ses lèvres s'étirèrent en un autre sourire, à croire qu'il ne faisait que ça sourire. Il n'était capable que de ça, sentant encore le souffle de la jolie rouquine contre lui. Non, il n'avait pas vraiment envie de se lever, ils étaient bien là non ? Sûrement que Travis devait en avoir marre de se faire écraser non ? Ou alors elle s'en fichait tout comme lui, tellement absorbés par l'autre. Le jeune homme s'osa finalement à autre chose qu'une respiration, qu'un sourire ou qu'un clignement d'œil, sa main s'éleva et passa à travers la chevelure rousse de la Gryffondor d'un geste doux -presque pas maladroit-, censé lui enlever la neige qui s'était déposé dans quelques unes de ses mèches, mais ayant en réalité une toute autre justification.

Il avait envie de lui dire ce qu'il avait sur le cœur en ce moment même. À quelle point il pouvait l'apprécier, comment il pouvait la trouver magnifique à cet instant précis, tout ça. Mais il s'en sentait incapable. C'était décevant, mais pas surprenant venant de sa part. Sa main se retrouvait finalement délicatement posée sur son visage, qu'il approcha à nouveau du sien tout en prenant bien le temps de noyer ses yeux dans les siens avant de poser à son tour ses lèvres sur les siennes et pas seulement pour les frôler cette fois-ci. Felix ferma les alors les yeux, profitant pleinement de ses quelques secondes qui qui sait, ne se reproduiront peut-être plus jamais. Il fallait bien qu'ils se relèvent après ça, ils n'allaient pas rester indéfiniment l'un sur l'autre..

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