| | Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] | |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 3 Aoû - 21:49 | |
| L'Allée des Embrûmes, pas vraiment connu pour être l'endroit le plus côté du Londres Magique. Peut-être pour cela que la plupart des créatures se retrouvaient par ici, se sachant en quelque sorte en paix par rapport au Chemin de Traverse. On aurait pu croire que finalement la défaite de Voldemort, cela aurait changé quelque chose les concernant. Malheureusement c'était loin d'être le cas. Etre vampire causait déjà suffisamment de soucis, vous êtiez traqués comme une bête sauvage, de jour comme de nuit, bien que les employés du Ministère n'étaient pas bêtes au point de venir les trouver en pleine nuit, mais certains qui sait, des imprudents. Mélangez à cela qu'également les loups-garous n'étaient pas non plus les bienvenues à cause de ce qu'avait fait Greyback. Bien sur on retenait les actions de ce monstre, mais de quelqu'un comme ce Rémus Lupin. Finalement le monde magique changeait pour ne pas changer. Toujours aussi corrompu du haut en bas. Tous des pourris. Mais bon en même temps, ce n'était pas comme si tout cela l'intéressait vraiment. S'il était là, ce n'était pas par peur de la persécution. Non, cela il en riait en quelque sorte. Après 400 ans de vie vous me direz, rien ne faisait vraiment peur, la mort serait plus une délivrance qu'autre chose n'est-ce pas ?
De plus ces gus étaient tellement stupides qu'on pouvait les éliminer ou boire leur sang en quelques secondes. Ils ne savaient jamais ce qui leur tombait dessus. Enfin si ce soir, il était dans cette sorte de taverne, c'était essentiellement pour trouver de quoi s'abreuvoir. Il avait beau pouvoir se passer de sang pendant quelques temps, parfois les instincts de loup mélangés à ceux des vampires revenaient plus forts, demandant une nouvelle dose de sang pour apaiser leurs "consciences" si on pouvait appeler cela. Sa victime du jour était un bandit des environs. Quitte à boire du sang, autant que ce soit celui des coupables et non des innocents. N'allait pas croire qu'il avait une conscience, simplement il préférait boire le sang de personne ayant déjà pêché, il était plus juteux, plus empli de ce côté noir. D'ailleurs sa pauvre victime en fit les frais, les crocs plantés dans sa nuque, il n'avait rien vu venir, et le vidant complètement de son sang, il le fit disparaitre discrêtement dans une sorte de débarras se trouvant pas loin. Se léchant légèrement les canines, il fronça les sourcils, comme si une présence particulière arrivait.
Fronçant les sourcils, grognant même légèrement, il se faufila rapidement vers l'entrée, l'odeur, il reconnaissait, il savait de qui il s'agissait. Ce n'était pas l'odeur du parfum qu'il pouvait sentir, juste une odeur que chacun avait, une odeur parfumée, une odeur de pêche, pomme, de fruits en somme, une douceur dans ce monde de brutes. Déjà la première fois, cela l'avait choqué - intérieurement - quand elle avait débarqué au milieu de son massacre, mais au moins, une chose était sure, il saurait quand la reconnaître. Sans oublier que ce jour là, elle l'avait frappé, plusieurs fois ! Il avait essayé d'user de son don pour la faire partir comme si de rien n'était, mais il s'était heurté à un mur, et il l'avait reçu après en pleine figure. Etrange. Pour cela qu'il se méfiait d'elle, qu'il restait sur ses gardes, même s'il l'approchait, à croire qu'elle aimait jouer avec le feu. La voyant lentement entrer, et au vu du monde autour, loups-garous et vampires, elle finirait sous les crocs de quelqu'un, surtout si en plus, on apprenait qu'elle travaillait pour ceux qui les persécutaient, il lui attrapa le bras, avant de la plaquer contre le mur, lui faisant face.
Il n'était pas caché, pas de capuche masquant son visage, pas ici, mais on ne pouvait pas dire qu'il exprimait grand chose, cela faisait longtemps de toute manière qu'exprimer quelque chose était devenu tabou et inexistant.
"Qu'est-ce que vous venez faire ici ? Vous savez ou vous mettez les pieds ?"
Pas qu'il se faisait du souci vous me direz, elle pouvait aller se faire mordre - non lui d'abord, les loups-garous, vampires et la possessivité - bref, quelle sotte de débarquer ici. Il avait même légèrement grogné sa réponse, désolé, ses instincts n'étaient pas encore totalement endormis.
"Cet endroit n'est pas fait pour vous, vous voulez vous faire mordre ?" |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Jeu 4 Aoû - 18:35 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Affalée sur son canapé, regardant distraitement la télévision, Minus parcourant avec amusement sa main , Cassie commençait à trouver le temps long. On était un soir de semaine et voilà qu'elle en était réduite à rester chez elle comme n'importe quelle mémé pantouflarde. Non, ça en était trop... Il lui fallait de l'action. L'Oubliator n'avait jamais été d'une nature à rester les deux pieds dans le même sabot. Aussi, avait-elle eu l'habitude de se mettre dans des situations pour le moins souvent périlleuses. Depuis quelques jours, un seul visage habitait ses pensées. Toujours le même, ce regard, cette attitude. Elle n'avait que peu cotoyé les Immortels, intervenant quelques fois pour le Ministère auprès d'eux, comme cette fois là en fait. Mais chez lui, quelque chose l'avait intrigué, attiré même, la peur du danger peut-être? Cassie ayant toujours été accro aux sensations d'adrénaline. Oui mais pourtant, elle évitait tout de même de côtoyer ces créatures pour le moins dangereuses. Elle ne savait pas d'ailleurs exactement ce qu'il était et inexplicablement elle avait besoin d'en savoir plus.
La brune eut soudain une idée lumineuse ou alors suicidaire voyez ça comme vous voudrez. Si elle partait à sa recherche? Après tout, il avait plus ou moins essayé de la soumettre à son influence, mais elle avait résisté, elle était même parvenu à lui coller une raclée. Enfin, façon de parler, mais elle s'était défendue quoi. Il y a des personnes avec lesquelles quelque chose se crée sans qu'on ne sache véritablement pourquoi. Penser à lui était même complètement absurde, d'autant plus quand on savait que la jeune Oubliator était du genre plutôt superficielle. Peu de gens méritaient chez elle une marque d'intérêt. Mais cet individu était suffisamment mystérieux pour piquer sa curiosité.
N'y réfléchissant pas à deux fois, elle se leva de sa banquette, portant toujours la mygale du bout de ses doigts pour la reposer ensuie dans son habitat naturel, non sans lui chuchoter quelques mots doux. Que voulez-vous, Cassie aimait son araignée, elle était un peu marginale dirons-nous. Elle fila ensuite se changer, non parce que le bas de pyjama et le débardeur pour partir à la recherche d'un mystérieux inconnu à l'allée des embrumes, ça le ferait moins. Elle opta donc pour un jean de couleur noir et un pull gris. Revêtant ensuite son manteau noir, elle quitta son appartement londonien pour transplaner immédiatement à l'allée des embrumes, baguette en poche.
Pourquoi l'allée des embrumes? Car bien sûr l'endroit était réputé pour regorger de magie noire et de fréquentations douteuses. Quel meilleur endroit pour trouver des créatures de la nuit? Certes, cette idée était quelque peu suicidaire, mais la jeune femme n'avait jamais été très docile en matière de raisonnement. Elle avait toujours préféré opter pour la folie de l'instant dirons-nous. Et puis ces derniers jours, sa vie avait été quelque peu monotone, rien de très engageant. Une seule pensée en vérité, lui... Ouvrant de nouveau les yeux sur la petite rue embrumée, Cassie se prit à sourire tellement le décor se prêtait à un vieux film d'horreur moldu. Il ne manquait plus que les corbeaux pensa-t-elle. Elle fit quelques pas, regardant ça et là, si elle ne trouvait pas la raison de sa venue dans ce lieu plutôt sordide. Elle pouvait sentir les regards sur elle, et quoiqu'on en dise, elle commençait à avoir peur. Sauf qu'en réalité, cette sensation lui plaisait. La demoiselle ne se sentait jamais aussi vivante que lorsque des sensations fortes la gagnaient.
Apercevant ensuite la devanture d'une taverne à l'allure plus ou moins sinistre, l'effrontée décida d'entrer, histoire de voir si son ancien adversaire n'était pas là. Elle poussa la porte du lieu avant d'entrer, en réalité, elle n'eut pas tellement le temps de contempler la nature de l'endroit. Elle sentit des mains la plaquer contre le mur, là pour le coup, elle ne put se défendre. Levant ses yeux sur ceux de son persécuteur, elle reconnut l'homme qu'elle avait affronté quelques jours plus tôt. Et bien au moins, elle ne l'avait pas cherché longtemps.
"Qu'est-ce que vous venez faire ici ? Vous savez ou vous mettez les pieds ?"
Le toisant du regard, elle laissa ses lèvres adopter une mimique moqueuse avant de répliquer du tac au tac.
"Nous ne sommes pas dans un salon de thé?"
Salon de Thé, oui, ça dépendait pour qui en fait. On pouvait dire que c'était une manière de voir les choses. Cassie en général, aimait bien se moquer, se fichant complètement du danger qu'elle pouvait bien encourir.
"Cet endroit n'est pas fait pour vous, vous voulez vous faire mordre ?"
Devenant plus sérieuse après sa dernière phrase, il n'avait pas tellement l'air ravi de la voir dans les parages. En même temps, il n'allait pas l'attendre une rose entre les dents vu la manière dont elle l'avait frappé la dernière fois. Même si elle savait qu'elle ne lui avait pas fait mal, elle avait sans doute blesser son orgueil de mâle. Cependant, sa dernière phrase, laissait bien croire qu'il se souciait d'elle et qu'il n'avait guère envie qu'elle finisse comme nourriture. L'observant, comme pour le jauger, elle répliqua:
" Pourquoi, vous vous souciez de moi? Qu'est-ce que cela peut bien vous faire?"
Un brin provocatrice, elle n'avait pas pour habitude de garder sa langue dans sa poche. Après tout, elle l'avait plutôt malmené la dernière fois, alors pourquoi réagissait-il ainsi?
Dernière édition par Cassandra Grey le Sam 6 Aoû - 21:05, édité 2 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Jeu 4 Aoû - 18:59 | |
| Il aurait mieux fait de ne rien faire en la voyant entrer, ou simplement en sentant son odeur. Voilà que maintenant elle le soupçonnait de quelque chose, en même temps, quelle idée aussi il avait eu d'aller directement vers elle pour l'empêcher d'aller plus en avant dans cette taverne, tanière plutôt dirons nous. C'était comme s'il n'avait pu y résister, et pourtant il faisait des efforts vous me direz, les contacts avec les autres, même simplement quelques paroles comme quelqu'un de normal, ce n'était plus dans ses habitudes. Les seules personnes auxquelles ils s'étaient attachés au cours de sa longue vie - si on pouvait appeler cela une vie - étaient mortes pour la plupart, pas vraiment des plus réjouissants. Alors pourquoi elle vous me direz ? Lui-même n'en savait rien. Peut-être le goût du défi, ou alors le comportement suicidaire de cette gamine. Car elle l'avait été, pour réussir et surtout le frapper comme elle l'avait fait. Pour le coup cela l'avait suppris vous me direz. Grognant légèrement il la relâcha là pour l'occasion, non il ne se faisait pas de soucis pour elle et puis quoi encore !
Comme s'il n'avait que cela à faire que de se faire du souci pour une humaine, humaine qui finirait certainement en repas pour assoiffé de sang vous me direz. De toute façon elle essayait de le provoquer, il n'aimait pas la provocation, comme tout mâle dominant. Franchement, il devrait réfréner ses instincts d'animaux quand même, cela ne pouvait être bon pour sa propre santé mentale. Oui car pour l'autre, difficile de dire qu'il n'était pas au sommet de sa forme. Enfin on n'allait pas rester non plus, plus longtemps à son contact, cela voudrait dire parler, discuter, s'envoyer des piques, et non, il ne faisait plus cela. De toute façon il n'avait pas coeur à l'ouvrage, il n'avait même plus de coeur du tout.
"Comme si ce qui pouvait vous arriver m'intéresserait."
Enfin le problème avec lui, c'était que les actes et les paroles c'était deux choses différentes. D'autant plus que certains autres de son espèce, enfin d'une partie de son espèce avait senti aussi cette odeur, certains se levaient déjà pour venir voir s'ils pouvaient en avoir une goutte pour l'occasion. Ils allaient même en profiter vu que maintenant Enrique se reculer de cette nouvelle proie si tentante. Même si malgré tout il se trouvait toujours près d'elle. On ne savait pas pourquoi il avait cette impression de ne pas la vouloir dans les parages, peut-être une mesure de protection pour lui ou pour elle, de toute façon, ce n'était pas comme s'il ressentait encore quelque chose en lui. Il la darda d'un regard plutôt noir avant de reprendre la parole.
"Vous avez raison, aller vous faire sucer jusqu'à plus soif par les suceurs du coin, ils seront ravis."
L'ironie, le sarcasme, la méchanceté, cela il connaissait, de toute façon il ne connaissait que cela, et cela aidait en fin de compte à éloigner les gens de lui. Espérons que cela marche avec elle. Bon la dernière fois, cela avait fait un loupé monumental, la faute aussi au fait qu'il ne l'avait pas joué très théatrâle, mais là avec tous ces suceurs va savoir si elle serait réceptive. De toute manière, il démontra bientôt tout le contraire, quand l'un des vampires présents dans les parages tenta d'utiliser son "don" pour être plus rapide que les humains, pour s'approcher d'elle. Malheureusement, il avait été capté, et Enrique l'avait chopé par la gorge alors qu'il se trouvait pas là de Cassandra. Reniflant, il constata que c'était encore un jeune vampire, il ne ferait pas long feu, surtout sachant que ces derniers étaient friands de beaucoup de sang les premières années et donc les plus vulnérables face au Ministère. Pour cela qu'on allait lui simplifier la vie, il valait mieux pour lui qu'il meurt de suite, et rien de mieux que sa tête encastrée dans le mur pour cela. La boite crânienne défoncée, difficile même pour un vampire de survivre à cela.
Et maintenant ? Elle voulait toujours rester dans les parages ? Bon et il venait encore de se louper, vu que quelque part, il venait de prendre sa défense. Il valait mieux s'éloigner au risque de perdre la raison ou simplement d'avoir de nouveau cette envie de....va comprendre. Grognant même légèrement, il se détourna, dardant son regard sur les autres qui venaient de se lever et les quelques uns qui restaient. Son regard, et les canines sorties exprimaient clairement que si l'un deux tentait quoique ce soit contrelle, il finirait dans le même état que l'autre. Il était compliqué quand même, il ne voulait pas la voir, être comme ça, mais pourtant il ne pouvait s'en empêcher. Il valait mieux pour l'instant regagner sa table et commander une bonne bouteille histoire d'éliminer ces pensées la concernant. Ne rien ressentir, c'était ce qu'il fallait. En espérant qu'elle ne suive pas. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Ven 5 Aoû - 17:57 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! On ne pouvait pas dire que sa compagnie du soir était très abordable. Tout dans son attitude lui commandait de ficher le camp, et pourtant, elle restait là à le toiser. Il lui disait que ce qu'il pouvait bien lui arriver ne l'intéressait pas, et pourtant, ce n'était pas lui qui était accouru aussitôt qu'elle était entrée dans ce lieu sordide? Apparemment, ses pensées différaient de ses actes. Après tout, pourquoi s'intéresserait-il à elle oui? Elle était une humaine comme on voit tant d'autres, elle était loin d'exceptionnelle et par cette remarque il avait cependant piqué son orgueil à vif. Serrant légèrement ses mâchoires pour réprimer un élan de colère, elle voulut rétorquer mais aucun son ne parvenait à franchir la barrière de ses lèvres. N'ayant pas le temps de rassembler l'énergie de lui répondre, voilà qu'il l'assaillait d'une nouvelle perfidie.
"Vous avez raison, aller vous faire sucer jusqu'à plus soif par les suceurs du coin, ils seront ravis."
Sa voix était froide, cassante. Pourtant, elle savait qu'il s'inquiétait quelque peu de son sort. Après tout, si il se contrefichait d'elle, il l'aurait tué des jours plus tôt. Même si elle savait se défendre, il fallait admettre en toute humilité que ses forces étaient inférieures aux siennes. Ses mains se crispèrent légèrement, elle pouvait sentir le contact de l'ongle contre sa paume. Pourquoi était-elle venue déjà? A se retrouver ainsi près de lui, elle se posait la question. Lorsqu'il retourna vers sa table, il lui fit clairement comprendre que sa compagnie n'était pas désirable, soit. Elle n'allait pas la jouer pot de colle, ce n'était pas son style de se rabaisser à ça. Elle pouvait observer les prunelles la détailler, la regarder avec envie, avec appétit même si on pouvait dire. Certes, il l'avait pourtant défendu en mettant ce vampire hors d'état de nuire, encore une façon de montrer que son sort lui importait tout de même quelque peu. Mais voilà qu'à présent, il s'était de nouveau assis à sa table, la laissant ainsi être détaillée par des types plutôt louches. Même si aucun d'eux n'osait s'approcher d'elle, elle ne se sentait pas pour autant à l'aise.
Croisant ses bras sur sa taille, elle regarda fulminante de rage, le brun faire comme si de rien n'était. Elle se rapprocha de lui, marchant à grands pas, lui donnant sans doute une démarche ridicule, dans laquelle on pouvait percevoir l'angoisse qu'elle ressentait à trainer en de tels lieux et par conséquent son envie de ne pas rester dans le coin, mais elle était courageuse, elle voulait donner l'apparence de la fille qui assume, alors qu'en réalité clairement pas. L'observant quelques instants, le fuyard faisant semblant d'avoir son regard attiré par le vague, dans des contemplations faussement lointaines, elle posa sa main sur la table assez franchement, faisant ainsi sursauter l'armature de bois dans un léger tremblement de protestation. Lui lançant un regard plus que meurtrier, elle se défendit.
"En réalité, c'est vous que je cherchais, mais comme apparemment vous n'êtes pas ravi de me voir en de tels lieux, je vais aller voir ailleurs si j'y suis. En tout cas, merci de la mise en garde et bonne soirée, ou bon appétit, je ne sais pas ce qu'il faut dire."
Sur ce, elle se retourna brusquement, lui tournant ainsi le dos. Elle avait sans doute l'air ridicule, mais elle n'avait jamais tellement pris le temps de réfléchir avant de passer à l'action. Un esprit raisonné aurait pu se dire qu'il devait être habitué à vivre en solitaire depuis des années, qu'il n'était plus habitué aux contacts humains, et qu'il avait ainsi voulu la protéger sans pour autant lier avec elle. Oui, mais Cassandra n'était pas un esprit raisonné, et ce qu'elle avait surtout ressenti c'était une terrible vexation. Que voulez-vous, on ne change pas une Orgueilleuse. L'Oubliator, pouvant se reprocher d'avoir parfois une vanité mal placée. Elle prit donc la sortie et se trouva de nouveau dans l'allée des embrumes. Elle marcha ainsi quelques minutes sans se retourner, ne sachant même pas où elle allait en fait. Elle se sentirait sans doute ridicule plus tard, mais pour le moment elle était surtout en colère. Elle ne prêta donc pas tout de suite attention aux bruits de pas derrière elle. Ce ne fût que lorsqu'elle se retrouva dans un cul de sac, qu'elle entendit nettement le bruit des souliers derrière elle. Peut-être qu'il l'avait suivi finalement? Peut-être même qu'il s'excuserait de sa conduite? Elle se retourna donc pour faire face à l'intrus, prête à fulminer de nouveau, mais ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'elle aperçut une silhouette féminine. C'était une femme blonde, d'une beauté magnétique, une immortelle sans doute. Elle s'approcha d'elle pour lui murmurer:
"Alors ma jolie, on est perdue? C'est bien dommage, tu es si appétissante..."
Voilà qu'elle la couvait d'un regard enjôleur.C'était bien mignon tout ça, mais elle ne mangeait pas de ce pain là. Non seulement, elle était face à une femme qui lui faisait des avances, mais il y avait en plus de fortes chances pour que la blonde veuille la transformer en repas. Souriant, faussement assurée, le ton de sa voix persuadant pourtant qu'elle n'était pas apeurée, elle répliqua.
" Je ne suis pas perdue et désolée, mais je ne suis pas intéressée."
Comme si son argumentation pouvait avoir une quelconque pertinence. Elle voulait simplement retarder l'échéance de quelques secondes, suppliant intérieurement pour qu'on lui vienne en aide, bien que sa fierté n'admette jamais cette preuve de faiblesse. Sa main s'était glissée dans sa poche, elle pouvait sentir le bois de sa baguette. Au pire des cas, elle pourrait bien tenter de faire oublier à cette créature la nature même de sa véritable identité.
Dernière édition par Cassandra Grey le Sam 6 Aoû - 10:12, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Ven 5 Aoû - 18:24 | |
| Quoi ? Il l'avait vexée par ce qu'il venait de dire ? C'était le but de toute manière non ? Alors pourquoi quelque part en la voyant aussi fragile, il se maudissait d'avoir fait cela ? Bonne question, de toute manière, même lui avait du mal à se comprendre. La plupart du temps, il ne se serait pas vraiment posé de questions, il aurait laissé filer vu qu'il ne souhaitait se lier véritablement avec personne, de toute manière qu'est-ce qu'il pouvait apporter à une personne ? Rien, il n'était même plus véritablement vivant alors à quoi bon ? Alors oui, il évitait le monde, mais malgré tout, quand on voyait ce qu'il faisait avec elle, on pouvait aisément se poser des questions. Il grogna, visiblement plus pour lui-même que pour autre chose. Ce n'est qu'en voyant celui qui était censé juste faire le service, le regardait d'un air de vous dire : "Tu aurais pu au moins être gentil" alors qu'il déposait la bouteille sur la table, qu'il montra à nouveau les canines.
"Dégages de ma vue, et je n'ai pas besoin de leçon de la part de toi. Un mot et je t'égorge."
Quoi ? Bon d'accord, il s'était mal conduit, mais ce n'était pas la peine pour que ceux aux alentours lui fassent la remarque, d'autant plus que quelques instants auparavant, ils auraient été prêts à la mordre jusqu'à la dernière goutte de sang. Débouchant la bouteille rapidement en laissant quelques galions, il prit quelques gorgées. Même si l'alcool n'avait plus vraiment d'effet sur son organisme, et que prendre une cuite c'était comme prendre une aspirine désormais, malgré tout, cela pouvait permettre de se concentrer sur autre chose que sur ce visage qui le hantait quelque part depuis quelques jours/semaines, cette odeur également qui n'arrêtait pas de le poursuivre. Non vraiment le whisky pur-feu était idéal pour cela mine de rien. Mais bon, cela ne résolvait aucun problème. Et il avait beau être mort, il gardait malgré tout son âme et sa conscience. Il avait fait une bêtise pour être poli, il se devait de la réparer, même si être sympathique et s'excuser auprès des autres ce n'était pas dans ses habitudes.
Attrapant la bouteille - qui sait on pourrait en avoir besoin - il se dirigea vers la sortie, sans véritablement se presser, il n'avait pas l'air motivé. Il faut dire qu'il était un solitaire, pas quelqu'un qui allait vers les autres. Mais elle avait bien dis qu'elle était venue pour lui non ? Et le pourquoi maintenant trottait dans sa tête en tout cas. Peut-être que cela ferait une diversion pour les excuses, on avait du mal à y croire. Sortant de cette taverne, il observa les alentours, sans pour autant la distinguer. Elle était déjà bien loin, il avait pris trop de temps. Se frappant la tête, se traitant mentalement d'abruti fini, il se mit doucement à humer l'air, son odeur était assez caractéristique en fait, il ne fut pas vraiment difficile de la distinguer parmi les autres, la suivre fut d'autant plus complexe malgré tout.
Il lui fallut malgré tout quelques minutes, histoire de suivre cela au travers du dédale des rues et ruelles de l'allée des embrumes. Il avait beau être rapide, une odeur se suivait lentement et méticuleusement, là, ces dons ne servaient strictement à rien. Et bien sur, on arrivait encore une fois trop tard. Enfin trop tard pas vraiment. Cela lui rappelait de trop mauvais souvenir. La mort de sa femme, tuée par un vampire également, alors qu'il n'avait rien pu faire, mais cette fois il pouvait n'est-ce pas ? Il n'était pas enchaîné, rien ne l'empêchait d'agir n'est-ce pas ? Secouant légèrement la tête histoire d'oublier les souvenirs de sa vie d'antan, quand il était encore humain, il déposa la bouteille au sol - il ne souhaitait pas la briser - avant d'observer le ménage devant lui.
Elle cachée par une autre forme qui lui tournait le dos, et visiblement cette autre forme n'était pas humaine, pas de battements de coeur, une vampire, et visiblement, pas l'une de ces jeunes qu'il avait vu dernièrement, au contraire, elle avait l'air de savoir se retenir, de savoir jouer avec la nourriture. Une vampire bien plus âgée que ceux de la taverne. Agir en traite, il pouvait bien sur, il était resté silencieux, mais cela n'avait jamais été son genre de faire cela, il voulait toujours que ces victimes le voient avant de mourir. Grognant légèrement, histoire de se montrer, ou plutôt que Vampirella le voit, il prit de suite la parole.
"Cette humaine n'est pas la tienne, tu as compris ?"
Ils pouvaient se lancer dans un duel mental pour savoir qui ferait plier l'autre avant, mais Enrique n'avait jamais été patient de toute manière. Il fonça vers la Vampire l'embarquant au passage avant de l'encastrer dans le mur derrière Cassandra. Bien sur la Vampire était encore intacte, ou ces blessures étaient déjà entrain de guérir, mais le combat s'annonçait déjà plus ardu que celui de la taverne, peut-être pour cela qu'il se permit une petite réflexion envers Cassandra.
"Filez d'ici ! Courrez ! Mais ne restez pas plantée là !"
Avant que la Vampire ne l'attrape par le col de la chemise et l'envoie valser au travers du mur d'une des habitations présentes sur le côté. Il traversa complètement le mur, pour finir dans le salon de ces pauvres gens. Se redressant, dégageant la poussière qu'il avait sur lui, il fit craquer les os de sa nuque, de ses mains. Espérons en tout cas que Cassandra avait fait ce qu'il fallait maintenant. Et qu'elle n'était pas restée là bêtement à observer ce qui se passait.
"Oh toi ma vieille, je vais te réduire à l'état de chair à pâtée."
Cela annonçait la couleur concernant le combat. Mine de rien, il avait bien senti que cette Vampire devait être presque aussi âgée que lui, et peut-être plus forte, elle était totalement Vampire après tout, mais ce n'était pas pour autant qu'il se laisserait faire. D'autant qu'il était armé aussi. Ca va barder ! |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Sam 6 Aoû - 10:17 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! La main à présent crispée sur sa baguette, prête à dégainer, elle allait répliquer de façon totalement hasardeuse, voire même suicidaire lorsqu’elle entendit la voix masculine et familière derrière le dos de la Vampire.
"Cette humaine n'est pas la tienne, tu as compris ?"
Elle aurait pu être touchée que finalement il l’eut suivi dans toute l’allée des embrumes, mais elle fût essentiellement soulagée. Au moins, elle n’était plus seule face à une créature beaucoup plus forte qu’elle. L’ancien adversaire ne se fit cependant pas prier pour passer à l’attaque. Avant même que la blonde n’ait eu le temps de répliquer quoi que ce soit, voilà qu’il l’envoyer valdinguer contre le mur derrière Cassandra. Celle-ci eut une légère réaction de sursaut. C’était impressionnant de voir autant de force d’un coup, elle se sentait à présent vulnérable, pas plus forte qu’une poupée de chiffon face aux deux individus qui luttaient devant elle. Mais où était-donc passée sa témérité ? L’homme lui intima de partir, de fuir pour sans doute la proteger. Elle ne répliqua pas et fit quelques pas en courant pour échapper à sa proie tandis qu’il essayait de la retenir. Mais Cassie était inquiète, cette femme avait l’air d’être une adversaire plus sérieuse que les autres créatures présentes dans la taverne. D’ailleurs, si il lui intimait de fuir, c’est qu’il redoutait sa force quelque part.
Elle était à présent à quelques mètres seulement du combat, lorsqu’elle entendit un bruit sourd. Instinctivement, elle se retourna, le mur de la bâtisse était brisé, on pouvait dire que ces créatures là étaient expertes en matière de dégât. La scène était impressionnante, mais cependant, elle sentit le courage regagner de nouveau l’afflux dans ses veines. Elle ne pouvait quand même pas le laisser comme ça. Certes, il était grand et n’avait pas besoin d’aide, mais si il luttait à présent c’était quand même à cause d’elle. Si il n’était pas intervenu, elle aurait de toute manière terminé en casse-croute pour immortelle. Cassie se prit donc d’une volonté d’agir à tout prix. Lutter à mains nues ? Non ce serait ridicule, ils étaient capables de casser des murs, elle parvenait tout juste à se casser un ongle…
Ils avaient l’air de bien s’amuser tous les deux, aussi la blonde, ne prêtait plus tellement attention à notre Oubliator, elle était bien trop occupée à en découdre avec le Mystérieux. Se saisissant de nouveau de sa baguette, elle la pointa en direction de l’immortelle, il fallait être rapide, et surtout précise, elle ne devait pas le toucher lui, et il fallait dire que le combat était plutôt accéléré par rapport à la normale. Elle ne savait d’ailleurs même pas si la magie aurait un quelconque effet sur cette créature, mais elle devait tenter quelque chose. Au pire se dit-elle, elle créerait une distraction qui lui serait utile pour l’achever. Ce dont elle était certaine, c’est qu’elle n’allait pas rester les bras croisés à le regarder se mettre potentiellement en danger. Une fois qu’elle fût certaine d’avoir la femme pour cible, elle murmura doucement en sa direction :« Impedimenta » . Pas besoin de hurler le sortilège, elle n’avait pas besoin en plus d’attirer l’attention. Si elle parvenait à ses fins, elle la ralentirait voir même, la stopperait pour quelques secondes seulement. Leur force physique était tout de même très importante, aussi décida-t-elle de lancer ensuite un sortilège plus mental. Se rapprochant, elle lança ensuite un « Confundo » afin de la désorienter quelque peu. Si elle n’était pas dans son état normal, il serait plus facile pour lui de la mettre hors d’état de nuire. Cassie n’ayant pas la prétention de venir à bout seule, d’une immortelle. Mais si au moins, elle pouvait aider…
Voilà qu’elle commençait quelque peu à regretter son canapé et son état de léthargie. Elle avait voulu le retrouver intriguée par son aura énigmatique, voilà qu’à présent elle était entrain de participer à un combat entre deux créatures. Elle pourrait le regretter oui, mais pour être honnête, elle s’amusait également follement. La jeune femme ayant toujours été friande de sensations fortes, même si parfois et même souvent, cela la mettait dans des situations plus que délicates…
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Sam 6 Aoû - 10:43 | |
| Saleté de Vampires. Saleté de suceurs de sang. Bon en même temps, il en était quelque part, un aussi. Mais bon lui au moins n'était pas du genre à s'amuser avec ces victimes, et il était rare qu'il prenne des innocents comme futur repas. Le combat n'allait pas être simple, cette vampire était peut-être autant voir plus forte que lui, l'avantage d'être une vampire totalement vous me direz. Le fait de passer à travers le mur n'avait pas fait du bien à son dos, mais les blessures allaient cicatriser vous me direz, de toute façon il fallait finir ce combat rapidement ou cela serait lui qui en pâtirait. Alors qu'il ressortait au travers des décombres causées et de la poussière de la nouvelle porte-fenêtre qu'on venait de créer, il remarqua bien évidemment que celle qu'il souhaitait protéger, n'était pas partie. Mais elle comprenait le français ou il lui fallait un langage des signes ? Complètement suicidaire de rester ici en leur compagnie, surtout que s'il se faisait vaincre, elle était la prochaine cible. Grognant légèrement et murmurant pour lui-même, il se reconcentra sur la vampire. Les sortilèges n'avaient que peu d'effets sur les vampires, mais ils en avaient vous me direz.
Certes un Avada ne les tuait pas, vu qu'ils étaient déjà morts, mais d'autres sorts pouvaient les toucher et les blesser. En tout cas la ralentir fut une bonne chose en fin de compte, même si la rendre confuse ne fonctionna pas. Peut-être à cause de ce "don" d'influence que chaque vampire possédait. Mais au moins elle lui avait donné une chance en fin de compte. Sortant deux fines lames qu'il avait toujours sur lui, des Tantôs comme les appelait les Japonais, des armes de défense de proximité, des sortes de petites dagues en fin de compte, enfin toujours est-il qu'une de ces armes dans chaque main, il sauta sur son adversaire, sans vraiment chercher la complexité, il valait mieux parfois foncer dans le tas surtout avec ce genre de créatures.
Il lui planta les deux lames dans le corps alors qu'on se projetait au travers du mur d'en face, suite à la vitesse prise et la force exercée. Et encore un mur d'exploser, un ! En tout cas, on put entendre des bruits de bagarres à l'intérieur, voir même légèrement les murs tremblaient, enfin ce qui restait des murs, on dirait bien que ce n'était pas du combat d'amateur, on entendait quelques râles, quelques cris, d'agonie ? Va savoir, toujours est-il que bientôt, le tranchant d'une lame se fit clairement entendre et qu'une tête, visiblement celle de la Vampire ne sorte des décombres pour rouler au sol jusqu'à Cassandra. Bon en tout cas, désormais elle ne la mordra pas n'est-ce pas ?
Enrique, quand à lui, apparut, sortant des décombres, des tâches de sang sur le visage, il avait l'air assez bien en considérant ce qui s'était passé. Il avait une démarche cependant incertaine pour l'occasion, malgré tout, il tenait encore debout on dirait. Il s'approcha de Cassandra, se stoppant à quelques centimètres à peine, et sans sa permission, il vérifia qu'elle n'avait pas été mordu en fait, posant ses mains sur sa nuque. Il ne devrait pas, après tout, il s'interdisait un quelconque contact avec les humains, ou plutôt jamais de cette façon. Il soupira, presque de soulagement avant d'hocher de la tête, elle n'avait rien. Grimaçant, l'adrénaline partant, il finit quand même par s'effondrer à genou, en effet, dans son dos, une barre de métal était enfoncé, c'était donc ça la couleur rouge sang qui était sur sa chemise au niveau de sa poitrine ? Visiblement la Vampire avait quand même fait quelques dégâts. Il reprit difficilement vers Cassandra.
"Vous allez devoir me retirer ça maintenant. Tirer un coup sec."
Le fait de lui demander, malgré tout, alors qu'il était à genou à ses pieds en fait, montrait clairement une certaine confiance en elle, oui après tout habituellement il se débrouillait tout seul pour soigner ses blessures, voir pour dégager des objets qui étaient plantés en lui. Certes il pourrait le faire là également mais ce serait difficile, alors il avait osé lui demander. Pourquoi ? Même lui n'en savait rien. Pourquoi lui faire confiance ? Il ne savait pas. Il suivait tout simplement son instinct, instinct qui pouvait sembler dérégler sur le moment, faire confiance à une humaine pour ne pas le tuer.
"Et non je ne vous mordrais pas si vous le faites et que je manque de sang. De toute manière vous me remettriez une baigne comme la dernière fois pas vrai ?"
Il était sarcastique, un brin d'humour, mais pas sur que ça marche, en plus le fait par la suite de cracher du sang cela n'aidait pas vraiment. En tout cas qu'elle le fasse vite, laisser ça en lui n'aiderait pas à cicatriser et il pourrait y rester. La prochaine fois, il ne se mêlerait plus des affaires de cette humaine et pourtant... |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Sam 6 Aoû - 21:12 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Légèrement voutée, elle s'était repliée sur elle dans un mouvement de défense instinctif. Sa baguette toujours à la verticale, elle fût soulagée de voir que son sortilège d'entrave avait ralenti légèrement l'Immortelle, au moins assez pour laisser à son défenseur le temps de sortir deux lames. Elle le vit planter l'arme dans le corps de la blonde, mais seulement une fraction de seconde car ils disparurent bientôt à travers un autre mur. A croire que c'était leur spécialité. Elle resta ainsi, courbée comme si quelque chose allait arriver pendant plusieurs minutes. Il lui semblait que le temps devenait démesurément long. Elle sentait l'angoisse commencer à la gagner. C'était bien beau de jouer les fières à la vanité mal placée, mais si par sa faute il se faisait tuer? Elle aurait l'air bien moins maline. Ce qu'elle avait voulu, c'était en savoir plus sur lui, pas abréger son existence. Cassie avait cependant confiance en lui, après tout, il semblait avoir de l'expérience.
Elle entendit le tranchant d'une lame, le combat semblait terminé. Elle demeurait pourtant sur place, légèrement pétrifiée, un peu hébétée même. Elle qui avait voulu de l'action, elle avait été servie. Elle n'eut cependant pas le temps de bouger d'un millimètre qu'une tête venait rouler à ses pieds. Elle pouvait voir la chevelure blonde de la Vampire qui l'avait attaquée quelques minutes plus tôt. Réprimant une grimace de dégoût, et sans même réfléchir, elle envoya valser la tête d'un coup de pied, comme si elle avait frappé dans un ballon de football. Sauf que ça faisait plus mal qu'un ballon de football, et à entendre le craquement sinistre qui s'était produit quand elle avait frappé, c'était également bien plus dégoûtant. Sa bouche se tordant à présent en un rictus d’écœurement, elle sentait la nausée l'envahir. Son attention fût cependant vite détournée par le retour de son sauveur. Elle lui sourit, oui pour la première fois vraiment de la soirée, du moins de façon honnête et sans se moquer de lui. Pas qu'elle aimait jouer les princesses sauvées par leur noble prince, mais il fallait admettre qu'elle lui était tout de même redevable.
Son sourire s'estompa cependant rapidement, il avait une démarche mal assurée, certes il était bien vivant mais il avait la chemise tachée de sang, il était sans doute blessé, par sa faute. Il s'était approché d'elle à quelques millimètres seulement, il semblait décidé à faire quelque chose, elle sentit sa main se poser sur son cou , les doigts chercher une quelconque trace. Il vérifiait qu'elle n'avait pas été mordue. Elle se sentait un peu stupide, elle n'arrivait pas à réagir, elle était comme sonnée, encore plus d'ailleurs lorsque sa main s'était posée sur sa nuque. Réaction stupide se maudissait-elle intérieurement. Elle sentit ses forces faiblir et il tomba à genoux. Elle ne réagit pas tout de suite, elle avait le regard dans le vague et avait posé elle-même sa propre main sur son cou, là où il avait posé la sienne quelques instants plus tôt. Ce ne fût que ses paroles qui la sortirent de sa torpeur dans laquelle elle errait depuis quelques secondes.
"Vous allez devoir me retirer ça maintenant. Tirer un coup sec."
Elle tomba également à genoux devant lui, elle observa son visage, ses propres traits revêtant une expression inquiète. Il était rare qu'elle se fasse du souci pour les autres, mais en cet instant elle ne contrôlait plus ses propres réactions. Sa main se posa sur son épaule d'abord, puis sur son torse, là où le sang était présent. Elle ne comprit pas tout de suite, elle cherchait la blessure, mais en se penchant de côté, elle vit ensuite la barre qui était enfoncé dans son dos. On ne pouvait pas dire qu'il avait fait semblant. Voilà qu'elle devait maintenant lui enlever une poutre du dos! Elle se sentait un peu paniquer intérieurement mais elle essayait de ne rien en montrer. Elle était certes courageuse, mais pas insensible.
"Et non je ne vous mordrais pas si vous le faites et que je manque de sang. De toute manière vous me remettriez une baigne comme la dernière fois pas vrai ?"
Elle sourit de nouveau mais ne répondit rien immédiatement. Elle se releva et fit quelques pas pour se retrouver face à son dos, elle empoigna la barre entre ses mains et prévint d'une voix douce:
" Attention, ça va sans doute faire mal. Vous êtes prêt? 1, 2 ..." Et elle tira d'un coup sec sur l'intrus de métal. En fait , elle le prit par surprise et c'était fait exprès. Elle pensait que ce serait moins douloureux si il ne s'y attendait pas. Elle ne voulut pas contempler la plaie béante qui se refermerait sans doute cependant et retourna face à lui , se baissant de nouveau, elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Ses yeux se posèrent sur les siens, et pour la première fois, elle lui parlait sérieusement, sans colère, et sans moquerie.
" Si cela dépendait de votre survie, je vous laisserai faire, je vous doit bien ça. Mais si c'est juste pour le plaisir de me goûter, là dans ce cas, il est évident que je vous collerai une baigne"
Elle lui sourit pour lui montrer qu'elle plaisantait tout de même, quoique, en tout cas surtout pour lui signifier qu'elle était de meilleure disposition à son égard. Elle lâcha sa main qu'elle tenait maintenant depuis plusieurs secondes sans s'en rendre compte. Gênée, d'avoir ainsi prolongé le contact entre eux sans le vouloir, elle baissa légèrement la tête tout en passant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Après quelques instants, elle s'autorisa à le regarder de nouveau.
" Je vous remercie. Vous allez mieux?"
Oui cela pouvait sembler un peu mondain, mais Cassie n'était habituellement pas très adepte des mondanités, si elle demandait cela à son compagnon c'était parce qu'elle s'inquiétait réellement pour lui. Après tout, il l'avait défendu tête baissée sans réfléchir à la prise de risque et aux conséquences. Il avait le droit à un témoignage bienveillant.
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Sam 6 Aoû - 23:53 | |
| Elle n'avait pas dis qu'elle le ferait à trois ? Non parce que sur le coup, elle l'avait surpris quand même. D'ailleurs il serra les dents face à la douleur, on avait beau avoir quelques capacités en plus que les humains, ce n'était pas pour autant que la douleur passait n'est-ce pas ? Il grogna même. Elle n'y était pas allée de main morte, en même temps, c'était lui qui lui avait demandé, et en plus elle avait eu l'air inquiète pour lui, cela faisait bien longtemps que personne ne s'était inquiété pour lui, et voilà qu'il repartait dans ses pensées la concernant, il faudrait sérieusement qu'il arrête cela quand même. Cela devenait malsain, il devait ne garder que lui dans sa tête et personne d'autre, ne s'ouvrir à personne et pourtant en lui demander de faire ça, il lui avait fait confiance. Franchement quelque chose ne tournait pas rond quelque part. Il avait même senti sa main sur lui, d'ailleurs, en se rappelant quelques frissons lui vinrent. Fermant les yeux, il valait mieux pas y penser de toute manière. Non vraiment pas. Il baissa la tête quelques instants suite à la douleur avant d'accepter la main tendue pour se relever, difficilement malgré tout.
Bon certes, il venait de boire il y a quelques heures, mais malgré tout, on avait quelque peu saigné là, et il lui faudrait une dose de sang rapidement. La blessure cicatrisait encore mal, l'inconvénient de ne pas être totalement vampire vous me direz. Il aurait pu esquisser un sourire face à ce qu'elle venait de dire, mais cela revenait à parler de son manque de sang, mais bon, comme toujours on avait une solution à cela. Fouillant dans ses poches intérieures, il sortit une fiole remplie d'un liquide rouge, rouge sombre on dirait, il l'ouvrit avant de l'avaler cul sec. Ce n'était pas le meilleur sang du monde mais malgré tout cela ferait l'affaire.
"Je ne bois jamais le sang des innocents."
On évitera de dire également qu'il évitait de le boire car pour lui, il n'avait pas assez de goût, pas ce goût si particulier des meurtriers, ce côté noir dans lequel il était plongé. Et il savait que s'il commençait à boire du sang provenant d'innocents, nul doute qu'il ne pourrait s'en passer. Il avait vu des cas comme cela, et cela avait occasionné des ravages, on était moins dépendants avec les bandits, truands, meurtriers qu'avec d'innocentes personnes et donc il ne souhaitait pas tester. Il l'observa quelques instants, elle allait lâcher sa main ou ? Visiblement oui, puisque c'était ce qu'elle était entrain de faire, lui, n'avait pas l'air perturbé, à vrai dire, ce contact l'avait perturbé, grandement, mais il n'aimait pas montrer ses faiblesses, et on dirait qu'il venait d'en trouver une pour cela qu'il fallait qu'il oublie tout cela, et rien d'autre.
"Je crois, que ça devrait aller. Vérifions."
Il n'était pas habitué à ce que quelqu'un demande si ça allait, que quelqu'un s'inquiète, il était toujours seul, enfin jamais quelqu'un ne s'inquiétait de cette façon, c'était déroutant quand même. Toujours est-il que ce genre de questions, de pensées reviendrait vite, pour le moment, il déboutonna sa chemise, l'ouvrant, laissant voir son torse, plutôt bien formé, juste pour voir la blessure cicatriser plus rapidement qu'auparavant, elle se refermait tout doucement mais sûrement, mais malgré tout, une cicatrice resterait, comme tant d'autres sur son corps. Avec le temps cela disparaîtrait, mais il n'était qu'à moitié vampire, cela ne disparaissait pas de suite, il fallait du temps. Il en avait d'autres d'ailleurs encore sur le torse, qui commençaient à s'estomper mais bon. Au moins il allait mieux.
"On dirait que oui, et vous ne devriez pas vous en faire pour une créature."
On essayait encore de la repousser, montrant qu'il y avait une barrière entre elle et lui, elle humaine, lui plus du tout humain tout simplement. On cherchait toujours un moyen pour faire s'éloigner les gens, la plupart du temps, parler rudement, les envoyer paître, cela suffisait, mais avec elle c'était insuffisant. On avait beau faire, il avait l'air malgré tout attiré comme un aimant vers elle, une certaine alchimie ou alors elle était un mystère pour lui et cela le tiraillait, peut-être. Il devait utiliser d'autres moyens, et celui-ci en étant un, en ajoutant le côté grosse bête poilue, et humeur de chien mouillé bien sur. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Dim 7 Aoû - 11:10 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Lorsqu'il lui avait confié ne jamais boire le sang des innocents, elle n'avait rien dit, mais son esprit réfléchissait à toute allure. Un Vampire qui faisait dans le sentiment, qui avait un sens de la justice? C'était bizarre et plutôt inattendu. Elle avait toujours perçu quelque chose de différent chez lui, mais naïvement elle avait cru que ce n'était spécifique qu'à son cas. Hors le choix de ses victimes semblait d'une façon plus générale, pesé , mesuré. Cela ne le rendait qu'encore plus intéressant, oui mais voilà Cassandra détestait s'intéresser à quelqu'un. Si elle en savait plus sur lui, elle risquait de l'apprécier, de l'aimer même, et pourquoi prendre le risque d'aimer quelqu'un si il vous abandonne par la suite? Jusqu'à présent, cette règle n'avait jamais été brisée. Elle s'était toujours retrouvée seule...
Elle ne répliqua pas donc de suite à sa remarque mais l'aida plutôt à se relever. Le fait d'avoir été perturbée par ce contact prolongé la gêna encore plus. Elle devenait faible, elle détestait cela. Elle ne se montrait jamais comme cela. Est-ce qu'il usait de son influence sur elle? C'était déroutant et pourtant elle avait bien le sentiment qu'il n'essayait nullement de l'influencer.Elle l'observa prendre une fiole de sang dans l'une de ses poches avant de la vider d'un trait. Il avait apparemment prévu une sorte de ration de survie. Il ouvrit ensuite sa chemise afin de vérifier l'état de la blessure. Elle approcha son visage de la peau abîmée qui commençait à se refermer, elle observa la plaie guérir seule avec une sorte de fascination. Elle n'avait jamais vu une chose pareille. Le corps de son compagnon était pourtant recouvert de cicatrices. Certaines semblaient anciennes, d'autres plus jeunes.Apparemment il guérirait, et il lui fit d'ailleurs la remarque de ne pas s'inquiéter pour une créature. Il était vrai qu'à se tenir ainsi face à lui, elle en avait oublié qu'il n'était pas humain. Mais l'humanité tenait-elle seulement du corps ou alors de l'âme?
"Je ne vous vois pas comme une créature, je vous vois comme un homme qui a pris des risques pour épargner ma vie, il est normal que je m'inquiète pour vous. Même si ce n'est pas dans mes habitudes, je n'allais pas vous laisser potentiellement blessé alors que vous l'êtes seulement à cause de mon comportement."
Il était rare que de tels mots sortent de la bouche de Cassie. Pourtant, elle était lucide sur sa façon d'agir. Elle était partie comme une furie simplement parce qu'il l'avait blessé dans son orgueil. C'était puéril et immature. Elle ne l'avait croisé que lors d'une affaire concernant le travail. Il était logique qu'il ne l'ai pas accueilli à bras ouvert. Elle s'était pensée plus importante qu'elle n'était et voir la réalité en face ne lui avait pas plu. Ce comportement illogique aurait pu lui couter la vie, pire même, il aurait pu lui coûter la sienne. Elle n'aurait alors tout simplement plus pu se regarder dans une glace. En d'autres termes, elle avait eut de la chance, les choses s'étaient bien terminées. Elle repensa à ses premières paroles, son sourire prit alors une expression plus légère, elle lui demanda alors:
" Vous dîtes que vous ne buvez jamais le sang des innocents. Et c'est tout à votre honneur d'ailleurs. J'ai rarement vu un immortel faire preuve de principes. Mais comment pouvez-vous dire que je suis innocente? Vous ne me connaissez même pas, vous ne savez d'ailleurs même pas mon prénom."
Sa voix était devenu légèrement plus froide. Ce n'était pas parce qu'elle avait une apparence agréable qu'elle était innocente. Oui, bon, elle n'avait jamais tué qui que ce soit, mais son métier consistait tout de même à effacer la mémoire des gens , elle volait ce qu'ils avaient de plus précieux quelque part, leurs souvenirs, l'essence même de leur âme. Elle se consolait en se disant qu'elle agissait selon la volonté du Ministère, mais celui-ci n'avait pas toujours été un modèle de droiture et de justice. Elle avait alors fermé les yeux, agissant contre l'intérêt d'innocents simplement parce qu'on lui avait dicté les ordres. Elle était lâche au fond, elle n'avait jamais voulu prendre parti, même si certains actes allaient à l'encontre de ses principes. L'Oubliator tendit la main vers le Mystérieux, elle décida de faire un léger pas en avant, symboliquement parlant.
" Je m'appelle Cassandra, mais tout le monde m'appelle Cassie."
Elle avait de nouveau posé ses yeux sur les siens, elle essayait de cerner ce qu'il pouvait bien penser, et il fallait admettre qu'il était difficile de voir ce qu'il se passait chez lui. Est-ce qu'il en aurait assez et l'enverrait balader? Ou est-ce qu'il accepterait de se révéler un peu plus? Elle n'en savait rien, et elle se maudissait d'ailleurs d'essayer de faire sa connaissance. Mais sa raison ne suffisait pas à calmer son impulsivité. Encore une fois, elle avait fait preuve de faiblesse. Elle tentait de se rapprocher de lui, alors que c'était ce qu'elle redoutait par dessus tout.
Dernière édition par Cassandra Grey le Dim 7 Aoû - 20:43, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Dim 7 Aoû - 12:24 | |
| Bien la première fois que quelqu'un le prenait pour un humain, ce qu'il n'était plus, enfin pour l'instant, il préféra refermer sa chemise, on n'était pas là pour étaler ses blessures de guerre, de plus c'était moche, et elle n'avait pas à voir un corps aussi mutilé que le sien de toute manière. A vrai dire, il ne le montrait même jamais, alors pourquoi là ? Oui, complètement illogique vous me direz, il n'aurait pas dû en fin de compte. C'était pour la rassurer ? Il n'en savait rien, depuis combien de temps est-ce qu'il s'en faisait pour elle, qu'il pensait à elle de cette manière pour la rassurer sur son état ? Cela ne lui était jamais arrivé, on avait toujours gardé ses distances pourtant. Et là, tout se brisait, et on essayait toujours de reculer l'inévitable, mais on dirait qu'une force d'attraction plus forte que sa volonté empêchait de l'envoyer balader purement et simplement. Oh bien sur, il aurait pu renifler de mépris quand elle le traita d'homme, c'était ce qu'il faisait habituellement, mais là, non, il avait juste été surpris et quelque flatté qu'on ne voit pas en lui cette salle bête ou créature. Décidément quelque chose n'allait vraiment pas chez lui.
Il grogna légèrement quand elle commença à devenir froide, alors maintenant elle voulait des explications sur le pourquoi il la trouvait innocente ? Quoi ? C'était un interrogatoire ? Elle voulait tout savoir ou quoi ? Désolé, mais on se confiait rarement à la première personne venue, surtout qu'on ne la connaissait pas vraiment pour l'occasion, alors qu'elle commence pas à demander des comptes ou des explications sur les paroles qu'il venait d'émettre. Après tout, il pourrait également faire de même de son côté. Son regard se fit légèrement plus sombre, il n'aimait pas qu'on vienne mener une inquisition le concernant, de toute manière, il n'avait aucun compte à lui rendre, ils n'étaient pas amis, pas amants, pas mariés, ni même partenaires de belote, alors quoi ? Elle se permettait ça ? Il serait même près à montrer les canines, mais déjà que l'ambiance s'alourdissait à nouveau, on la plomberait surement.
Il n'était pas du genre très causant à vrai dire, bien au contraire, en même temps, en passant sa vie d'immortel en étant solitaire, pas étonnant que niveau discussion cela ne volait pas haut. Pour cela qu'il se contenta de poser une main au niveau de son coeur, à elle bien évidemment, le sien ne battait plus de toute manière, elle voulait savoir pourquoi il savait qu'elle était innocente ? Eh bien voilà.
"Je le sens c'est tout. Votre odeur, vos palpitations cardiaques, ce genre de choses."
Et non il n'essayait pas d'user de son don, de toute manière, il était inefficace sur elle, va comprendre pourquoi, surtout qu'elle n'avait pas l'air de maitriser l'occlumancie n'est-ce pas ? Toujours est-il qu'aussi rapidement que sa main s'était posée près de son coeur, il l'avait retirée. Les touchers, le sens du toucher, ou tout simplement toucher quelqu'un de façon aussi "gentille" si on peut dire, cela le dépassait, il n'avait pas l'habitude bien au contraire. Il fut d'autant plus surpris quand passant du froid, on passait à tiède quand elle lui présenta sa main. Léger regard vers elle, dans ses yeux, puis de nouveau vers sa main, puis de nouveau vers son visage, la main, le visage, oui cela pouvait avoir une allure assez comique de voir cela, mais c'était comme si, s'il le faisait, il admettait pouvoir avoir des connaissances, des amis et le reste, or, il se le refusait déjà depuis tellement d'années. Avec réticence ou non, hésitant surtout, il prit délicatement la main - comme quoi il était capable d'être délicat - avant de la porter à ses lèvres. Désolé, origine espagnol, datant du 16ème siècle, forcément, ça laisse des traces - avant de se redresser et de lâcher la main quand même.
"Enrique."
Ouais bon, on ne pouvait pas dire que c'était l'homme le plus causant du monde, bien au contraire. Et maintenant ? Ils allaient se regarder comme deux chiens de faïence ? Surtout qu'en plus, tout cela, le mettait d'un mal à l'aise, la foule, le peuple, il pouvait gérer cela restait des inconnus, mais connaître quelqu'un comme ça, non, il ne savait pas faire, de plus, on n'était pas facilement abordable. Alors et maintenant ? Se rapprocher d'elle, il ne le fera pas, tout du moins pas consciemment bien entendu, mais malgré tout, il restait là, comme si finalement il ne pouvait s'en passer, d'ailleurs des mots franchirent la barrière de ses lèvres sans qu'il s'en rende compte, en tout cas concernant les paroles.
"Votre odeur est enivrante."
Enfin pour le coup, il pouvait se flageller sur place. Depuis quand il faisait des compliments ? Jamais pour l'amour de Merlin. Essayons d'oublier cela rapidement, et espérons qu'elle n'entende pas, pour continuer sur la lancée et surtout mettre à un terme à tout cela, cela devenait insupportable de rester près d'elle. Comme s'il était tiraillé de l'intérieur.
"Vous devriez partir, d'autres viendront en vous sentant." |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Dim 7 Aoû - 20:51 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Sa main s'était discrètement envolée vers sa tempe. Elle posa ainsi la paume fraîche sur le côté chaud de son visage. Elle pouvait en effet sentir le martèlement de sa veine qui serpentait le long de sa tempe. Il entendait les battements de son coeur et cela la perturbait. Elle avait le sentiment qu'il en savait plus sur elle qu'elle sur lui et elle n'aimait pas beaucoup cela. Elle se sentait vulnérable et même si elle l'était, elle trouvait cela bizarre de se sentir ainsi avec lui. Après tout, ils n'avaient pas grand chose en commun. Elle était une jeune femme sans histoire, Oubliator au Ministère de la Magie, une jeune femme de vingt-quatre ans comme on en voit tant d'autres. Lui était une Créature de la Nuit, un solitaire, une âme tapie dans l'ombre, contemplant de loin les flux de vies ordinaires, condamné à errer hors tu temps.
Après quelques instants d'hésitation,il lui prit la main et la porta à ses lèvres, les battements de son cœur protestèrent en accélérant leur course pour la maintenir en vie. Elle se rappela qu'il pouvait l'entendre, et se mordit la lèvre inférieure devant cette preuve tangible de faiblesse. Enrique, son prénom était Enrique. Il avait un prénom doux et mélodieux comparé à l'apparence un peu rustre qu'il donnait. Même si ces dernières secondes il avait fait preuve d'une grande douceur. Ils se faisaient face et semblaient tous deux un peu perdus, attirés l'un vers l'autre aussi, sans qu'elle ne puisse expliquer pourquoi. C'était ridicule, elle ne le connaissait même pas, et pourtant ce sentiment ne faisait que s'accroître. Il lui confia que son odeur était enivrante. Cassie ne savait pas comment réagir, c'était comme si elle n'était pas maîtresse d'elle-même.
Lentement, mais surement, elle se rapprocha de lui, quelques millimètres d'abord, puis quelques centimètres. Son visage était à présent près du sien, ses yeux se posant rapidement sur son cou puisqu'il faisait environ une tête de plus qu'elle. Elle s'était presque collée à lui sans même s'en rendre compte tandis qu'aucune partie de leurs corps ne se touchaient pour autant. Ce furent ses paroles qui la ramenèrent à la réalité.
"Vous devriez partir, d'autres viendront en vous sentant."
Instinctivement, elle recula et reprit sa place initiale. Une fois de plus, elle se sentait sonnée. Elle fit quelques pas de plus en arrière et commença même à lui tourner le dos. Le sentiment qu'elle avait en sa compagnie était effrayant et irrésistible en même temps. Elle voulait fuir mais quelque chose d'autre lui intimait de rester là. Pourtant, il ne semblait pas non plus vouloir prolonger le contact. Elle ferait sans doute mieux de partir et oublier tout ça. S'attacher à une créature comme lui, torturée et solitaire, ce n'était sans doute pas un bon plan. Surtout de la part d'une jeune femme qui redoutait plus que tout les liens sincères et l'attachement. Trop fragile pour supporter l'abandon en réalité. Si elle lui laissait une place, supporterait-elle seulement le vide qu'il risquerait par conséquent de créer?
Elle se tourna, et sans un regard commença à marcher dans la direction opposée à la sienne. Elle observait les alentours, tout était calme, elle ne sentait plus cette atmosphère oppressante à son arrivée. La Bagarre entre les deux immortels avait du faire fuir les derniers badauds. Cassie sentait l'émotion l'assaillir, une tristesse subite, elle ne comprenait pas pourquoi ce chagrin soudain, c'était absurde. Mais la faiblesse la poussa à se retourner. Elle n'était pas encore très loin de lui, à quelques mètres seulement. Il la regardait toujours, et il semblait fatigué, voir même faible, ses traits avaient quelque peu changé. Machinalement, elle fit marche arrière pour retourner vers lui. Arrivée à sa hauteur, elle lui murmura:
"Pourquoi voulez-vous toujours faire fuir les personnes qui s'intéressent à vous?"
Sans même réfléchir, elle posa la main sur son visage, pour caresser les traits de fatigue sans doute provoqués par sa dernière lutte et le manque de sang. Reprenant quelque peu ses esprits, elle retira sa main avant de lui sourire. Elle pourrait s'excuser de son comportement, de ce geste tendre soudain, mais elle n'en fit rien.
"Vous êtes épuisé par votre blessure, vous êtes affaibli et je ne pourrai pas vous défendre, partez avec moi, vous n'aurez pas la crainte d'une nouvelle attaque... Reposez vous quelques instants."
Oui, elle l'invitait bien chez elle là! Non mais elle avait craqué c'était pas possible? Et pourtant les mots étaient sortis de sa bouche avant même qu'une once de raison ne vienne les freiner. Sans doute qu'il la repousserait, et qu'elle se sentirait d'autant plus stupide. Néanmoins, son invitation était sincère, et maintenant elle avait pris le risque, elle avait même pris ce risque à partir du moment où elle était sortie de chez elle. Dès lors, elle devrait assumer.
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Dim 7 Aoû - 21:26 | |
| Il déglutit, jamais personne n'avait osé l'approcher d'aussi près, peut-être d'ailleurs pour cela qu'il avait sorti une excuse bidon vous me direz, après tout si quelqu'un arrivait, il était toujours là. Mais elle était devenue trop proche, physiquement parlant, quasiment collé à lui, on avait serré les dents, on l'avait vu là, si proche, si désirable, non il ne devait pas penser à cela, il ne devait surtout pas voir cela comme ça. Pour lui cela lui était interdit. Il savait que s'il craquait, avec elle surtout, ce ne serait pas seulement pour dire de se faire plaisir, pour cela qu'on préférait éviter, ne pas s'attacher et sortir des idioties plus grosses que les autres pour la faire filer. D'ailleurs, cela avait fonctionné on dirait, elle avait eu l'air de comprendre, et il put se soulager, enfin soupirer de soulagement quelque peu. C'était étrange de voir un homme comme lui, qui avait passé les siècles comme du beurre, qui ne craignait pas vraiment la mort, l'attendait presque, si implacable dans son métier, devenir si faible devant qui ? Une humaine ? Une femme ? Oui c'était cela, et il n'aimait pas se sentir si faible, les sentiments rendaient faibles, cela l'avait toujours rendu faible, et il préférait les enfouir profondément tout simplement.
Autant la laisser partir, malgré tout, il gardait un oeil sur elle, l'observant partir, dardant son regard sur elle pour être sur que cela irait. Il n'avait toujours pas bougé, peut-être encore trop surpris de ce qu'elle avait failli faire vous me direz non ? Peut-être, mais pour autant, c'était comme si un instinct protecteur était là avec son regard sur elle, de plus, il n'était pas en excellente forme. Certes la blessure avait cicatrisé, mais il faudrait un peu de temps pour que tout se reforme complètement, le désavantage d'être un hybride vous me direz, et surtout de n'avoir eu que cette petite fiole de sang. Et puis avec elle près de lui, c'était comme lui donner le fruit de la tentation, et il ne la mordrait pas. Il se l'interdisait. Peut-être pour cela que sortant de ses pensées, il la vit revenir vers lui, quoi encore ? Qu'est-ce qu'il avait fait ? Elle avait oublié quelque chose ? Il ne voyait franchement pas, d'ailleurs il était prêt à dire quelques mots mais elle le prit de court en murmurant quelques mots, une phrase pour être précis.
Elle comptait sincèrement qu'il réponde à cette question, ou alors c'était juste rhétorique pour l'occasion ? Non de toute manière, il ne voyait pas quoi répondre exactement. Peur de souffrir, peur de les faire souffrir également, la peur de tout. Il sursauta légèrement quand elle posa sa main sur son visage, au niveau des dernières traces de blessures, on avait même failli s'écarter pendant un instant, les contacts ce n'était vraiment pas son genre à vrai dire, il n'avait encore jamais goûté à cela, enfin si, mais il y a très très longtemps. Cela lui rappelait les moments d'innocence, quand il était encore un humain en partie. De mauvais souvenirs ensuite.
D'ailleurs on fut plus que surpris par la suite, euh c'était une invitation ou on ne comprenait pas. Aller chez elle ? Lui ? Accepter une bête comme lui chez elle ? Elle était sure de ce qu'elle était entrain de faire ? Et il n'était pas si épuisé que cela, juste que les blessures mettaient du temps à cicatriser par un léger manque de sang mais quand cela sera fait, cela irait beaucoup mieux.
"Pourquoi faire ça ? Je ne vous apporterais rien de bon."
Quoi ? Il le pensait sincèrement avec son air grognon et les légers grognements qu'il pouvait avoir par moment, enfin cela s'était calmé depuis quand même, à croire qu'elle avait un effet apaisant sur lui ou sur ces côtés animales. A croire qu'elle le rendait presque humain, ce qu'il n'était plus du tout de toute manière. En tout cas, il n'avait toujours pas répondu à ce qu'elle proposait, de plus, il n'était pas habitué à ce que quelqu'un lui propose l'hospitalité en quelque sorte.
"Et je signale que c'est vous qui avez été attaquée, pas moi."
Mauvaise foi, il avait quand même ensuite chercher la bagarre avec la vampirette non ? Enfin il essayait toujours de repousser les gens mais elle n'avait pas l'air d'en démordre visiblement. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire franchement ? S'accrocher à ce petit espoir que quelqu'un s'intéresse à lui pour autre chose que d'avoir une créature dans ses connaissances ? D'autant plus qu'elle risquait d'en souffrir, lui également, même s'ils n'étaient que de simples connaissances. Et pourtant....pourtant....non pas de Naznavour maintenant. Elle allait le regretter, c'était certain non ?
"Vous allez le regretter."
Signe que visiblement, il acceptait, bien qu'on ne doutait pas de l'issue de tout cela, il n'était pas vraiment partant mais il n'arrivait pour autant pas à dire non, de plus son odeur naturelle si enivrante, mais était-ce vraiment son odeur ou simplement les effets de ce rapprochement entre eux ? Difficile à dire, dans les deux cas oui, elle était enivrante, mais il ne pouvait aller à de telles bassesses, car c'était contre nature et qu'il méritait sa vie de solitaire et qu'il était bien comme ça ! Jusqu'à ce qu'il la rencontre. Et dire que c'était que la deuxième fois qu'on la voyait. Il allait falloir qu'il aille dégommer quelques truands pour se remettre ensuite. Ou alors une bonne dose de sexe brut, bien bestial, ce serait bien aussi et moins sanglant. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
Messages : 357 Age : 39 Célébrité : Natalie Portman Avatar © : Devil Doubles-Comptes : Dahrah Mills, Elinor Thorpe & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Lun 8 Aoû - 12:23 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Voilà qu'elle était de nouveau près de lui, comme attirée par un aimant.Vous avez beau lutter, rien ne vous empêche de revenir, au contraire tout vous encourage. Votre esprit hurle pourtant que ce n'est que bêtise et inconscience, et pourtant elle se tenait de là, devant lui. Ayant même poussé l'affront jusqu'à l'inviter chez elle, elle qui n'invitait jamais personne dans son antre. Considérant son domicile comme le dernier rempart pour préserver son intimité, voilà que sans réfléchir elle invitait un parfait inconnu, qui plus est une créature. Pourquoi? Demanda-t-il, et c'était une bonne question à laquelle elle était tout simplement incapable de répondre. Elle se contenta de baisser légèrement la tête, laissant les mèches brunes encercler quelques instants son visage. Elle lui répondit, comme pour elle-même cependant:
"Je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi."
Levant de nouveau ses yeux noisettes sur les siens incroyablement clairs, elle l'observait légèrement distraite par son propre trouble. Il ne semblait pas en meilleur état qu'elle cependant, il lui affirmait que c'était elle qui avait été attaquée. Oui, cela elle le savait bien, c'était même par sa faute s'il s'était retrouvé blessé de la sorte, en l'invitant chez elle, elle ne voulait que lui faire preuve de sa gratitude, ou pas. En fait, elle ne réfléchissait pas vraiment. Lui frôlant de nouveau la main, elle ne le toucha pas cependant, lui souriant, elle rétorqua à son argumentation.
" Justement, j'ai besoin de repos également, et apparemment il serait trop risqué pour moi de rester ici. Mais je pense que c'est également risqué pour vous. Je ne serai pas tranquille de vous savoir seul ici tant que vous n'aurez pas retrouvé toutes vos forces."
Voilà qu'elle se prenait à faire dans le sentimentalisme et la bienveillance, c'était pourtant inédit chez elle. L'Oubliator se souciait cependant réellement de lui. Il était affaibli à cause de sa témérité et de son inconscience, et puis elle était venue pour le revoir, elle aurait ainsi à loisir de mieux le connaître, même si il ne semblait pas très loquace. Et après? Après cette nuit? Peu lui importait en fait, Cassandra était le genre de fille à vivre dans l'instant, et immédiatement, son esprit lui commandait d'être avec lui. Elle n'avait pas pour habitude de lutter contre ses impulsions. Étrangement soumise à ce que lui imposait son cœur, son corps même, elle ne faisait qu'obéir aux ordres de sa propre conscience.
"Vous allez le regretter."
Il relâchait ses défenses, il commençait à l'accepter. Apparemment, il n'arrivait pas à mieux lutter de son côté. Si l'un des deux encore avaient pu faire preuve d'un peu de raisonnement, mais les voilà qui sombraient à présent sous l'influence de leurs pulsions. Cassie lui sourit, découvrant ainsi légèrement ses dents. Bien entendu qu'elle allait le regretter, elle le savait déjà. Que pouvait-il y avoir de bon à côtoyer quelqu'un comme lui? Il ne fallait pas être devin pour voir qu'il ne liait avec personne. Mais sans qu'il ne le sache, ils avaient au moins ça en commun. La jeune femme était du genre entourée, mais peu ou pas de personnes ne comptaient réellement à ses yeux. Au fond, elle était une solitaire...comme lui, et ce depuis sa plus tendre enfance.
" Je prends le risque."
Elle avait toujours été douée pour se mettre dans des situations abracadabrantes, du style inviter une créature de la nuit à prendre le thé chez soi. Il n'y avait qu'elle pour commettre des folies pareilles. Elle glissa sa main jusqu'à la sienne, puis passa ses doigts entre les siens pour lui prendre la main. Elle ne lui laissa pas le temps de réagir, elle les fit transplaner immédiatement. Autant battre le fer tant qu'il est chaud.
Ils étaient à présent face à son immeuble, simple et sans ornement, comment on en voit beaucoup à Londres, en réalité. Ne lui ayant pas lâché la main, elle le conduisit jusqu'à chez elle. Cassie habitait un studio banal en plein Londres. Son intérieur était modeste et ressemblait à celui de jeunes femmes de son âge. Elle poussa la porte, et on pouvait apercevoir un peu de désordre, un appartement décoré dans les teintes grises et blanches avec quelques touches de bleu. Quelques vêtements ici et là, des magazines, un coin cuisine, une porte menant à la salle de bain, une petite table , un canapé ainsi qu'un lit au fond de la pièce. En somme un intérieur petit, mais coquet. Maintenant qu'ils étaient entrés chez elle, elle lui lâcha la main. Lui désignant le canapé, elle lui proposa courtoise:
" Je vous en prie, Installez-vous..."
Ramassant sa mygale qui s'était apparemment de nouveau fait la malle, elle la remit dans son habitat naturel, enleva son manteau avant de le jeter négligemment sur une des chaises. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine avant de lui demander:
" Vous voulez boire quelque chose? Enfin je ne sais même pas si il est agréable pour vous de boire..."
Oui bon, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus commun d'inviter une créature comme lui chez elle. Elle ne savait pas vraiment comment il vivait, ni ses habitudes de vie quoi. Elle lui aurait bien proposé de son sang, mais elle n'allait tout de même pas pousser le bon accueil jusque là. En tout cas, il y avait quelque chose de drôle à voir un rustre pareil chez elle. Posant ses yeux noisettes sur sa silhouette, elle se surprit à penser qu'elle pourrait prendre l'habitude de le voir ainsi dans son environnement familier.
Dernière édition par Cassandra Grey le Lun 8 Aoû - 19:00, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Lun 8 Aoû - 12:48 | |
| On allait tomber dans le sentimentalisme maintenant. Ce dont il n'était que très peu friand, mais elle ne lâcherait pas le morceau et elle se faisait du souci pour elle, ce n'était pas normal, elle ne devrait pas, mais malgré tout, c'est comme si une bouffée d'air frais était venue en lui à cette simple idée que quelqu'un l'appréciait pour ce qu'il était, et pourtant il essayait de repousser cela très loin au fond de lui et pourtant c'était bien là. De toute façon elle ne le lâcherait pas avec toute cette histoire, alors il avait accepté, il avait été faible, avec elle. Il ne s'occasionnait que peu de faiblesses, aucune même pour tout dire, mais pourtant avec elle, c'était comme si toutes les barrières qu'il avait mis des années à mettre en place, elles s'effondraient au fur et à mesure, il ne comprenait pas, il ne savait pas pourquoi à vrai dire. Cela arrivait c'est tout, et pourtant, il savait que ce n'était pas....bien en quelque sorte, pour elle en tout cas.
De toute façon il n'eut pas le temps de dire ou faire quoique ce soit, elle avait attrapé sa main, entremêlant leurs doigts, douce chaleur de sentir quelqu'un lui tenir la main, une femme d'autant plus. C'était....doux, cela faisait remonter d'anciens souvenirs à vrai dire, les meilleurs qu'il ait en fin de compte, cette douceur, cette chaleur, peu de personnes avait su la lui prodiguer, alors pourquoi elle ? Parfois le destin vous jouait de drôles de tours malgré tout, et que pouvait-il y faire ? Rien cependant. Il l'avait mis sur sa route, on avait essayé de l'oublier, de faire comme si on ne l'avait croisé qu'une fois, et pourtant, on se retrouvait déjà de nouveau face à face. D'ailleurs, il était trop dans ses pensées, à penser à ce simple geste, qu'il venait à peine de remarquer qu'ils avaient transplané.
Encore un point qu'il regrettait, ne plus faire de magie, on était guère désormais que du bétail en quelque sorte, enfin oublions cela quelques temps, elle ne le lâchait pas, de peur qu'il disparaisse peut-être, c'était étrange de ressentir à nouveau cela. D'habitude il faisait de son mieux pour éviter tout sentiment positif, ou quelque chose du genre, mais là, c'est comme s'ils revenaient en force, sans qu'il puisse y faire quoique ce soit, elle l'attirait, comme un aimant, et on ne parlait pas que du côté physique bien sur, il y avait autre chose. Malgré tout, on se sentait comme un intrus, assez ironique venant d'un assassin qui pénétrait chez les gens pour les tuer, mais encore là, c'était autre chose.
Cette sensation de froid quand elle lui lâcha la main, secouant légèrement la tête, il observa les alentours, un appartement, il n'y avait que son odeur partout, il pouvait le sentir, fermant quelques instants les yeux, l'odeur lui arrivait comme un vent frais en pleine figure, mais il fallait qu'il oublie cela, le sentimentalisme ce n'était pas son genre, pas question de se laisser aller à de telles absurdités, l'amour ou même l'amitié n'était pas éternelle, alors à quoi bon ? Il esquissa un sourire amusé en voyant le foutoir dans les environs, bien différent de lui, en même temps, lui, c'était plus petit, et il avait moins à transporté, moins de choses à garder en souvenir aussi. Il s'installa, sans savoir véritablement comment se mettre, on n'était pas à l'aise en fait, pas du tout même, cela se voyait à la façon dont il gigotait, avant de finalement se relever pour la suivre. Venir comme ça, chez quelqu'un, cela faisait bien longtemps, et il n'y arrivait pas. Pour cela qu'on la suivait, au moins en quelque sorte, elle était un repère dans ce nouvel environnement.
Sans faire exprès - bien sur tout le monde s'en doute n'est-ce pas ? Vous connaissez le narrateur - il se retrouva juste derrière elle, stoppant pour éviter de la bousculer ou de rentrer en elle, sans connotation aucune - punaise on est en manque - quand elle prononça les derniers mots, ce qu'il prenait, ce qu'elle voudrait. Bon qu'il arrête de se laisser aller comme ça, franchement ça n'allait pas du tout. Et l'avoir de nouveau si proche, cela le mettait en émoi, mais il se gardait bien de montrer quoique ce soit, ne pas donner de fausses illusions, de plus une humaine serait bien mieux avec quelqu'un de son standing que lui. De plus ils étaient de nouveau face à face vu qu'elle s'était retournée pour lui demander ce qu'il prenait. Son souffle contre lui, respires Enrique, respires, ça passera. Il marmonna une légère réponse, d'une voix quelque peu rauque en fait, certainement toutes les émotions de la journée - on y croit -.
"Je mange et je bois comme tout le monde, je ne suis pas totalement une de ces créatures de la nuit."
Enfin cela ne répondait pas à la question, ce qu'il voulait boire ? Elle ? Non, bien que son sang serait certainement enivrant, il ne tenterait pas le diable, et jamais sans son autorisation à vrai dire. Mais reprenons, toujours sur le même ton. C'était insoutenable, il n'aurait jamais du accepter de venir en fin de compte.
"Un café, si vous avez."
Dingue comment malgré tout ce magnétisme, cette attirance, pas seulement physique, existait alors qu'on avait rien fait pour. Certains parlent d'âme soeur, d'autres de liens intemporels, lui il dirait simplement que c'était un coup de malchance pour elle de vouloir le connaître. Les relations humaines il n'y participait plus depuis longtemps et pourtant, quelque part, une lumière s'allumait comme pour dire que ce n'était pas tout à fait exact. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Lun 8 Aoû - 19:09 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Ne voulant pas dévisager son invité d'un soir, Cassie en attendant sa réponse alluma sa cafetière. Elle avait décidé de prendre un café, elle était en réalité frigorifiée. L'allée des embrumes, il y avait plus chaleureux comme endroit. Une boisson chaude lui ferait du bien. Elle aimait le préparer comme les moldus. Positionnant le filtre, déposant le café à l'intérieur puis ajoutant l'eau, elle alluma ensuite l'appareil afin que le café passe. Enrique ne lui avait toujours rien dit, elle allait s’enquérir de son souhait et par cette occasion fit volte face. Un peu brutalement certes, surtout si on considérait qu'il était juste derrière elle. Relevant ses deux mains par réflexe, elle sursauta de surprise et posa ses doigts sur son torse. Elle se recula ensuite aussi vite. Ne prolongeant pas le contact entre eux deux, à chaque fois qu'elle le touchait, elle ressentait quelque chose d'étrange.
" Désolée" balbutia-t-elle, "Vous êtes silencieux" murmura-t-elle tout en baissant rapidement ses paupières avant de rependre dans un sourire " Je ne vous avais pas entendu." Il semblait également quelque peu troublé, entre ces deux là quelque chose se passait c'était indéniable. Les lois de l'attraction comme on dit. Ceci dit, les lois de l'attraction avaient parfois un humour particulier en réunissant deux êtres comme ceux-ci..."Je mange et je bois comme tout le monde, je ne suis pas totalement une de ces créatures de la nuit." lui confia-t-il. Elle haussa imperceptiblement un sourcil sous l'effet du sentiment de surprise. Elle avait toujours pensé qu'il était un Vampire, une créature de la nuit mais apparemment il était autre chose. Il n'était pas totalement une créature de la nuit, qu'est ce que cela pouvait bien dire? Elle mènerait son enquête plus tard, car il avait apparemment réfléchit à sa question.
"Un café, si vous avez."
Cela tombait à pic, c'était ce qu'elle avait commencé à préparer. Peut-être qu'en la voyant lancer la cafetière en route, il n'avait pas voulu déranger en demandant autre chose. Enfin peu importait, en réalité, cette demande n'avait été formulée que par courtoisie et aussi pour masquer la gêne ou retarder l'échéance comme vous voudrez. Maintenant qu'ils étaient tous deux réunis chez elle, on pouvait dire qu'ils avaient franchi un pas de plus en quelque sorte. Elle était toujours très proche de lui même si elle avait retiré ses mains, elle n'était qu'à quelques centimètres de lui. Elle observa sa chemise tachée de sang, la blessure cicatrisait sans doute, et cela ne faisait pas très propre. Ce serait mieux de la retirer... oui, mais ce n'était pas une bonne idée. Le café, pensa-t-elle, louable distraction face à des idées peu recommandables. Elle attrapa deux tasses dans le petit meuble au dessus de l'évier pour en sortir deux tasses. Les posant ensuite sur le plan de travail, elle versa le café fumant dans chacune d'elle. Elle emporta ensuite les deux récipients vers la table basse, lui signifiant silencieusement de la suivre. Elle prit place sur le canapé, attendant qu'il la rejoigne. Elle le sentait à nouveau près d'elle, un frisson parcourant sournoisement le long de son dos. Les émotions et le froid de la soirée sans doute, oui rassurons-nous. Comme pour se réchauffer, elle encercla la céramique de la tasse de ses deux mains. Lançant de nouveau un regard à son invité, elle se décida à lui poser la question qui lui brûlait les lèvres.
" Enrique, vous avez dit que vous n'étiez pas entièrement une créature de la nuit. Pardonnez-moi si je suis indiscrète, mais vous êtes quoi au juste?"
La question pouvait sembler brutale mais elle n'était pas du genre à prendre des pincettes lorsque sa curiosité était de la partie. Et puis si elle devait mieux le connaître autant qu'elle sache ce qu'il était véritablement. Même si cela n'empêchait pas l'attirance d'être bien présente. Une créature, un monstre même pour certains, pour elle, il avait une apparence des plus charmantes, magnétique. Ses yeux noisettes le regardait avec douceur, en repensant à sa question, elle se mit à rire. Pour s'excuser elle ajouta:
" Désolée, je dois vous paraitre un peu brutale et sans doute trop curieuse, mais ce que vous m'avez dit tout à l'heure m'a intrigué, je pensais que vous étiez un Vampire."
Soufflant ensuite sur sa tasse afin de refroidir le café, elle but ensuite une gorgée. C'était encore trop chaud, elle fit d'ailleurs une petite grimace de protestation. Elle avait toujours été trop impatiente. Reposant le contenant sur la table basse. Elle se rapprocha un peu plus de lui, si bien que sa jambe touchait la sienne.
" En réalité, je me fiche de ce que vous êtes, vous êtes une bonne personne."
Baissant ses yeux , soudain très absorbée par les volutes de fumée s'échappant de sa tasse, elle se surprit à complimenter un inconnu. Le compliment déjà c'était pas son fort mais en plus avec une personne qu'elle ne connaissait pas c'était encore plus rare. Posant ses doigts sur son menton, caressant distraitement son visage, elle sembla ensuite revenir à elle et lui demanda:
" Votre blessure s'arrange-t-elle?"
N'oublions pas tout de même qu'il avait été blessé. Elle s'inquiétait de lui, c'était normal après tout. Et puis, elle pourrait ainsi sans doute passer à autre chose qu'au déballage de sentiments. Elle n'avait jamais été très à l'aise avec ça.
Dernière édition par Cassandra Grey le Mar 9 Aoû - 18:55, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
Messages : 299 Célébrité : Bradley Cooper Avatar © : By Vio Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Ethan O'Connell
| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Lun 8 Aoû - 19:53 | |
| Il n'aurait pas du. Enfin il n'aurait pas du la suivre jusque dans sa cuisine, alors pourquoi est-ce qu'il l'avait fait ? Non il n'aurait pas du, il lui avait fait peur peut-être ou surprise ? Va savoir, toujours est-il que ce n'était pas à faire, mais les règles de bienséances, cela faisait longtemps qu'il ne les pratiquait plus vraiment à vrai dire, il ne savait pas se comporter dans une société dite normale, alors ensuite réussir à se comporter avec une femme, c'était d'autant plus difficile. Il avait senti également ce toucher, ce besoin tactile qu'apparemment chacun d'eux avait eu besoin, autant elle pour vérifier sa blessure que lui pour vérifier qu'elle n'avait rien, et encore maintenant, ce besoin de toucher, de vérifier qu'il ou elle était bien là, était présent. Pourquoi donc ? Une simple attirance ? Si ce n'était vraiment que cela est-ce qu'on s'embarrasserait de tout ce qui s'était passé ? Certainement que non. Même lui restait dans ses songes, surpris également par ce magnétisme entre eux. Comment est-ce possible qu'une créature comme lui et une humaine puissent être autant attirées l'un par l'autre, cela en devenait complètement incompréhensible.
Il la regarda faire, préparer le café et les tasses, les souvenirs remontaient en lui, souvenirs qu'il chassa bien vite cependant pour revenir dans le monde réel et l'observer. Ses mains douces et tactiles, virevoltaient sur le plan, sachant parfaitement ce qu'elle faisait, à croire qu'il ne pouvait s'empêcher de l'observer, une sorte de fascination. Mais pas de celle morbide ou autre, non une fascination comme il en avait eu que peu envers d'autres personnes, notamment les femmes. Pourquoi maintenant alors qu'il se trouvait à peu près stable et qu'il acceptait enfin - après 400 ans - son côté solitaire, une épreuve peut-être, dans ce cas, il avait échoué, lamentablement échoué, tout dépend de quel résultat il fallait avoir enfin de compte. On la laissa passer devant, humant de nouveau son parfum naturel qui envahissait ses narines, une pureté à l'état naturelle, pas de fioritures, pas d'ajouts, elle était normale et naturelle, peut-être que c'était ça en fin de compte.
Oui il était silencieux dans ses déplacements, défaut professionnel dirons nous, mais également il avait en quelque sorte peur de déranger, et il serait plus aisé de partir si on ne l'entendait pas, enfin en tout cas il la rejoignit, au départ, il ne savait pas, devait-il s'asseoir avec elle ou plus loin ? Comment est-ce que cela serait perçu ? Non vraiment il n'était pas à l'aise, mais malgré tout, il fut bientôt à ses côtés dans le canapé, proche, trop proche d'elle peut-être, et il sursauta quand elle l'appela par son prénom. Peu de gens le connaissait, et il lui avait donné c'est vrai, mais c'était juste, si bizarre et doux de l'entendre dans une voix comme la sienne. Pour cela qu'il en fut surpris en fin de compte. Le café était bien là, et pour le moment, il ne le toucha pas encore, se contenta de la fixer, de l'observer, chaque petite mimique, comme si on voulait imprimer cela en lui.
Ce qu'il était, ah tout ceci était une longue histoire, et le connaissant avec son caractère bourru, cela ne serait pas facile d'en savoir d'avantage. Mais la voir le regarder ainsi, avec autant de sincérité, d'un côté il souhaitait de nouveau l'envoyer balader et de l'autre lui répondre honnêtement, mais bon est-ce que cela changerait quelque chose ? Pas vraiment vu que déjà elle le prenait pour un vampire au départ. Il n'avait toujours pas répondu, il se contentait de la fixer, comme hypnotiser, il ne savait quoi dire ou quoi faire sur le moment, on la laissait faire la conversation pour deux tout simplement.
Et elle s'était encore approchée, leurs jambes se touchaient, c'en était déroutant, habituellement personne ne l'approchait aussi près, tout du moins de cette manière, sans qu'il y ait de cris, de sang qui coule ou autre, c'était déstabilisant, il ne se remettrait certainement jamais de cette rencontre à vrai dire, elle chamboulait toute sa vie en quelque sorte, simplement par sa présence.
"C'est compliqué."
Avec cela, on irait loin n'est-ce pas le concernant ? Il avait du mal à s'ouvrir aux autres, à vrai dire il ne savait pas faire, d'autant plus pourquoi le faire avec elle ? A quoi cela ferait-il avancé les choses ? Tout du moins vers quoi on se lançait là ? Vers l'inconnu, et il n'aimait pas cela, il n'aimait plus cela, plus depuis de nombreuses années.
"J'étais loup-garou avant d'être mordu par un vampire. Et depuis, je ne suis totalement l'un, ni totalement l'autre. Pas une histoire pour vous."
Même s'il était toujours aussi bourru, voir quelque peu sec, derrière cela il ne voulait pas l'ennuyer avec ces histoires, et puis il n'était pas là pour se lamenter, cela faisait déjà bien longtemps qu'il avait fini de le faire. Il finit quand même par prendre la tasse de café, même s'il avait encore du mal à savoir comment s'en servir, les habitudes d'un repas habituel, d'une tasse de café, dans une vraie tasse et pas ces affreux gobelets, cela faisait longtemps. Il haussa un sourcil, elle s'inquiétait encore pour lui concernant la blessure, et sans qu'il le veuille vraiment, un léger sourire apparut sur ses lèvres avant de disparaître rapidement. Il se racla légèrement la gorge, prenant une gorgée de café, il était bon, il ne souffrait même pas du chaud ou du froid, même s'il sentait la différence avant de reposer la tasse, sans l'avoir fini.
Sa blessure ? Hum, il n'aimait pas à l'aise avec les paroles, il était toujours plus doué avec les actes, il enleva d'abord sa veste, la laissant choir derrière lui, avant de débouter sa chemise pour vérifier que tout était en ordre, malgré tout, le temps de faire tous ces gestes, vu leur proximité, parfois, sa main se perdait sur elle, dans ses cheveux, juste un petit effleurement, mais il le ressentait, un étrange frisson qu'il n'avait plus connu depuis longtemps, enfin il essaya d'en faire abstraction quand la chemise fut ouverte, et qu'il observe ce qu'il en était. La blessure était refermée, mais la cicatrice était toujours là. Il n'avait pas vraiment conscience du fait d'être torse nu devant une femme, après tout, pour lui, il devait être quelqu'un de repoussant, vu qu'il était une créature, donc pour lui, cela ne lui faisait rien de se retrouver ainsi.
"Ça va, juste une cicatrice qui disparaîtra avec le temps. Ça guérit toujours, quelque chose qui ne change pas du moins."
Oui parfois l'immortalité, enfin pseudo-immortalité lui pesait de toute manière, d'autant plus que n'étant plus humain, ce n'est pas comme si cela servait à grand chose. Ne plus ressentir, ne plus vivre, ne plus pouvoir procréer, il n'avait déjà pas vu son fils grandir, alors en avoir d'autres maintenant, impossible. Parfois il était dégoûté de lui-même, peut-être pour ça que le sarcasme et l'ironie étaient monnaie courante chez lui, une manière d'exprimer sa douleur ou alors de vouloir faire mal comme il avait mal. Va savoir. Mais bon il restait quand même un Assassin et une grosse brute malgré tout, il n'y avait qu'avec elle qu'on dirait un loup domestiqué qui pendait la langue. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mar 9 Aoû - 19:01 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Elle pouvait à présent sentir son regard sur elle. C'est compliqué lui avait-il déclaré. Cassie pensait d'ailleurs qu'il n'irait pas plus loin, qu'il ne se dévoilerait pas car après tout il ne l'avait pas fait jusque là. Non, il l'avait laissé à l'écart, s'appliquant à dresser une barrière invisible entre lui et le monde, entre lui et elle. Mais il semblait que la barrière cédait peu à peu. Car alors qu'elle ne s'attendait pas à plus de sa part, il lui expliqua en quelques mots la nature de sa personne.
"J'étais loup-garou avant d'être mordu par un vampire. Et depuis, je ne suis totalement l'un, ni totalement l'autre. Pas une histoire pour vous."
Elle le fixa quelques instants. Il était donc apparemment une sorte d'hybride. L'Oubliator avait décidément toujours eu le don pour être attiré par des hommes spéciaux. Aucune histoire qu'elle avait vécu n'avait été simple, du moins pour le peu d'histoires qu'elle avait eu, la brune ayant surtout cumulé les aventures où attachement est un mot interdit. Elle le fixa les yeux dans les yeux quelques secondes, il n'était tout de même pas des plus chanceux. Il était déjà difficile d'être un loup garou ou même un vampire, mais additionner les deux c'était plutôt fort. Elle n'avait même jamais pensé à la probabilité d'une telle fusion entre deux natures différentes. Elle comprenait mieux cependant qu'il se tienne à l'écart du monde, qu'il lie peu avec les autres. Elle n'avait d'ailleurs pas besoin d'être une créature de la nuit pour se tenir à distance de tout lien rapproché avec une personne. Lui souriant à présent, elle déclara ironiquement:
" Et bien, on peut dire que vous cumulez!"
Un rire s'échappa de sa gorge. Ce n'était pas bien de se moquer, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, et il n'y avait rien de bien méchant au fond. Après tout, elle n'était pas partie au courant. Pour être honnête, elle se fichait un peu de sa nature. Lorsqu'elle le regardait, elle ne voyait pas un lycanthrope ou un vampire, elle voyait un être humain tout simplement. Elle n'était pas du genre à se prendre la tête pour essayer de voir plus loin. Lorsqu'elle lui demanda si sa blessure allait mieux, il ne s'embarrassa pas des courtoisies habituelles, il retira sa veste pour déboutonner ensuite sa chemise. Ainsi, il pourrait mieux observer la blessure. Elle n'était pas mal à l'aise, au contraire, elle appréciait le naturel qu'il se permettait tout d'un coup, à croire qu'il commençait à se sentir bien ici.
Elle put remarquer que la blessure s'était pratiquement refermée, elle n'existait désormais plus que par une cicatrice encore jeune cependant. C'était tout de même fascinant de voir une blessure se soigner par elle-même et étrange également. Mais elle ne dit rien, ne s'extasia pas sur ses capacités d'auto-cicatrisation. Non, car elle se doutait bien que cet avantage était bien mince comparé aux inconvénients de sa nature. Il s'était tourné légèrement vers elle, aussi replia-t-elle ses jambes sous elle. Elle avait rapidement pris une position agenouillée, ses jambes reposant sur le canapé et elle lui faisait également à présent face. Cassie ne savait elle-même pas vraiment ce qu'elle était entrain de faire. Elle était encore absorbée dans un de ces moments où elle ne pensait plus, et d'ailleurs elle s'en fichait puisqu'elle ne réfléchissait pas. Elle posa son index sur la cicatrice récente d'Enrique, laissant ainsi son doigt puis sa main parcourir le torse de son compagnon.
"Je ne vous fais pas mal?" murmura-t-elle tout en laissant ses mains parcourir son corps, ses doigts sentant d'autres cicatrices, vestiges de blessures anciennes sur sa peau. Elle regardait avec attention son torse marqué en plusieurs endroits, et bizarrement elle se sentit assaillie par la compassion en observant un corps qui avait tant souffert, authentiques témoignages d'années probables de lutte. Elle posa ensuite de nouveau ses yeux sur les siens, laissant sa main reposer contre sa peau. Approchant légèrement son visage du sien, elle lui demanda du bout des lèvres:
" Quel âge avez-vous Enrique?"
Oui, elle était curieuse, elle se demandait bien depuis combien de temps il était sur cette terre. C'était sans doute trop téméraire de sa part mais elle estimait qu'il se devait d'assumer maintenant qu'il était entré chez elle. Après tout, il avait accepté d'entrer dans son univers et à présent elle souhaitait tout simplement mieux le connaître. Son âge n'entraverait sans doute en rien l'attirance qu'elle ressentait pour lui. Elle était plus forte, plus forte que la raison elle-même.
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mar 9 Aoû - 19:26 | |
| C'est vrai, elle ne s'était pas enfui, elle s'était mise à rire. A cause de ce qu'il était ? Elle se moquait ? Franchement ? Il aurait peut-être mieux fait de ne rien dire finalement, cela aurait mieux valu quand on voyait la réaction qu'il venait de provoquer quand même non ? Oui, il aurait peut-être préféré qu'elle file en criant après sa mère plutôt que de se moquer comme cela. Oui il cumulait, et pourtant il n'avait pas choisi cela, elle croyait quoi ? Que c'était un choix d'être devenu ce qu'il était franchement ? Elle ne savait rien de sa vie, elle ne savait rien de ce qu'il avait traversé et elle osait en rire ? Il ne fit rien de malsain, bien que cette réaction valait mieux que le départ en courant mais pas de beaucoup vous me direz, il ne fit que dire quelques mots.
"Si vous croyez que je l'ai choisi."
Ce n'était pas méchant, mais c'était une rancoeur qu'il gardait depuis trop longtemps en lui, ce n'était pas contre elle, c'était contre ce qu'il était au final, contre ceux qui avaient fait de lui cette chose, à vrai dire, il serait difficile de le nommer tout simplement. Le plus surprenant fut la suite, alors qu'il vérifia sa blessure, elle venait de le toucher. Il eut un petit sursaut, de peur ? Va savoir, en tout cas c'était bien l'une des premières fois qu'il avait le droit à un toucher aussi doux en fin de compte, il n'était pas habitué à ce contact, à ce genre de contact, à cette chaleur qui le prenait juste parce qu'elle apposait sa main sur lui, qu'elle traçait les lignes de ces cicatrices. Est-ce qu'elle savait l'effet que cela pouvait lui faire ? On dirait que non visiblement. Elle était encore plus proche de lui désormais, la conversation se faisait par murmure désormais, comme si on ne souhaitait pas que tout le monde entende, juste eux. Il était hypnotisé par ses yeux, qui le fixait, ses lèvres si proches, si tentatrices, mais il ne faisait rien, à part quelque peu déglutir, autant par les contacts de sa main sur ses cicatrices que par elle, trop proche de lui.
Est-ce qu'elle lui faisait mal ? D'une certaine façon il avait mal, mal de ressentir des émotions humaines actuellement, mal de vouloir se sentir humain alors qu'il rejetait tout cela depuis bien des années en fin de compte, et d'un autre côté non, il se sentait bien là, il se sentait pour la première fois depuis sa transformation, à sa place, cela n'était jamais arrivé. Deux côtés se battaient entre eux en lui, il ne savait lequel suivre. La rejeter ? La repousser car en quelque sorte elle lui montrait des choses qu'il essayait d'éviter ou au contraire accepter cette main tendue, ce retour à la vie normale ? Trop de questions existentielles, pour l'instant il n'était en quelque sorte qu'un homme blessé et blasé par la vie et une femme qui montrait, non pas de la pitié ou de la tristesse, mais de la compassion face à ce qu'il avait vécu.
"Non, c'est même.....agréable."
Merlin, ne dites pas que c'était lui qui avait dis cela ? Et pourtant c'était le cas. Il déglutit encore plus quand elle approcha légèrement son visage du sien. Qu'elle n'approche pas trop, certes il avait ouvert une porte mais il ne fallait pas ouvrir grand les battants pour le moment au risque que tout se referme sur un courant d'air. Elle était proche, ses lèvres aussi, son visage. Il s'humidifia quelque peu les lèvres, essayant de se reculer, mais il était déjà au fond du canapé. Il avait peur. Oui peur d'ou cela pourrait les mener, de ce qu'elle était entrain de faire, de la voir s'approcher de lui comme si elle n'avait pas peur, elle devrait pourtant. De plus il était trop vieux pour elle. Et là c'était vrai ! Même s'il ne faisait pas son âge et qu'il était encore bien conservé et en pleine forme - à tester on dit ! - que lui répondre face à la question qu'elle venait de lui poser ? Même lui ne saurait quoi dire sans avoir peur de l'effrayer. Car il allait l'effrayer non ? Pas sur.
"Si je vous dis que j'ai plus de quatre siècles, vous me croyez ?"
Pas besoin de donner un nombre précis, un ordre d'idée suffira à vrai dire, désormais à elle d'y croire ou non. Il détourna quelques instants son regard du sien pour voir que la main n'avait toujours pas posé. Cette proximité était dangereuse, cette attirance entre eux également, ils ne devaient pas, ce ne serait pas bien. Oh on ne parlait pas sur le plan "s'envoyer en l'air" mais sur les conséquences en fait, cela ne serait pas bien pour elle, elle méritait une vie "normale", lui ne l'était pas, et il n'allait pas la laisser entrer dans son univers pour qu'elle soit brisée. Il essaya en tout cas de la repousser, en tout cas verbalement, ses gestes n'avaient pas l'air de le vouloir pour le moment, d'ailleurs, l'une d'elle avait pris celle qui était sur ses cicatrices avant de la poser sur son coeur, enfin là ou il devrait être, la serrant doucement.
"Je suis dangereux, vous ne devriez pas..."
Elle ne devrait pas quoi ? Bonne question, on ne savait même pas ce qu'elle allait faire, mais il essayait de les résonner tous les deux, bien que de toute manière les gestes montraient tout le contraire en fin de compte. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 10 Aoû - 18:53 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Elle avait plaisanté au sujet de sa condition. Il fallait dire que ses révélations l'avaient surprise et qu'elle n'avait rien trouvé de mieux que de faire un brin d'humour. Souvent, lorsqu'elle était décontenancée par quelque chose, elle avait tendance à en rire. Mais la réponse d'Enrique la ramena à la raison, en effet, il n'avait pas choisit, c'était même monstrueux de cumuler tant de malheurs sur un seul homme, car elle se doutait au vu de sa condition que l'essence même de sa nature ne résumait pas la totalité des peines qu'il avait pu cumulé pendant son existence. Elle baissa quelques instants ses pupilles vers le sol, sa main se resserrant légèrement sur son son torse.
" Je suis désolée, je ne voulais pas vous peiner."
Il l'avait mis face à sa réalité mais il ne la rejetait pas pour autant. Alors que ses doigts s'étaient aventurés sur sa poitrine, il s'était laissé faire, étrangement docile, comme si lui aussi ne pouvait pas contrôler pleinement tout ce qu'il se passait entre eux. Il lui assura que la sensation d'effleurement était agréable. Le chocolat de ses yeux brillant un peu plus lorsqu'elle les releva sur les siens, elle observa cependant qu'il avait légèrement reculé. Il semblait comme apeuré, c'était étrange. C'était comme si on ne l'avait pas touché avec tendresse depuis longtemps. Ces cicatrices sur son corps, ses marques, ses traces laissant présager les douleurs qu'il avait rencontré avaient sans doute également marqué son âme, il ne semblait plus habitué à l'humanité, comme si il était presque revenu à un état sauvage. Néanmoins, la question de son âge détourna quelque peu l'attention, il lui répondit avec honnêteté.
"Si je vous dis que j'ai plus de quatre siècles, vous me croyez ?"
L'observant quelques instants, ses lèvres reprirent de nouveau la forme d'un sourire discret. Quatre siècles, cela semblait complètement improbable, surtout si on considérait le fait qu'elle avait seulement vingt-quatre ans. Quatre siècles, c'était carrément impensable pour elle. Et pourtant, elle le croyait. Pourquoi ne pas le croire en même temps? Elle n'avait pas de raison de se méfier d'un homme qui lui avait sauvé la vie, et puis, elle était persuadée qu'il était franc avec elle. D'ailleurs, il n'hésitait pas à l'envoyer balader de temps à autre et quelque part cela faisait du bien à Cassie. Elle appréciait qu'on lui dise quand elle allait trop loin, qu'on soit tel qu'on était vraiment avec elle et pas qu'on montre seulement son plus beau visage pour la séduire.
" Je vous crois, mais vous ne faîtes pas votre âge."
Il avait pris sa main, celle qui reposait sur son torse et l'avait soulevé pour la poser sur son coeur, doucement, ses doigts s'étaient resserrés sur les siens. Cassie fixait cette main qui entourait la sienne à présent, sa salive peina à se frayer un chemin à travers sa gorge, elle sentait le trouble l'envahir et autre chose également. Une sensation qu'elle ne pouvait clairement définir, mais qui lui donnait une témérité qu'elle ne se connaissait pas. Elle ne pouvait pas rien faire, rester là à le regarder alors qu'ils étaient si proches à présent. Trop de pas en avant pour pouvoir reculer. Certes, elle prenait le risque qu'il la rejette, mais jusqu'à présent elle ne s'était jamais encombrée du poids des risques.
"Je suis dangereux, vous ne devriez pas..."
Mais il était trop tard. Elle ne devrait pas? Elle ne devrait pas quoi? Elle était déjà proche de lui, leurs mains s'enlaçaient, se frôlaient, se cherchaient presque... Il n'y avait plus aucune raison dans les actes dont elle faisait preuve. Ses yeux brillaient tandis qu'elle le regardait toujours. Son autre main, celle qui était restée libre se posa sur son bras. Lentement, avec une infinie précaution, elle remonta le long du biceps puis sur son épaule, enfin les doigts s'aventurèrent jusqu'à son cou, elle pouvait sentir une nouvelle cicatrice au niveau de la jugulaire, mais elle se contenta de la caresser seulement, avant de remonter encore un peu plus sur sa joue.
" Vous êtes peut-être dangereux, mais pas avec moi."
Pourquoi se punissait-il ainsi? Pourquoi ne s'autorisait-il pas un certain lâcher prise? Il n'avait pas choisit sa condition et pourtant c'était comme si il en assumait chacune des conséquences, comme si il ne se rebellait jamais contre son destin. Restant ainsi volontairement en retrait et loin de toute tendresse. Il était vrai que Cassie ne s'autorisait pas l'attachement également, mais là précisément dans le cas d'Enrique, elle ressentait de la peine. Sans qu'elle ne puisse vraiment en avoir conscience , sa main avait quitté sa joue, son visage s'était approché de nouveau, ses lèvres également, elle était irrémédiablement attirée par sa bouche, inconsciente du danger qu'elle pouvait bien encourir. Ses lèvres se posèrent sur les siennes furtivement, l'espace de quelques secondes, puis elle se recula instinctivement, comme si elle avait pris conscience soudainement qu'elle était allée trop loin, peut-être...
" Je suis désolée..." murmura-t-elle.
Elle s'était assise de nouveau, ses jambes reprenant leur place initiale. Ses doigts se portant instinctivement à ses lèvres. Elle aurait pu avoir peur, mais non elle avait adoré ça. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait agit ainsi. Peut-être qu'il la repousserait et qu'il quitterait son appartement, la laissant là, seule, de nouveau. Cette pensée lui fissurait le cœur, ou alors, peut-être qu'il aurait un autre geste envers elle...
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 10 Aoû - 19:33 | |
| Non, de toute façon pour maintenant, plus beaucoup de choses ne pouvaient véritablement le peiner. Et puis au moins ce n'était pas comme s'il avait inspiré du dégoût n'est-ce pas ? Juste une petite plaisanterie, il allait laisser ça de côté. De toute manière ce n'était pas comme si finalement il allait revenir sur le sujet, d'autant plus que là, autant elle le surprenait, autant il se trouvait incroyablement gêné de par leurs positions. Les femmes, habituellement, soit étaient excitées par son côté brute épaisse et ne pensaient qu'à une nuit de sexe, soit elles étaient trop effrayées et partaient en courant. Or là, ce n'était ni l'une ni l'autre, après tout, aucune de celles qu'il avait connues, ne faisaient preuve d'autant de tendresse à son égard. C'était nouveau et dérangeant quelque part, il ne savait pas vraiment comment réagir en fait. Il esquissa cependant un léger sourire, à croire que pour la première fois, il réussissait à le faire, sourire, quand elle parlait du fait qu'il ne faisait pas son âge. Oui c'est vrai, mais mettons cela sur sa condition de vampire tout simplement. Non il ne les faisait pas certes, mais c'était toujours bon à entendre, même pour une créature à vrai dire.
"Et encore, je suis moins fringant qu'il y a deux cent ans."
Juste une petite plaisanterie, alors qu'habituellement, il n'en faisait que très peu vous me direz. Et maintenant ? On dirait que la discussion ne devenait plus vraiment nécessaire, seuls, chacun se fixant, s'hypnotisant quelque part, comme si on ne pouvait détacher ses yeux des siens, si seulement il avait un coeur, peut-être que celui-ci battrait beaucoup plus vite qu'à l'accoutumée. Non il n'était pas habitué, il avait peur également de la blesser, il ne pouvait se laisser aller, il ne savait pas de quoi il serait capable dans ses moments là, mais on dirait qu'elle lui faisait confiance quelque part, qu'elle n'avait pas peur. Et pourtant elle devrait. Il n'était pas quelqu'un pour elle, alors pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à l'éloigner de lui ? Pourtant c'était ce qu'il voulait, mais impossible. Il frissonna à nouveau, sans vraiment le vouloir quand son autre main s'aventura également sur lui, notamment au niveau de sa cicatrice au niveau de la jugulaire, c'était étrange, cette impression de chaleur soudaine dans son corps, sur chaque parcelle de sa peau là ou elle posait ses mains.
Il était dangereux, alors pourquoi pensait-elle qu'il ne le serait pas avec elle ? Cette certitude qu'elle avait, l'ébranla quelque peu. Comment elle pouvait savoir cela ? Même lui ne savait pas comment il pourrait se comporter, surtout qu'il était capable d'être des plus méchants, verbalement et physiquement selon son humeur. Mais il y avait une telle force dans ses mots qu'on souhaitait visiblement y croire, ou pas va savoir. C'était comme si, même lui qui ne savait jamais comment réagir avec elle, se doutait qu'elle avait raison, et pourtant, on ne peut pas dire qu'il n'était pas du genre à faire mal quand même, de toute façon, il allait lui répondre, que non, elle ne pouvait dire cela, elle ne pouvait avoir conscience qu'il ne lui ferait pas de mal mais il fut interrompu de la plus belle des manières.
Ses lèvres sur les siennes, des lèvres chaudes contre les siennes, une douceur dans ce baiser même furtif qu'on n'avait plus éprouvé depuis la mort de sa femme. Non habituellement, les femmes avec qui il avait des relations, c'était juste du sexe, mais du bouche à bouche en fait, c'était bien une première fois depuis bien longtemps. Il fut surpris, d'ailleurs peut-être pour cela qu'il n'y répondit pas, et puis ce fut trop bref pour qu'au final il puisse faire quelque chose et elle avait l'air de s'en vouloir. Pourtant elle ne devrait pas. Certes pour lui, c'était horrifiant d'un côté vu qu'il évitait ce genre de contact trop chaste et doux, et de l'autre, au contraire, c'était comme si quelque part, il était désirable. Sortant de ses pensées, elle avait repris sa place, comme si de rien n'était, ou plutôt si, elle avait peut-être peur qu'il lui en veuille, et pourtant n'avait-il pas toujours l'une de ses mains dans les siennes ?
Et oui, il ne l'avait toujours pas lâché en tout cas, il se retourna vers elle, murmurant quelques paroles juste pour elle.
"Vous ne devriez pas, c'était un très beau cadeau que vous m'avez fait."
Car oui, pour lui c'était comme un cadeau, comme quelqu'un qui ne le voyait pas seulement comme une bête de foire, de sexe, quelque chose d'inédit, mais quelqu'un d'humain, même s'il essayait de ne pas paraître humain, il ne l'était plus après tout. Enfin, toujours est-il que portant sa main de libre sur ses lèvres pendant quelques instants, fixant d'un air absent le mur en face, il revint finalement vers elle, vers son visage, se penchant légèrement vers elle, sans pour autant lui sauter dessus ou la plaquer sauvagement sur le canapé pour s'envoyer en l'air - ok pardon les envies du narrateur hein - et de murmurer.
"J'aimerais recommencer si vous le voulez."
Il voulait connaître de nouveau cette saveur, ce côté si doux, si intense malgré tout qu'il n'avait jamais véritablement goûté depuis des années. Il savait qu'il ne devrait pas, il allait se perdre avec elle, ou plutôt retrouver une part de lui qui n'existait plus ou était plutôt enterrée bien profondément, ce n'était pas une bonne chose, mais c'est comme s'il ne pouvait nier ce qui se passait, qu'elle le rendait en quelque sorte meilleur, même par sa simple présence.
Bon les baisers c'était du bonus, mais autant en profiter non ? |
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Cassandra Grey Forget Me Not
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 10 Aoû - 21:52 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Elle se sentait ridicule, elle avait agit sans réfléchir. Voilà que ça la reprenait, s'aventurer dans des actes que la raison ne lui aurait pas permis de commettre. Elle n'osait plus le regarder dans les yeux à présent, fixant soudainement sa tasse de café avec le plus grand intérêt. Il tenait pourtant toujours sa main, peut-être alors qu'il ne la repousserait pas. En tout cas, les paroles qu'il prononça allèrent en faveur d'un encouragement.
"Vous ne devriez pas, c'était un très beau cadeau que vous m'avez fait."
Elle sentit ses joues s'empourprer sournoisement. Voilà que maintenant elle était touchée par ce qu'il venait de lui dire. Un cadeau, ce baiser furtif, volé en somme, il avait pris cela pour un cadeau. C'était le plus beau compliment qu'on puisse lui faire. Elle ne le regardait cependant toujours pas, sentant toujours la gêne colorer ses joues. Elle pouvait sentir qu'il s'était de nouveau rapproché d'elle, sa présence l'électrisait, sa voix murmurée près de son oreille provoqua en elle un léger frisson.
"J'aimerais recommencer si vous le voulez."
Sa main tenait toujours la sienne. Par réflexe, elle la serra un peu plus, relevant enfin ses yeux sur son visage. Elle pouvait sentir son cœur qui avait accéléré, menant à présent une course à grande vitesse, qui s'accéléra un peu plus encore lorsqu'elle se souvint qu'il pouvait les entendre. Elle ne pouvait pas tricher. Il percevait les sensations qui se produisaient à l'intérieur même de son corps. Elle le voulait et après tout, elle n'avait plus rien à perdre, au contraire, il venait de s'ouvrir à elle. Passant rapidement son autre main dans ses cheveux tout en le regardant, elle se leva quelques secondes sans pour autant lâcher la main liée à la sienne pour se tenir face à lui. Elle était plus haute que lui dans cette position, mais elle voulait prendre son temps.
Posant sa main restée libre sur son épaule, elle le fit reculer légèrement tandis qu'elle se baissait vers lui. Passant ensuite ses jambes de chaque côté de son corps, l'Oubliator étant à présent à califourchon au dessus de lui, elle le contempla avec beaucoup de tendresse pendant quelques instants. Puis, fermant le fin voile de ses paupières, elle laissa ses autres sens prendre le relais. Approchant de nouveau sa bouche de la sienne, elle leur permit une nouvelle rencontre plus longue, plus profonde, elle pouvait sentir la douceur de ses lèvres sur les siennes, le goût de sa bouche, de sa langue tandis que sa main passait le long de son dos pour remonter ensuite dans ses cheveux. Il lui avait donné l'autorisation de l'embrasser, elle comptait bien profiter, l'enlaçant ensuite de ses deux bras, son corps se rapprochant du sien, le contact de sa peau contre son buste, elle lui donnait toute l'affection qu'elle offrait habituellement avec parcimonie.
Quittant ensuite à regret ses lèvres, elle ouvrit de nouveau ses yeux pour pouvoir contempler son âme, entendez par là son regard. Elle le trouvait adouci, un désir nouveau illuminait ses prunelles cependant, sans doute d'une façon similaire aux siennes. Lui souriant, elle lui chuchota:
" J'espère que le cadeau vous a plu?"
Puis elle se rapprocha de nouveau de lui, ses mains toujours liées derrière son coup, elle embrassa son épaule, puis sa nuque, remontant ainsi doucement, tandis qu'elle pouvait sentir l'odeur de sa peau, laissant ensuite ses mains descendre le long de son dos, sous la chemise, elle pouvait sentir la peau inégale par endroits, d'autres cicatrices sans doute, cela ne lui donnait envie que de lui donner plus d'affection encore, la course de ses doigts s'arrêtant à la naissance de son pantalon. Elle posa ensuite sa tête sur son épaule, restant ainsi contre lui quelques instants, son cœur battant toujours incroyablement fort, si il n'en avait pas, elle en avait pour deux. Fermant de nouveau les yeux, elle se laissa aller à la confidence.
"Je suis bien avec vous, je suis bien avec toi..."
Voilà qu'elle le tutoyait, mais en même temps, ils venaient d'aller plus loin non? Et ils iraient sans doute plus loin encore. Elle l'effraierait peut-être, mais c'était ce qu'elle ressentait, et elle n'avait pas pour habitude de se taire , que cela soit bien ou que cela soit mal.
Dernière édition par Cassandra Grey le Jeu 11 Aoû - 19:55, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Mer 10 Aoû - 22:17 | |
| Il ne savait pas quelle serait sa réponse, il avait émis une simple suggestion, de peur peut-être de se la voir refuser, mais c'était toujours mieux que de se prendre une gifle cependant n'est-ce pas ? On ne s'était pas attendu à une réaction comme celle-ci. A vrai dire, en la voyant serrer sa main, peut-être une once d'espoir, mais l'espoir, lui cela l'avait déjà quitté depuis bien longtemps, alors quoi ? Qu'est-ce qu'on attendait ? On se regardait juste dans le blanc des yeux et c'est tout ? Visiblement non, elle venait de prendre les choses en main. Pour une fois dans sa vie, il n'était plus vraiment maître de ce qui allait se passer, ce n'était pas lui qui décidait de ce qui allait, il ne faisait rien, sauf suivre chacun de ses mouvements gracieux. Il avait parfaitement entendu son coeur battre plus vite que d'habitude, un coeur qui bat, quelle douce mélodie cependant, mélodie qu'il ne pouvait écouter qu'au travers des autres, et le sien, tel un opéra, une symphonie, comme si elle pouvait relancer le sien.
Bien qu'il n'avait pas à le faire, il retint son souffle en la voyant se lever, si divine, devant elle, comme si elle paradait devant lui en quelque sorte. Elle le fit d'ailleurs reculer d'avantage dans le fauteuil, si son coeur avait pu battre à cet instant, il aurait certainement été à l'unisson avec le sien. En la voyant si déterminée, si prête à lui offrir ce nouveau cadeau, la voir ainsi, se positionner à califourchon sur lui, cela lui donnait une incroyable chaleur qu'il n'avait plus ressenti depuis longtemps. Non ce n'était pas juste une simple attirance, pas simplement une histoire de baise, histoire de s'envoyer en l'air, ce n'était pas non plus de la pitié ou de la tristesse qu'il voyait dans son regard. D'ailleurs, il en resta hypnotisé alors qu'habituellement c'était lui. Machinalement, sa main encore libre se positionna sur sa hanche, simplement, il avait encore peur du contact avec les autres, il avait peur d'aller trop loin, trop vite, sans savoir vers quoi tout ceci allait les amener. Mais est-ce qu'elle eut vraiment le temps d'y réfléchir ?
Pas vraiment, ses lèvres vinrent de nouveau rejoindre les siennes. Fermant les yeux, appréciant ce contact, ouvrant ses lèvres pour permettre d'approfondir ce baiser, il se laissait porter. Elle menait la barque, elle menait la danse, il suivait, savourant chaque instant sans vraiment s'en rendre compte. Elle l'avait en quelque sorte charmé, subjugué même, il n'était plus pareil désormais. Et dire que cela n'arrivait qu'avec elle, fort heureusement, mais cela arrivait, elle le rendait presque....humain. Oui, on pouvait dire cela. Ce baiser cependant se termina bien vite à son goût. Il déglutit cependant face à la force avec laquelle toutes les sensations lui étaient revenues. La douceur, la tendresse, pas seulement l'envie, et le désir, non il y avait ces autres choses toutes aussi importantes. Son regard changea, elle l'avait allumé, elle avait allumé un feu qui ne voulait désormais plus s'éteindre. Elle lui avait donné un avant goût de certaines sensations, émotions et il voulait de nouveau y goûter. Certains y verraient juste une envie bestiale, primaire de faire plus, les instincts du loup, ou juste le but de l'acte sexuel pour se sentir vivant, mais non, c'était plus que cela.
D'ailleurs il ne réussit même pas à répondre, encore trop choqué, émoustillé par tout ce qui était arrivé avec ce baiser, et le reste alors ? Ces baisers sur sa peau, ces frissonnements, Merlin, qu'il ne résisterait pas longtemps. Elle lui faisait redécouvrir qu'un corps pouvait se sentir "normal", humain, qu'il pouvait ressentir. Peut-être parce que ce soir il n'était pas au mieux de sa forme, ou alors au contraire si, mais il s'était laissé en quelque sorte domestiqué pour un temps et par une personne. Après tout, aucune autre femme n'avait eu cet effet là sur lui, un signe ? Peut-être.
Il soupira quelques instants, d'aise peut-être, quand elle fut contre lui, sa tête sur son épaule, cela faisait autant remonter d'anciens souvenirs que de faire ressurgir des choses, des sentiments qu'il n'avait plus éprouvé depuis longtemps. Cela faisait mal, comme cela faisait du bien. Sa main, si gentleman, était venue se placer directement dans son dos, retrouvant ses automatismes d’antan, traçant de fins cercles dans son dos, face à sa réflexion, et au tutoiement, il eut un léger sursaut, il ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi rapide en fait. Il ne savait pas vraiment quoi répondre, enfin si, mais deux parties se battaient en lui, et le fait qu'elle reste ainsi, contre lui, en faisait gagner une plutôt que l'autre, même si pour lui ce n'était pas facile. On dirait qu'une lutte intérieure avait lieu, et c'était le cas.
"Je......je ne suis pas habitué à ça..."
Pas vraiment ce qu'il souhaitait dire en fait, enfin pour l'instant, voyant sa nuque offerte et refoulant ses envies sanguinaires, il se contenta de déposer de légers baisers hésitant au début sur quoi faire, avant de faire prolonger le plaisir, il ne mordrait pas, il n'en avait pas envie, cela ne servait à rien de toute manière. Malgré tout, il murmura d'autres paroles face à cela.
"Mais avec toi, j'aimerais continuer."
Il était passé aussi au tutoiement, d'ailleurs il recula légèrement sa tête, sa main dans son dos revenait vers elle pour lui faire tourner la tête vers lui, doucement, presque tendrement, des gestes rares de sa part, qui lui coûtait. Il vit la même étincelle dans leur regard, et sans hésitation pour une fois, ce fut qui plongea dans cet abîme. Posant ses lèvres sur les siennes, d'abord doux et tendre, il se fit légèrement plus vorace, souhaitant que ce baiser soit comme le précédent, plus fort, l'approfondissant, menant pour la première fois la danse, comme s'il ne pouvait plus se passer d'elle désormais. Peut-être que c'était le cas, peut-être que non, mais il était bien pour une fois, il n'était plus le vampire, il n'était plus le lycan, il n'était plus l'assassin, il n'était que lui et il était complet. |
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Cassandra Grey Forget Me Not
Messages : 357 Age : 39 Célébrité : Natalie Portman Avatar © : Devil Doubles-Comptes : Dahrah Mills, Elinor Thorpe & Iakov Liadowski
| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Jeu 11 Aoû - 20:00 | |
| Arrêtes! Tu m'hérisses les poils! Sentir ainsi sa main caresser son dos lui procura un apaisement qu'elle n'aurait pas soupçonné. Elle ferma quelques instants les yeux pour mieux profiter, laisser faire ce qu'il y avait à faire, plus rien n'était important. Plus rien à part lui, le contact contre son corps lui suffisait, la complétait en somme. Lorsqu'elle prononça ces quelques paroles révélant le confort qu'elle avait à se trouver avec lui, elle sentit chez lui un léger sursaut. Oui cela allait vite, et elle en était surprise elle-même. Lorsqu'elle était partie tout à l'heure de cette taverne dans laquelle il l'avait repoussé, elle avait pensé ne plus jamais le revoir. On pouvait dire qu'elle s'était trompée, puisqu'elle était à présent contre lui, sentant chacun de ses gestes, s'imprégnant de chacune de ses réactions.
Il n'était pas habitué à ça avait-il dit, et elle ne pouvait que le croire après tout. Il semblait plus solitaire qu'autre chose, rien qu'à voir la façon dont il l'avait abordé la première fois. Cependant, elle pouvait à cet instant sentir beaucoup de douceur en lui, de la tendresse aussi.
"Mais avec toi, j'aimerais continuer."
Un sourire éclaira son visage, mais elle ne bougea pas pour autant, resserrant simplement un peu plus son étreinte. C'était fort ce qu'elle ressentait, à lui donner le vertige presque, à provoquer en elle de la peur également. Mais elle ne voulait pas avoir peur pour l'instant, elle voulait profiter encore un peu plus de sa compagnie, de sa voix, de son visage, de son odeur, de sa peau, de ses mains sur la sienne. Elle inspira légèrement comme pour s'imprégner un peu plus de lui. Elle sentit sa main s'emparer de son visage tout doucement pour le tourner vers le sien. Elle plongea dans son regard l'espace d'un instant, observant chez lui, la même lumière que chez elle. Il se pencha alors vers elle pour l'embrasser de nouveau. Elle le sentait plus passionné, sous l'effet de son ardeur, elle sentit ses entrailles se resserrer d'émotion, elle lui rendit cependant son baiser, offrant sa bouche pour la mêler à la sienne.
Lorsqu'elle quitta ses lèvres, elle ouvrit de nouveau ses yeux, tous ses sens en éveil. Se redressant légèrement pour se trouver de nouveau face à lui, elle se sentait une détermination qu'elle ne se connaissait pas. Par là, entendez une détermination à assumer ses sentiments. Habituellement, lorsqu'elle couchait avec un homme c'était dans la précipitation, pour son plaisir presque seulement. Avec Enrique, c'était différent, elle avait envie de lui offrir le meilleur, de s'offrir en somme, sans artifices, sans prétention. Ses yeux fixant toujours les siens, elle enleva son pull-over, lentement, laissant ensuite apparaître un débardeur noir, tout simple, avec une bretelle fugueuse. Le regardant toujours, sans sourire, le visage emprunt du désir qu'elle nourrissait à son égard, elle lui murmura:
" J'ai chaud, très chaud même."
Posant ensuite ses mains sur ses épaules, elle vint à la rencontre de la bordure de sa chemise, laissant ses doigts s'emparer du tissu, pour le faire glisser simplement, découvrant ainsi ses épaules, puis son dos, de manière à ce qu'il se retrouve torse nu. Ses mains glissèrent le long de sa peau, ses lèvres vinrent à la rencontre de ses épaules puis de son cou. Posant ensuite de nouveau sa main sur son visage, elle le caressa quelques instants avant de porter cette main à sa propre bouche. La mordant légèrement, elle lui sourit ensuite, enfin, lui offrant un visage plus léger, elle ajouta:
" Pas toi?"
Elle l'invitait, l'encourageait même. Cela ne la dérangeait pas, elle aimait jouer les téméraires. Mais elle ne voulait pas tout enlever, elle voulait qu'il la découvre par lui-même, elle voulait prendre son temps, laisser le désir les prendre tous les deux. C'était la première fois qu'elle ressentait cela, cette alchimie, cette communion et elle voulait prolonger le moment. Ce n'était pas une vulgaire partie de jambes en l'air, c'était une découverte de l'autre, et peut-être même au fond de soi-même.
Dernière édition par Cassandra Grey le Ven 12 Aoû - 18:44, édité 1 fois |
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Enrique J. Toledo Tapette à mangemorts
Messages : 299 Célébrité : Bradley Cooper Avatar © : By Vio Doubles-Comptes : Richard D. Rahl ¤ Ethan O'Connell
| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] Jeu 11 Aoû - 20:28 | |
| On ne savait pas vraiment sur quel pied danser. A vrai dire, en ce moment, ce n'est pas comme s'il pouvait penser de façon raisonnable déjà. Non, pour une fois, et même si son coeur ne battait plus, il se laissait porter par celui-ci. Paradoxal vous me direz vu qu'il n'y avait plus de pulsations cardiaques en lui, mais c'était autre chose. Le coeur n'était pas simplement un instrument permettant de vivre, c'était aussi le fait de ressentir les choses en fin de compte. Elle les ressentait pour eux deux, peut-être aussi pour cela que quelque part, il le ressentait en fin de compte. C'était elle qui faisait qu'il redevenait peu à peu un peu plus humain tout simplement. Lui ne pouvait rien faire se concernant, au niveau de sa nature, mais elle, par sa simple présence, par ce qu'elle pouvait ressentir, ce que lui sentait, ressentait à travers elle, c'était comme s'il était humain. Non il ne lisait pas les pensées, il ne l'influençait pas, comment pourrait-il en fin de compte ? Il ne pouvait tout simplement pas.
Il avait les yeux fixés vers elle, ce n'était pas simplement une envie passagère, pas une envie d'un corps pour un autre, c'était plus que cela. Il ne saurait mettre un mot exact là-dessus, après tout, ils n'en étaient qu'au début de tout ceci. Certes tout allait vite, mais dans ce bas monde, ne faut-il pas profiter au maximum de ce qu'on chérissait car on pouvait le perdre à tout moment ? Il en avait fait l'expérience, il y a déjà bien longtemps, peut-être pour cela qu'il ne perdait pas une miette de ce qu'il était entrain de voir. Sensuellement, lentement, elle s'offrait à lui, elle lui montrait qu'elle était accessible, qu'elle n'avait pas peur, qu'elle-même voulait de lui, et pas seulement pour parler. Comme une douce chaleur en lui, se répandit, ses yeux ne purent qu'admirer ce qu'elle laissait désormais entrevoir, et sa salive de devoir l'avaler difficilement. Tant de chair à aimer, tant de peau à picorer, son regard était brûlant de désir, égal au sien, il ne savait plus vraiment ou donner de la tête désormais.
Son propre corps réagissait à tout cela, mais ce n'était pas la peine d'aller trop vite, ils avaient leur temps, ils avaient le temps tout simplement. Il frissonna quand elle lui enleva complètement la chemise, le simple fait de la sentir, de sentir son toucher sur lui, dire que ce genre de contact, de sensations, il l'avait oublié depuis bien longtemps. Tout cela revenait en force sans qu'il est vraiment le temps de s'y accommoder. Comme un volcan en éruption, c'était si soudain, mais cela vous prenait dans les tripes sans pouvoir vous lâcher. Il faisait chaud, il ne pouvait nier, même lui qui ne craignait pas les températures, même lui actuellement, il avait chaud même s'il avait le sang froid. Elle lui donnait tout simplement chaud.
Quelque part, tout ceci était un véritable supplice pour quelqu'un comme lui, mais au contraire, un supplice agréable, difficile à croire en tout cas. Elle était désirable, plus que cela même, pour lui, c'était comme une redécouverte, mais il avait peur, peur de vouloir aller trop vite, de trop laisser parler ses instincts en fin de compte. Elle si douce, si tendre avec lui, il ne souhaitait pas lui faire de mal. Arriverait-il à se contrôler durant tout ceci ? En l'observant, il pouvait dire que oui, c'était plus que du sexe, c'était plus qu'une envie de baiser, c'était comme la communion de deux êtres, l'union de deux êtres, de deux âmes même si la sienne n'était plus vraiment dans les parages. Quoique. Il ne pouvait qu'hocher de la tête, subitement muet face à ce qu'elle lui disait, que voulez-vous qu'il réponde ? Elle le rendait chaud de toute manière. Il détacha - malgré tout - sa main de la sienne, venant sur le bas du débardeur, caressant cette peau sous cette fine barrière de tissu, remontant doucement, traçant les courbes, lentement, se laissant porter simplement par elle, sa main, de sa propre volonté découvrait ce corps qui s'offrait à lui, il se contentait de cela, caresser, explorer, apprendre à connaître en somme le corps de l'autre, comme pour se l'approprier.
"Tu es si....parfaite."
Le tout dans un murmure, il n'avait pas un regard de pervers ou d'obsédé, non simplement, il était entrain de la contempler tout simplement. Il se mit en tête de faire remonter le débardeur lentement, venant poser ses lèvres à chaque endroit qu'il laissait sans vêtement, sans barrière, l'effleurant, y déposant quelques baisers, plus il faisait remonter le débardeur pour lui enlever, plus ses lèvres avaient d'endroits à explorer, il ne s'en lassait pas, il découvrait chaque endroit avec tendresse, douceur, son ventre, son nombril, sa poitrine, il ne voulait rien presser, juste goûter à cet instant, sans presser le mouvement. Il finit quand même par lui faire enlever complètement le débardeur avant de redresser la tête, et d'approcher à nouveau son visage du sien, sans pour autant l'embrasser, juste la regarder dans les yeux, comme une communion des âmes.
"Tu es sûre ?"
Là encore, il pouvait partir, il pouvait tout arrêter, mais si on continuait, il la voudrait pour lui, en entier, il la voudrait contre lui, sur lui, sous lui, il voudra se perdre en elle complètement, après, il n'y aura plus de retour possible. Il effleura légèrement ses lèvres, léger baiser, il ne voulait pas la presser. D'autant plus qu'il n'était plus à l'aise dans des relations charnelles aussi fusionnelles du point de vue sentiments et émotions. C'était plus que ce qu'il avait été habitué, alors si elle ne souhaitait pas, ils pouvaient s'arrêter là. Sur un signe d'elle tout simplement. Il n'était pas très sur de lui également, peut-être aussi pour cela qu'il demandait, ne pas lui faire de mal, jamais, car ce serait se faire du mal à lui-même. |
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| Sujet: Re: Arrêtes ! Tu m'hérisses les poils ! [ Fe Cassandra ] | |
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